Bruxelles, capitale de l'Europe du mensonge

 

Bruxelles ment, Bruxelles ment énormément. Dans les années 40, pendant la 2e guerre mondiale, Radio Londres martelait " Radio-Paris ment, Radio-Paris ment énormément, Radio-Paris est allemand…" (sur l’air de la Cucaracha), pour dénoncer la propagande de la radio française contrôlée par les Allemands. Une émission animée par un des plus grands humoristes français, pierre Dac.

Mardi 20 décembre, à Bruxelles, l'Union européenne a annoncé qu'un compromis avait été trouvé, pour permettre l'adoption de la nouvelle directive sur les armes, tout en respectant les besoins des tireurs, chasseurs et collectionneurs.

Tu parles !

Il est tout à fait exact que la Commission européenne a fait quelques concessions, mais de celles qui peuvent satisfaire les Britanniques (qui n'ont déjà plus aucune liberté), pas plus. 

Qu'apprend-on à la lecture du grand compromis ?

Tout d'abord, que la Suisse devra reprendre toutes les dispositions de la directive, au nom de l'acquis de Schengen.

Les Etats membres peuvent ou non rendre obligatoire un test médical et psychologique préalable à l'achat d'une arme. En Suisse, nous avons déjà quelques députés socialistes qui ont marqué leur préférence pour un examen médical et psychologique à renouveler tous les 5 ans. Nul doute qu'ils essayeront de le mettre dans la révision de la loi fédérale sur les armes (LArm), si ce n'est déjà fait par les services de la Stalinova.

Une clause du besoin (jusqu'ici toujours refusées par le parement et par le peuple suisse) est introduite. Et le motif doit être sérieusement étayé. Si on veut tirer, il faut prouver qu'on participe à des compétitions (le tir de détente n'existe plus), la défense personnelle encore moins. Si on veut chasser, il faut présenter son permis. Si on veut collectionner, sa carte.

La conservation des armes doit être faite dans les plus grandes conditions de sécurité. Les Etats membres sont donc chargés d'établir des règles précises en la matière (coffre obligatoire !).

Les Etats membres la Suisse aussi) devront pratiquer un échange systématique d'informations sur leurs propriétaires d'armes, particulièrement ceux qui possèdent des armes "dangereuses".

Les magasins de plus de 10 coups pour armes longues, de 20 coups pour armes de poing sont interdits, sauf quelques exceptions.

Les armes dangereuses

Les armes dangereuses sont réunies dans la Catégorie A:

- Catégorie A : armes automatiques, tirant en rafales, interdites.
- Catégorie A6: armes automatiques converties en semi-automatiques, interdites.
- Catégorie A7: armes semi-automatiques qui peuvent accepter un magasins de grande capacité, autorisées sous conditions.
- Catégorie A8: armes semi-automatiques, dont la longueur avec la crosse dépliée ou démontée fait moins de 60 cm., interdites.


Des règles extrêmement strictes seront établies pour "les armes les plus dangereuses" (?). En principe, leur possession sera totalement interdite. Quelques exceptions sont prévues.

Parmi elles, on trouve la possibilité d'un entraînement militaire organisé dans le cadre de la défense nationale. Musées et certains collectionneurs fiables pourraient recevoir des autorisations spéciales, mais sous une surveillance extrêmement stricte. Cela implique la création d'un statut de collectionneur, une mesure à craindre, si Berne s'inspire (comme d'habitude) du modèle allemand. Là bas, un collectionneur doit annoncer son centre d'intérêt. S'il dit "2e guerre mondiale" et qu'on trouve chez lui une arme de la 1ère, patatras ! Ses armes sont confisquées. Par ailleurs, les collectionneurs seront enregistrées et leurs données communiquées à tous les Etats de l'Union (protection des données nonobstant).

Les tireurs ne sont pas mieux lotis: C'est un parcours du combattant pour obtenir le droit de posséder une arme de catégorie A6 ou A7 (arme automatique modifiée au coup par coup ou arme semi-automatique inspirée du modèle militaire), en Suisse essentiellement les Fass 57 et 90 et leurs versions civiles PE 57 e 90. Il faut pouvoir démontrer qu'on tire activement auprès d'une société reconnue, en compétition, depuis au moins 18 mois. Mais cela, sans posséder d'arme. Demandez à un tireur comment il peut participer sérieusement à des compétitions avec une arme prêtée, qu'il faut réajuster chaque fois.

Pour les tireurs ou collectionneurs qui possèdent des armes semi automatiques autres que celles de type militaire (catégorie A7), ils ont intérêt à faire les tiroirs: si on trouvait en leur possession un magasin de grande capacité, leur autorisation serait immédiatement révoquée.

Quant aux tireurs aux armes de la catégorie A8, ils peuvent oublier: aucune société "reconnue" et "agréée" ne fait de compétition avec ce genre d'armes.

Les soldats suisses devraient pouvoir conserver leur arme à la maison, tant qu'ils sont astreints au service. Mais la remise de son arme au soldat libéré est plus problématique: il devra prouver qu'il fait du tir de compétition depuis plus de 18 mois, s'il veut conserver son arme, qui sera dûment modifiée d'automatique en semi-auto.

Certaines munitions sont en catégorie A. Bruxelles n'apporte aucune précision supplémentaire, mais les Français doivent se souvenir de l'époque où il était impossible de se procurer certaines munitions, parce qu'elles étaient prévues pour des armes de guerre... et qu'importe qu'on ait seulement envie de tirer avec une carabine à verrou en .308, par exemple. Les munitions sont placées dans la catégorie des armes dans lesquelles elles sont tirées.

Dans tous les cas, les autorisations de détention seront délivrées pour une période de 5 ans. Et tous les 5 ans, les autorités devront vérifier que les critères permettant au propriétaire de garder ses armes sont toujours remplis, visite domiciliaire, questionnaire, enquête peut-être et, si nos socialistes obtiennent gain de cause, examen médical et psychiatrique.

Nul doute que ces mesures seront efficaces dans la lutte contre le terrorisme et le banditisme. Gangsters et djihadistes vont faire la queue devant les officines psy et les guichets au stand des sociétés de tir. 

Référendum assuré

Bruxelles et Berne commencent à se rendre compte que toute loi suisse reprenant ces âneries serait immanquablement combattue par référendum, ce qui entraînerait, en cas de victoire, de faire sauter les accords de Schengen. La gauche craint déjà le déficit de sécurité, car Schengen est si efficace pour empêcher les terroristes de se balader dans toute l'Europe et une certaine droite (?)préfère renoncer à sa liberté plutôt qu'à quelques contrats juteux.

Mais, de plus en plus, on voit que les Suisses se rendent compte des vrais enjeux. Le référendum a toutes les chances de passer. Après le Brexit, ce Swissxit serait un coup terrible pour une Union européenne déjà en train de mourir.


F.A.L. 23 décembre 2013

 

 

 

La guerre a commencé

 

La guerre a commencé et peu de gens s'en sont aperçus. Pourtant. Les nouvelles sont là:

- Allemagne, hier soir: un camion fou fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés à Berlin.
- Suisse: des coups de feu, 3 blessés, un mort, près d'un centre islamique de Zurich.
- France: un collectionneur qui attendait une culasse d'AR-15 voit arriver les pandores à la place: un flic tué, un collectionneur suicidé.
- Allemagne: un marginal (?) propose des armes semi létales à la vente (sur un site russe), sans contrôle ni frontière (des Suisses en ont, semble-t-il, achetées).
- Suède: le chef de l’armée prévient ses soldats qu’ils seront en guerre en Europe "d’ici quelques années".
- Suède encore: Doris Högne Rydheim, directrice de l'académie de police, membre des libéraux et des verts est d'un autre avis. Elle annonce dans une interview: "nous sommes en train de tuer le tir sportif... ils ont une licence de 5 ans, on va leur laisser ce temps... et peut-être 5 ans de plus, comme transition, pour qu'ils changent leurs intérêts et trouvent un autre sport. Mais le tir, nous l'aurons tué".
- République Tchèque: là au contraire, le ministre de l'Intérieur voudrait changer la Constitution, pour inclure dans l'organisme de sécurité du pays tous les propriétaires d'armes légaux.
- Et Suisse encore: la présidente de la Confédération pour 2017, Doris Leuthard, craint que le peuple pourrait avoir le sentiment que les politiques décident de tout dans leur tour d’ivoire.

Toutes ces informations, prises une à une ne reflètent que l'état de déliquescence de notre société. Reliées, elles montrent un canevas: celui de la 3e guerre mondiale, qui vient de commencer. 

Oh, ce n'est pas celle que nous craignions, avec ICBM et bombes nucléaires (encore que, rien n'est plus impossible). Non, c'est la guerre moléculaire que certains chercheurs ont décrite, une guerre, sans ennemi défini, sans front, mais tout aussi destructrice pour notre société. 

Car, cette nouvelle guerre contre laquelle personne ne s'est vraiment préparé, c'est celle qui va voir les gouvernements se tourner vers les mauvaises réponses, répression et interdiction.. mais dirigées contre leurs citoyens et non contre les fauteurs de troubles. Cette nouvelle guerre va mettre les gouvernements en face de leurs contradictions: ils n'ont pas su préparer la 3e guerre que tout le monde attendait. Ils sont encore plus désarmés devant celle-ci.

La seule réponse vient des idées de Bernard Wicht, privatdocent de l'Université de Lausanne: le citoyen soldat 2.0. Le citoyen soldat 2.0, c'est le citoyen armé et responsable, qui prend son destin en main, quand le gouvernement s'en montre incapable. C'est l'affirmation de ce que nous avons tous connu: le citoyen suisse-soldat.

J'ai déjà suggéré que nous allons devoir passer au citoyen soldat 3.0: le même citoyen soldat, mais qui doit prendre ses responsabilités, non pas la place d'un gouvernement défaillant, mais contre les dérives totalitaires de celui-ci. Car, dans la situation actuelle, on peut être sûr que tous les gouvernements européens - absolument tous - vont prendre les mauvaises décisions et diriger leur action contre les citoyens armés et honnêtes, plutôt que contre l'ennemi - moléculaire, donc peu visible - qui s'apprête à les détruire.

 

F.A.L. 20 décembre 2016

 

 

Une rumeur inquiétante en France

 

Ce 15 décembre, un armurier français fait circuler auprès de ses clients un offre alléchante: 10 % sur toute une série d'armes militaires transformées en semi-automatiques, jusqu'ici accessibles aux amateurs. En supposant (de manière optimiste) que les détenteurs de telles armes, acquises avant l'interdiction, pourraient les conserver, il propose à la vente fusils d'assaut, pistolets mitrailleurs et même mitrailleuses alimentées par bandes de cartouches, en suggérant à ses clients de se hâter, avant le 31 décembre prochain. Car, dès le 1er janvier 2017, ces armes seront interdites sur le territoire français.

Bonne opération publicitaire, mais aussi bonne utilisation d'informations théoriquement classifiées et pas accessibles au public.. En effet, il semble bien que l'armurier français a reçu un coup de fi de quelqu'un bien informé.

Le gouvernement français, selon cette rumeur persistante (tous les renseignements obtenus semble confirmer qu'elle est fondée) s'apprête à publier un décret interdisant totalement la détention de toutes les armes automatiques transformées en semi-auto. Ce dont non n'est pas encore sûr, c'est du sort de ces armes: destruction sans compensation, neutralisation aux frais d propriétaire ou autre.

Il semble donc à peu près certain que, dès le 1er janvier prochain, les autorités françaises vont agir "pour assurer la sécurité des Français", sans attendre la mise en place d'une Directive européenne qu'elles ont elles-mêmes lancée.

Compte tenu du fait que le gouvernement français actuel est en place pour moins de 5 mois (jusqu'à l'élection présidentielle), tout est possible. LE nouveau premier ministre, Bernard Cazeneuve (anciennement à l'Intérieur et promoteur de la directive) et le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, farouche partisan du désarmement citoyen, n'ont rien à perdre. Il peuvent donc tout oser, sachant qu'ils ont peu de chance d'être désavoué par le prochain gouvernement (sauf si - contre toute attente - Marine Le Pen, du Front national, gagnait l'élection).

Il va de soi, dans l'esprit des officiels français que parmi les armes automatiques transformées en semi-auto, il faut également comprendre toutes les armes semi-automatiques dès leur construction, mais qui sortent des mêmes usines que les armes de guerre. Leurs "spécialistes" ont déjà réussi à convaincre une bonne partie des parlementaires européens - et l'ensemble de la presse qui s'est intéressée à la question - qu'une arme semi-auto de type militaire est plus dangereuse que l'original, car - selon eux - on fait tellement plus de dégâts en tirant coup par coup qu'en tirant en rafales*. 

Bref, il semble bien que dans 15 jours, il sera impossible d'acheter en France une arme semi-automatique inspirée de l'AR-15 américaine ,de l'AK-47 russe, du Fass 90 suisse, du Galil israélien ou du Famas français. 

Plus grave encore, les propriétaires actuels d'armes de ce type vont recevoir toute l'attention de la police française... une attention qu'elle n'a jamais sembler porter à ce point aux djihadistes fichés, refichés, condamnés, recondamnés. On peut s'attendre à des visites domiciliaires, à des confiscations, voire à des interpellations. Normal: Dupont le collectionneur est moins dangereux à arrêter que Mohamed le djihadiste (sans vouloir porter atteinte aux Dupont et aux Mohamed de France, qui sont presque tous de braves gens).

Avec le décret-loi qui semble se profiler, la France en état d'urgence va revenir aux heures sombres de son histoire, quand elle dénonçait ses soldats aux Allemands, quand elle poursuivait ses soldats fidèles à leur parole en Algérie, quand...

 

F.A.L. 15 décembre 2016

*J'ai déjà entendu la même ânerie, à l'époque de a formation militaire, dans l'armée suisse de la guerre froide; mais, à l'époque, le but des instructeurs était de nous empêcher de gaspiller la munition.

 

 

 

La lettre de Vicky
 

Vicky Ford, présidente de la Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs (IMCO en anglais) a écrit hier une lettre à ses collègues, pour résumer l'état des lieux de la négociation sur la Directive armes.

Il en ressort les points suivants:

- Toutes les armes doivent être classées dans les catégories A, B et C. Les armes de la catégorie A tirent en rafales et sont interdites, sauf pour certaines personnes, sous des conditions drastiques. Les armes de la catégorie B sont semi-automatiques (armes longues et courtes) et sont soumises à autorisation (On ne sait plus très bien dans quelle catégorie vont se placer les armes à répétitions manuelles et les revolvers, B sans doute). Enfin celles de la catégorie C, fusils de chasse et armes longues à un coup se retrouvent en catégorie C, soumises à déclaration obligatoire. 
- Les armes semi-automatiques de type militaire ne sont plus totalement interdites. Elles sont en catégorie B, dans la mesure où la modification (auto->semi-auto) est irréversible (?).
- Les armes capables de tirer en rafales qui ont été converties en semi-auto restent en catégorie A, interdite, mais, selon le bon vouloir des autorités, des autorisations peuvent être accordées, notamment pour des tireurs qui participent activement, à des compétitions, dans le cadre de sociétés de tir agréées.
- Les armes civiles de type militaire, en catégorie B repassent en A si on les trouve avec un magasin de plus de 10 cartouches.
- Pour les armes de poing, la limite du magasin est de 20 cartouches.
- Les personnes qui seraient trouvées en possession d'armes citées plus haut ET de magasins de grandes capacité verraient leur autorisation de détenir des armes révoquée.
- Bien sûr, des dérogations restent possibles pour les muses, les collectionneurs et les tireur actifs et en compétition), sous des conditions de contrôle drastiques.
- Pour faire plaisir à Stalinova, les soldats suisses en active et les soldats libérés devraient pouvoir conserver leur arme.
- Un contrôle médical et psychiatrique est jugé nécessaire, mais ce sera aux Etats d'en fixer la périodicité
- Toutes les informations sur les propriétaires d'armes seront à la disposition de tous les Etats membres de Schengen.

Voila. Même si cela met en rage Claude Junker (président de la Commission européenne), cela reste bien sûr inacceptable pour tous les propriétaires d'armes suisses. Pour d'autres, Français, Hollandais ou Allemands, les meubles sont sauvés et ils n'iront sans doute pas plus loin dans la lutte. Notre problème, ce sont les concessions faites à la Suisse. Elles peuvent être estimées suffisantes pour bon nombre de politiciens, qui ne voudraient pas risquer de casser les accords de Schengen.

Fin janvier, les représentants des Etats et du parlement devraient accepter ce compromis. La directive sera ensuite adoptée par le Parlement européen et par le Conseil des ministres dans le courant de l'année et elle devra être transposée en loi suisse dans les 18 mois qui suivent, c'est-à-dire vers fin 2018.

C'est là que nous lanceront le référendum. Mais, si les partis du entre et du centre droit ne nous soutiennent pas, ce sera difficile. Il ne faut pas se le cacher. Dans ces conditions - et après le lamentable spectacle offert par le parlement suisse sur le sujet de l'immigration - il faut que tous les propriétaires d'armes commencent déjà à informer leurs députés qu'ils ne voteront plus pour eux aux prochaine législatives. Il faut commencer à mettre la pression et ne pas la laisser retomber tant que nos chers conseillers continueront de penser qu'ils n'ont pas de comptes à nous rendre.


F.A.L. 13 décembre 2016

 

Ce que nous avons déjà perdu

La loi fédérale sur les armes est entrée en vigueur le 1er janvier 1999. Depuis, nos libertés ont commencé à s'effilocher, les unes après les autres:

- port d'arme pratiquement interdit, alors qu'il était autorisé avant dans la plupart des cantons, 
- armes tirant en rafales modifiées en semi-auto désormais interdites comme automatiques,
- interdiction des silencieux et des lasers de visée
- interdiction de tirer avec des armes automatiques (même en semi-auto), sauf autorisation spéciale hors de prix,
- la possession d'armes est soumise à autorisation et non pus l'achat, comme auparavant,
- introduction de la notion de port d'objets dangereux, qui peut vous faire arrêter pour un simple stylo,
- classification des armes blanches, couteaux automatiques ou non, dagues, etc.
- interdiction des munitions expansives, 

Et, depuis 2008:

- obligation du permis entre particulier, 
- obligation du permis pour un héritage, tentative d'enregistrer les anciennes armes d'ordonnance, 
- obligation de déclarer les armes automatiques et autres armes spéciales (lance-grenades, etc.).

En outre, en parallèle, on a rendu de plus en plus difficile à un soldat de conserver son arme au terme de ses obligations militaires.
Questionnaire psy

L'Europe veut nous obliger à consulter un psychiatre, pour vérifier si nous sommes aptes à posséder une arme. Si l'administration fédérale s'inspire de ce que font les Allemands, nous sommes mal parti.

Voici quelques unes des phrases à cocher (oui/non) dans le questionnaire psy présenté aux amateurs d'armes d'outre-Rhin:

- Je sais que des gens parlent mal de moi dans mon dos.
- Je perds vite mon calme, mais je sais aussi retrouver rapidement le contrôle de moi-même.
- Je peux me mettre en colère au point de casser de la vaisselle.
- Il m'arrive de perdre patience et d'être très en colère.
- J'ai fait beaucoup de mauvaises choses dans ma vie.
- Le concept de péché est nécessaire, et je crois que tes péchés doivent être punis.
- J ’ai déjà été si en colère contre quelqu'un que j'ai souhaité sa mort.
- Je me sens souvent d'humeur dépressive.
- Ma devise: ne fais jamais confiance à un étranger.
- J'ai maltraité des animaux.
- Je me sens parfois oppressé sans trop savoir pourquoi.
- Il m'arrive de mentir.
- Quand je suis vraiment en colère, je suis capable de casser la figure à quelqu'un.
- Après une fête, j'ai souvent envie de me disputer avec les autres.
- Je pense que je pourrais devenir un chasseur passionné.
- Quand on regarde toute ta souffrance sur Terre, on ne peut que souhaiter de ne pas être né.
- J’aime abimer les fleurs avec un bâton.

Avec ça, on est sûr d'éliminer les fous furieux et les terroristes !
 

 

 

 

L'Europe et nous

 

SwissGuns ouvre une nouvelle page sur le site, qui présente, pour s'y retrouver, les 2 principaux textes européens qui nous menacent, plus quelques liens vers des organisations actives et une ou deux infos indispensables.

12.12.2016

 

 

Dernières nouvelles de Bruxelles

 

Les négociations sur la révision de la Directive 91/477/CE piétinent. En début de semaine, la dernière séance de la Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs (IMCO en anglais) a duré jusqu'à 3 h. du matin, mais la Commission européenne et les principaux pays engagés pour la directive (France, Angleterre, Italie, notamment) n'ont pas accepté les divers amendements qui auraient rendu le texte acceptable pour la plupart des pays européens (mais en aucun cas pour la Suisse).

Du coup, l'IMCO doit tenir une nouvelle réunion, ce lundi 12 décembre.

Mais on sent que Junker (le président de la Commission européenne, Cazeneuve, premier ministre français depuis quelques jours et quelques Britanniques font le forcing... "Discutez, amendez, on vous fera passer notre texte", car affirment-ils sans rougir, on ne "peut pas compromettre la sécurité des citoyens".

Ce camp des "durs" accuse les commissaires de l'IMCO de s'être laissés impressionner (faut-il lire ""acheter" ?) par le "puissant lobby des armes", qui œuvre dans l'ombre, pour assurer ses profits, au détriment du bien public. L’exécutif s’est même plaint du "ton agressif" de ses détracteurs. Il paraît même que Alain Alexis, responsable industries de défense, aéronautique et maritime à la DG concurrence, aurait été comparé à Adolf Hitler. Je trouve la comparaison déplacée... parce que Alexis, c'est pire ! Ce Monsieur est assez curieux. Quand on le cherche sur Google, on tombe sur un metteur en scène à la retraite, sur un professeur en génie civil de Nantes, sur...

Mais c'est difficile de trouver des renseignements sur le reître de la Commission européenne, chargé d'imposer les vues de ses maitres, quelles que soient les opinions des autres Européens. Avant les armes, on sait qu'il a essayé de liquider les aéroports régionaux, au profits des "hubs" européens (je ne sais pas où en est cette affaire).

Quant aux détracteurs, ce sont, entre autres:
Firearms United pour toute l'Europe,
UNPACT, l'Union nationale des propriétaires d'armes de Chasse et de Tir, pour la France,

Anarma, pour l'Espagne

Lex, pour la République Tchèque
proTELL pour la Suisse,...
et bien d'autres associations de citoyens honnêtes qui ne veulent renoncer ni à leur liberté, ni à leur sécurité, quoi qu'en disent Cazeneuve et consorts.

Que va faire la Suisse ?

La Suisse, selon les accords de Schengen est obligée de reprendre le droit européen en matière d'armes. Elle bénéficie cependant d'un délai de 18 mois, avant de présenter un projet. Projet qui doit ensuite être accepté par le parlement... et qui est soumis à référendum.

Pourtant, selon le calendrier européen, une réunion doit se tenir à Bruxelles, le 30 décembre prochain, "avec la Suisse". Impossible de savoir quel Suisse sera ce jour là à Bruxelles, impossible de savoir quel est son cahier des charges (défendre les positions suisses ou préparer le "cheval de Troie" charger de faire plier le pays ?).

Selon certaines informations non confirmées, comme on dit dans le jargon journalistique, il semble que la Commission européenne veut un résultat avant le 31 décembre (ce serait un atout pour le parti socialiste français en vue de l'élection présidentielle). Dans cette optique, il semble effectivement intéressant pour Bruxelles de connaître la position suisse. La menace de référendum a déjà été lancée. Elle est prise au sérieux. Si cela devait aboutir à une rupture de Schengen, cela pourrait être grave aussi pour le reste de l'Europe, pas très stable actuellement.

Le problème de Junker et Cie, c'est qu'ils ne comprennent pas notre pays. Si, dans 3 semaines, le sbire de Stalinova présente une Suisse soumise à Bruxelles, on le croira (nos socialos et leurs socialos partagent leurs mêmes rêves, tirés de je ne sais quelle fumerie). Et ce sera un choc - comme chaque fois - quand "nos chers amis européens" découvriront que le peuple suisse n'est pas d'accord ("Mais faites le taire !", dirait Junker).

Dans cette cacophonie européenne, nos chances s'améliorent de jour en jour. En effet, le projet européen aurait pu être amendé jusqu'à le rendre acceptable par une majorité de politiciens suisses prêts à sacrifier la liberté du peuple au nom de leurs intérêts particuliers. Dans ces conditions (arme au domicile pour les militaires, possibilité d'avoir des fusils semi-auto, sous certaines conditions pour les tireurs, etc.), le référendum n'était pas sûr d'aboutir. Mais si c'est le projet de base qui est adopté (et il semble bien qu'on va dans ce sens à Bruxelles), le référendum contre la Directive, même avec une sortie de Schengen à la clé, devient une probabilité réjouissante.

"And now, wait and see", disent les Anglais... "Et maintenant, on attend et on voit". Mais on reste attentif à ce qui se dira lundi prochain et dans 3 semaines à Bruxelles.

 

F.A.L. 10 décembre 2016
 

 

Au courrier ce matin

 

Deux lettres, ce matin dans la boite. Pour être honnête, il s'agit de retransmissions. La première nous vient de Katja Triebel, de la German Rifle Association.

Madame Triebel nous avertit: selon un de ses contacts à Bruxelles, la Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs (qui est actuellement en charge de la révision de la Directive européenne sur les armes) subit une pression énorme de la Commission européenne pour que le Parlement européen adopte le texte sans modification. Et, toujours selon ce contact, il semble que le Parlement est de plus en plus enclin à accepter cela. Selon lui ce sont surtout les Français qui poussent dans ce sens.

La seconde vient de Michel Dantin, président de la fédération UMP de Savoie et maire de Chambéry. Un des proches de François Fillon, le candidat préféré de nos amis français de droite. En substance, Michel Dantin explique que l’Europe fait aujourd’hui face à des risques d’attentats terroristes importants, et que, dans ce contexte, cette proposition de directive vise à garantir plus de sécurité aux citoyens européens. Et c'est pour cela que le groupe PPE (groupe du Parti populaire européen), la droite "modérée" (?) soutient l'initiative de révision de la directive armes de la Commission européenne.

Comparez cette réponse avec la lettre d'un autre Français, Bruno Gollnisch (voir plus bas dans les Editos) , du Front national. L'un vous promet plus de sécurité, l'autre un peu de liberté. Que disait déjà Benjamin Franklin, l'un des fondateurs des Etats Unis d'Amérique ? " Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux".

Nous sommes prévenus... et les Français le sont deux fois. Votez Fillon et vous aurez l'Europe de vos rêves, sans armes, mais pleine de terroristes. Votez FN et vous serez, comme les Suisses et les Anglais, bien mal considérés, mais, comme les Suisses et les Anglais, un peu plus libres et responsables.

 

F.A.L. 4 décembre 2016



 

 

 

L'Initiative Guillaume Tell


Une initiative proposée par un correspondant de SwissGuns demanderait

1. que la Suisse refuse en bloc d'appliquer la modification en cours de la Directive européenne 91/477/CEE, sur les armes;
2. que la Suisse revienne a la loi fédérale sur les armes (LArm) telle qu'elle était avant la révision de 2008 (imposée par l'Europe - personnellement, à tout prendre, je choisirai la version originale de 1999);
3. que la Suisse rejette tout futur changement de la LArm, sauf avec l'agrément du Parlement.

Obtiendrait-elle les 100'000 signatures nécessaires ? Peut-être, si certaines organisations, comme proTELL ou la Fédération suisse de tir sportif se mettent enfin au travail.

Voici par ailleurs quelques questions que vous soumet notre correspondant:

- Pour des raisons de préservation de l'ouïe, que penseriez-vous d'une modification de la LArm, pour autoriser l'utilisations de modérateurs de son (silencieux).
- Estimez-vous que le gouvernement devrait respecter la volonté populaire exprimée en février 2011 et renoncer à un enregistrement central des armes (ou à l'enregistrement cantonal avec mise en ligne intégrale)

Ou encore la question qui...
Pour garantir l'indépendance et la souveraineté suisses, êtes vous prêt 
1. à soutenir une sortie de la Suisse du trait de Schengen, compte tenu de toutes ses conséquences, et
2. soutenir des accords bilatéraux futurs avec des pays tiers, dont l'UE, dans la mesure où ils sont préalablement approuvés par le parlement ?

****

Ce sont des idées lancées par un particulier, mais elles ont le mérite de poser le débat et de donner quelques arguments, dans une discussion avec un tiers non armé, comme je commence à appeler tous mes amis qui ne comprennent pas ce qu'il pensent être ma "petite folie".

1. Si la Suisse se plie à la modifications de la directive, c'est une catastrophe, non seulement pour les propriétaires d'armes, mais pour tout le monde: une liberté retirée par une autorité étrangère, une "sécurité publique" tellement illusoire qu'on peut être inquiet, etc.
2. Revenir à une loi fédérale voulue par le peuple suisse serait une bonne chose. Les ajouts successifs pour satisfaire Bruxelles n'ont rien apporté à la vraie sécurité publique.
3. Il serait bon que ce soit le Parlement suisse - avec le contrôle populaire - qui fasse les lois suisses et non des fonctionnaires européens qui n'ont aucune légitimité, même en Europe, puis qu'ils sont cooptés et pas élus.

Quant aux questions subsidiaires que pose notre correspondant, elles partent d'un bon sentiment:
- les silencieux sont effectivement autorisée, en France par exemple, dans le but de réduire les nuisances sonores;
- SwissGuns s'est déjà indigné devant la pirouette qui a consisté à remplacer un registre central des armes refusé par le peuple par 26 fichiers mis en ligne et reliés entre eux;
- si nous voulons défendre notre indépendance, notre liberté et nos lois, il faudra sans doute aller jusqu'à dénoncer Schengen. De toutes manières, le traité n'apporte pas tant à la Suisse (il en fait plus pour l'Europe depuis la Suisse) et son abolition n'entraînerait pas automatiquement, malgré les mensonges de Stalinova et consorts, une mise à mal des accords bilatéraux, qui de tooutes manières seraient aussitôt renégociés, chaque partie y ayant intérêt.

Essayez d'en discuter autour de vous.

 

F.A.L. 1er décembre 2016
 

 

Le Front National français refuse la révision de la Directive

 

Lettre ouverte envoyée par le député européen Gollnisch (FN) à ses collègues du Parlement européen

Madame, Monsieur, 

Nous avons déjà à de nombreuses reprises pris position sur ce sujet de la révision de la directive 91/477/CEE (retrouver une vidéo sur cette question) : 

https://www.youtube.com/watch?v=sTx9gPiKEOI&feature=youtu.be&list=PL_qvDcKT8C2vJ2Z6parQ_0PQFe8ygNRCo 

Cette révision, que nous considérons avec l’ensemble des parlementaires du Front National comme illégitime, n’est évidemment en rien proportionnée aux objectifs visés et risque même de désarmer les honnêtes gens. Car les collectionneurs, les adeptes du tir sportif, les chasseurs, ne sont pas des « fêlés de la gâchette » comme l’avait déclaré le député socialiste Bruno Le Roux en 2011. 

Combattre le terrorisme islamiste frappant l’Europe passe par la lutte contre le trafic illégal d’armes à feu. Ce trafic se développe aussi et de plus en plus sur les territoires des pays membres de l’espace Schengen. Mais les modifications imprécises de la directive actuelle n’apportent que des réponses inappropriées à des questions pourtant cruciales de sécurité et de sûreté nationales et internationales laissant les bandits ou les barbares prospérer. 

Nous refusons cette restriction des libertés publiques dans les démarches déjà particulièrement règlementées pour l’acquisition et la détention d’armes à feu. Soyez assuré que nous ferons tout pour nous opposer à cette nouvelle tentative, qui dure depuis déjà de nombreux mois. 

Enfin, et comme je le rappelle souvent, un principe doit être réaffirmé : ce n’est pas l’arme qui est dangereuse a priori, mais son utilisateur. L’exemple de la Suisse le montre bien. Il y a pratiquement une arme automatique dans chaque maison et pourtant pas de massacres de masse ! L’absence assez sidérante chez les politiciens Français et européens de connaissance de la mentalité des amateurs d’armes, ne manque pas d’être inquiétante. 

Il est important que sur cette question aussi, les citoyens soient vigilants et fassent les bons choix. Ce n’est qu’à cette condition que le bien commun sera défendu. 

Bien sincèrement. 

Bruno Gollnisch 
Député français au Parlement Européen.
 
 

 

Nous avons été vendus !

 

La séance de la Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs pour examiner la modification de la Directive 91/477/CEE sur les armes s'est déroulée ce mardi 29 novembre. Il n'a fallu aucune prolongation pour que les commissaires adoptent les principaux points:

- La catégorie A-7 est maintenue, elle implique l'interdiction des armes à feu civiles semi-automatiques qui ont l’apparence d’une arme à feu automatique. Fass 57 et Fass 90 "civilisés" devront être rendus, de même que leurs versions semi-auto d'origine. Et on ne parle pas des AK-47 et autres AR-15, Galil, etc.
- Les limitations de magasins sont les suivantes: 11 coup pour les armes longues, 21 pour les armes courtes. magasins de Fass 57 ou 90 excèdent tous la limite, comme la plupart de ceux des pistolets semi-auto.
- Il faudra un permis (payant, bien sûr) pour acheter des magasins et cela seulement pour une arme que vous possédez déjà et pour laquelle vous pouvez présenter un permis que vous avez payé).
- Tous les 5 ans, les propriétaires d'armes devront subir un examen médical et psychologique. Vous aurez intérêt à prendre des renseignements sur le psy auquel vous allez confier vos armes, au cours d'un examen payant... et pas bon marché ! Si vous vous retrouvez devant un psy-quelque-chose, hoplophobe, objecteur de conscience, inscrit dans un parti rouge rose ou vert, vous aurez un problème.

Ajoutons que la référence (bidon) au terrorisme a disparu du texte ! Pourtant, jusqu'ici, personne ne s'était étonné de voir publié un texte de loi structuré, moins de 5 jours après l'attentat de Paris qui était censé en être à l'origine. Bruxelles lève le voile et admet donc que ce sont les gens honnêtes qu'il s'agit de mettre au pas.

C'est une catastrophe pour toute l'Europe. Et c'en est une également pour la Suisse. Il est extraordinaire de constater la manière dont on critique l'autoritarisme de Vladimir Poutine,, la tyrannie de Bachar el Assad, la folie de Kim Jong-un. En revanche, quand l'Europe tout entière s'apprête à verser dans le totalitarisme et à supprimer l'un des droits fondamentaux de tout être humain - le droit de rester vivant en se défendant - personne ne bronche. Le politiciens ont autre chose à l'agenda, la presse n'est informée que d'un progrès important dans la lutte pour la sécurité publique. Pourtant nous allons entrer dans une période "intéressante", dans laquelle seuls les terroristes et les forces de l'ordre seront correctement équipés. Et quand on voit le peu d'enthousiasme des policiers face à des voyous des rues jugés trop dangereux, on peut s'inquiéter devant des djihadistes prêts à tout.

Les conséquences en Suisse

C'est simple: la disparition du tir tel que nous le connaissons, de la collection telle que nous la connaissons, la disparition de notre liberté, la disparition de notre sécurité.

Mais, quelle que soit la manière dont notre chère Stalinova va tourner ses arguments, ces points sont inacceptables pour les propriétaires d'armes qu'ils soient tireurs, chasseurs ou collectionneurs... ou simplement amateurs. On peut donc déjà se préparer au référendum qui entraînera le retrait de la Suisse des accords de Schengen.

Entre les propriétaires d'armes, les citoyens ulcérés de voir comment gouvernement et parlement violent allègrement la constitution, de même que plusieurs lois du pays, et tous ceux qui sont devenus tout simplement allergiques à l'Europe, nous avons de bonnes chances de l'emporter.


MAIS A CONDITION DE SE MOBILISER !
 

F.A.L. 29 novembre 2016

 

 

 

Conférence à Bruxelles des adversaires de la Directive

 

Gunsweek.com publie sur internet un excellent dossier sur la Conférence organisée le 16 novembre dernier à Bruxelles, dans les locaux du Parlement européen, pour organiser la lutte contre la Directive liberticide que veulent nous imposer le gouvernement français et la Commission européenne:

http://www.gunsweek.com/en/events/articles/against-eu-gun-ban-firearms-united-conference-european-parliament

Au cours de cette conférence, l'intervention du vice-président de proTELL, Jean-Luc Addor:

 

https://www.youtube.com/watch?v=EZcUpBUPdxU


 

 

 

Pour un registre central des armes

 

SwissGuns s'engage pour un registre fédéral des armes ! Non, personne ne m'a torturé, je n'ai pas été drogué... je suis simplement confronté à la réalité: la presse romande nous informe en effet que, depuis le mois dernier, les registres cantonaux des armes sont en ligne et que Bolomey, simple flic vaudois peut consulter le registre st-gallois, tandis que Muller, felwebel bâlois, peut voir celui du Tessin, sans faire de demande spéciale.

Donc, malgré deux décisions du parlement, qui a refusé le registre national des armes, malgré la décision du peuple suisse, qui a refusé (février 2011) le registre national des armes, la grande démocrate Simonetta Stalinova a imposé son registre par la bande. Il n'y a toujours pas de registre national des armes, il y en a 26, cantonaux, mais tous en ligne !

La mise en route de ce chef d'œuvre de foutage de gueule de la volonté populaire a couté 1,5 million de francs, un montant pris à 80% en charge par les cantons et 20% par la Confédération... nos impôts donc. Ce fichier des armes est également un fichier des propriétaires d'armes, mais les super flics de la CCDJP, la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de justice et police se réjouissent d'avoir un tel outil, eux qui seraient scandalisés, au nom de la protection de la sphère privée, si on leur proposait de ficher les dealers de drogue ou les pédophiles.

Bon, c'est fait. Aucune chance qu'on revienne jamais en arrière. Mais il faut savoir aussi que le coût annuel de son exploitation se monte à 270'000 francs. Plus d'un million tous les 4 ans ! Alors, soyons raisonnables et demandons un fichier central, qui ne coûtera sûrement pas 26 fois moins, mais sans doute quand même un peu.

D'accord, je plaisante... un peu comme l'explorateur anglais percé d'une cinquantaine de flèches à qui on demandait si ça faisait mal. Réponse: "Non, seulement quand je ris." Madame la cheffe du Département fédéral de justice et police nous a montré, une fois de plus, ce qu'elle pense de la démocratie, quand elle ne va pas dans le sens qu'elle veut. Le peuple souverain n'est plus alors qu'un ramassis de gamins, qu'il faut bien guider sur le chemin de la vérité. 

Madame Simonette Stalinova Sommaruga, nous resterons des sales gamins et nous ne serons satisfaits que lorsque vous partirez. A ce propos, chers lecteurs, n'oubliez pas de signer lapétition pour son départ.

 

F.A.L. 24 novembre 2016
 

 

Bruxelles se penche sur notre sécurité

 

C'est aujourd'hui que la Commission et le parlement européens discutent de la modification de la Directive 91/477/CEE, qui régit le droit sur les armes de tous les pays membres de l'espace de Schengen... y compris la Suisse.

Le premier argument avancé dans le rapport intermédiaire de l'UE est qu'il faut absolument interdire toutes les armes civiles dérivée de la famille des AK-47 ou des AR-15 (le Fass 90 est considéré come faisant partie de cette famille. En outre, tous les magasins d'armes longues ou courtes doivent être limités à une capacité de 10 coups, et cela dans un régime d'autorisation extrêmement strict, limité et contrôlé de manière drastique. Car, selon le rapport, "les citoyens européens attendent des progrès sérieux dans ce domaine, pour assurer leur protection". J'aimerais connaître le crétin - ou le salopard, au choix - qui a pondu ce texte (et pas pour lui faire la bise).

Un document confidentiel de Bruxelles détaille les points sur lesquels les différents acteurs européens sont d'accords, ceux à propos desquels les désaccords sont légers et ne portent que sur des détails mineurs et ceux qui posent des problèmes plus sérieux.

Le premier point sur lequel tout le monde s'accorde, c'est que les pays associés, en particuliers la Suisse, doivent reprendre les modifications du droit sans discuter.

Quelques autres de ces points:

Clause du besoin
Pour être autorisé à acquérir-détenir une arme, il faut avoir une bonne raison. C'est ce qu'on appelle la clause du besoin, qui permet à peu près tout et n'importe quoi aux autorités policières.... "Mais non, vous n'avez pas besoin d'une arme pour vous défendre"... "Vous voulez tirer, mais vous ne faites pas partie d'une société agréée; et pour avoir une arme de tir, vous devez être membre d'une société (qui n'a pas le droit de vous prêter une arme) depuis plus de 6 mois et avoir montré votre intérêt au tir (avec quoi, vous n'avez pas d'arme et on ne peut pas vous en prêter)"... "Si vous n'êtes pas chasseur, vous n'avez pas besoin d'une arme de chasse... et si vous voulez chasser, vous ne pouvez pas acheter une arme de chasse, à moins d'être chasseur"... Kafka aurait adoré.

Contrôle
Les Etats membres devront s'entendre (au niveau de Bruxelles, pas entre cantons suisses) sur les mesures de contrôle des armes détenues par des civils. Il faut savoir qu'en France, par exemple, une arme de défense doit être enfermée dans un coffre... très utile, quand on vient de fracasser votre porte d'entrée ou votre baie vitrée.

Pas de ventes privées
Aucune vente ne sera possible, si elle ne passe pas par un armurier autorisé ou une autorité publique. C'est la fin de toutes les bourses privées de collectionneurs et - légalement en tous cas - des échanges entre particuliers (les prix vont monter les gars !).

Enregistrement et transmission des données
On prévoit un enregistrement centralisé au niveau des Etats et la transmission des informations au niveau européen. Mésaventure déjà arrivée, grâce au système de renseignement SIS: un automobiliste européen, arrêté en Allemagne à un simple contrôle routier, s'est retrouvé à plat ventre dans le caniveau, avec un Glock sur la nuque, parce que l'ordinateur des poulets avait annoncé qu'il possédait (légalement) des armes.

Examen psy
Dans les points qui ne nécessitent que quelques ajustements, on trouve laproposition infâme de l'examen psychiatrique et médical tous les 5 ans. Une des propositions, qui pourrait faire partie de ces "ajustements", serait de confisquer toutes les armes de la personne concernée, en attendant le verdict du psychiatre. Imaginez cela, en tenant compte du nombre de propriétaires d'armes en Suisse, en comparaison du nombre de psys et du délai d'attente avant un rendez-vous. Cela mènerait obligatoirement à une confiscation générale, en attendant que nous soyons tous passés sur le canapé !

Interdiction des Fass et PE 57 et 90
Autre point en discussion, la question de la détention d'armes tirant en rafales ou d'armes semi-auto dérivées des premières. La possibilité ou non de pouvoir continuer à les détenir est importante pour nous Suisses. Bon nombre de ces armes sont détenues sans autorisation spécifique, ayant été acquises à une époque où elles étaient en vente libre. Si Bruxelles adopte une position dure, tous nos Fass et PE 57, Fass et PE 90 deviendront des armes prohibées, à rendre aux autorités.... contre quelle indemnisation ?

Autorisations spéciales
Des autorisations particulières pourraient être accordées aux musées et à certains collectionneurs, pour autant qu'ils puissent garantir une sécurité de conservation totale... coffre obligatoire ! Ces musées et collectionneurs seraient alors fichés, comme aucun flic ne pourrait le rêver pour les acteurs du grand banditisme.

Armes des soldats
Enfin, parmi les points les plus contestés, selon ce texte confidentiel, la question des armes militaires remises aux soldats à la fin de leur service, qu'on veut interdire et celle des armes acquises légalement avant la modification de la loi. Sera-t-il encore possible de les conserver ou non ? Ce sont les principaux points de désaccord.

Inacceptable
Nul besoin de préciser que la version la plus "light", qui sera choisie ces jours à Bruxelles est inadmissible pour les propriétaires d'armes suisses. Cela veut dire, quand notre Bruxelloise Simonetta aura traduit tout cela dans son fantasme personnel, que le référendum est inévitable. Donc, avant même qu'on en arrive là, il faut commencer à se préparer - et à préparer notre entourage: Schengen n'est pas indispensable à la Suisse, la fin des accords de Schengen n'entrainera pas automatiquement celle des accords bilatéraux et l'économie suisse peut très bien vivre sans Schengen. Préparez le message et faites passer !

F.A.L. 22 novembre 21016

 


 

Offensive et contre-offensive
 

Offensive et contre-offensive autour de nos armes continuent. Mercredi dernier, à Bruxelles, Firearms United a organisé une conférence au Parlement européen. Conférence animée entre autres par deux parlementaires européens opposés à la révision de la Directive. Il s'agissait d'examiner - un peu plus sérieusement que Cazeneuve et d'autres ministres socialistes - l'impact de la Directive proposée par la Commission européenne (en fait par la France de Cazeneuve)sur le trafic illicite, sur le marché civil et sur les propriétaires légitimes.

proTELL a envoyé une délégation à Bruxelles, emmenée par son vice président Jean-Luc Addor. L'intervention suisse a été remarquée.

https://www.youtube.com/watch?v=EZcUpBUPdxU

Mais, le même jour, on apprenait que l'UE confirmait son intention inébranlable d'interdire tous les magasins d'AK-47 et d'AR-15, en fait de tous les magasins de fusils de plus de 10 coups.

Nous devons nous rappeler que notre ministre préférée de Bruxelles, Simonetta Stalinova, a déjà accepté à peu près tous les ukases de la Directive du désarmement. Les magasins à capacité limitée, les interdictions de certaines armes, les examens psychiatriques et médicaux, les contrôles de police tels qu'il est interdit d'en faire pour des criminels connus, etc.

Et c'est DEMAIN, mardi 22 novembre que tout devrait se décider à Bruxelles.

Offensive, contre-offensive... la bataille est commencée. Si nous nous battons pas assez, elle se terminera par une victoire définitive de ceux qui ne supportent pas la liberté. Si nous l'emportons, cette fois, nous n'aurons gagné qu'une bataille et la guerre continuera avec ceux qui veulent nous réduire au statut de sujets.

Comme le dit souvent un des nôtres, en reprenant le mot du roi Leonidas de Sparte à la bataille des Thermopiles, "Molon Labe"... "Tu veux mes armes, viens les prendre !"

 

F.A.L. 21 novembre 2016

 

 

Offensive d'automne

 

L'offensive d'automne contre les armes a commencé dans les médias.

"Aux Etats Unis, des lois plus strictes sur les armes sauvent des vies". La presse suisse a rapporté abondamment cette étude de l'American Medical Association, sans préciser que l'AMA est subventionnée par le plus puissant lobby anti-armes des USA... et sans réfléchir à l'absurdité du propos: la Californie et la ville de Washington ont les lois les plus restrictives en matière d'armes... et la criminalité la plus élevée.

Il y a quelques jours, on apprenait que la ville de Zurich avait lancé une opération de récupération d'armes très réussie. 180 armes ont ainsi été apportées à la police, qui pourra les détruire. La majorité de ces armes étaient des mousquetons, des fusils d'assaut, des pistolets et revolvers militaires, mais bon nombre d'entre elles étaient des armes privées qui avaient donc un jour été achetées. Pour les armes militaires, on peut s'inquiéter de la disparition possible de modèles rares, de pièces du patrimoine historique. Pour les armes privées, on peut se demander ce qui pousse des gens à jeter des objets qui ont coûté une somme considérable.

Au parlement fédéral, les "politiciens en herbe" (mauvaise ?) ont estimé cette semaine que la Suisse devait renoncer à exporter des armes vers l'Arabie ou les Etats Unis (Trump, vous pensez !). Les armes, c'est "pô bien" ! Les mêmes gamins refusent l'idée de règles plus strictes pour les prédicateurs religieux qui fréquentent nos mosquées. Si on les comprend, au lieu d'exporter des armes, on pourrait les refiler au salafites ?

Dans le canon de Vaud, selon le Courrier, il paraît que l'augmentation du nombre d'armes en circulation inquiète. Le député socialiste Jean Tschopp suggère que l'Etat de Vaud rachète les armes des citoyens, au lieu de se contenter de proposer de les reprendre sans frais. Il faut dire que l'opération Vercingétorix de récupération des armes a eu payé, la première année, mais ne paye plus. Racheter les armes, pourquoi pas ? Je dois avoir une ou deux épaves que je pourrais leur fourguer ! Problème, le canton ne veut pas débloquer de budget.

Alors il faut décourager les gens d'acheter des armes, selon Tschopp. Pas possible, lui répond Stéphane Rezso, du PLR: ce serait contraire à la liberté économique.

OK, alors, au moins, récupérons les armes des gens qui reçoivent des soins psychiatriques ou sont sous curatelle. Herr Tschopp, la loi prévoit déjà l'impossibilité pour ces personnes de conserver leurs armes. Mais elles gardent le droit de les donner ou de les revendre. On ne peut pas juste les leur piquer ! Il sera intéressant de suivre le débat au Grand Conseil vaudois.

Le point commun le plus remarquable de ces "informations" glanées pendant la semaine écoulée est la totale absence de mise en question de la part des journalistes. C'est contre les armes, donc c'est bien, donc c'est vrai ! Aucun de ces professionnels de l'objectivité ne s'est sérieusement penché sur les arguments pro-armes... à l'exception peut-être de Sophie Dupont du Courrier, mais le fond de son article montre tout de même bien où se trouve la vraie vérité.

Offensive d'automne... mais pourquoi ? La semaine prochaine, l'Union européenne va se prononcer sur la directive qui doit supprimer tous les droits des propriétaires d'armes. Mais notre Stalinova ne nous inoculera sa version helvétique que dans quelques mois. Alors, pourquoi ? On en rediscutera dans deux semaines à la Bourse aux Armes de Lausanne.

F.A.L. 20 novembre 2016

 

 

proTELL, association de gentils amateurs ou lobby combatif pour leur défense ?


Le président de proTELL, Willy Pfund, a démissionné le 29 août dernier, en dénonçant ce qu'il a appelé "un putsch contraire aux statuts et irrespectueux". Le comité venait de le démettre de ses fonctions, en estimant qu'il ne remplissait pas son mandat et ne menait pas une lutte efficace contre les attaques toujours plus précises contre nos droits.

Une décision, certes brutale, mais tellement nécessaire, devant le danger que représentent les nouvelles mesures anti-armes que l'Union européenne nous concocte. 

Le président de l'Association suisse des armuriers, Daniel Wyss s'est offusqué de cette manière de faire. Il a écrit au conseiller national st-gallois Jakob Büchler, président du "Verein für eine sichere Schweiz", pour s'offusquer contre ce coup d'Etat et expliquer que les armuriers suisses allaient prendre leurs distances avec proTELL, en attendant que la situation devienne plus claire, avec un retour à la normale et au respect du grand homme qu'est Willy Pfund.

SwissGuns a salué la petite révolution chez proTELL. Nous devons faire face à une Europe qui a perdu toute mesure, dans sa crainte du terrorisme et, dans notre pays, à une conseillère fédérale trop heureuse de restreindre encore notre liberté. Dans ces conditions, plus que des diplomates de salon, maniant avec dextérité la tasse de thé, nous avons besoin de lutteurs, de gens prêts à tout, pour que la liberté ne disparaisse pas en Suisse.

Car ne nous faisons pas d'illusion. Si nos libertés disparaissent en ce qui concerne les armes, nous pouvons à terme dire adieu aussi à la LIBERTE, celle qui fait des Suisses des hommes libres, citoyens et non des sujets, contribuables, comme le sont malheureusement devenu la plupart de nos voisins européens.

Les armuriers romands pour la lutte

Pour s'assurer de ne pas combattre des moulins à vents, SwissGuns a pris contact avec plusieurs armuriers romands. Tous ceux qui ont été contactés ont répondu simplement: ce n'est pas le moment de nous diviser. proTELL doit se montrer combatif. Si nous laissons Berne faire et ne réagissons qu'ensuite, il sera trop tard.

On a dès lors de la peine à comprendre la position de Daniel Wyss. Bien sûr, il est un ami de Willy Pfund. Bien sûr il a toujours partagé sa position "light". Quand il donnait des avis juridiques, dans la revue de proTELL, il était toujours partisan de l'effacement... "c'est normal que les gens aient peur, si vous nettoyez votre fusil dans votre jardin"; "vous devriez (m')acheter une housse pour emporter votre fusil au stand, autrement, ce serait de la provocation"; "demander un permis en indiquant un désir de se défendre, ce n'est pas bien", etc.

Daniel Wyss se rend-il compte que si la directive passe et que la Suisse adapte sa loi (pour satisfaire aux exigences du sacro-saint traité de Schengen), il pourra assez rapidement fermer ses portes et se déclarer en faillite, comme l'ont déjà fait de trop nombreux armuriers suisses, à chaque tour de vis d'une loi fédérale sur les armes de plus en plus liberticide.

Nous, propriétaires d'armes, nous devrons renoncer à bon nombre d'entre elles, nous soumettre à d'humiliants examens, auprès de psychiatres majoritairement hostiles. Devrons nous aussi renoncer à nous défendre, quand la Suisse ressemblera aux pays qui nous entourent et que Lausanne ressemblera à Marseille, Genève à Lyon ?

Pour ma part, je dis "non" et je soutiens à fond une action offensive contre les fous de l'UE... et de Berne.

F.A.L. 9 novembre 2016

 

 

Le train est en marche

Dans les jours qui viennent, l'Union européenne doit prendre une décision à propos de la Directive 991/477/CEE, qui régit le droit européen sur les armes... et , Schengen oblige, le droit suisse également.

Les discussions s'annoncent difficiles, car plusieurs pays de l'est (République tchèque, Hongrie, Estonie, notamment ont marqué leur opposition au projet totalement liberticide, lancé par l France et immédiatement adopté par tout ce que l'Europe compte de socialo-verdo-gaucho-bobos.

Hier (vendredi 4.11), pour préparer le terrain, le ministre de l'Intérieur français, Bernard Cazeneuve a une nouvelle fois appelé l'Union à mieux encadrer la circulation des armes à feu dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Il a estimé inimaginable que ses propositions soient revues à la baisse. Son invité, le britannique Julian King, nouveau commissaire européen en charge de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, a, comme il se doit, salué l'implication de la France dans ce dossier.

Le train européen est en marche. Dans quelques jours, la nouvelle directive entrera en gare et nous saurons à quelle sauce les propriétaires d'armes doivent être apprêtés.

Le problème, c'est que, quelle que soit la décision européenne, on peut être sûr qu'elle entrainera une modification de la législation suisse. Et que Madame SS pourra manifester sa joie de voir la sécurité publique renforcée.

Interdictions de certaines armes, de magasins à grande capacité, examens médicaux, registre central, visites domiciliaires... tout cela nous pend au nez.

Nous, propriétaires d'armes suisses, nous n'aurons plus que deux options, la soumission ou la révolte. Car ne nous faisons aucune illusion: devant la menace de devoir quitter l'espace Schengen, la majorité de nos parlementaires estimeront que le prix à payer (la destruction de notre liberté) restera léger. Après tout, ils ont bien estimé que le coup de lèche à l'Europe, à propos de l'initiative contre l'immigration de masse, valait bien le viol de la Constitution.

 

F.A.L. 5 novembre 2016

 

 

Simonetta botte en touche

 

Le 21 septembre dernier, le conseiller national UDC valaisan Jean-Luc Addor posait la question suivante au Conseil fédéral:

- Dans le cadre du processus de révision de la directive européenne sur les armes, le Conseil fédéral est-il prêt à s'opposer à toute proposition ayant pour conséquence d'obliger ensuite la Suisse à durcir sa législation en vigueur sur les armes?
- Une telle position n'est-elle pas la seule qui permette de sauvegarder la souveraineté de notre pays dans ce domaine si sensible touchant aux relations entre les citoyens libres et l'Etat?

Dans sa réponse, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a expliqué que le texte européen n'était pas encore définitif, mais, que de toutes façons, la Suisse devrait reprendre le droit européen sur les armes, Schengen oblige.

Elle a tenu à rassurer: La Suisse participe à l'élaboration de ce texte et s'engage "en faveur de solutions pragmatiques en accord avec ses particularités nationales. La possibilité de pratiquer le tir en dehors du service devrait notamment être maintenue en Suisse".

Mais elle a aussi reconnu qu'une - nouvelle - modification de la loi fédérale sur les armes était inévitable.

Enfin, sur une relance de Jean-Luc Addor, peu satisfait d'une réponse qui ne mentionnait aucune volonté de défendre sérieusement le droit suisse actuel, notre pianiste s'est contentée de dire que si on prenait une telle position, on se mettrait en position de faiblesse (pourquoi, comment ?) et qu'elle ne se mettrait au travail qu'une fois la décision européenne prise... donc trop tard.

Une fois de plus, on voit un membre du gouvernement suisse prendre à cœur les intérêts de l'étranger, l'Union européenne, au détriment des intérêts du pays qu'il est censé représenter, la Suisse. Une fois de plus, Berne se vautre dan la lâcheté.

Nous, nous nous préparons au combat et cela ira si besoin au référendum et même, peut-être à la désobéissance civile si chère à certains élus de gauche (quand cela les arrange, bien sûr).

 

F.L. - 3 octobre 2016
 

 

La défense s'organise contre l'UE

 

Alors que la France pousse pour que l'Union européenne adopte la révision de la directive sur les armes 91/477/CEE (voir encadré), la résistance commence à s'organiser en Suisse, sur le plan politique.

Le 12 septembre dernier, deux questions ont été posées au Conseil national. L'une, signée Jakob Büchler (PDC, St-Gall) s'inquiétait de la volonté européenne de désarmer la Suisse.

 

Question Jakob Büchler, 12.09.2016

La législation suisse sur les armes ne doit pas être davantage durcie. Dans le cadre des accords de Schengen, un procès-verbal agréé a été négocié avec la Suisse.
1. L'UE veut-elle désarmer la Suisse?

2. Le procès-verbal agréé que contient l'actuelle réglementation de Schengen sur les armes demeure-t-il valable?
 

 

L'autre question, de l'UDC bernois Werner Salzmann, demandait où en étaient les négociations entre la Suisse et l'UE.

 

Question Werner Salzmann, 12.09.2016

Les acquis de la législation suisse sur les armes, surtout après le rejet de l'initiative sur les armes, sont des particularités suisses qui doivent être préservées.
Suite à plusieurs attentats et événements violents, la Commission européenne a décidé de durcir le droit des armes. La Suisse, membre de l'espace Schengen, serait directement concernée.

1. Où en sont exactement les négociations?

2. Quelle est la position de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga face aux exigences de la Commission européenne?

 

Simonetta Sommaruga a répondu au nom du Conseil fédéral, le 19 septembre. Selon elle, l a politique de l'armement de l'UE sert à empêcher que des armes à feu tombent entre les mains de criminels et de terroristes. La lutte contre le terrorisme est importante pour la Suisse. Elle a expliqué que compte tenu des accords de Schengen, la Suisse est obligée de reprendre le droit européen sur les armes. Et elle a ajouté qu'elle travaillait à convaincre les Européens de respecter les traditions suisses, notamment sur la possibilité pour un citoyen de conserver son arme à la fin de ses obligations militaires (elle ment à ce propos).

Salzmann pas convaincu

Pas du tout rassuré par les propos de Stalinova, Werner Salzmann est revenu à la charge, il y a deux jours, avec une motion intitulée "On ne se laissera pas désarmer par l'UE". Motion soutenue par 101 députés, c'est à dire par la majorité absolue du Conseil national.

Le Bernois demande au Conseil fédéral de prendre contact avec les membres de l'Union européenne qui trouvent la révision inacceptable, de manière à organiser une résistance commune, pour empêcher tout modification de la loi suisse sur les armes.

Mettant en doute les réponses de la pianiste, sur les résultats de ses visites à Bruxelles, il met en avant les autres exigences, comme l'examen médical et psychiatrique, la preuve, pour conserver une arme semi-automatique qu'on fait partie d'une société de tir depuis plus de 12 mois et qu'on pratique le sport régulièrement, avec une arme reconnue internationalement comme apte au tir sportif.

Conclusion de Werner Salzmann: des centaines de milliers de citoyens suisses se retrouveraient désarmés.

On attend la réponse du Conseil fédéral, mais on peut hélas d'ores et déjà douter de la fermeté qu'il entend opposer à Bruxelles.

En présentant sa motion, hier, Werner Salzmann a insisté que si les réponses du Conseil fédéral n'étaient pas satisfaisantes, il y aurait un référendum contre la révision de la LArm et tant pis pour Schengen, si les accords devaient être dénoncés.

Si seulement !

 

La France veut désarmer ses citoyens
     

Mylène Troszczynski, députée européenne française, sur la liste du Front national, a dénoncé hier, dans un message posté sur You Tube, les dernières évolutions des négociations.

Selon elle, la Commission européenne et ses représentants français poussent pour un résultat rapide, sans tenir compte des nombreuses objections. Mylène Troszczynski terminait son message, en dénonçant l'obsession des dirigeants français, c'est que face à leur incapacité, le peuple français ne puisse se défendre.

 

F.L.30.09.2016

 

La FST dans le camp européen ?

 

 

La Fédération suisse de tir sportif aurait-elle versé dans l'autre camp ? On pourrait le craindre à la lecture de l'interview complaisante de 3 pages d'une des viragos anti-armes les plus redoutables du pays, la Zurichoise Chantal Galladé. Pas dans un organe socialiste, ni dans un torchon romand toujours prêt à taper sur les armes dans le style "le débat est relancé..."). Non dans l'organe même de la Fédération suisse de tir sportif, Schiessen.

Résumé de l'interview

Diminuer le nombre d'armes en Suisse, c'est sauver des vies et, grâce au parti socialiste et à l'Union européenne, nous sommes sur la bonne voie. Les militaires qui ont fini leur service ne doivent pas pouvoir garder leurs armes, car ils les revendent aux terroristes et aux tueurs en série, qui apprécient les armes semi-automatiques. C'est ainsi que la Suisse est devenue le magasin libre-service en armes pour les terroristes et les criminels à travers l'Europe. Il y a toujours un million d'armes qui ne sont pas enregistrées dans le pays. Cela invite carrément les criminels et les terroristes à venir se fournir en Suisse.

Galladé insiste: il faut instaurer une clause du besoin, pour avoir le droit de détenir une arme. Depuis 2008, l'obligation de déclarer les ventes d'armes entre particuliers a sauvé 200 vies.

Les sociétés de tir et les tireurs doivent s'afficher contre la violence des armes et les abus. Et, pour finir, Chantal Galladé estime que c'est regrettable, mais normal, d'importuner - d'arrêter - un jeune qui prend le tram avec son fusil pour aller faire ses tirs obligatoires (tirs à supprimer bien sûr) et qu'il faut absolument enregistrer toutes les armes qui ne le sont pas encore en Suisse.

Ce que Chantal veut

Au delà du credo lamentable "moins d'armes = moins de crime", Madame Galladé insulte allègrement tous les citoyens suisses (même les inconscients qui l'ont élue) qui ont accompli leur devoir militaire: dès qu'on vous remet votre fusil d'assaut, à la fin du service, vous le revendez au premier terroriste qui se présente, dit-elle en substance.

Elle ajoute - sans rire, mais est-ce que son espèce sait rire ? - que la Suisse est le supermarché des armes dans lequel se servent les terroristes du monde entier. Fabuleux: sans la Suisse, pas d'attentat à Charlie Hebdo, au Bataclan ou à Bruxelles. C'est chez nous que les terroristes achètent des Kalachnikov semi-auto de l'armée suisse. Les terroristes: des hommes de droite et visiblement antisémites, mais pas islamistes [quoi, c'est quoi ça ?].

Chantal, faudrait arrêter de rêver... euh non. Chantal ne rêve pas. Elle n'est pas idiote, elle fait passer son message, avec une grande habileté.

Et la FST là-dedans ?

Mais le problème ce n'est pas - pas seulement - Chantal Galladé. C'est le média qui l'accueille et lui sert la brosse à reluire. Que Schiessen, l'organe officiel de la FST, se laisse aller à ça, c'est non seulement incompréhensible, mais, dans les circonstances actuelles, totalement inacceptable, voire criminel.

Nous sommes littéralement en guerre contre ceux qui veulent nous désarmer, pour laisser le champ libre aux terroristes et criminels. Donner la parole (avec complaisance, je le souligne encore) à Galladé, c'est assimilable à de la trahison. En revanche, je serais étonné que la FST accepte de publier un article sur le port d'arme citoyen, qui serait pourtant si nécessaire, quand on voit ce que Galladé et les siens nous préparent.

En l'état, on ne peut que le constater: la FST joue la carte du PS, de l'Europe... et du terrorisme !

 

F.L. 20.09.2016
 

 

Comment les hoplophobes trichent aux USA

 

La Ligue de défense des citoyens de Virginie (VCDL, Virginia Citizens Defense League, U.S.A.) porte plainte contre la productrice de films Katie Couric (journaliste américaine de renom) et sa directrice Stephanie Soechtig pour diffamation et réclame 12 millions de dollars de dédommagement, plus des pénalités punitives.



Soechtig et Couric

 

Pour réaliser son film "Under the Gun", Couric a manipulé une interview de membres de la Ligue de défense des citoyens de Virginie (mouvement pro-armes). Systématiquement, les défenseurs du droit aux armes ont été filmés de manière à les rendre inquiétants, alors que les anti-armes étaient en pleine lumière.

Un bon traitement de l'éclairage permet de jouer sur la perception du spectateur:

à gauche les méchants, à droite les gentils


Mais il y a pire. Avant de commencer l'interview, la réalisatrice a demandé aux membres de la VCDL de rester silencieux 10 seconde, pour régler les caméras. Une fois le film convenablement édité, ces 10 secondes se sont retrouvées entre une question posée par la productrice et la réponse des "méchants" amateurs d'armes, alors qu'en réalité, ceux-ci avaient répondus immédiatement.

La question portait sur l'obligation pour un vendeur de prendre des informations sur un acheteur (background check). Les amateurs d'armes avaient répondu honnêtement et sans hésitation. Mais après montage, ce que les spectateurs de Under the Gun ont pu voir, c'était une bande de types un peu louches, hésitants, embarrassés. Les 10 secondes de silences réinsérées et le traitement de la lumière avaient fait leur œuvre.

D'autres manipulations de l'image ont été relevées par les avocats de la VCDL qui comptent bien aller jusqu'au bout de cette affaire. Katie Couric a beau s'être excusée pour cette maladresse, selon elle, la directrice Stephanie Soechtig considère comme tout à fait normal d'avoir réinséré ces secondes de silence, pour permettre, selon elle, aux spectateurs de s'imprégner de la question.

Par ailleurs, la journaliste devrait être poursuivie pour avoir acheté des armes de manière illégale et pour avoir incité des gens à les lui vendre. Mais il semble que le BATF (Bureau fédéral de l'Alcool, du tabac et des armes) rechigne à lancer l'enquête.

Tout est possible aux Etats-Unis, me direz-vous. Mais non: chez nous aussi, les hoplophobes sont prêts à toutes les manipulations pour convaincre. et nous devons rester vigilants face à leurs agissements. A la RTS, lors d'une question présumée embarrassante, la caméra zoome volontiers sur les mains de l'interviewé, dans l'espoir de les voir s'agiter sous le stress. Ou alors, sur le visage, voire les lèvres en gros plan... Quand une réponse ne satisfait pas le journaliste, la question est reposée sous une autre forme... ou cette réponse est simplement ignorée, pour être remplacée par une information fausse, mais martelée pour la faire accepter par l'opinion. Le plus bel exemple dans ce domaine: "il est prouvé qu'une diminution du nombre d'armes à feu entraine une diminution du nombre de suicides" La vérité, c'est "du nombre de suicide par arme à feu". Le Japon, où même un canif suisse est interdit, le taux de suicides est le même qu'en Suisse.

Comme pour d'autres thèmes pour lesquels les médias ont choisi leur camp, comme l'immigration, l'Union européenne ou la question islamiste, le problème des armes (voyez: même moi, je me surprends à écrire "problème" en relation avec les armes...) la question des armes mène volontiers à des dérapages et des manipulations de l'opinion.
 

F.L. 18 septembre 2016
 

 

Révolution chez proTELL

 

Le président de proTELL, Willy Pfund, a démissionné le 29 août dernier, en dénonçant ce qu'il a appelé "un putsch contraire aux statuts et irrespectueux".

Pour les tireurs, collectionneurs et autres chasseurs, cette nouvelle ouvre surtout une ère nouvelle. C’est le moment. Car depuis trop longtemps, sous la direction de ce vieux Monsieur, proTELL ne faisait guère que réagir, en se drapant dans une vertueuse indignation, à chaque attaque contre nos libertés. 

Mme Sommaruga pouvait raconter tous les mensonges qu'elle voulait (notamment ce printemps lorsqu'elle annonçait avoir réglé le problème avec l'Europe), on ne disait rien ; car, il fallait rester "respectueux". Mais justement, la menace européenne est trop grande, trop proche pour qu'on se contente de réactions vertueuses, quand le DFJP nous balancera la prochaine révision de la loi sur les armes... celle qui fera de nous de vrais Européens !

Maintenant, il faut se battre et ne pas attendre, respectueusement, en disant "Messieurs les Européens, tirez les premiers". Maintenant, il faut se battre avec tous les moyens...

Une direction renouvelée est en train de se mettre en place à proTELL et on va aller de l'avant... enfin !

F.L. 12 septembre 2016

 

L'absurdité du contrôle psy

 

Selon le projet de révision de la directive européenne sur les armes (91/477/CEE), tous les propriétaires d'armes automatiques ou semi-automatiques devraient être obligés de subir, tous les 5 ans, un contrôle psychiatrique et médical.

Pour le contrôle médical, pas trop de problème: une visite chez le médecin de famille règle la question. Mais pour le contrôle psychiatrique, c'est une autre histoire. Tout d'abord, il n'y a sans doute pas assez de médecins-psychiatres en Suisse, par rapport au nombre de propriétaires d'armes. Ce contrôle est à l'évidence impossible à réaliser. Ces braves psy devraient faire des heures supplémentaires pour s'occuper des dangereux collectionneurs et n'auraient plus le temps pour les inoffensifs tueurs en série, violeurs et autres personnes que a société se doit de protéger.

"Ouf !" direz vous sans doute. Euh, oui, peut-être...

Car on a déjà entendu certaines politiciennes estimer que, dans ces conditions, le plus simple est d'interdire l'accès aux armes à toutes les personnes qui ne sont ni au bénéfice d'un permis de chasse, ni membres actifs d'une société de tir.

Retour donc à la case départ et au projet premier de l'UE, qui prévoyait une interdiction complète des armes militaires et de celles qui y ressemblent.

De toutes manières, quel que soit le résultat des discussions au parlement européen, en novembre prochain, on peut être sûr qu'il sera inacceptable pour les propriétaires d'armes. A la limite, on peut souhaiter le pire, car si l'Europe arrivait à faire passer son projet comme "raisonnable", de nombreux politiciens suisses trouveraient là prétexte à renoncer à nous défendre, surtout devant "l'horrible menace" d'une sortie de Schengen. Et quel que soit ce résultat, il faut s'attendre à une rude bataille.

 

F.L. 6 septembre 2016

 

Examen psy pour les détenteurs d'armes semi-auto tirant en rafales

 

Depuis dimanche dernier, le monde politique est en émoi , à cause d'une information sortie par la presse, à propos de l'examen psychiatrique que l'Union européenne veut imposer aux propriétaires d'armes. Heureusement, Madame Maret, de Fedpol a rassuré les lecteurs du Matin: seuls les détenteurs d'armes semi-automatiques tirant en rafales sont concernés. 

Après plusieurs lettres lui expliquant la différence entre semi et full auto, Madame Maret se veut rassurante: il ne s'agit, selon elles que des propriétaires d'armes semi-auto. En outre, grâce à elle (et à quelques autres membres de nos autorités bienveillantes), l'interdiction de ces armes ne serait plus à l'ordre du jour. Madame Maret du DFJP ne s'est cependant pas donné la peine de corriger les propos idiots (normal !) du journaliste.

Cela dit, la presse vient de découvrir l'obligation d'un examen psychologique et médical, tous les 5 ans, pour conserver nos armes. Peut-être les journalistes vont-ils un jour s'interroger sur l'obligation d'un enregistrement général, pourtant refusé par le peuple suisse - une bonne raison de voter l'initiative sur la primauté du droit suisse -, sur la transmission d'informations confidentielles sur les propriétaires suisses d'armes à toutes les polices européennes, sur la limitation des magasins et l'interdiction des armes capables d'accepter des magasins de grande capacité, etc.

On pourrait encore mentionner l'instauration d''une clause du besoin stricte, le renforcement de la sécurité de la conservation d'armes (chambre forte), la surveillance policière accrue de ces dangereux propriétaires d'armes (dans un pays où on se refuse à surveiller des djihadistes avérés !).

En juin dernier, nous avions écrit aux députés vaudois à ce sujet. Une réponse à ce jour, celle de Madame Rebecca Ruiz (PS): pas d'interdiction, selon elle - l'indemnisation coûterait trop cher - mais un oui des deux mains à l'examen psy. Et je pense que Madame Ruiz ne sera pas la seule à penser ainsi.

A l'heure actuelle, rien n'est encore fixé. L'UE doit se prononcer en novembre décembre. Lorsque son texte définitif sera sorti (inutile de dire qu'il sera de toutes façons inacceptable pour nous, quels que soient les amendements), nous saurons à quelle sauce Bruxelles veut nous manger. Dès lors - et avant que cette chère SS patronne du DFJP ait élaboré son mensonge et le message qui ira avec, il faudra réagir et activer le monde politique.

Mais ne nous faisons pas trop d'illusion. En outre et "in fine" si notre parlement se couche, comme il en a l'habitude, plus le diktat européen sera inadmissible pour le peuple suisse, plus le référendum aura de chances.

 

F.L. 28 août 2016

 

 

Quand la proie est armée...
 

La dissuasion que créerait un permis de port d'arme légal serait extrêmement forte. On n'attaque pas son prochain quand on a peur que celui-ci puisse nous nuire fortement et facilement.

 

Alors, si vous ne l'avez pas encore fait, signez la pétition "Port d'arme libre pour les citoyens suisses honnêtes". Il ne nous manque que 223 signatures (26.07, 17h.) avant de l'envoyer au parlement fédéral.

 

 

Pas sortis de l'auberge !

 

Madame Ford, on ne vous félicite pas. En date du 12 juillet, votre commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs (IMCO) du Parlement européen a publié les amendements au projet de la Commission européenne de désarmer toutes les honnêtes gens.


Il faut reconnaître quelques pas dans la bonne direction, comme l'exemption des armes en .22, utilisées notamment dans la "lutte antiparasitaire" (j'entends déjà mes amis affirmer qu'ils ont besoins de fusils d'assaut de gros calibre, pour lutter contre certains parasites à deux pattes !). L'IMCO a aussi prévu des exceptions pour les musées, les collectionneurs, les tireurs et les chasseurs, qui pourront conserver une ou deux armes de catégorie A (armes automatiques ou semi-auto à grande capacité), mais avec des conditions de sécurité drastiques.

Interdiction des armes semi-automatiques

Mais autrement, on continue dans le sens du désarmement stupide, avec notamment l'interdiction générale de détention d'armes pouvant accepter un magasin de plus de 20 cartouches et interdiction des dits magasins. Seront également interdites, les armes à crosse pliante ou télescopique. Cela signifie tout simplement l'interdiction de toutes les armes semi-automatiques à magasin amovible, qu'il s'agisse de carabines ou de pistolets.

On l'a vu, l'IMCO prévoit la possibilité d'exception à cette interdiction pour des collectionneurs, tireurs ou chasseurs, mais moyennant une surveillance accrue de ces dangereux personnages et des conditions drastiques pour assurer la sécurité de la conservation. Les propriétaires d'armes de l'infâmante catégorie A seront doublement enregistrés et surveillés. Ils devront en tout temps donner accès au inspecteurs chargés de vérifier leur bonne conduite.

Enregistrement

Toutes les armes et leurs propriétaires seront enregistrés. Et cet enregistrement devra comprendre les éléments suivants:
- marque de l'arme, 
- type et modèle,
- calibre,
- toutes modifications apportées à l'arme depuis sa fabrication, y compris son éventuelle désactivation, ou sa destruction, avec la date,
- noms et adresses du fournisseur et de toutes les personnes qui possèdent ou ont possédé l'arme.

Tous ces renseignements seront conservés par les autorités, sur un format électronique récupérable et pour une période indéfinie. L'échange d'information sur les armes et sur leurs propriétaires doit être garanti pour tous les pays d'Europe.

Détention et examens

Le permis de détention (nous pourrons oublier la notion de permis d'acquisition) sera valable pour une durée maximum de 5 ans. Il ne sera accordé qu'après un examen médical et psychique. Les Etats pourront choisir la forme de cet examen, lors du renouvellement d'un permis.

Les magasins - de moins de 20 cartouches - ne pourront être acquis qu'avec autorisation. quant à la munition, elle ne sera délivrée que sur présentation d'un permis pour une arme du calibre désiré.

Les propriétaires d'armes seront tenus de veiller à la sécurité de leur conservation, selon des normes à définir (la chambre forte me semble incontournable). Ils seront de toutes façons surveillés de beaucoup plus près par les autorités (faudra-t-il engager du monde à la police ? 

On peut encore mentionner l'instauration d'une clause du besoin (tir, chasse, collection ou fabrication de films, mais en aucun cas la défense personnelle). Par ailleurs, la vente à distance (internet) sera réservée aux armuriers ou possible à condition que les autorités agréent vendeur et acheteur. Et cela pour tous les types d'armes.

Pièces essentielles d'armes:

L'IMCO a précisé quelles sont les pièces essentielles d'armes, qui doivent être dûment marquées et enregistrées.:
- canon, 
- carcasse ou le boîtier de culasse,
- culasse, 
- barillet, 
- arrêtoir de culasse ou de barillet.

On le voit, la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs du Parlement européen n'a pas cédé aux pressions du lobby des armes ou des marchands de mort, selon le titre choisi par l'un ou l'autre média.

Le Parlement européen prendra sa décision en novembre prochain. Dès que tous les détails seront réglés, sans doute au printemps 2017, la Suisse, liée par l'accord d'association au traité de Schengen, se verra notifier les modifications souhaitées. Elle aura alors 2 ans au maximum pour reprendre et mettre en œuvre la directive européenne sur les armes.

Précisons que tout refus suisse sonnerait le glas des accords bilatéraux. Le parlement se laissera donc faire, de plus ou moins mauvaise grâce et un référendum n'aura pas beaucoup de chances, devant les angoisses d'économie suisse.

Que faire ? continuer de lutter pour faire comprendre aux parlementaires (suisses pas européens) que - Schengen ou pas Schengen - le projet est inapplicable dans notre pays, que les citoyens suisses refuseront (je l'espère) de se laisser réduire au statut de sujets, que la désobéissance civile prendra de telles proportions qu'il deviendra impossible de faire appliquer la loi. Or, quand une loi est injuste et inapplicable, elle ne doit pas être instaurée et les citoyens n'ont pas à s'y plier.

F.L. 14 juillet 2016

Les catégories, telles que définies par le Parlement européen

Catégorie A
Armes automatiques (tirant en rafales). Elles sont interdites sauf si elles sont désactivées.

Catégorie B
Armes à répétition et semi-automatiques. Elles peuvent être détenues par des particuliers, moyennant autorisation et surveillance. Certaines des armes semi-auto sont reclassées en catégorie A, notamment si elles peuvent accepter des magasins de plus de 20 coups, si elles peuvent être raccourcies, par le biais de crosse pliante ou télescopique.

Catégorie C
Armes à répétition et semi-automatiques moins dangereuses (sic!) et armes à un coup utilisées principalement par les chasseurs. Elles peuvent être détenues par des particuliers, moyennant déclaration et surveillance.

Catégorie D
Armes longues à un coup et canon lisse. Elles peuvent être détenues par des particuliers, sans autorisation ni déclaration... mais sans aucun doute avec surveillance. La Commission européenne aimerait supprimer cette catégorie.
 

 

Liens utiles
- Proposition initiale de modification de la Directive 91/477/CEE
- Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs (IMCO) du Parlement européen 
- Document de l'IMCO du 12.07.2016 (en anglais)
- Communiqué de l'IMCO
- Déclaration en conférence de presse de Vicky Ford rapporteur de la commission
- Économie suisse

 

 

 

Le salut vient de l'est

 

Chère Madame Ford, "Dear Mrs Ford", c'est ainsi que commence la lettre ouverte de LEX à Vicky Ford, membre britannique de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs (IMCO) du Parlement européen et responsable du dossier sur les armes.

LEX est l'organisation tchèque de défense des propriétaires d'armes, très active au niveau européen (site internet: www.LEX.cz). Ses responsables ont participé aux travaux de la commission, , notamment pour établir des normes correctes pour la neutralisation des armes.

Mais ils se sont rapidement aperçus que certains commissaires, surtout les démocrates socialistes et les verts, prenaient leur bonne volonté et leur acceptation de discuter des droits des gens qu'ils défendent pour de l'empressement à les sacrifier pour satisfaire les désirs de la Commission.

La Commission européenne, explique-t-on dans cette lettre, porte une immense responsabilité dans certaines attaques terroristes et beaucoup d'autres crimes, par sa négligence à remplir ses obligations légales. Depuis 2008, la Commission devait publier des normes pour la désactivation des armes. Or en 8 ans, rien n'a été fait. Si un citoyen européen négligeait ses devoirs légaux pendant aussi longtemps et que cela cause mort d'homme, ce citoyen se retrouverait en prison... pas les membres de la Commission européenne, bien sûr. Au contraire, ceux-ci veulent punir le peuple pour leur propre défaillance.

La commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs a fait un excellent travail, selon LEX en proposant de nombreux amendements pour corriger les erreurs de la Commission ((Beaucoup de commissions en Europe... avec une majuscule, c'est la grande, celle qui gouverne). Mais dans sa forme actuelle, le projet de révision comporte encore 2 points inacceptables et LEX (qui a beaucoup d'influence en République tchèque) recommandera aux représentant de son pays à Bruxelles de rejeter le projet, voire à annoncer que la République tchèque refusera de les appliquer.

Les deux points que refusent totalement les Tchèques sont les normes que proposerait la Commission pour la modification d'armes automatiques en semi-auto et surtout les interdictions d'armes semi-auto basées sur des critères comme le magasin, la poignée pistolet, etc.

LEX rappelle que le gouvernement tchèque et les deux chambres de leur parlement ont déjà refusé la persécution de leurs citoyens par des restrictions inacceptables de leurs droit à posséder des armes.

Décision, le 22 novembre de cette année.

F.L. 12 juillet 2016.
 

 

Une preuve de plus que le port d'arme sauve des vies

 

Une dispute dans une boîte de nuit de Lyman, Caroline du Sud, a fini en fusillade, mais le suspect a été rapidement arrêté par un autre homme qui était lui-même armé.
L’incident s’est déroulé dimanche matin 26 juin, vers 3h30, dans la boîte de nuit Playoffz. Selon la police de Spartanburg County, Jody Ray Thompson, 32 ans, s'est disputé avec un autre homme dans la boîte de nuit. La dispute a dégénéré et Thompson a dégainé une arme à feu. Il a alors ouvert le feu sur la foule rassemblée à l’extérieur de la boîte de nuit.


Thompson a touché 3 personnes et a visé une quatrième. Mais, cette quatrième personne était armée, elle aussi. Elle a tiré et atteint Thompson à la jambe, ce qui a apparemment mis fin au chaos.
Thompson a été accusé de 4 tentatives de meurtre, de port illégal d’un pistolet et de possession d’une arme pendant un crime violent.


Quant au citoyen armé, il possédait un permis de port d’arme valide et portait son arme légalement. Etant donné qu'il a agi en état de légitime défense, il a pu rentrer chez lui. Heureusement, aucune des personnes blessées n'a été gravement atteinte.

(Histoire révélée par FOX Carolina [Copyright 2016 ] et rapportée par ARPAC)

 

 

Un sursis, mais pas d'espoir

 

La Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures de l'Union européenne s'est donné jusqu'à novembre de cette année pour prendre une décision sur la Directive 91/477/CEE qui régit le droit européen sur les armes.

En mai dernier, elle a rendu un rapport avec des propositions d'amendements au projet de la Commission européenne (c'est toujours difficile avec l'UE: il y a la Commission, celle qui dirige, et les commissions, celles qui ergotent avant de dire oui).

Les propositions de la commission des libertés avaient suscité quelques espoirs chez les défenseurs des armes. Il y a en effet quelques points positifs:
- les collectionneurs ne sont plus présentés comme des fournisseurs du terrorisme,
- les silencieux ne sont pas considérés comme des pièces essentielles à interdire,
- les jouets ne sont pas pris en compte dans la loi.

Il y a quelques passages amusants, aussi, comme le fait que la loi ne s'applique évidemment pas aux armes illégales, à celles du grand banditisme ou à celle du terrorisme. Mais il faut lutter contre le terrorisme et... La commission estime (à raison) que "l'effaçage" d'un numéro n'est pas correct et qu'il faut écrire "effacement". Elle pense encore qu'il faut laisser en catégorie C (armes soumises à déclaration) les Kalachnikov transformées en pistolets Flobert ou pistolets à percussion... si, si ! Et elle s'inquiète de l'apparition des "armes tridimensionnelles" (je suppose qu'il s'agit des pièces qu'on peut réaliser avec une imprimante 3D).

Mais...

Mais les points essentiels demeurent. La commission a certes refusé l'assimilation simpliste des armes semi-automatiques ressemblant à des armes de guerre à celles-ci et leur classement automatique en catégorie A, totalement interdite. Il faut selon le rapport appliquer des critères techniques:

- l'énergie d'excitation (sic) de l'arme à feu, 
- le calibre, 
- la possibilité d'attacher un chargeur de grande capacité, 
- ou encore d'autres caractéristiques qui ne sont pas justifiées par des raisons valables comme la poignée du pistolet, la crosse pliable, les systèmes de refroidissement, etc.

Calibre militaire, "possibilité" de chargeur de grande capacité, poignée pistolet, crosse pliable, manchon de refroidissement... c'est une bonne description de mon Fass 57 semi-automatique, qui reste donc en catégorie A.

La commission insiste à plusieurs reprises sur des normes de stockage qui devraient être établies pour tous les pays membres, en tenant compte de la dangerosité des armes et de leur nombre. En clair: coffre fort ou chambre forte pour tous.

Bien entendu, la nécessité d'un examen médical et psychique n'est pas remise en cause.

Toutes les armes devront être enregistrées, même celles de la catégorie C (fusils à 1 coup, répliques, etc.)

Tout le commerce sur internet devrait disparaître.

Enfin, alors que le projet initial parlait de possibilité d'échanges d'informations entre pays, la commission des libertés insiste sur la nécessité d'une communication obligatoire des données personnelles dans tous les pays concernés. Et c'est ainsi que la boite de .22 que je vais acheter sera signalée à la police bulgare !

Bon pour les Européens, mais pour les Suisses ?

Coffre, examen psy, enregistrement généralisé... nos voisins français et allemands sont quelque peu habitués à ce genre d tracasseries, même s'ils ne sont sûrement pas ravis du tour de vis supplémentaire.

Mais nous, les Suisses ? Nos politiciens seront sûrement satisfaits. Avec l'aide de l'euro-pianiste, ils auront sauvé l'arme militaire. Ils auront sauvé (?) le tir hors service, à condition qu'on remplace toutes les crosses de Fass, qu'on jette tous les magasins de grande capacité et qu'on bloque les crosses de Fass 90 civils en position ouverte (Il faudra encore, bien sûr, trouver un gadget qui remplace la poignée-pistolet).

Nos politiciens vont considérer que le travail de sauvegarde des traditions suisses est fait. En ce qui concerne l'examen psy et médical, bon nombre vont trouver ça très bien, eux qui ont voté pour faire de tous les militaires suisses des criminels potentiels (septembre 2015, adoption de l'article 113 de la "loi fédérale concernant l’amélioration de l’échange d’informations entre les autorités au sujet des armes), à surveiller jusqu'à leur mort. Alors, les civils, vous pensez !

LArm 2017

La Loi fédérale sur les armes, en 2017, comportera sans doute un examen psy et médical pour les propriétaires d'armes, un enregistrement généralisé, une règle stricte pour les conditions de conservation des armes et l'interdiction de la possession de magasins à grande capacité par des civils. On devrait échapper aux stupidités genre poignée-pistolet, et garde-main refroidisseur, mais sans doute pas à la vis de blocage pour la crosse du Fass 90 civil..

Pour les amateurs de fusils étrangers ce sera plus difficile. Kalachnikov, AR-15 et autres H&K ne trouveront sans doute pas grâce aux yeux du législateur... aucune utilité, ces armes de tueurs !

Et ne songez même pas à un référendum: tout refus entraînerait le capotage des accords de Schengen. Les milieux économiques ne le supporteraient pas. Seul espoir dans ce domaine: l'effondrement de l'UE avant que la Suisse ne change sa LArm. Vœux pieux, mais pas certain, loin de là.

F.L. 28 juin 2016
 

 

 

C'est demain !

 

C'est demain, 23 juin, que l'Union européenne décidera du sort de NOS armes. Avez-vous envoyé vos lettres à vos députés (même ceux de gauche !) ?

Si vous ne le faites pas, personne ne pleurera avec vous. Si vous ne le faites pas, vous aurez perdu sans combattre. Demain, il sera trop tard.

 

Le baiser de Juda: Jean-Claude Juncker (à droite), président de la Commission européenne et Simonetta Sommaruga (à gauche), garante des libertés des Suisses.

F.L. 22 juin 2016
 

 

L'Union Européenne attaque, réagissez !

 

Le projet de révision de la Directive 91/477/CEE qui règlemente le droit des armes en Europe doit être adopté le 23 de ce mois. SwissGuns s'est déjà exprimé à plusieurs reprises sur la catastrophe que cela représente pour nous. La Suisse est tenue par les accords de Schengen de reprendre les mesures imposées par la directive. Et la chef du Département fédéral de justice et police, Simonetta Sommaruga, se frotte les mains à l'idée de nous les imposer.

Voici donc la lettre que j'ai envoyée (par e-mail) à tous les députés vaudois. Faites en autant de votre côté. Si vous n'agissez pas AUJOURD'HUI, ce sera à jamais trop tard !

Voici également la liste des députés au Conseil des Etats et au Conseil national, par canton:

https://www.parlament.ch/fr/organe/conseil-des-etats/membres-par-canton
https://www.parlament.ch/fr/organe/conseil-national/membre-conseil-national-par-canton

Ne faites pas un "copié-collé" de ma lettre (pour éviter que le député visé ne la jette directement), mais inspirez vous en pour transmettre votre message

FAITES-LE !!!

F. Leutenegger 19.06.2016
 

 

 

 

 

Désunion dans l'Union européenne


Alors que la présidence hollandaise de l'UE pousse pour faire adopter la révision de la Directive 91/477/CEE sur les armes, telle que l'a concoctée la Commission européenne, le Parlement européen vient de faire entendre sa voix. Selon la Gazette du parlement, les propositions de la Commission sont inapplicables.

Mardi 14 juin, le Comité pour le marché intérieur et la protection des consommateurs a tenu une réunion. Plus de 900 amendements au projet européen ont été avancés. 

Alors que socialistes et verts se sont réjouis qu'on oblige les propriétaires d'armes à des tests psychiatriques et médicaux et qu'on interdise pratiquement les ventes par internet, ils ont estimés que le projet n'était pas satisfaisant. Mais d'autres voix se sont fait entendre pour dénoncer un projet impraticable, qui aura un impact injuste sur les propriétaires légaux d'armes.

Le français Philippe Juvin (parti populaire européen - droite) a expliqué que "les chasseurs et les tireurs ne sont pas des terroristes et qu'il ne faut pas leur rendre la vie plus difficile, alors que ce sont les terroristes qu'il faudrait terroriser.

La représentante maltaise Roberta Metsola - également du groupe de droite - lui a emboité le pas en affirmant que le parlement devait se garder de toute réaction émotionnelle aux récentes atrocités terroristes. "Il faut éviter qu'à la place des terroristes, ce soient les tireurs et les chasseurs qui deviennent nos cibles", a-t-elle dit. 

Et la Suédoise (d'origine italienne) Anna Maria Corezza Bildt (droite encore) a aussi estimé que, s'il était peut-être nécessaire de moderniser la directive, il était important de ne créer aucune tracasserie administrative supplémentaire pour les propriétaires légaux d'armes.

Enfin, la démocrate-libérale tchèque Dita Charanzova a décrit le projet comme promettant des restrictions massives, en particulier en ce qui concerne la propriété d'armes semi-automatiques. 
La présidente britannique Vicky Ford a conclu le débat en estimant que le projet de la Commission était "pauvrement" rédigé et que le parlement voulait être sûr d'adopter une législation applicable.

Ce n'est pas encore un début de victoire, loin de là, mais il est rassurant de voir que les lobbies européens de défense des armes ont fait un bon travail auprès des députés. On peut cependant remarquer qu'ils ont trouvé des interlocuteurs à droite, jamais à gauche. Rouges et Verts ne seront satisfaits que lorsque seuls les terroristes et les forces de l'ordre seront armés. On pourra alors vraiment exercer un contrôle total sur la populace, qu'on rassurera, entre deux atrocités, en portant des fleurs sur les lieux de massacres et en agitant des bougies en chantant que nous sommes tous solidaires.

 

F.L. 16 juin 2016

PS: SwissGuns prépare un projet de lettre à soumettre à nos députés. Les détails suivent bientôt.
 

 

 

L'Europe de demain pourrait ressembler à celle d'hier !

 

 

 

Dieu, garde-moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge

 

Cette citation de Voltaire prend sa mesure aujourd'hui. Après les galipettes de Madame Sommaruga à Bruxelles et au Luxembourg (il paraît que les toilettes du 2e sont mieux tenues que celles du premier), voici que les Conseillers fédéraux de droite se démarquent comme des ennemis potentiels.

Après la tuerie d'Orlando, un acte perpétré par un homme se revendiquant de l 'Etat islamique et revendiqué par Daesh, Didier Burkhalter, aujourd'hui (13 juin) à Genève, s'est précipité pour réaffirmer le credo du "padamalgam". De son côté, Guy Parmelin, qui voulait défendre la loi sur le renseignement, s'est mis à critiquer les lois sur les armes américaines, ce qui est discutable de la part d'un ministre en exercice, mais surtout marqué au coin de la bêtise. Le conseiller fédéral devrait savoir que les Etats-Unis sont un pays fédéraliste, avec autant de lois que d'Etats, exactement comme la Suisse. En outre, critiquer le laxisme sur les armes, quand on a, une nouvelle fois, affaire à un acte de terrorisme, me semble aller dans le sens des élucubrations de Sommaruga.

Dans ces conditions, comment voter pour cette loi sur le renseignements. La loi sur les armes qu'on va nous fourguer est censée lutter contre le terrorisme... en brimant les gens honnêtes. La loi sur le renseignements sera-t-elle différente ?

Petit scénario de science-fiction-catastrophe

Imaginons le pire: la révision de la loi sur les armes nous oblige au référendum. Mais si celui-ci aboutissait, ce serait la fin de Schengen et des accords bilatéraux. On peut imaginer l'Europe réclamant dès lors un visa pour les Suisses (juste pour nous forcer la main, ce serait dans le style de Bruxelles).

Nos adversaires auront dès lors beau jeu : plus de visites d'amis ou de la famille habitant outre frontière, faillites dans le tourisme, toute l'économie en danger. Le référendum serait alors repoussé sans problème et nous aurions une nouvelle loi sur les armes inacceptable. Qu'arrivera-t-il alors ? De la violence, une révolution ?

Autre petit scénario

Heureusement, Dieu se charge parfois de nos ennemis. La Commissaire européenne pour l'emploi, les affaires sociales, les compétences et la mobilité des travailleurs ,Marianne Thyssen, a affirmé récemment qu'il n'était pas question que l'Europe accepte les compromis proposés par le Conseil fédéral, pour appliquer de manière "light" l'initiative contre l'immigration de masse. La Belge n'a sans doute pas bien compris le système politique suisse: si l'Europe ne veut pas du compromis, Berne sera obligée d'appliquer l 'initiative. Et cela risque d'arriver avant la loi sur les armes.

Dès lors, Schengen ne sera plus qu'un souvenir... et pas à cause de nous propriétaires d'armes. Et si Schengen disparaît, notre référendum contre les c...ies de Simonetta devrait passer sans trop de peine.

Difficile de lire l'avenir !

F.L. 13 juin 2016
 

 

Simonetta Sommaruga à la réunion du Conseil Justice et affaires intérieures de l’UE

 

C'est le titre du communiqué du DFJP, repris tel quel, mais on aurait pu écrire "Hou, la menteuse !". La conseillère fédérale a participé hier à Luxembourg à la réunion du Conseil Justice et affaires intérieures de l’Union européenne. Les discussions ont porté sur les questions actuelles en matière de migrations et sur la coopération policière internationale aux fins de la lutte contre le terrorisme. Un des points à l’ordre du jour concernait le durcissement des dispositions sur les armes.

On connaît les mesures proposées dans ce domaine (voir article précédent). Notre cheffe du Département fédéral de justice et police a expliqué que la Suisse continue d'être favorable à l'adoption de telles mesures. Il faut néanmoins privilégier une démarche pragmatique, qui tienne compte des particularités et des traditions de chaque pays, comme le tir hors service. Et Madame Sommaruga a estimé que la nouvelle proposition respectait ces particularités et traditions nationales.

On se demande de qui elle se moque, des citoyens suisses, des Européens, de son propre collège gouvernemental ? En tous cas, compte tenu de ce que nous savons des projets de l'UE, le tir à 300 m. et à 50 m. ne pourrait continuer comme aujourd'hui: il faudrait par exemple commencer par bannir de Suisse tous les magasins de Fass 57 à 24 coups, tous ceux de Fass 90 à 20 et 30 coups.

Par ailleurs, toutes les autres armes genre Kalachnikov ou Ar-15, Heckler & Koch, etc. devraient être retirées des mains de leurs propriétaires. Contre indemnisation ? Ma Kalachnikov représente beaucoup pour moi, depuis un voyage en Afghanistan.

 

 

L'inscription en persan signifie: "Cette Kalachnikov appartient à Frank". Et j'entends bien qu'elle reste MA Kalachnikov !

Par ailleurs, les ministres ont discuté de mesures visant à renforcer l'échange et la gestion d'informations policières dans la lutte contre le terrorisme. La Suisse participera aux travaux du groupe d'experts chargé d'examiner les possibilités de consulter simultanément plusieurs banques de données avec une seule requête. 

Et c'est ainsi que nos fichiers cantonaux de propriétaires d'armes - qui ne sont pas un fichier central, rassurez-vous, mais qui seront reliés entre eux dès le 1er juillet prochain - seront, dans un avenir proche, accessibles aux polices de toute l'Europe.

Connaissez-vous l'histoire de ce ressortissant européen pris dans un accident de voiture, je ne sais plus ou dans l'UE ? Un policier contrôle son permis de conduire sur son ordinateur embarqué et hop !, le conducteur se retrouve plaqué contre le capot de sa voiture, pendant qu'on le fouille, lui et son véhicule. L'ordinateur, relié au système de recherche SIS avait affiché que le conducteur était propriétaire d'armes. Voila ce qui nous attend, prochainement, quand nous voudrons passer des vacances sur la Côte d'Azur.

Simonetta Stalinova se moque décidément, selon moi, de nous, des Européens et de son collège gouvernemental. Il faut demander son départ. Et en attendant, il faut lutter avec la dernière énergie contre les mesures qu'elle veut nous ramener de l'UE.


F.L. 11 juin 2016

 

L'Europe est prête... et vous ?

 

Mercredi 8 mai, la présidence néerlandaise de l'Europe a publié le dernier texte sur lequel les ministres concernés de Etats européens devaient se concerter aujourd'hui (10 juin). La décision finale devrait être prise le 23 juin.

Ce texte, explique le rédacteur, tient compte de toutes les remarques (à mon avis, il y dû mettre son clavier HS, à force de pleurer de rire dessus !)

Voici les principaux points de cette proposition de révision de la Directive 91/477/CEE:

- Toutes les armes - TOUTES - devront être enregistrées dans des registres nationaux, accessibles aux autres pays (art. 8).
- Les armes semi-auto qui peuvent accepter un magasin de grande capacité (c'est-à-dire à peu près toutes les armes semi-auto modernes) seront interdites(art.9).
- Lorsqu'un individu sera trouvé en possession de magasins à grande capacité (plus de 10 coups pour une arme longue, 20 pour une arme de poing), ceux-ci seront saisis, de même que ses armes semi-auto, même si elles avaient été acquises légalement (art.9).

Le texte précise (art. 22) que la Suisse devra reprendre la directive, au titre des acquis de Schengen. Aucune échappatoire ne sera tolérée. C'est donc la fin annoncée des armes du genre Fass démilitarisé ou PE-57 ou 90. C'est la fin annoncée de toutes les carabines inspirées du M-16 américain ou de l'AK-47 russe. C'est la fin du tir en Suisse. C'est la fin de la liberté en Suisse.

Berne se prépare déjà. Le communiqué de Fedpol (police fédérale) du 3 juin est là pour ça: on réaffirme quelques données sur les couteaux (soi-disant pour autoriser la vente, le port et la détention de couteaux à huitres), on ajoute les munitions perforantes à la liste des interdits... à la détention également !

Et surtout, on annonce la mise en réseau des registres cantonaux des armes. Ceux-là même qui devront bientôt être mis en réseau avec l'Europe.

Berne se prépare, mais les propriétaires d'armes suisses le font-ils réellement ? A part quelques initiatives, comme une question que doit poser lundi prochain le conseiller national Jean-Luc Addor, personne ne semble prêt à faire front et à mettre les accords de Schengen en danger, juste pour satisfaire les "avatars"* amateurs d'armes.

La lutte sera dure. Cette fois, il ne s'agit plus de tracasseries supplémentaires, comme nous en avons l'habitude. Il s'agit de la survie de la libre propriété d'armes en Suisse, que ce soit pour le tir, pour la collection ou pour toute autre raison légitime.

 

F.L. 10 juin 2016

*c'est ainsi que le conseiller fédéral Arnold Koller avait qualifié, devant le parlement, les propriétaires d'armes suisses... des résurgences de caractères primitifs, à éliminer le plus vite possible de la société moderne.
 

 

 

Toutes mes excuses (?)

 

"Mais qu'est-ce qu'il dit ? Y a rien qu'a changé !"

C'est en gros la réaction de certains de mes lecteurs. Certains se sont adressés à moi, d'autres ont préféré prendre l'avis éclairé des fonctionnaires de la Confédération.

A tous, je leur présente des excuses: j'aurais dû être plus explicite.

Il est exact que la révision annoncée par Fedpol (la police fédérale), dans son communiqué du 3 juin, n'apporte rien de neuf à propos des couteaux. Il s'agit en effet d'une "non-révision", qui ne change rien, mais qui entre en vigueur le 1er juillet prochain.

L'ensemble LArm + OArm donne un tableau plutôt confus (à dessein ?). A l'article 4 de la loi, al.2, point 6, on peut lire que :

"Les couteaux de poche tels que les couteaux de l’armée suisse et autres produits comparables ne sont pas considérés comme des objets dangereux".

A l'article 7 de l'ordonnance, on voit que les couteaux dont le mécanisme d’ouverture automatique peut être actionné d’une seule main doivent être considérés comme des armes, de même que les couteaux dont la longueur totale en position ouverte est de plus de 12 m et la lame de plus de 5 cm... ce qui correspond aux couteaux suisses.

On peut en conclure que le canif du soldat est une arme, sans être un objet dangereux.

Alors, pourquoi annoncer une révision de l'OArm, dont l'entrée en vigueur est prévue au 1er juillet, mais dont la teneur - en ce qui concerne les couteaux - ne change pas ?

Simplement, selon la manière de lire les textes, le couteau suisse sera - ou non - une arme dès le mois prochain.

Quelques correspondants ont pris contact avec Fedpol, qui les a rassurés: SwissGuns n'écrit que des "foutaises", rien ne change et les dispositions sur les couteaux suisses ne bougent pas. Seuls les couteaux à huitres étaient en danger !

Alors, pourquoi cette non révision ? Il me semble que Fedpol pond pas mal de "foutaises", destinées à endormir le brave peuple, pendant que le DFJP prépara sa bombe. Aujourd'hui même, 10 juin, les ministres concernés de l'Union européenne sont réunis, pour discuter des dernières propositions de la présidence néerlandaise. Propositions qui seront votées le 23 juin et que la Suisse - Schengen oblige - devrait reprendre sans discussion ni adaptation. Et les services de Mme Sommaruga préparent activement le terrain en utilisant tous les moyens, y compris le mensonge. Souvenons-nous du retour de la conseillère fédérale de Bruxelles, il y a quelques mois, qui affirmait que rien ne changerait pour les armes de tir suisses. C'était le plus gros de ses mensonges.

La plupart de nos armes seront bientôt interdites, mais - ouf ! - le couteau suisse serra sauvé !

 

F.L. 10 juin 2016

 

Le couteau suisse est une arme !

 

Le Conseil fédéral a modifié l'ordonnance sur les armes (OArm), avec entrée en vigueur au 1er juillet 2016. Dès cette date, tous les couteaux pliants avec lame de plus de 5 cm (et plus de 12 cm de longueur totale) seront considérés comme des armes, soumises à la loi. Le couteau le plus célèbre du monde est donc désormais un objet interdit !
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Dès lors, certaines questions se posent:

-devra-t-on demander un permis de port, pour trucider un saucisson ou décapiter une bouteille ?
-les militaires seront-ils au bénéfice d'une dispense spéciale ou courront-ils le risque de se voir amender par la maréchaussée et de se faire confisquer l'outil, juste au moment où ils estimaient la trajectoire d'une grenade à fusil ?
-les boutiques hors taxe des aéroports devront-elles demander (par exemple) à un émir un contrat entre particuliers ?
-les innombrables boutiques pour touristes du pays devront-elles faire de même ?
-quelle sera la sanction pour le port illicite (sans preuve d'un danger tangible en provenance du saucisson) d'une telle arme ?
-enfin, pour se mettre en conformité avec l'UE, ne faudrait-il pas classer l'objet en catégorie C, avec déclaration obligatoire de tous les exemplaires en sa détention ?

Ce ne sont là que quelques questions, parmi des dizaines, que le citoyen suisse - et tous les visiteurs de notre pays - peuvent se poser. Je suis sûr qu'il y en aura bien d'autres. Une, par exemple: Victorinox et Wenger ont-ils été consultés... informés ?

Notre pays est en train de devenir fou et de faire la course avec les plus tarés des Européens pour le titre de pays le plus djihad-compatible.

La situation devient réellement grave et les vrais Suisses (s'il en reste) devraient commencer à se bouger.

A propos, avez vous signé la pétition "Pour un port d'armes citoyen" ? C'est peut-être le seul moyen qui reste pour pouvoir piqueniquer tranquillement cet été !

 

F.L. 5 juin 2016

 

 

L'offensive contre les armes a commencé en Suisse aussi

Interdiction du couteau suisse !
 

On savait tout le mal que les dirigeants européens veulent aux propriétaires légaux d'armes à feu. On les comprend :un honnête citoyen pourrait bien, un jour, blesser un terroriste ! On savait que Bruxelles avait préparé une révision de la Directive sur les armes (dont l'application serait valable également en Suisse, Schengen oblige), qui porterait un coup très dur à notre liberté de posséder des armes. La dernière mouture du texte été envoyée aux Etats il y a moins de deux semaines.

Et on apprend que la présidence du Conseil de l'Europe (présidence néerlandaise jusqu'à la fin du mois) apporte une proposition de plus. Il s'agirait de supprimer la catégorie D des armes à feu et de faire enregistrer toutes les armes à canon lisse à un coup, mais aussi les pistolets d'alarmes, les répliques et les armes neutralisées. Une mesure essentielle, semble-t-il, pour lutter contre le terrorisme.

Tout cela, c'est l'Europe... et ça nous tombera dessus très bientôt. Mais en attendant, en Suisse, Simonetta Stalinova avance déjà ses pions. Un communiqué du Conseil fédéral nous informe que la dernière révision de la loi fédérale sur les armes (LArm) entrera en vigueur au 1er juillet prochain.

Dès cette date, tous les registres cantonaux devront être reliés. Ainsi, en appelant cela un échange d'information entre registres cantonaux, on a instauré en Suisse, le registre central des armes, toujours refusé par le peuple et même le parlement.

Le couteau suisse interdit

Le Conseil fédéral a encore approuvé une révision partielle de l'ordonnance sur les armes (OArm). Ces adaptations contiennent des prescriptions supplémentaires comme la longueur autorisée des lames de poignards. Tout couteau à lame de plus de 5 cm sera désormais considéré comme une arme. Le citoyen suisse n'a donc plus le droit de porter son canif militaire.



Et cela, par voie d'ordonnance... c'est-à-dire, sans devoir consulter ni le parlement ni le peuple !
 

.38 SPL TV, Wadcutter inversée, .44 Magnum expansive.

Seront également interdite les munitions à grande capacité de perforation. Une nouveauté insidieuse, là aussi: la possession de ces munitions est désormais également interdite. Cela veut dire que si on découvre chez vous de vieille cartouches expansive, ou une THV de collection, vous êtes un criminel, au même titre que les charmants garçons qui ont animé le Bataclan ou les rues de Bruxelles.

Bref, la pianiste de Berne a commencé sa partition, qu'elle se réjouis de poursuivre crescendo, allegro con moto, vivace, accelerando et tout cela allegroso !

 

Nous, si nous ne faisons rien, il ne nous restera plus qu'à nous soumettre, tristamente et lacrimoso, tout en marmonnant, patetico et sotto voce*, ce que nous pensons de nos "sages" de Berne.


F.L. 4 juin 2016

* Tous les termes à consonance italienne viennent du jargon des musiciens.

 

 

L'Europe, prête à nous étouffer

 

Il y a 2 jours, le 23 mai 2016, le Conseil de l'Union européenne a publié un texte soumis aujourd'hui même aux Etats, avant la réunion décisionnelle de juin.

De ce document de 25 pages, on peut retenir les points suivants:

Les interdictions
 

Toutes les armes de la catégorie A, c'est-à-dire pour simplifier toutes les armes automatiques (pouvant tirer en rafales) sont interdites aux civils. A la demande de notre bien aimée pianiste, les Etats pourront autoriser la détention d'armes automatiques, dans le cadre de la réserve militaire. Ce qui a permis à Simonetta (amusant: Windows trouve que Simonetta est une faute et me propose "Saumonette"!) Stalinova de dire triomphalement que le tir sportif suisse était sauvé. Bien sûr, elle savait pertinemment que c'était faux, mais aucun mensonge n'est inutile quand il faut endormir le brave citoyen contribuable.

En catégorie A, interdites également, les armes de poing capables de recevoir un magasin de plus de 20 coups (je crois que presque tous les pistolets 9mm, .40 ou .45 sont dans ce cas), les armes longues pouvant recevoir un magasin de plus de 10 coups, c'est-à-dire à peu près toutes les armes semi auto à magasin séparé, les armes longues pouvant être raccourcies à moins de 60 cm, en pliant ou en retirant la crosse, et les magasins de PA de plus de 20 coups, ou de fusils de plus de 10 coups.

Les restrictions
 

Les armes de la catégorie B sont visées:
- armes courtes à répétition,
- armes à un coup à percussion centrale,
- armes à percussion annulaire de moins de 28 cm de long,
- armes longues semi-automatiques dont le magasin et le chargeur ne peuvent contenir ensemble plus de 12 coups (chargeur fixe)
- ou armes longues semi-automatiques dont le magasin et le chargeur ne peuvent contenir ensemble plus de 3 coups (chargeur amovible)
- armes longues à répétition de moins de 60 cm de long.

Clause du besoin
 

Pour toutes ces armes, un enregistrement général est prévu au niveau national. Elles ne pourront être acquises/détenues qu'avec une clause du besoin stricte. Les autorisations de détention seront renouvelables tous les 5 ans, avec - également renouvelé - un examen médical et psychologique.

Tous les propriétaires légaux d'armes de catégorie A devront se débarrasser de tous leurs magasins de 20 coups et plus, sous peine de confiscation. Les collectionneurs reconnus (selon des critères à définir) pourront détenir des armes semi-auto, mais en se pliant à de strictes conditions de sécurité. Aucun "nouveau" collectionneur ne sera autorisé.

Coffres pour tous
 

Les Etats seront chargés d'établir des règles de conservation. On peut oublier l'article 26 de la LArm qui ne parle que de conservation avec prudence et au-delà de la portée de tiers non autorisés. Coffre fort pour tout le monde !

On peut ajouter à ces promesses de réjouissances la fin des ventes sur internet et l'échange d'informations entre Etats. Rien dans le document ne parle du tir, mais on peut également l'enterrer, compte tenu du fait que tous les fass démilitarisés et leurs versions civiles seront interdits.

Application en Suisse... ou non ?
 

Bien sûr, la Suisse faisant partie de Schengen, elle est tenue de prendre l'acquis du traité. Un paragraphe explique que notre pays pourra envoyer des fonctionnaires aux discussions, mais qu'il n'est pas question de négocier la moindre exception.

Et bien sûr encore, dans sa grande sagesse, notre ministre de la justice et de la police fera tout son possible pour satisfaire les grands frères européens. Elle sera tellement contente de faire enfin un pas en avant contre la violence des armes (que la violence n'ait rien à voir avec les armes, mais tout avec les gens violents ne l'effleure jamais). On peut donc s'attendre, dans les prochains mois, à un message du Conseil fédéral portant sur une révision de la LArm. Révision qui mettra définitivement fin à notre liberté.

Une partie de la droite, majoritaire au parlement, refusera sans doute ce texte, mais on ne peut parier sur la majorité, compte tenu de la menace d'être exclu du traité de Schengen. Celui-ci a beau être une catastrophe du point de vue sécuritaire, de gros intérêts économiques pèseront dans la balance et on peut s'attendre à réentendre tous les mensonges classiques dès que le moindre accord avec l'Europe est menacé.

Bien sûr, les milieux pro-armes (on dit "le lobby des marchands de mort, Leutenegger") lanceront un référendum, mais sans trop d'illusions.

Vous tous, amateurs d'armes, vous devez vous préparer, comme moi, à entrer en sédition. Ce sera peut-être le seul moyen de faire comprendre à la classe politique que ce projet européen liberticide est inacceptable et que nous ne l’acceptons pas. Si un seul d'entre nous refuse de se plier à une loi inique, il est sûr d'être laminé par l'Autorité (avec un grand A). Si une majorité d'entre nous dit NON, la donne sera différente.

F.L.25 mai 2016
 

 

Voici un article de la Dr Sarah Thompson, de Jews For The Preservation of Firearms Ownership,, que l'on trouve traduit sur le site de l'Association française ARPAC (Association pour le Rétablissement du Port d'Arme Citoyen)

 

L’hoplophobie analysée par une psychiatre

 

par la Dr Sarah Thompson
traduit par Joël SAGNES

« Vous n’avez pas besoin d’une arme, la police vous protègera. »
« Si les gens portent des armes, il y aura des meurtres à cause de querelles liées à des places de parking ou à des parties de basket entre voisins. »
« Je suis un pacifiste. Des personnes éclairées, bénéficiant d’une conscience, ne devraient pas posséder d’armes. »
« Je préfèrerais encore me faire violer plutôt qu’un membre d’une milice de beaufs essaie de me sauver. »


Combien de fois avez-vous entendu ces déclarations dans la bouche de partisans du désarmement des victimes et manquant de jugement, voire même de parents et de voisins tristement non informés ? Qu’est-ce qui fait que les gens s’accrochent si fort à ces croyances, même confrontés à la preuve irréfutable qu’ils ont tort ? Qu’est-ce qui les fait enrager à ce point quand des possesseurs d’armes leur font toucher du doigt que leurs arguments sont dans les faits et logiquement incorrects ?

Comment communiquer avec ces gens qui semblent avoir complètement perdu pied avec la réalité et toute forme de pensée rationnelle ?

Une des approches permettant de traiter avec des anti-armes consiste à comprendre leur psychologie. Une fois que l’on a compris pourquoi ces gens se comportent d’une façon si irrationnelle, il devient possible de communiquer avec eux d’une manière plus efficace.

Mécanismes de défense
 

Projection
Il y a à peu près un an, j’ai reçu un e-mail d’un membre d’une association juive locale. L’auteur, qui avait préféré garder l’anonymat, insistait sur le fait que les gens n’avaient aucun droit de porter des armes à feu, car il ne voulait pas être victime d’un meurtre dans le cas où l’un de ses voisins aurait eu une « mauvaise journée » (je ne sais pas s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme, mais j’en parlerai au masculin pour des raisons de simplicité). Je lui ai répondu en lui demandant pourquoi il pensait que ses voisins voulaient le tuer et, bien sûr, je n’ai pas eu de réponse. La vérité est qu’il a statistiquement plus de chances de se faire tuer par un voisin qui n’est pas légalement armé1 et plus probablement de se faire tirer dessus accidentellement par un membre des forces de l’ordre.1

Comment mon correspondant « sait-il » que ses voisins le tueraient s’ils avaient des armes ? Il n’en sait rien. Ce qu’il disait, en réalité, était que, s’il avait une arme, il pourrait tuer ses voisins dans un mauvais jour, s’ils lui prenaient sa place de parking ou écoutaient de la musique trop fort. C’est un exemple de ce que les pros de la santé mentale appellent projection : projeter inconsciemment ses propres sentiments inacceptables sur d’autres personnes, afin de ne pas avoir à les endosser.3 Dans certains cas, les sentiments intolérables ne sont pas projetés sur quelqu’un mais sur un objet inanimé, comme par exemple, une arme à feu4, de sorte que celui qui projette croit que c’est l’arme elle-même qui va le tuer.

La projection est un mécanisme de défense. Ceux-ci sont des mécanismes psychologiques inconscients qui nous protègent de sentiments consciemment inacceptables5. Ils opèrent en dehors de notre état de conscience de sorte que nous n’ayons pas à traiter consciemment avec des sentiments et des pulsions « interdits ». Ainsi, si on avait demandé à mon correspondant s’il voulait vraiment tuer ses voisins, il aurait nié avec véhémence en insistant que ce sont d’autres gens qui veulent le tuer.

La projection est un mécanisme de défense particulièrement insidieux car il n’empêche pas seulement une personne d’être confontée à ses propres sentiments mais crée aussi un monde où elle va percevoir chacun comme lui renvoyant ses propres sentiments hostiles6.

Tout le monde a des pulsions violentes, voire homicidaires. Par exemple, il est courant d’entendre dire « je voudrais tuer mon patron » ou « si tu recommences ça, je te tue ». En fait, cela ne signifie pas qu’on va le faire, ou même qu’on le ferait c’est une simple marque de colère et de frustration. Nous souffrons tous de peur et de sentiment d’impuissance et de vulnérabilité. La plupart des gens arrivent à assumer les sentiments de colère, de peur, de frustration, de jalousie, etc. sans avoir à agir sur eux de façons impropres et destructrices.

D’autres, en revanche, sont incapables d’admettre consciemment qu’ils ont de telles émotions « inacceptables ». Ils peuvent avoir des niveaux de colère, de frustration ou de peur supérieurs à la moyenne. Il est possible qu’ils redoutent que s’ils assument les sentiments hostiles, ils perdront tout contrôle et feront vraiment du mal à quelqu’un. Ils peuvent croire que « les bons » ne ressentent jamais cela alors qu’en fait ces sentiments habitent tous les humains.

Ceci est surtout vrai à présent que les « experts » de l’éducation empêchent couramment les enfants d’exprimer leurs penchants négatifs ou agressifs. Au lieu d’apprendre que de telles émotions sont normales mais que les comportements destructifs doivent être contrôlés, les enfants apprennent à présent que les sentiments de colère sont mauvais, dangereux et conduisent à des punitions sévères7. Afin de se protéger contre le fait « d’être mauvais », on les contraint à utiliser des mécanismes de défense qui leur évitent de posséder leurs propres émotions normales. Malheureusement, une utilisation impropre de tels mécanismes peut mettre en péril leur santé mentale les enfants doivent apprendre à affronter correctement la réalité, non à l’éviter8.

(On peut appliquer cette analyse des mécanismes de défense à l’individu moyen qui connaît mal les armes à feu et la défense personnelle mais elle n’explique pas l’idéologue anti-armes. Les fanatiques comme Charles Schumer ont des connaissances factuelles sur les armes et appuient le désarmement des victimes consciemment et obstinément, afin d’accroître leur pouvoir politique. Ils n’entrent pas dans le cadre de cette analyse.)

Dénégation
La dénégation est un autre des mécanismes de défense couramment employés par les tenants du contrôle des armes. Il s’agit là d’un refus pur et simple d’accepter la réalité d’une situation donnée.9 Par exemple, considérez une femme dont le mari commence à rentrer tard, à avoir un parfum inhabituel sur ses vêtements, et à faire des dépenses de fleurs et de bijouterie avec sa carte de crédit. Il se peut qu’elle entre dans une rage folle vis-à-vis d’une amie bien intentionnée lui suggérant que son mari a une aventure. La réalité est évidente mais l’épouse trompée se sent tellement menacée par l’infidélité de son mari qu’elle est incapable de l’accepter donc réfute son existence.

Les anti-armes se comportent ainsi. Il est évident que nous vivons dans une société dangereuse où des criminels attaquent des personnes innocentes. A peu près tout le monde a été victime ou connaît quelqu’un qui l’a été. Il est également évident que les forces de l’ordre ne peuvent pas protéger chaque personne, partout, 24 heures sur 24. Des recherches poussées on démontré que la police n’avait légalement pas pour tâche de vous protéger10 et que la possession d’armes à feu était le moyen de protection le plus efficace pour vous et votre famille11. On trouve des preuves irréfutables que le désarmement de victimes précède presque toujours le génocide12. Néanmoins, les anti-armes persistent à dire, en dépit de toutes les preuves du contraire, que « la police vous protégera », « cet endroit est tranquille » et « ça n’arrivera pas ici », où « ça » peut être n’importe quoi, d’une agression à une tuerie collective.

Les anti-armes qui refusent d’accepter la réalité des dangers avérés et très sérieux du désarmement civil ont recours à la dénégation pour se protéger de l’angoisse des sentiments d’impuissance et de vulnérabilité. De même, les possesseurs d’armes qui clament que « l’État ne me prendra jamais mes armes » utilisent la dénégation pour se protéger de l’angoisse de se voir désarmés par la force et rendus ainsi impuissants et vulnérables.

Formation réactionnelle
La formation réactionnelle est encore un autre mécanisme de défense répandu parmi les anti-armes. Elle survient lorsque l’esprit d’une personne transforme un sentiment ou un désir inacceptable en son exact opposé13. Par exemple, un enfant jaloux de son frère ou de sa soeur peut faire preuve de marques d’amour et de dévotion excessives envers l’être haï.

De même, une personne hébergeant de la furie meurtrière envers ses congénères peut parfaitement déclarer être un pacifiste convaincu et refuser de consommer de la viande, voire de tuer un cafard14. Souvent, ce genre d’individus trouve refuge dans diverses disciplines spirituelles et croient qu’ils sont « supérieurs » aux personnes « moins civilisées » qui adoptent un « comportement violent » tel que la chasse ou le tir à la cible. Il leur arrive de s’impliquer dans des associations dévouées à la « cause animale » qui proclament que les droits des animaux prennent le pas sur ceux des humains15. Ceci ne permet pas seulement à une personne en colère d’éviter d’avoir à traiter avec son ressentiment, mais aussi de nuire à ceux quelle hait inconsciemment.

Il ne s’agit pas là de dénigrer tous les gens formidables qui sont pacifistes, ont un penchant pour la spiritualité, sont végétariens ou contribuent à la cause animale. Le point essentiel n’est pas la conviction elle-même mais plutôt la façon dont la personne la conçoit et la vit. Des pratiquants sincères à s’améliorer, à être utile d’une façon agréable, respectueuse. Ils cherchent à persuader les autres tranquillement, en donnant un exemple de ce qu’ils pensent être un comportement correct. Des pacifistes sincères font preuve généralement de bonne volonté à l’égard des autres, même ceux avec qui ils pourraient être en désaccord sur divers points.

Comparez le pacifiste ou l’ami des bêtes avec l’excité colérique qui veut faire interdire la viande et qui croit que tuer des chasseurs est une justification pour « sauver les animaux » — ou avec celui qui veut mettre hors-la-loi la défense personnelle et est persuadé que les personnes innocentes ont une obligation à être violées et assassinées pour le bien de la société. Par exemple, la célèbre féministe Betty Friedan affirme que « la violence qui entraîne la mort, même dans le cas de légitime défense, ne fait qu’engendrer plus de violence. » 16. Une personne réellement pacifiste et éprise de spiritualité se retient de forcer les autres à faire ce qu’elle croit être juste et est généralement gouvernée par des émotions positives, alors qu’un coléreux trouve des moyens « socialement acceptables » de nuire à son congénère, de le maltraiter, voire de le tuer.

La formation réactionnelle des anti armes tient en dehors de leur état de conscience leur haine pour leurs semblables tout en leur permettant de se sentir supérieurs aux « possesseurs d’armes, ces violents ». En même temps, elle leur permet de nuire gravement aux autres, voire de provoquer leur mort, en leur refusant les outils propres à assurer leur défense. Ceci rend la formation réactionnelle très séduisante, sur le plan psychologique, et, par conséquent, très difficile à neutraliser.

Les mécanismes de défense ne sont pas des maladies mentales
 

Les mécanismes de défense sont normaux. Nous en utilisons tous dans une certaine mesure et cela n’implique pas une maladie mentale. Les partisans du désarmement des victimes peuvent être mal conseillés ou informés, stupides ou consciemment déterminés à nuire, mais cela ne signifie pas qu’ils sont « mentalement malades ».

Cependant, certains de ces mécanismes sont plus sains que d’autres. En règle générale, on peut affirmer qu’une défense est saine si elle vous aide à mieux fonctionner dans votre vie personnelle ainsi que professionnelle, malsaine si elle interfère dans votre vie, vos relations ou le bien-être des autres. Les jeunes enfants ont recours à la projection et à la dénégation beaucoup plus souvent que les adultes en bonne santé. D’un autre côté, « si un adulte utilise fréquemment la projection en tant que mécanisme de défense, sa perception de la réalité extérieure en sera sérieusement déformée. »17

Les mécanismes de défense sont aussi fréquemment combinés, de sorte qu’une personne anti-armes pourra en utiliser plusieurs simultanément. Par exemple, mon infortuné correspondant se sert d’une projection pour créer un monde dans lequel tous ses voisins veulent le tuer. De ce fait, il devient plus irrité et inquiet et a besoin d’encore plus de mécanismes de défense pour faire face. Ainsi, il utilise la projection pour attribuer sa propre colère aux autres, se sert de la dénégation en posant l’hypothèse selon laquelle il n’y a aucun danger alors même qu’il se croit impuissant et pense que tout le monde cherche à le tuer. Il utilise la formation réactionnelle pour essayer de contrôler la vie des autres, tellement la sienne lui échappe.

Il est également important de se souvenir que toutes les positions anti-armes ne résultent pas de mécanismes de défense. Certaines personnes souffrent de phobie18, une peur excessive et complètement irrationnelle des armes à feu, causée habituellement par le conditionnement anti-armes auquel elles ont été soumises par les media, les politiciens, les soit-disant « éducateurs », et autres. Dans certains cas, l’origine d’une phobie des armes peut-être une réelle mauvaise expérience liée à une arme à feu. Mais avec tout le respect dû au Colonel Jeff Cooper, qui a inventé le terme « hoplophobie » pour décrire les personnes anti-armes, la plupart d’entre elles n’ont pas de vraies phobies. Il est intéressant de noter que quelqu’un ayant une réelle phobie des armes réalise que sa peur est excessive et déraisonnable, une chose que la plupart des anti-armes n’admettront jamais.

Les mécanismes de défense déforment la réalité
 

Comme les mécanismes de défense déforment la réalité de façon à éviter les émotions désagréables, ils réduisent la capacité à reconnaître et accepter la réalité. C’est la raison pour laquelle mon correspondant et beaucoup d’autres anti-armes persistent à croire que leurs voisins et leurs collègues de travail deviendront des assassins si on leur permet de posséder des armes à feu.

Les personnes portant légalement des armes dissimulées sont en fait moins violentes et moins enclines aux activités criminelles de toute nature que ne l’est la population dans son ensemble20. Il est hautement improbable que quelqu’un qui a un casier judiciaire vierge, a fait l’objet d’une vérification poussée du FBI, a suivi une formation à l’utilisation des armes à feu et dépensé plusieurs centaines de dollars dans l’obtention d’un permis et d’une arme décide de tuer un voisin. En faisant cela, il se retrouverait entraîné dans une chasse à l’homme par la police, puis un procès, de la prison, éventuellement une peine capitale et la perte de sa famille, de son travail et de sa réputation. De toute évidence, pour une telle personne, tirer sur un voisin n’aurait aucun sens – sauf dans un cas de légitime défense. De manière tout aussi évidente, l’anti-armes qui croit que d’ordinaires possesseurs d’armes peuvent tirer par malveillance n’est pas en prise avec la réalité21.

Le trait commun : la colère
D’après mon expérience, la colère est le trait commun des personnes anti-armes. Soit ils en recèlent plus que d’autres, soit ils sont moins capables de s’en accommoder correctement. Incapables de gérer leurs propres ressentiments, ils sont obligés d’avoir recours à des mécanismes de défense d’une manière malsaine. Ils perçoivent à tort les autres comme cherchant à leur nuire et militent pour le désarmement de gens ordinaires qui n’ont aucun désir de faire du mal à qui que ce soit.

Alors, pourquoi ces gens ont-ils autant de colère et sont-ils incapables de la gérer comme il convient ? Considérez un instant le fait que les groupes anti-armes les plus importants en taille et les plus hystériques incluent de façon disproportionnée de grands nombres de femmes, d’afro-américains et de juifs. Et quasiment toutes les organisations qui prétendent s’exprimer au nom de ces « personnes opprimées » sont farouchement opposées aux armes. Sans surprise, on trouve parmi les juifs, les noirs et les femmes beaucoup de « victimes professionnelles » qui ont un sens de l’identité assez peu développé en-dehors de leur statut de victime.

Identité en tant que victime
Si je devais résumer cet article en trois phrases :

(1) Les personnes qui s’identifient elles-mêmes comme « victimes » secrètent en quantité excessive de la colère envers d’autres gens, qu’elles perçoivent comme des « non-victimes »
(2) Afin de traiter avec cette colère d’un point de vue psychologique, ces « victimes » se servent de mécanismes de défense qui leur permettent de nuire aux autres sous des formes socialement acceptables, sans avoir à endosser de responsabilité, ni culpabiliser, ni abandonner leur état de « victimes ».
(3) Les possesseurs d’armes sont souvent pris pour cibles par ces victimes professionnelles en raison de leur détermination et de leur capacité à empêcher leur propre victimisation.

Ainsi, le concept « d’identité victimaire » est-il essentiel. Comment et pourquoi les membres d’un groupe décident-ils de s’identifier en tant que victimes et apprennent-ils à leurs enfants à faire de même ? Alors qu’il est vrai que les femmes, les juifs et les afro-américains ont été historiquement des victimes, à présent, ils contribuent à la société américaine sur un pied d’égalité. Et d’autres groupes, en particulier les asiatiques, qui ont connu le même sort, ont cependant réussi à transcender la mentalité « d’éternelle victime ».

Par exemple, pourquoi un joueur de la NBA de 2m10 qui gagne 10 millions de dollars par an se considèrerait-il comme une « victime » ? Pourquoi un médecin juif, brillant, respecté et riche se verrait-il comme une « victime » ? A l’inverse, pourquoi une femme clouée dans un fauteuil roulant et dépendant d’une pension d’invalidité pour vivre ne se considèrerait-elle PAS comme une victime ?

Je dirais que la raison en est que le joueur de basket et le médecin croient que leur identité dépend de leur statut de victime – non parce qu’ils ont été réellement dans la peau de victimes, mais parce qu’ils appartiennent à des groupes qui en revendiquent l’état. Inversement, la femme handicapée a probablement été élevée dans l’idée qu’elle est responsable de ses propres succès et échecs.

En fait, beaucoup des gens qui ont été victimes de vrais crimes violents ou qui ont survécu à des conflits armés civils ou militaires soutiennent le droit à l’auto-défense. Le vieil adage « un conservateur est un libéral qui s’est fait agresser » est souvent vrai.

Traitement de faveur et guides fourvoyeurs
Il semble qu’il y ait deux raisons probables pour lesquelles ces groupes insistent sur la condition de « victime ».

Tout d’abord, en revendiquant cet état, les membres qui les composent peuvent demander (et obtenir) un traitement de faveur au travers de quota, de mesures de discrimination positive, de réparations des dommages et autres actions similaires.

En second lieu, ces gens ont été conditionnés à croire qu’on ne peut échapper au statut de victime. Leurs leaders leur rappellent constamment qu’on les maltraite de toutes les façons imaginables (la plupart imaginaires !), attribuent chacune des infortunes de la vie au « racisme », au « sexisme » ou aux « crimes haineux » et imaginent des dispositifs de régime de faveur toujours plus complexes22. Ce sont eux qui prêchent que toute l’histoire des noirs n’est qu’esclavagisme et racisme, que celle des juifs avant et après l’Holocauste n’est que détails23, ou que les femmes heureuses en ménage sont en fait victimes d’esclavage sexuel24.

De même, la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People) intente un procès aux fabricants d’armes à feu pour les contraindre à fermer boutique25 et est particulièrement opposée aux armes de poing peu chères qui permettent aux plus démunis de se défendre au coeur des villes où règnent les bandes de voyous. Le ministère de l’urbanisme et du logement – HUD (Department of Housing and Urban Development) – a proposé d’expulser quiconque ose conserver un outil de défense personnelle au sein de n’importe laquelle de ses cités infestées par le crime. Les dirigeants juifs, en particulier ceux de la branche politiquement correcte « non orthodoxe », prêchent que le contrôle des armes est un « devoir religieux solennel »26, en contradiction avec les enseignements de leurs saintes écritures et de leur propre histoire27. Les services chargés de faire respecter la loi enseignent à tort aux femmes qu’il est plus sûr pour elles de ne pas résister aux violeurs et aux voleurs28, pendant que les associations féministes encouragent le contrôle des armes, les rendant ainsi, elles et leurs enfants, sans défense.

La victimisation est du pain béni pour les associations qui encouragent l’état de victime. En tant que victimes, leurs membres dépendent d’elles pour les protéger et elles-mêmes, en retour, comptent sur eux pour leur assurer financement et pouvoir politique. Dans l’intérêt de leur survie, ces associations travaillent dur à préserver haine et bigoterie ainsi qu’à maintenir leurs membres sans défense donc dépendants.

Les groupes anti-armes adorent les victimes !
Si j’en crois ce que j’ai pu observer, la propension à la victimisation est un trait partagé par toutes les associations dédiées à l’opposition aux armes, et pas uniquement celles que j’ai mentionnées ici. Apparemment, chaque organisation incitant au contrôle des armes cherche à ce que ses membres soient impuissants, terrorisés et totalement dépendants de quelqu’un d’autre qui régisse chaque instant de leur vie. Peu importe que l’association soit religieuse, raciale, ethnique, politique, sociale ou caritative. De Handgun Control, Inc. jusqu’à la Anti-Defamation League en passant par la Million Mom March, ils veulent tous que vous viviez dans la peur. Sur ce point, les soccer moms sont autant « victimes » que les minorités des quartiers déshérités.

Si ces organisations s’inquiétaient réellement pour les gens au nom desquels elles disent s’exprimer, elles inciteraient à la possession sûre et responsable d’armes à feu. Elles aideraient les gens à apprendre à défendre leur famille par eux-mêmes pour ne pas avoir à vivre dans la peur. Elles diraient à tout le monde qu’un des merveilleux bienfaits d’être américain est le droit de détenir et de porter des armes, de se défendre soi-même et à quel point ces droit assurent celui d’être libre.

Le prix psychologique de l’état de victime
Dans notre société actuelle, on trouve au statut de victime de nombreux avantages mais aussi de sérieux inconvénients. Les victimes ont tendance à voir le monde comme un endroit effrayant et menaçant. Elles croient que les autres les traitent différemment, de façon injuste, voire même malveillante – et qu’elles n’y peuvent rien faire. Ce sentiment d’être maltraité et incapable de résister engendre une colère énorme et souvent une grave dépression.

Mais, pour une victime, s’emporter ouvertement peut se révéler dangereux voire carrément suicidaire. Par exemple, une femme battue qui crie ou se rebelle contre son agresseur peut provoquer encore plus de coups, voire son propre meurtre. Et quelqu’un qui se défend victorieusement perd son statut de « victime ». Pour une personne dont toute l’identité repose sur cela, la perte en est tout aussi terrifiante que celle de la vie.

Donc, incapables psychologiquement d’affronter une telle colère, ceux qui se considèrent comme des victimes :

1. ont recours à des mécanismes de défense pour la reporter sur des croyances irrationnelles de voisins s’entretuant et l’infaillibilité de la protection policière,
2. tentent de reprendre pied en contrôlant les possesseurs d’armes, qu’ils perçoivent à tort comme « l’ennemi ».

REFUSER d’être une victime !
Car nul n’a besoin d’être une victime ! Il n’est pas facile de soumettre quelqu’un qui possède une arme à feu et sait s’en servir. Si la plupart des femmes en portaient, les viols et les passages à tabac diminueraient29. Les voyous qui prennent pour cible les personnes agées et handicapées chercheraient un travail honnête dès lors qu’ils auront réalisé qu’ils risquent de se retrouver nez-à-nez avec le canon d’un pistolet ou d’un fusil. Il est quasiment impossible de réduire en esclavage ou d’entasser dans des camps de concentration un grand nombre de personnes armées.

Communiquer avec les anti-armes
De quelle façon communiquer plus efficacement avec une personne anti-armes qui utilise des mécanismes de défense malsains ? Il n’y a pas de réponse simple et rapide mais vous devez garder certaines choses à l’esprit.

Colère et attaque ne fonctionnent pas
La plupart des possesseurs d’armes, lorsqu’ils sont confrontés à un anti-armes, s’énervent et deviennent agressifs. Dans la mesure où ils ont de plus en plus à faire face au ridicule, à la persécution et à la discrimination, c’est tout-à-fait compréhensible (si vous en doutez, demandez-vous si quiconque proposerait sérieusement une législation interdisant l’accès aux bureaux de poste, aux écoles et aux églises aux afro-américains, aux femmes et aux juifs. Même des criminels condamnés y ont droit – pas les citoyens paisibles et armés). Mais une réponse irritée va à l’encontre du but recherché.

Attaquer la personne que l’on tente de convaincre ne sert à rien. Tout ce qui peut la rendre plus craintive ou irritée ne fera que renforcer ses défenses. Il faut chercher à la rassurer, puis à lui fournir éléments d’information et expériences qui lui permettront de prendre toutes décisions en ayant les bonnes cartes en main.

Etre calme
On ne devrait jamais tenter de faire tomber un mécanisme de défense par la force. Souvenez-vous qu’ils protègent les gens de sentiments qu’ils ne peuvent gérer, et si vous les leur enlevez, vous pouvez leur causer de graves dommages psychologiques. Ces mécanismes opèrent inconsciemment donc montrer cet article à un anti-armes ou lui faire remarquer qu’il a recours à des mécanismes de défense ne produira rien de bon. Le but à atteindre est d’aider calmement et progressivement la personne à adopter un point de vue sur le monde plus rationnel et réaliste. On ne peut y arriver en une heure ou même un jour.

En approchant les gens de cette manière, on doit jouer à la fois sur les modes de pensée non cohérents induits et sur les réactions émotionnelles qu’ont les anti-armes vis-à-vis des armes à feu. Face à une attitude illogique on essaie d’employer le raisonnement et la logique pour convaincre l’anti-armes que ses perceptions des autres et des armes à feu manquent très nettement de précision. Le but est de l’aider à comprendre que les citoyens armés et les armes ne constituent pas une menace et peuvent même lui sauver la vie.

Retourner les pensées irrationnelles
La technique du miroir
Il peut être utile de simplement renvoyer à l’interlocuteur ce qu’il vous dit sur un ton à la fois neutre et inquisiteur. Ainsi, en répondant à mon correspondant anonyme (cf. supra), je pourrais lui dire « Donc, vous craignez que si vos voisins possédaient des armes, ils ne s’en servent pour vous tuer. Qu’est-ce qui vous fait penser cela ? ». Quand vous vous contentez de répéter ce que la personne dit et de poser des questions, vous ne mettez pas ses défenses en jeu, vous lui faites contempler ses propres idées dans un miroir. Si ces défenses sont très fortes, elle pourra continuer à prétendre que ses voisins veulent la tuer. Si elles sont peu solides il se peut qu’elle commence à remettre en question sa position.

Autre exemple : « Pourquoi pensez-vous que les instituteurs de vos enfants voudraient leur tirer dessus ? », que vous pouvez faire suivre d’un « Pourquoi confiez-vous vos précieux enfants à quelqu’un dont vous croyez qu’il pourrait les tuer ? ». Là encore, vous vous contentez de poser des questions sans attaquer de front la personne ou ses défenses.

Bien sûr, l’anti-armes pourrait persister dans l’idée que les enseignants veulent vraiment faire du mal aux enfants et que leur refuser l’accès aux armes les en empêcherait. Par conséquent, vous pourriez demander en quoi assassiner des enfants innocents à l’aide d’une arme à feu est différent de le faire à coups de paires de ciseaux, de battes de base-ball ou en empoisonnant le lait et les gâteaux.

Il est important de poser des questions « ouvertes », qui appellent une réponse autre que « oui » ou « non » et qui requièrent de la personne anti-armes qu’elle réfléchisse réellement à ce qu’elle dit. Cela pourra constituer une aide à ce qu’elle remette en question ses convictions ainsi, éventuellement, qu’une incitation à vous poser des questions sur la possession et l’utilisation d’armes à feu.

La technique du « Que feriez-vous ? »
Une fois le dialogue établi, vous pourriez vouloir placer votre interlocuteur au sein d’un scénario hypothétique bien que cela soit plus risqué, car représentant une plus grande menace vis-à-vis de ses défenses. Vous pourriez lui demander comment il se débrouillerait avec un collègue de travail difficile ou agaçant. Il répondra très probablement qu’il ne recourra jamais à la violence, mais que « d’autres gens » le feraient, en particulier s’ils ont des armes (la projection, encore). Vous pouvez ensuite lui demander qui sont ces « autres gens », pourquoi ils abattraient un collègue et qu’est-ce que le tireur y gagnerait.

N’essayez pas de sortir « victorieux » de la discussion, ni d’embarrasser la personne que vous tentez d’éduquer. Souvenez-vous que personne n’aime admettre que ses convictions les plus profondes sont erronées ou s’entendre dire « Je vous l’avais bien dit ! ». Soyez calme et patient. Si vous êtes arrogant, condescendant, blessant ou brusque avec votre interlocuteur, vous ne ferez que le convaincre que les possesseurs d’armes sont des gens arrogants, blessants – auxquels on ne devrait pas confier d’armes !

Désamorcer les réactions émotionnelles
La technique du « Vous êtes ici »
Il est peu probable que les arguments rationnels seuls soient couronnés de succès, surtout dans la mesure où beaucoup de gens « sentent » plus qu’ils ne « pensent ». Il faut aussi tenir compte des réponses émotionnelles de la personne anti-armes. Souvenez-vous que la plupart des gens ont été conditionnés à associer les armes à feu avec des cadavres de bambins. Il faut donc modifier les réactions émotionnelles en même temps que le raisonnement.

Une façon d’y arriver est de placer la personne (ou sa famille) sur le lieu d’un crime hypothétique et de lui demander ce qu’elle voudrait qu’il se passe. Par exemple, « Imaginez que votre femme est sur le parking du supermarché et que deux hommes l’attrapent. L’un tient un couteau contre sa gorge pendant que l’autre déchire ses vêtements. Si je suis témoin de la scène et que je porte une arme, que dois-je faire ? Qu’est-ce qu’il se passera ensuite ? Et si au bout de cing minutes la police n’est toujours pas là ? »

Contentez-vous de le laisser répondre aux questions et faire son cheminement mental dans ce scénario. Ne discutez pas ses réponses. Vous êtes en train de planter dans son esprit des graines qui pourront aider à changer ses réponses émotionnelles.

La puissance de l’empathie
Une autre approche basée sur l’émotion qui fonctionne plus souvent consiste à teinter de sympathie sa réponse à la condition de l’anti-armes.

Imaginez un instant ce que vous ressentiriez si vous croyiez que vos voisins et vos collègues de travail voulaient vous tuer ainsi que votre famille, sans que vous ne puissiez rien faire d’autre qu’attendre l’inévitable.

Pas très agréable, n’est-ce pas ?

C’est le monde dans lequel vivent les opposants à la défense armée. Chacun d’entre nous a connu des périodes dans sa vie où il se sentait « différent » et devait affronter des camarades de classe ou des collègues hostiles et autres. Nous devons donc faire appel à notre propre compassion pour ces gens terrifiés. Dire quelque-chose comme « Cela doit être affreux de vivre dans la crainte de se faire agresser par ses propres voisins. Je me rappelle ce que c’était quand j’étais le seul (juif, mormon, afro-américain, républicain) de (ma classe, mon équipe de football, mon bureau) – et même alors, je ne pensais pas que quelqu’un allait me tuer ». Il est primordial de ressentir une compassion et une empathie sincères, si vous êtes désinvolte ou sarcastique, cela n’a pas de sens.

Le recours à l’empathie fonctionne de différentes façons. Tout d’abord en désamorçant une relation potentiellement hostile. Les anti-armes ont l’habitude d’être attaqués et mal compris par les partisans du droit des armes. En lieu et place d’un « sale fanatique brandissant une arme », vous êtes à présent un sympathique humain. Cela peut aussi constituer une ouverture pour une conversation amicale au cours de laquelle chacun pourra se découvrir des points communs avec son « adversaire ». Vous pouvez même trouver là une occasion de dissiper quelques-unes des idées reçues concernant les armes et la défense personnelle.

Cette technique d’empathie peut aussi servir à redresser ou à clore une discussion enflammée qui commence à dégénérer et à devenir stérile. Elle vous permet de vous sortir de l’impasse « les armes sauvent des vies » contre « la seule raison de posséder une arme est le meurtre d’enfants ». Grâce à elle, vous pouvez entièrement recentrer le débat. Au lieu de se disputer sur le fait de savoir si plus ou moins de vies sont sauvées grâce aux armes, vous pouvez broder sur le thème de qu’il doit être terrifiant de vivre dans un pays où 80 millions de personnes possèdent des armes « dans le seul but d’assassiner des enfants ».

Vous ne devriez pas vous attendre à ce qu’une de ces approches, quelle qu’elle soit, fonctionne tout de suite ; c’est peine perdue. A de rares exceptions près, l’anti-armes ne va pas simplement « voir la lumière », se perdre en remerciements et vous supplier de l’emmener tirer. Vous ne faites que donner de petits coups de canif dans l’armure de ses défenses ou planter des graines qui pourraient, un jour, engendrer un esprit plus ouvert ou une analyse plus rationnelle. Ce processus peut durer des mois ou des années mais fonctionne vraiment !

Expériences correctives
Cependant, la façon la plus efficace de faire disparaître les mécanismes de défense consiste sans doute à procurer des expériences correctives30. Celles-ci sont des expériences qui permettent à une personne d’apprendre d’une manière sûre et non menaçante que ses idées sur les armes et leurs propriétaires sont incorrectes. Pour ce faire, vous devez d’abord permettre à la personne d’essayer de projeter ses idées fausses sur vous. Vous lui démontrez ensuite qu’elle a tort par votre comportement, pas en discutant.

Par exemple, l’anti-armes tentera inconsciemment de vous provoquer en prétendant que les possesseurs d’armes sont des « bouseux » incultes ou en vous traitant comme si vous en étiez un. Si vous prenez la mouche et lui répondez en le qualifiant de « stupide, gauchiste », vous lui prouverez qu’il avait raison. Par contre, si vous lui parlez l’air de rien de votre master de gestion, de votre excursion au festival sur Shakespeare, de votre jardin potager ou du spectacle de danse classique de votre fille, vous lui fournirez l’occasion de réviser son jugement.

Si vous avez eu recours aux techniques précédemment exposées, alors vous avez donné une expérience corrective. Vous avez démontré à l’anti-armes apeuré que les possesseurs d’armes ne sont pas des monstres inhumains, grossiers, effrayants et dangereux mais des gens parfaitement ordinaires qui se soucient de leur famille, de leurs amis et mêmes des autres.

Comme de nombreux possesseurs d’armes l’ont déjà constaté, parmi les expériences correctives les plus importantes figure la mise en présence effective du sujet craintif avec une arme. Dire à quelqu’un que l’on porte une arme n’est presque jamais à conseiller mais il existe des moyens de mettre à profit sa propre expérience.

Par exemple, si vous êtes face à une personne anti-armes avec laquelle vous êtes régulièrement en contact et avez d’assez bonnes relations -un collègue, un voisin, un coreligionnaire, etc.-, vous pouvez faire indirectement allusion au port d’arme dissimulée. Vous ne devriez jamais rien dire du style « En ce moment, j’en porte une et vous ne vous en rendez même pas compte », en particulier parce que dans certains états cela serait considéré comme un comportement « menaçant » et illégal. En revanche, vous pouvez envisager de dire quelque chose comme « Il m’arrive de porter une arme à feu et vous n’avez jamais semblé mal à l’aise en ma présence ». Révéler ceci est une décision personnelle à prendre et vous devriez examiner attentivement les autres conséquences éventuelles avant d’adopter cette approche.

Expérience de première main
Au bout du compte, le but est d’amener la personne anti-armes à tirer. Certaines accepteront l’invitation à vous accompagner au stand alors que d’autres seront trop effrayées pour cela et auront besoin de quelques préliminaires.

En premier lieu, vous encouragerez la personne à avoir un contact, quel qu’il soit, avec une arme, de la façon qui lui convient le mieux. Beaucoup de personnes ont l’air de croire que les armes à feu sont douées de raison et qu’elles tirent sur les gens de leur propre gré. De ce fait, vous pourriez commencer par l’inviter à simplement regarder puis manipuler une arme non chargée. Ceci vous donne aussi l’occasion de montrer à cette personne inexpérimentée comment savoir si une arme est chargée et de lui enseigner les règles de bases de sécurité.

Incitez le nouveau venu à poser des questions et souvenez-vous que votre rôle est de lui fournir des renseignements précis d’une façon amicale, responsable et non menaçante. C’est une bonne occasion d’offrir un peu de lecture quant aux avantages de posséder des armes. Mais attention à ne pas submerger d’informations. Et rappelez-vous surtout que ce n’est pas le moment de se lancer dans une diatribe anti-gouvernementale ou sur le Nouvel Ordre Mondial, des thèses de complot ou toute sorte de discussion politique !

Ensuite, vous pouvez inviter votre ami à vous accompagner au stand de tir (si vous devez vous faire mutuellement confiance avec des armes chargées, vous devriez vous considérer comme des amis !). Assurez-le que personne ne le forcera à tirer avec une arme et qu’il est libre de se contenter de regarder. Parlez-lui par avance de l’expérience qu’il va vivre et de ce qu’on attend de lui. Ceci comprend les protections oculaire et auditive nécessaires, un couvre-chef, des vêtements appropriés, etc. Soyez certain d’avoir une arme qui convienne à votre invité au cas où il ou elle se déciderait à s’essayer au tir, ce qui implique une arme de calibre moyen qui n’engendre pas trop de recul. Si votre invité est une femme, assurez-vous que l’arme lui convienne : beaucoup d’armes d’épaule ont une crosse trop longue pour des femmes de petite taille et la poignée des pistolets à chargeur à double colonne est souvent trop épaisse pour leurs mains.

Souvenez-vous qu’une simple visite du stand peut être une expérience corrective. Votre invité y apprendra que ceux qui possèdent des armes sont disciplinés, responsables, soucieux de la sécurité, courtois, attentionnés et respectueux des règles. Il y verra des gens de tous âges, des enfants aux personnes âgées, hommes et femmes, pratiquant avec plaisir une activité ensemble. Il n’y verra pas le moindre « bouseux aviné » agitant une arme sous le nez des gens.

D’après ce que j’ai pu constater, la plupart de ceux qui se rendent dans un stand finissent par décider qu’ils veulent essayer de tirer. N’oubliez pas de vous assurer que vos invités ont bien assimilé tous les règlements de sécurité ainsi que ceux propres au stand avant de leur permettre de manipuler une arme. Si vous ne vous sentez pas compétent pour enseigner le tir à un néophyte, demandez à un instructeur ou à un directeur de tir de vous assister. Ne soyez pas avare en appréciations et encouragements, avec un peu de chance, vous aurez fait un nouvel amateur d’armes.

Même si votre invité décide que le tir « n’est pas pour lui », au moins aura-t-il appris beaucoup de choses importantes. Il connaîtra les règles de sécurité de base concernant les armes et comment en sécuriser une, s’il devait avoir à le faire. Cela pourrait très bien lui sauver la vie un jour. Il saura qu’une arme ne tire pas à moins qu’une personne ne presse la détente. Il saura que les possesseurs d’armes sont des gens amicaux, responsables, pas très différents de lui. Même s’il fait le choix de ne jamais plus tirer un coup de feu, il y aura moins de chances qu’il craigne et persécute ceux qui ont des armes. Et qui sait, quelques mois ou années plus tard, peut-être décidera-t-il d’en avoir à son tour.

Pourquoi ces techniques ne fonctionnent pas toujours
Vous devez garder à l’esprit que vos efforts ne seront pas couronnés de succès avec tous les anti-armes. Certains d’entre eux sont si terrifiés et ont des défenses tellement fortes que seul un professionnel expérimenté obtiendrait des résultats. D’autres ont leur opinion toute faite et refusent toute remise en question. D’autres, encore, peuvent admettre que ce que vous dites « se tient », mais ne sont pas prêts à aller contre les forces du politiquement correct. Quelques-uns peuvent avoir eu des expériences traumatisantes liées aux armes, desquelles ils ne se sont pas encore remis.

Vous connaîtrez aussi l’échec avec les idéologues, tels que Charles Schumer et Dianne Feinstein. Ces gens ont choisi consciemment de s’opposer à la libre possession des armes et à la défense personnelle. Ils tirent presque toujours pouvoir, prestige et argent de leur politique anti-armes. Les faits et les vies sauvées ne les intéressent pas. Ils connaissent les faits et comprennent les conséquences de leurs actes et ils sacrifieront avec plaisir d’innocentes personne sur l’autel de leur petit dessein personnel. N’utilisez pas ces techniques sur de telles personnes, ils ne réagissent qu’à la peur de perdre le pouvoir, le prestige et l’argent qu’ils convoitent31.

Conclusion
Par une meilleure compréhension des partisans du désarmement civil ainsi qu’un apprentissage et une mise en pratique de techniques simples permettant d’affronter leurs défenses psychologiques, vous serez bien plus efficaces dans votre entreprise de communication avec les personnes anti-armes. Ainsi, vous aurez plus de chances de réussir à les éduquer sur les réalités des armes à feu et de la défense personnelle, et leur importance concernant notre liberté et notre sécurité.

L’éducation des autres à propos des armes est une tâche ardue, ingrate et doit en général être accomplie sur une personne à la fois, mais c’est une chose primordiale. L’américain moyen soutient la liberté d’expression et de culte, qu’il choisisse ou non de les exercer. Il soutient les jugements équitables, qu’il ait ou non déjà pénétré dans un prétoire. De la même façon, il faut qu’il comprenne que la défense personnelle est un droit essentiel, qu’il décide ou non de détenir ou de porter une arme.
© 2000, Sarah Thompson.

Dr. Thompson is Executive Director of Utah Gun Owners Alliance, www.utgoa.org and also writes The Righter, www.therighter.com, a monthly column on individual rights.

Notes

1 Lott, John R., Jr. 1998. More Guns, Less Crime. University of Chicago Press. Pp. 11-12; Proposition B: More Security Or Greater Danger?, St. Louis Post-Dispatch. March 21, 1999.
2 Lott 1998, Pp. 1-2.
3 Kaplan, Harold M. and Sadock, Benjamin J. 1990. Pocket Handbook of Clinical Psychiatry. Williams & Wilkins. P. 20.
4Brenner, Charles. 1973. An Elementary Textbook of Psychoanalysis (rev. ed.). Anchor Books. Pp. 91-93; Lefton, Lester A. 1994. Psychology (5th edition). Allyn & Bacon. Pp. 432-433.
5 Brenner 1973. P. 91.
6 Kaplan and Sadock 1990, p. 20; Lefton 1994, p. 432.
7 Talbott, John A., Robert E. Hales and Stuart C. Yudofsky, eds. 1988. Textbook of Psychiatry. American Psychiatric Press. P.137.
8 « Kids Suspended for Playground Game. » Associated Press. April 6, 2000.
9 Lightfoot, Liz. « Gun Return to the Nursery School Toy Chest. » The London Telegraph. May 22, 2000. Kaplan and Sadock 1990, p. 20; Lefton 1994, p. 433.
10 Stevens, Richard W. 1999. Dial 911 and Die. Mazel Freedom Press. [Analyzes the law in 54 U.S. jurisdictions]; see, e.g., Bowers v. DeVito, 686 F.2d 616, 618 (7th Cir. 1982) [no federal constitutional right to police protection.]
11 Kleck, Gary and Gertz, Marc. 1995. Armed Resistance to Crime: The Prevalence and Nature of Self- Defense with a Gun. Journal of Criminal Law & Criminology. Vol. 86 (Fall), pp. 150-187.
12 Simkin, Jay, Zelman, Aaron, and Rice, Alan M. 1994. Lethal Laws. Jews for the Preservation of Firearms Ownership.
13 Kaplan and Sadock 1990, p. 20; Lefton 1994, p. 433.
14 Brenner 1973, p. 85.
15 Veith, Gene Edward, Jr. 1993. Modern Fascism: Liquidating the Judeo-Christian Worldview. Saint Louis: Concordia Publishing. Pp. 39-40 [fascism exalts nature, animals and environment].
16 Japenga, A. 1994. Would I Be Safer with a Gun? Health. March/April, p. 54.
17 Brenner 1973, p. 92.
18 Kaplan and Sadock 1990, p. 219.
19 American Psychiatric Association. 1994. Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fourth Edition. P. 410.
20 Lott 1998, pp. 11-12.
21 Most American gun owners are not violent criminals and will not be potential killers. « The vast majority of persons involved in life-threatening violence have a long criminal record and many prior contacts with the justice system. » Elliott, Delbert S. 1998. Life Threatening Violence is Primarily a Crime Problem: A Focus on Prevention. University of Colorado Law Review. Vol. 69 (Fall), pp. 1081-1098, at 1093.
22 Sowell, Thomas. 2000. Blacks and bootstraps. Jewish World Review (Aug.14). http://www.jewishworldreview.com
23x Wein, Rabbi Berel. 2000. The return of a Torah scroll and confronting painful memories. Jewish World Review (July 12).
24 Dworkin, Andrea. « Terror, Torture and Resistance ». http://www.igc.org/Womensnet/dworkin/TerrorTortureandResistance.html
25 Mfume, Kweisi, speech at the 90th annual NAACP meeting, July 12, 1999. http://www.naacp.org/president/speeches/90th%20Annual%20Meeting.htm
26 Yoffie, Rabbi Eric H. Speech supporting the Million Mom March, May 14, 2000. http://uahc.org/yoffie/mmm.html
27 « If someone comes to kill you, arise quickly and kill him. » The Talmud, Tractate Sanhedrin. 1994. The Schottenstein Edition. New York: Mesorah Publications. Vol. 2, 72a.
28 Rape and Sexual Assault, Dean of Students Office for Women’s Resources and Services McKinley Health Education Dept., University Police, University of Illinois; Hazelwood, R. R. & Harpold, J. 1986. Rape: The Dangers of Providing Confrontational Advice, FBI Law Enforcement Bulletin. Vol. 55, pp. 1-5.
29 Lott 1998, pp. 78, 134-37.
30 Frank, Jerome D. 1961. Persuasion and Healing. The Johns Hopkins Press. Pp. 216-217.
31 Richardson, H. L. 1998. Confrontational Politics. Gun Owners Foundation. 
De la furie contre l’auto-défense

La diffusion de cet article dans son intégralité est autorisée, tant qu’y figurent les mentions de copyright et de contact complètes de la JPFO.
Copyright © 2000 Sarah Thompson, MD
Publié par
Jews For The Preservation of Firearms Ownership, Inc.
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Version originale : http://www.jpfo.org/filegen-n-z/ragingagainstselfdefense.htm
par la Dr Sarah Thompson
traduit par Joel SAGNES

 

 

Avez-vous signé la pétition ?

 

Le 4 avril dernier, j'ai lancé une pétition pour un port d'armes citoyen en Suisse. A ce jour, elle a recueilli près de 1700 signatures. 

Jusqu'en 1999 et la mise en œuvre de la Loi fédérale sur les armes (LArm), le port d'arme (apparent ou pas) était autorisé dans la majorité des cantons suisses. Lorsque le parlement a voté la loi, il a garanti ce port d'arme, à l'article 3. Mais à l'article 27, il en a supprimé toute possibilité sérieuse, en exigeant la preuve d'un "danger tangible", c'est-à-dire d'une menace déjà prononcée.

A l'évidence, avant 1999, la Suisse était un pays où il ne faisait pas bon vivre, où on risquait de se faire canarder à chaque coin de rue, où les gangs armés faisaient la loi dans certains quartiers. A l'évidence, aujourd'hui, c'est tout le contraire. Une jeune fille peut se promener n'importe où, dans n'importe quelle ville, sans se faire importuner, la police a dissuadé tous les fauteurs de troubles éventuels de créer le moindre problème et la poudre ne parle jamais dans les rues. 

Aucune agression, aucun hold-up, on peut en tout temps retirer de l'argent à un bancomat ou un comptoir de banque, sans rien craindre. Et le soir, quel besoin de fermer la porte d'entrée de la maison ? On se demande d'ailleurs d'où viennent certaines expressions nouvelles, comme "home jacking" (agression violente au domicile).

Dans un monde comme celui dans lequel nous vivons actuellement, le citoyen n'a nul besoin de se défendre, de défendre sa famille, de défendre même le pays (une armée croupion devrait y suffire, selon le Conseil fédéral).

Soyons sérieux ! La sécurité en Suisse n'est plus assurée, pas plus qu'elle ne l'est dans aucun pays européen. Entre le banditisme ordinaire et le terrorisme, le risque de se retrouver au milieu d'une fusillade est de plus en plus réel. Et, dans ce cas, aux mains de qui préférez-vous voire des armes ? Dans celles des seuls bandits-terroristes, en attendant la police (environ 20 minutes au maximum, s'enorgueillit la police française), ou aux mains de citoyens entrainés, capables de tirer quand il le faut, de retenir leurs coups aussi, quand la menace s'éloigne, capables de se défendre, mais surtout de venir au secours de ceux qui n'en ont pas les moyens ?

Posez-vous la question et réfléchissez à l'intérêt de signer cette pétition.

Frank Leutenegger

SwissGuns 26 avril 2016
 

 

Pourquoi une pétition pour le port d'arme ?

 

Un correspondant nous écrit:

"De l’histoire de la Confédération, la menace sécuritaire qui pèse sur la population, à la fois criminelle et terroriste n’a jamais été aussi violente, dangereuse et imminente. Alors qu’entre 1994 et 2014 la taille de la population a augmenté de moins de 20% , sur la même période :

• Les viols d’après l’article 190 du code pénal ont augmentés de 102% 
• Les lésions corporelles d’après les articles 122 et 123 du CP ont augmentés de 132%
• Les séquestrations et enlèvements d’après les articles 183, 184 et 185 du CP ont augmentés de 176% 

Les citoyen(ne)s suisses sont donc exposés à une menace exponentielle contre leur intégrité physique. La réponse étatisée de la Confédération n’est plus suffisante pour ramener la sécurité à son niveau d’il y a vingt ans. Et le niveau de protection offert à la population n’est désormais ni satisfaisant, ni adéquat. 

La menace terroriste a également pris une dimension inégalée et la Suisse est directement exposée. Au moins de Mars 2016, le SRC récence 72 cas de « voyages à motivations djihadistes dans les zones de djihad », avec une augmentation de 300% des cas depuis 2013. Aussi, L’Etat Islamique (ISIS/ISIL) appelle directement à attaquer la Suisse dans sa propagande. Notre drapeau apparaissant aux côtés d’autres pays « ennemis » tels que la France ou les Etats-Unis. 

D’après la CCPCS , la Conférence des commandants des polices cantonales de Suisse, le nombre de policiers sur le territoire Suisse est de 17'700 fonctionnaires. Soit un agent pour 450 habitants. A titre de comparaison, la France possède 1 agent pour 270 habitants . La population Suisse est donc protégée par 40% de fonctionnaires de moins que nos voisins français. Par ailleurs, plus de 1.2 millions d’habitants vivent en région rurale, à plusieurs dizaines de minutes du policer le plus proche. 

La République Tchèque fait face à des contraintes et menaces en tout point similaire. Avec une population de 10.5 millions d’habitants, le pays a délivré 229'579 permis de port d’arme dissimulée, soit 2.2% de la population. De la même manière qu’un vaccin, ceci a permis de protéger l’ensemble de la population de manière efficace et sans effet pervers sur la sécurité publique grâce à une juste règlementation. Le Permis de Port d’Arme existant déjà en Suisse, il apparait désormais urgent de le rendre accessible à tous les honnêtes citoyen(ne)s et non plus seulement aux agents de sécurité, sous les mêmes critères d’honorabilité et de compétences. "

11 avril 2016

Signez la pétition !
 

 

 

Une pétition pour le droit citoyen au port d'arme

 

Nous lançons aujourd'hui une pétition à l'échelle nationale pour un port d'arme citoyen en Suisse (Pétition pour un port d'arme citoyen en Suisse - version en allemand).

L'idée part de quelques constations simples:
- La sécurité publique est de moins en moins assurée dans ce pays, ,malgré tous les efforts des autorités constituées. En effet, même si les événements de Zurich ou de Winterthur n'ont rien à voir avec l'ampleur de ce qui s'est produit en Allemagne, on peut dire aujourd'hui qu'une femme - et même un homme - n'est plus en sécurité, quand des foules incontrôlables s'emparent de l'espace public.
- La Suisse est le 3e pays le plus armé du monde (derrière les USA et le Yémen).
- La Suisse est sans aucune doute, dans le monde entier (USA et Yémen compris), le pays où on trouve le plus de personnes formées au armes.
- En 2013, après une attaque sanglante au Kenya, le Secrétaire général d'Interpol Ronald Noble suggérait que l'armement des citoyens était une réponse valable à la terreur. 
- De tous les bords politiques, on entend que nous sommes aujourd'hui en guerre contre le terrorisme. On ne fait pas la guerre en confisquant les armes.

Ceux à qui les armes font peur - les hoplophobes - diront que laisser tout un chacun se promener armé dans les rues de nos villes, ce serait le "western", avec inévitablement de véritables rivières de sang.

Ils oublient que:
- Jusqu'en 1999, la plupart des citoyens suisses (et mêmes les étrangers établis dans ce pays) avaient le droit de porter une arme et que cela n'a causé aucun dérapage.
- Aux USA, volontiers cités pour leur violence, on constate que, partout où le port d'arme est légal, violence et criminalité sont en net recul.

Demandez-vous aujourd'hui, si vous deviez vous trouver dans une situation comme celle du 13 novembre 2015 au Bataclan, le 31 décembre à Cologne ou le 22 mars 2016 à Bruxelles, ce que vous préféreriez:
- quelques personnes armées (des citoyens à priori honnêtes), sachant se servir de leur arme, dans les environs, ou
- la certitude que seuls les salopards ont les moyens de parvenir à leurs fins.

Le seul fait de savoir que dans ce pays, un certain nombre de personnes sont capables de résister à une attaque, le temps que les forces de l'ordre interviennent, serait déjà un sérieux frein pour les candidats au djihad ou à la simple "violence ordinaire", comme on la qualifie volontiers dans les médias.

Signez notre pétition sur change.org. Faites la signer par vos amis. 

Pensez-y: un jour peut-être, vous serez face au danger, sans police à proximité. Vous - ou un autre citoyen armé - pourrez peut-être faire la différence.

 

Frank Leutenegger, 4 avril 2016
 

 

Ce que l'Europe vous prépare

 

Hier soir, la chaîne française de télévision France 2 mettait en ligne son dernier dossier sur le nécessaire encadrement du commerce des armes en Europe. Il y a urgence clame le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Après les attentats de Bruxelles, il a pressé ses partenaires européens d’adopter rapidement un texte coercitif sur le commerce des armes de guerre dans l’Union européenne... et cela même si cette révision de la directive ne s'applique pas au terrorisme

" Cette directive, bien qu'elle vise à améliorer la sécurité des citoyens, ne concerne pas les armes illégales ni le crime organisé ou les activités terroristes qui y sont associés, lesquels ne représentent que deux types de problèmes liés aux armes. Il s'agit davantage d'éviter que des armes à feu légales ne finissent sur le marché illégal et de prévenir les fusillades en série, les suicides, les homicides et les accidents liés à des armes à feu". (Projet d'avis de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures 2.3.2016)

Les choses vont sans doute aller vite en Europe, malgré les protestations de tous les milieux concernés... qui ne sont ni les bandits, ni les terroristes, mais les propriétaires légitimes d'armes. La décision est prévue en juin et la pression est très forte, de la part de la France, de la Belgique, de l'Angleterre et de l'Allemagne, pour que les positions les plus restrictives soient adoptées.

Et, rappelle volontiers le Département fédéral de justice et police, la Suisse est tenue par les accords de Schengen d'adapter son droit sur les armes en fonction du droit européen. 

Simonetta Sommaruga a affirmé, au début du mois que nos armes n'étaient plus menacées et que la plupart des ministres européens avaient rejeté les propositions de durcissement de la Directive. Mais c'est un pur mensonge. Le droit européen est en marche et - si nous ne faisons rien - il entrera en vigueur en Suisse aussi.

Ce qui nous attend

1. Interdiction des armes automatiques.

L'Europe veut interdire la possession d'armes automatiques par des civils. Au retour de Bruxelles, Simonetta Stalinova s'est appuyée sur le fait que ces armes automatiques resteraient disponibles pour les militaires de réserve. On peut estimer que les soldats suisses font partie des forces de réserve, tant qu'ils n'ont pas fini leurs obligations, mais pas un jour de plus. Dès la fin du service, il faudra donc rendre les armes qu'on aura portées pendant des années au service du pays.



2. Interdiction de certaines armes semi-automatiques et durcissement des contrôles pour les autres.
Toutes les armes semi-automatiques au look militaire seront interdites... AK 47 et AR 15 civils, mais aussi PE 57 et 90 qu'affectionnent les tireurs suisses. Les critères seront objectifs, assure le texte de Bruxelles: les armes interdites seront celles qui ont 
- une poignée pistolet,

- un manchon de refroidissement,
- un filetage au canon,
- une crosse pliable, 
- la possibilité d'attacher un chargeur de grande capacité,
- le calibre (militaire ou non, comme dans le droit français d'il y a quelques années)

Ces armes, comme les armes automatiques militaires seront détruites. Et, consciente des frais que cela pourrait éventuellement impliquer, certains rapporteurs proposent que les confiscations ne soient pas lies à des compensations financières.. cela au mépris du droit de la propriété.

Toutes les autres armes semi-automatiques feront l'objet de contrôles beaucoup plus stricts. Une version proposée parle par exemple de les laisser dans un coffre au stand de tir.

3. Interdiction des magasins de plus de 10 coups

La commission précise que ceux qui en ont déjà pourront les conserver, à condition de les faire enregistrer et de les faire contrôler régulièrement.


4. Examens médicaux et psy
 

"Les États membres prévoient des examens normalisés en vue de l'octroi ou du renouvellement des autorisations visées, afin d'évaluer les capacités physiques, mentales et cognitives du demandeur, et retirent les autorisations si l'une ou l'autre des conditions d'octroi n'est plus remplie. Lors du renouvellement de la licence, un test de suivi moins strict est réalisé (tous les 5 ans). (Projet d'avis de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures 2.3.2016)

Examen physique, examen psychologique, pour avoir le droit d'acheter une arme. Dans l'esprit de certains médecins et politiciens que je connais, le simple fait de vouloir acheter une arme est une preuve de défaillance psychique. Quant à l'examen physique, il peut être assez simple au début et devenir de plus en plus dur par la suite, jusqu'à exiger du candidat une force à la Schwarzenegger.

Et pensez bien qu'au moindre soupçon d'éventualité de début, dans un futur lointain, d'un possible Alzheimer, c'en est fini de toutes vos armes.

5. Obligation d'assurance RC pour les armes

 

Une mesure assez raisonnable, me direz-vous. Oui, s'il s'agit d'assurer le propriétaire d'armes. Mais certains commissaires insistent pour que ce soient les armes qui soient assurées.. toutes ! Le raisonnement (dans l'intérêt du propriétaire) est que si on vous vole une arme et qu'on l'utilise abusivement, one ne puisse pas vous incriminer.

Mais cela représenterait une assurance par arme. Si vous en avez 10 et que l'assurance coûte 100 fr. par an, cela ferait 1000 fr. Si vous en avez 50, 100...

6. Interdiction des ventes d'armes sur internet

" L'acquisition d'armes à feu, de pièces et de munitions des catégories A, B et C au moyen d'une technique de communication à distance ... n'est autorisée qu'aux armuriers et courtiers et est soumise au contrôle strict des États membres". (Projet d'avis de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures 2.3.2016)

Ce serait donc la fin des ventes entre particuliers et, bien sûr de toutes les bourses aux armes privées des associations de collectionneurs.

7. obligation du coffre-fort
 

"Les États membres établissent des règles en vue du stockage des armes à feu et des munitions en sécurité qui répondent à des
normes équivalentes à celles mises en place dans l'accord sur l'Espace économique européen, de façon à garantir que les armes à feu et les munitions soient conservées de manière à éviter que des personnes non autorisées puissent y avoir accès
". (Projet d'avis de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures 2.3.2016)

A l'évidence cette proposition reprend les règles du droit allemand, selon lequel le conjoint d'un propriétaire d'armes ne doit pas avoir accès à celles-ci. Cela implique automatiquement un coffre-fort, dont la combinaison ne doit être connue que du seul propriétaire. 

Le local fermé que la loi suisse suggère ne suffirait absolument pas.


8. Echange d'informations

 

Enfin, l'UE prévoit un vaste échange d'information entre tous les pays membres de l'espace Schengen sur les armes et leurs propriétaires. On se réjouit de voir ses données personnelles en Estonie, en Hongrie ou même en France, en Italie ou en Allemagne.

Voila ce que 'Europe concocte pour nous, si nous ne faisons rien. Si vous n'êtes pas encore membre de proTELL, inscrivez-vous. C'est 50 fr. par an pour la défense de nos libertés. Si vous avez un contact avec l'un ou l'autre député, faites lui part de votre préoccupation et ne vous laissez pas endormir par une réponse mielleuse classique de la part d'un professionnel de la parole.

C'est votre dernière chance: AGISSEZ !

F.L. 25 mars 2016

 

 

Une grande semaine de radio !

 

La Radio socialiste romande nous a gratifié d'une grande saga, la semaine dernière (du 14 au 18 mars). L'émission "Vacarme" (du lundi au vendredi entre 13h et 13h30) était intitulée, cette semaine, " Les Suisses ont-ils la gâchette facile?". Sur la page internet de l'émission , on pouvait l'ire l'introduction suivante:

"Depuis quelques mois, les armes sont au cœur du débat helvétique. Levée de bouclier contre le durcissement du droit européen sur les fusils d'assaut, augmentation du nombre d'armes acquises sur le territoire national: la Suisse est-elle un pays de fous de la gâchette? "Vacarme" a décidé d'aller voir plus loin."

Lundi, nous avons eu droit à une promenade dans les stands de tir, sans grande question. 

Mardi, l'enquêteur RTS s'est fait plus pointu. A la RUAG (entreprise internationale active dans les domaines de l'aérospatial et de la défense, fondée le 1er janvier 1999 et dont l'actionnaire unique est la Confédération suisse), il a posé des questions précises à la personne désignée volontaire pour répondre à la presse: RUAG n'exporte plus d'armes vers l'Arabie saoudite, depuis l'embargo, mais pourquoi le faisait-elle avant ?

Mercredi, avec un diplomate africain venue à Genève discuter de désarmement dans le cadre de l'ONU, rebelote: les exportations d'armes, c'est peu bien.

Jeudi, épisode de détente. Le journaliste est parti aux Etats Unis, pour s'extasier devant les "smart guns", ces armes qui ne tirent que pour leur propriétaire. Joli moment, quand le patron de l'entreprise a fait la démonstration... que ça ne marchait pas. Il avait oublié les piles ! Et en fin d'émission on nous demandait si on voulait en Suisse de ces armes américaines qui ne fonctionnent que de façon intermittente.

Enfin, vendredi, la vraie question a été posée: toute la demi-heure d'émission était consacrée à un drame qui s'est déroulé à Genève l'an dernier: un jeune a tué un camarade avec le fusil militaire d'un autre ami. Un jeu qui a mal tourné. 20 minutes "bouldum" (bouleversantes d'humanité, en jargon de journaliste), pour pleurer avec la mère de la victime, suivie de déclarations d'avocats: l'arme militaire n'a rien à faire à la maison. Elle doit rester à l'arsenal.

On avait bien compris que l'exercice devait arriver à la conclusion que les armes c'est le mal. De ce côté, on n'a pas été déçu. Mais on reste tout de même sur sa faim. L'introduction parlait de la levée de bouclier contre le durcissement européen sur les armes, de l'augmentation du nombre d'armes en Suisse et posait la question des "fous de la gâchette" (on dit la "détente", journaleux incompétent !).

Mais aucun de ces sujets n'a été abordé en deux heures et demie d'émission, censée être sérieuse. LA RTS a une fois de plus démontré qu'elle est:

1. hoplophobe,
2. partiale et 
3. incompétente.

Mais, restez branchés: cette semaine, c'est le suicide dans Vacarme. On est assuré de profiter de grands moments sur la responsabilité des armes.

F.L. 21 mars 2016
 

 

 

Elle a menti !

 

Simonetta Sommaruga est revenue de Bruxelles, la semaine dernière en expliquant que nos armes n'étaient plus menacées et que la plupart des ministres européens avaient rejeté les propositions de durcissement de la Directive 91/477/CEE, qui est la loi européenne sur les armes (loi que la Suisse est tenue d'adapter, si elle veut rester dans Schengen). Mais apparemment, ce n'est pas ça. Soit Madame la conseillère fédérale n'a rien compris au français de Bruxelles, soit elle a carrément menti à son retour, pour calmer la fronde qui risquait d'éclater.

Mais la réalité est là... et le document de l'UE daté des 10 et 11 mars derniers (en anglais) est clair:

- tests médicaux pour avoir le droit de détenir une arme,
- prohibition (et destruction) des armes automatiques, à l'exception de celles des forces de réserve militaire,
- prohibition (et destruction) des armes semi-automatiques ou, dans une version plus soft, prohibition de celles qui ont un look militaire et contrôle beaucoup plus strict pour les autres.

Simonetta Stalinova s'est appuyée sur le fait que les armes automatiques resteraient disponibles pour les militaires de réserve. On peut estimer que les soldats suisses font partie des forces de réserve, tant qu'ils n'ont pas fini leurs obligations, mais pas un jour de plus.

Elle s'est aussi basée sur le fait que les armes semi-automatiques ne seraient pas interdites, mais seulement soumises à un contrôle beaucoup plus strict, qu'elle appelle bien sûr de ses vœux: "La Suisse, expliquait le communiqué du DFJP, est favorable aux mesures destinées à empêcher que des armes dangereuses ne tombent entre les mains de terroristes"... donc favorable à des contrôles plus stricts.

Bien joué, Madame ! Nous vous avons cru, nous qui devrions savoir que vous ne nous apporterez jamais rien de bon. Vous nous avez eus.

F.L.16 mars 2016
 

 

La police vaudoise sème les données personnelles à tous vents

 

Le quotidien vaudois 24 Heures nous informait, samedi 27 février, que, devant l'augmentation du nombre de permis d'achat d'armes dans le canton de Vaud (18,8 %, d'abord estimée à 70%), le député socialiste Jean Tschopp s'était ému et avait déposé un postulat demandant une vaste campagne d'information, pour encourager les gens à renoncer à posséder des armes et à décourager de nouveaux acheteurs potentiels. Il demandait aussi une opération de rachat des armes (je pense qu'il n'a pas trop de notion des prix !) et une obligation pour les personnes sous suivi psychiatrique ou privées de discernement de restituer (?) les armes qu'ils possèdent.

Eliminons d'abord ce dernier point. Monsieur Tschopp ignore sans doute que les personnes qu'il veut désarmer sont déjà interdite d'accès aux armes par la loi. Par ailleurs, ils veut qu'elles "restituent" leurs armes. Restituer, signifie "rendre quelque chose à son propriétaire légitime" (Larousse en ligne). Les armes en questions appartiennent à leurs propriétaires. Il ne s'agit donc pas de les faire restituer, mais de les confisquer.

Le socialiste cite dans son postulat une étude du Guardian ("Gun homicides and gun ownership listed by countries"), étude selon laquelle, la Suisse serait le 3e pays avec le plus de propriétaires d'armes à feu et le 2e pays développé avec le plus d'homicides par armes à feu. "Nous savons donc, conclut le député, qu'il existe un lien étroit entre le nombre d'armes à feu en circulation et le nombre d'homicides". Un raccourci classique chez les rouges de mauvaise foi: Si l'étude est exacte, on tue plus avec une arme à feu qu'avec un couteau ou un bâton en Suisse. Cela reste à démontrer, les statistiques fédérales montrent plutôt un quart d'homicides commis avec une arme feu. Mais conclure que plus d'homicides avec armes à feu c'est plus d'homicides tout court, c'est un raccourci rouge typique. 

On pourrait encore ajouter qu'en Suisse, en général, deux victimes sur trois sont étrangères et trois meurtriers sur quatre sont étrangers. Ce qui signifie que ce n'est généralement pas avec des armes répertoriées ou enregistrées que ces meurtres sont commis.

Mais laissons Monsieur Tschopp à ses divagations.

24 Heures lève un lièvre

Ce qu'on a appris d'important, à la lecture de 24 Heures, se trouve presque à la fin de l'article. La journaliste Marie Nicollier ne s'en est d'ailleurs apparemment même pas rendu compte.

"La police dit n’avoir «ni le temps ni les ressources» pour analyser les données relatives aux armes et en tirer des enseignements, d’autant que son logiciel ne permet pas de comparer les résultats d’une année à l’autre. Elle a proposé à l’Ecole des sciences criminelles (UNIL) de s’en charger".

Deux informations dans ce paragraphe:

1. La police cantonale vaudoise est incapable d'analyser ses propres données.

2. Elle propose donc à l'Université de s'en charger. Et c'est là que ça se gâte: les données personnelles des propriétaires d'armes sont sensibles. Les policiers qui y ont accès sont des personnes assermentées. En revanche, les employés de l'Université de Lausanne ne le sont pas et n'ont aucune responsabilité en cas de dissémination de ces données. Pire encore, l’Ecole des sciences criminelles, c'est le pré-carré de Rebecca Ruiz, la nouvelle égérie anti-armes vaudoise.

C'est pour cette raison que Claude-Alain Voiblet, député au Grand Conseil vaudois, a déposé une interpellation pour s'inquiéter de la protection des données personnelles concernant les détenteurs d’armes.

Car, si on laisse aller ces informations un peu partout, le risque est réel de voir son dernier permis d'achat d'arme se retrouver en copie dans le devoir d'un étudiant, dans les fichiers de l'Union européenne et - pourquoi pas - dans les papiers d'un djihadiste intéressé au modèle d'arme inscrit dans le PAA.

Et qu'on ne me dise pas que c'est impossible. Il y a longtemps (très longtemps... au début des années 70), un assistant de la Faculté des sciences politiques de Lausanne m'avait décrit mon début de collection et, dans celle-ci, les armes que lui et ses amis viendraient prendre pour le grand jour de la révolution (on était 2 ou 3 ans seulement après mai 68 !). Cette anecdote n'est là que pour montrer que tout est possible à l'UNI Lausanne.

L'interpellation Voiblet a été déposée mardi dernier (8 mars). Elle devrait être présentée demain (15 mars).

 

F.L. 14 mars 2016
 

 

L'Europe recule !

 

Les Suisses ne seront pas privés de leur arme. Ils pourront continuer de garder chez eux leur fusil d'assaut après la fin du service militaire. C'est le titre de 20 Minutes pour expliquer que la majorité des ministres de l'Intérieur européens ont rejeté le projet de révision de la directive 91/477/CEE dans sa forme actuelle. Sous l'impulsion d'une zélote verte ,la commission avait proposé une modification drastique de la Directive 91/477/CEE, qui fait office de cadre légal sur les armes en Europe.

Seules la France, la Belgique et la Grande-Bretagne se sont prononcées pour. La Grande Bretagne est systématiquement favorable à toute restriction au droit de posséder des armes pour des privés. Paris et Bruxelles devaient faire face à des opinions publiques traumatisées par les attentats de l'an dernier. Bien sûr, pas question de laisser le bon peuple apprendre que la révision de la directive ne concerne absolument pas le terrorisme ou le banditisme, mais s'appliquerait exclusivement aux citoyens honnêtes. Le rapporteur de la commission le souligne dans le dernier rapport du 2 mars dernier (Draft Opinion - en anglais, page 4).

Madame la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga était hier à Bruxelles (10 mars). C'est elle qui a annoncé la bonne nouvelle. Mais la Stalinova a aussi ajouté que, tout en tenant compte de nos traditions, la "Suisse est favorable aux mesures destinées à empêcher que des armes dangereuses ne tombent entre les mains de terroristes". " Il faut prendre des mesures lorsqu'il est question de sécurité",, a-t-elle ajouté. Elle aussi ne voudrait surtout pas que le bon peuple apprenne que le terrorisme n'est pas concerné par les mesures envisagées.

Il reste quelques "progrès" dans le droit sur les armes , dont ne parle pas la presse mais qui sont sans doute toujours dans le projet de révision:

- l'interdiction de toutes les armes automatiques (full auto) et la destruction de celles qui appartiennent à des privés;
- l'interdiction de tout magasin de plus de 10 coups;
- l'interdiction des ventes sur internet;
- le contrôle strict de tous les propriétaires d'armes civils, en particulier les collectionneurs;
- le contrôle des munitions.

La présidence de l'UE - en mains néerlandaises actuellement - doit désormais remanier la proposition de directive. Elle souhaiterait la promulguer d'ici juin. Je pense qu'en juin prochain, nous aurons de nouvelles raisons de nous énerver. 

Et, en ce 11 mars 2016, notre Killias du pauvre, la conseillère nationale socialiste vaudoise Rebecca Ruiz persiste et signe: à la Radio socialiste romande, elle confie dans le journal de 12 h. 30 que se voir imposer la restriction par l'Europe, ça serait dur, mais que les Suisses devraient choisir de prendre ces mesures liberticides de leur plein gré (elle oublie que le parlement ET le peuple ont déjà dit NON !)

 

F.L. 11 mars 2016
 

 

Une assemblée ou l'autre ?


Le 9 avril prochain, deux associations importantes pour les amateurs d'armes tiennent leur assemblée générale... le même jour. Il s'agit d'un côté de l'ASEAA (Association pour l'Etude des Armes et Armures) et de l'autre de proTELL, la Société pour un droit libéral sur les armes. 

Vous devez savoir que l'assemblée générale de proTELL risque d'être cruciale cette année. D'une part, nous tentons de pousser la société à s'impliquer plus en Suisse romande, d'autre part, la menace de l'Union européenne sur nombre de nos armes réclame une mobilisation plus importante que jamais.

Personnellement, j'ai choisi, la mort dans l'âme. J'aurais aimé assister à l'AG de l'ASEAA et tenter de convaincre encore de l'importance de notre combat. J'aurais aimé participer à la bourse aux armes interne qui suit traditionnellement l'assemblée. Mais, cette année entre toutes, proTELL est plus importante... beaucoup plus !

VOUS ETES MEMBRE DE PROTELL. VOUS VOULEZ CONSERVER VOS ARMES A L'AVENIR. IL FAUT ALLER A OLTEN A L'ASSEMBLEE GENERALE DE PROTELL !


F.L. 5 mars 2016

 

 

L'Europe va-t-elle nous mettre à genoux ?

 

En novembre dernier, la Commission européenne s'est fendue d'une proposition de modification de la Directive 91/477/CEE, qui est la loi européenne sur les armes.
Personne ici n'y a prêté grande attention, jusqu'à ce qu'une députée socialiste vaudoise, Rebecca Ruiz, ne pose les questions qui fâchent. C'était en décembre.

Est-ce que les adaptations européennes vont avoir des conséquences pour la législation suisse ? Est-ce que cette directive modifié fera partie de ce qu'on appelle l'acquis de Schengen ?

La réponse du gouvernement est claire: oui la directive modifiée ferait partie, le cas échéant, de l’acquis de Schengen et la Suisse aurait donc à l’appliquer.

Les conséquences

Alors, qu'est-ce que cette directive modifiée implique pour la Suisse ?

- L'interdiction absolue de toutes les armes automatiques, leur confiscation et leur destruction; on peut espérer une compensation financière, mais cela coûterait, selon certaines estimations, plusieurs milliards à la Confédération !
- L'interdiction absolue de même des armes d'ordonnance "civilisées" par la modification en semi-automatique.
- L'interdiction absolue encore de toutes les armes semi-automatiques ressemblant à des armes militaires; il s'agit des PE-57 et 90 (versions civiles des fusils d'assaut suisses), mais aussi de tous es AR-15, AK, HK et autres versions semi-auto seulement d'armes militaires.
- L'enregistrement général de toutes les armes.
- L'instauration d'un permis de détention, renouvelable tous les 5 ans.
- L'instauration d'un contrôle médical obligatoire pour tous les propriétaires d'armes, tous les 5 ans également.
- La transmission de toutes les données des armes détenues en Suisse à un fichier européen centralisé.
- L'introduction d'une clause du besoin stricte, chasse, tir ou collection, avec des moyens de preuve comme on en exige dans les pays voisin (carnet de tir ou permis de chasse à jour, collection soumise à contrôles réguliers).

Inutile de préciser que de telles mesures entraineraient la disparition du tir tel que nous le connaissons, ,au profit d'une véritable explosion du marché noir, comme on le voit déjà aujourd'hui, en France, en Belgique ou en Allemagne (une AK 47 vaut entre 500 et 800 € au marché noir à Marseille ou à Bruxelles).

En revanche, elles n'apporteront absolument rien en matière de sécurité publique. Les attentats de novembre ont été commis avec des armes illégales. Ce n'est pas avec cette attaque frontale contre les propriétaires honnêtes qu'on pourra tarir le flot des armes du terrorisme. 

En réalité, on n'essaye même pas. La conseillère nationale Rebecca Ruiz le reconnaît implicitement quand elle dit qu'elle ne verrait aucun inconvénient à un alignement sur un durcissement européen: "L’arme à feu à portée de main, dit-elle, est la cause de plus de suicides et de plus d’agressions, sur des femmes notamment. Moins il y aura d’armes, mieux la société se portera".

Elle a raison. Nous n'aurons bientôt plus la possibilité de résister - oh horreur ! - quand des malfrats viendront nous attaquer dans nos maisons. Déjà aujourd'hui, policiers et politiciens nous le disent: c'est pas bien, faut pas résister, faut se laisser dépouiller, battre violer, tuer... après tout, ces gens violents, c'est juste parce qu'ils n'ont pas encore intégré toutes les valeurs suisses.

Et, même sans parler de violence, nous n'avons pas besoin de nous livrer à des activités aussi frivoles que le tir et la collection ou aussi barbares que la chasse. Le snif de coke, la biture express (binge drinking, je crois), l'abrutissement devant la dernière téléréalité ou la compétition d'athlètes drogués à en crever, ça ce sont des valeurs modernes.

Que faire ?

Le calendrier européen est déjà établi:

- 27 avril, dernier délai pour le dépôt d'amendements
- 27 juin, adoption.

Il ne nous reste que peu de temps. SwissGuns reviendra bientôt avec des propositions de messages aux députés de droite (on oublie la gauche, trop heureuse), pour qu'ils manifestent à Berne le refus de la Suisse.

Mais peut-être faudra-t-il aller au référendum. Même si cela représenterait la fin des accords de Schengen pour la Suisse. Mais la popularité de Schengen, aujourd'hui...

Si Rebecca Ruiz, la Vaudoise, Stalinova, la pianiste et leurs amis traitres arrivent à leurs fins, ce sera la destruction de la Suisse telle que nous la connaissons. Ce sera - enfin selon eux - l'intégration dans l'Europe, avec ses "jungle de Calais", ses quartiers sensibles de Paris ou Marseille, ses villes typiques comme Molenbeek en Belgique.

Un gendarme français le disait récemment: "Heureusement, je ne verrai pas ça. Je serai tué avant".

F.L. 23 février 2016
 

 

L'UE s'attaque aux fusils d'assaut suisses

 

Titre d'un article de 20 Minutes, ce 19 février 2016. En effet, le dernier projet "d'amélioration" de la directive sur les armes aurait des conséquences directes sur le droit suisse, si Simonetta Stalinova décidait de transcrire ces mesures directement (et arrivait à faire passer un projet de ce genre).

Le projet européen prévoit d'interdire les armes à feu civiles qui ressemblent à des armes militaires automatiques comme les fusils d'assaut semi-automatiques. Ces armes, selon la Commission européenne , sont très dangereuses en raison de leur capacité de munition et parce qu'elles peuvent être facilement transformées en armes automatiques.

Depuis le début du 21e siècle, la législation suisse sur les armes n'a cessé de se durcir, pour faire plaisir à nos voisin, Français, Allemands et Italiens, qui ont troqué toutes leurs valeurs, honneur, honnêteté, liberté, pour un peu de sécurité... dont nous savons avec certitude qu'ils n'en auront aucune.

Selon Fedpol (police fédérale), la Suisse salue sur le fond les propositions de la commission, mais ne s'est pas encore fait un avis définitif sur le dossier. En fait, il y a d'un côté les turbo-désarmeurs, comme Stalinova, qui rêvent de mesures de ce genre et, de l'autre, les réalistes qui se rendent compte qu'ils auront le peuple suisse sur le dos... que dans le climat politique actuel (depuis les dernières élections fédérales) ils auront aussi le parlement contre eux.

Actuellement, les militaires peuvent rapporter leur arme à la maison et tirer avec. Les "non-militaires" peuvent se procurer une version civile (semi-automatique) du Fass 57 ou 90, pour tirer en stand. Si l'UE arrivait à imposer sa volonté en Suisse, plus de fusil à la maison, plus de PE 57 ou 90 (PE = version civile du Fass).

Pour s'en procurer tout de même, pour les mordus complètement accro au tir, il faudrait subir un examen psychiatrique, prouver que l'arme est conservée dans un coffre-fort à l'accès interdit à tout autre que le propriétaire (en Allemagne, si votre conjoint connaît la combinaison de votre coffre, on vous confisque les armes !).

Inutile de préciser que dans ce contexte, les subventions au tir disparaitraient et donc que le tir disparaitrait. C'est inadmissible. Inutile de préciser également - toujours dans ce contexte - que la possession privée d'armes deviendrait aussi folklorique que chez nos bienaimés voisins: visites domiciliaires, toute-puissance de l'autorité, chicaneries.. voire interdictions pures et simples de certaines armes, voire de toutes, comme en Angleterre.

A titre personnel, je ne crois pas que le parlement actuel serait prêt à accepter cela. Mais le précédent avait accepté - avant de revenir sur sa décision - l'enregistrement de nos armes. Donc, la confiance ne vaut que tant que les politiciens sont à portée !

Restez attentifs aux développements des vœux impies de l'UE. Il faudra - si certains élus continuent de trahir leur serment de servir les intérêts suisses - faire entendre la voix du peuple.

 

F.L. 19 février 2016

 

Où est la sécurité du droit ?

 

La loi est censée être suffisamment claire pour être comprise par tous ceux qui y sont assujettis. Car autrement, comment le justiciable pourrait-il remplir son obligation de "connaître la loi". Elle est en outre censée être au service de la population, pas à celui de ceux que l'on charge de l'appliquer... encore moins à une petite fraction d'entre eux.

Et pourtant, c'est exactement le reproche qu'on peut faire aujourd'hui à la Loi fédérale sur les armes (LArm). 

La LArm comporte aujourd'hui 40 pages, dont certaines sont totalement inaccessibles à toute personnes n'ayant pas les connaissances nécessaires. Exemple: un pistolet - carabine - à air comprimé est considéré comme une arme dès lors qu'il libère "une énergie à la bouche d’au moins 7,5 joules" (art. 4). A l'époque lointaine de mon école, on ne parlait pas de joules et je n'arrive pas à me représenter quand mon pistolet à plombs est un jouet et quand il est une arme.

En ce qui concerne la sécurité du droit. Tout le monde sait aujourd'hui, grâce au cinéma et à la TV, qu'on peut tuer quelqu'un avec un stylo. Imaginons la situation suivante: je rentre à la maison, quand je suis pris entre une manifestation et un cordon policier. Le stylo que j'ai dans la poche cesse aussitôt d'être un instrument de travail banal, pour devenir une arme prohibée. En effet, la LArm interdit le port abusif d'objets dangereux (art. 1).

Dans le premier cas, je peux être interpellé pour jouer dans mon jardin avec ce que je ne savais pas être une "arme". Dans le second, je suis à la merci de l'interprétation que va faire un policier de ma présence à proximité d'une manifestation, alors que je porte un objet dangereux.

Continuons: une femme âgée découvre dans les affaires de son mari décédé un pistolet d'ordonnance ancienne chargé. Si elle ne l'apporte pas immédiatement au poste de police le plus proche, elle est mal...

Saviez-vous que le fait d'avoir des infractions au code la route peut influencer votre droit à posséder une arme. Le texte parlait à l'origine de condamnation pour actes de violence, mais depuis quelques temps, les tribunaux semblent penser qu'un pied un peu lourd sur l'accélérateur équivaut à une agression à main armée.

Autrefois, après un tir obligatoire, on allait volontiers voir un ami, un parent, en laissant le fusil dans le coffre de la voiture (fermée à clé, bien sûr). Aujourd'hui, selon la justice, c'est du port d'arme prohibé. Quand on a été tirer, on se doit de rentrer au domicile par le chemin le plus court pour enfermer l'arme en lieu sûr.

Les exemples de ce type sont légion, au long des 40 pages de ce texte mal fichu, fait pour permettre aux forces de l'ordre d'imposer leur volonté à la populace et pas pour instaurer une pseudo "sécurité publique".

Avec sa complexité et ses phrases ambigües, la Loi fédérale sur les armes n'assure aucune sécurité au citoyen face à l'autorité. A tout moment, un honnête citoyen peut devenir un criminel, que ce soit parce qu'il était au mauvais endroit ou parce qu'il n'avait pas compris (ou qu'il ignorait) un passage de la loi. Il peut devenir un criminel, parce qu'il a le sens de la famille. Il peut devenir un criminel pour toutes sortes de raisons qu'il ignore encore.

Avec les temps incertains que nous vivons, un nombre de plus important de gens décident de s'armer. Les incidents vont se multiplier et il ne faut compter ni sur la police, ni sur la justice pour montrer la moindre compréhension en ce qui concerne la légitime défense. Ce droit fondamental devient de plus en plus contesté par toutes les autorités en place. L'argument classique: seul l'Etat a droit à une violence légitime. Et dans la tête des flics et des politiciens qui pensent cela, l'ETat, c'est eux et pas nous !

La LArm est mal foutue. Il faut la changer. Et le plus vite sera le mieux. Car pour l'instant, l'Etat en Suisse, c'est encore le peuple, mais pour combien de temps ?


F.L. 16 février 2016

 

 

proTELL: malaise chez les Romands

 

De nombreux membres romands de proTELL se sentent moins bien défendus que leurs collègues propriétaires d 'armes alémaniques. Ce n'est peut-être qu'une impression, mais le malaise est là.

Un peu de la même manière que la Suisse romande a obtenu un représentant de plus au Conseil fédéral, nous aimerions voir un développement considérable des activités de proTELL du côté de la Suisse romande, pour une meilleure défense de nos intérêts.

C'est une demande que nous allons faire - officiellement - lors de la prochaine assemblée générale de proTELL, en avril prochain. Dans ce but - et pour compter nos partisans - nous vous proposons de prendre contact avec l'une des adresses suivantes.

Si vous êtes membres de proTELL, que vous trouvez que tout est parfait, qu'il ne faut rien changer, envoyez un e-mail à l'adresse

keep.protell@gmail.com

Si vous êtes membres de proTELL, et que vous souhaiteriez voir une défense des tireurs / chasseurs / collectionneurs plus active, dynamique, ancrée dans les outils modernes de communication, dans le XXIème siècle, envoyez un e-mail à l'adresse 

reboot.protell@gmail.com

Si vous n'êtes PAS membres de proTELL, mais que vous souhaiteriez une voir une défense des tireurs / chasseurs / collectionneurs plus active, dites le nous à l'adresse

join.protell@gmail.com

Et si vous mettez un commentaire, il sera lu. 

Vous trouverez aussi, ici, un bulletin d'adhésion à proTELL.

Une dernière précision, évidente : vos données ne seront en aucun cas transmises ou revendues.

F.L. 8 février 2016
 

 

 

Les Suisses prennent les armes

 

En 2015, les demandes de permis d'achat d'armes ont fortement augmenté en Suisse, par rapport à 2014. Il est évident que la psychose créée par les bouchers islamistes y est pour quelque chose, mais pas seulement.

En effet, comment expliquer alors les différences du niveau de cette inquiétude entre les cantons. Il suffit de voir la carte établie par la RTS:

 


Dans de nombreux cantons alémaniques, pas de changement, pas plus qu'à Genève, ni même au Tessin. Il est vraisemblable que les blancs de cette carte sont plus le fait d'un manque de renseignement que de la constatation de la béatitude des Confédérés des régions non signalées.

II n'empêche: deux chiffres de cette carte nous interpellent: 73 % d'augmentation dans le canton de Vaud, 47 % à Winterthur, qui n'est pas un canton, mais une simple ville.

Winterthur est une ville qui s'est retrouvée sous les feus de l'actualité, à cause d'une mosquée un peu trop radicale et de jeunes gens stupides partis faire le djihad en Syrie. Le reste de la population semble penser préférable de se préparer au cas où les autorités continueraient d'ignorer la mosquée et au cas où les jeunes reviendraient.

Winterthur a un gouvernement de gauche et une réputation d'attitude libérale, avec une scène artistique et estudiantine multiculturelle, selon le site de swissinfo.

Dans le canton de Vaud, explique l'article paru dans nombre de journaux romands, "cette hausse s'explique par un climat général d'inquiétude et une peur croissante des cambrioleurs", déclaration du chef de la division prévention de la criminalité à la police vaudoise, Pierre-Olivier Gaudard.

On peut, là, se demander ce que fait la police. "Climat général d'inquiétude" et "peur croissante des cambrioleurs" sont des comportements irrationnels, selon les autorités. Selon tous les autres, ils sont le reflet d'une situation où la sécurité publique a tout simplement disparu. Et les tueurs islamistes ne sont qu'une partie du problème.

La succession de faits divers violents ces derniers temps, une loi si laxiste qu'elle fait sortir de prison les dealers, avant que les policiers aient fini de taper leur rapport, un climat social dans lequel le criminel est trop souvent mieux protégé que la victime... tout cela fait que les citoyens - pas les sujets, ni les contribuables, mais les citoyens - commencent à penser que c'est à eux d'empoigner le problème.

"Ne vous défendez pas, ne résistez jamais", disent les autorités chargées de la protection du peuple... comme les victimes du Bataclan, donc. Le directeur du Centre suisse de prévention de la criminalité, Martin Boess, se dit inquiet (dans l'article précité): plus il y a d'armes, plus il y a d'accidents, c'est ce que montrent selon lui les expériences aux Etats-Unis. 

Apparemment, ce Monsieur, qui dirige un organisme émanant des polices cantonales suisses, ne lit pas les rapports du FBI, en ce qui concerne la violence aux USA, mais plutôt les pamphlets des organisations anti-armes de ce pays. Car sinon, il ne pourrait ignorer que partout où la densité d'armes légales augmente, criminalité et accidents reculent.

Si la population est d'avantage menacée, comme il le dit, ce n'est pas par les armes qu'elle possède (surtout dans un pays comme le nôtre où elles font encore partie de notre culture), c'est par le fait que les dangers se font de plus en plus nombreux et que la protection de l'Etat devient de plus en plus aléatoire. Quand on change d'assurance, c'est parce qu'on n'est pas satisfait des prestations de la précédente. quand on achète un pistolet, c'est qu'on n'a plus confiance dans le policier. C'est triste, mais c'est vrai.

"Ignorantque datos, ne quisquis serviat, enses" (Et ils ignorent que les épées sont données afin que personne ne soit esclave) Lucain, De Bello Civili