Adieu Mikhaïl !

 

 

Afghanistan, 1988 (photo F.L.)

 

Mikhaïl Kalachnikov est mort aujourd'hui. Le père du fusil le plus célèbre du monde était âgé de 94 ans. 

Blessé en 1941, pendant la 2e guerre mondiale, il avait été évacué pour étudier une nouvelle arme. Partant du Sturmgewehr 44 allemand, il avait simplifié le modèle pour obtenir, en 1947 l'Avtomat Kalachnikova modèle 1947.

Le reste, c'est de l'histoire: soviétiques, "freedom fighters", moudjahidin, terroristes et narcotrafiquants, tous ont utilisé cette arme, pour le meilleur (rarement) et pour le pire (le plus souvent).

Mikhaïl Kalachnikov était un ami d'Eugene Stoner, le créateur de l'autre fusil célèbre, l'AR-15 ou M-16 dans sa version militaire américaine.

Avec lui, le 20e siècle finit de passer dans l'histoire.

Adieu Mikhaïl !

F.L. 23.12.2013

 

 

 

Bienvenue dans la République socialiste soviétique d'Helvétie
Berne veut tout enregistrer
 

Le Conseil fédéral vient de franchir un pas de plus, dans l'entreprise générale de transformation des citoyens suisses en sujets1. Ce vendredi 13 décembre (on finirait par devenir superstitieux!), le Conseil fédéral a publié un communiqué dans lequel il explique "qu'à l'avenir, toutes les armes à feu détenues par des particuliers devront figurer dans les registres cantonaux des armes. Avant une intervention, la police pourra contrôler si la personne-cible est en possession d'armes à feu à titre privé… Toute contravention intentionnelle à l'obligation de déclaration sera punie de l'amende". Communiqué accompagné d'un message au parlement et d'un projet de révision des lois concernées.

Lien vers le communiqué
Lien vers le message au parlement 
Lien vers le projet de révision des lois

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga avait déjà dit, au soir même de l'échec de l'initiative anti-armes, le 13 février 2011, son mépris des décisions populaires, en annonçant qu'après le rejet d'un registre central des armes, elle allait tout faire pour relier les registres cantonaux jusqu'à n'en faire – en pratique – plus qu'un. Cette fois elle ajoute que les lois votées par le parlement ne suffisent pas. Avec ses amis rouges elle veut un enregistrement général de toutes nos armes et elle nous menace de l'amende, si nous ne plions pas devant la volonté du Parti.

La police contre les citoyens ?

L'argument numéro 1 est que la police puisse savoir, en cas d'intervention, si elle doit s’attendre à trouver une arme chez la personne concernée. Argument pour le moins surprenant. En effet, seules les personnes honnêtes sont susceptibles de déclarer leurs armes. C'est donc chez ces personnes honnêtes que la police aurait peur d'intervenir. Avec les malfrats, on pourra y aller sans crainte: le registre cantonal, mais néanmoins central, ne signalera aucune arme chez eux2.

Ce genre d'argument montre à quel point des élus politiques peuvent accepter, voire favoriser la dérive de notre société. Les autorités (je refuse de mettre une majuscule à ce terme) n'ont pas peur des hors-la-loi. Elles ont peur des citoyens. Et c'est pour cela qu'elles cherchent à les asservir de plus en plus, pour mieux les contrôler. A part le Conseil fédéral, quand je cherche des références semblables, je pense inévitablement au nazisme et au communisme soviétique, chinois ou coréen.

Les réponses à la consultation

Le projet avait été mis en consultation le 26 juin dernier, juste au début de l'été. Avant même la publication des résultats de cette consultation, il avait été soumis aux chambres… accepté sans Etat d'âme par le Conseil des Etats et, le 23 septembre dernier, par 87 voix contre 86 au National. Heureusement, le démocrate chrétien st-gallois Jakob Büchler avait trouvé un vice de forme et il faudra revoter.

Dans le message publié ce vendredi 13, on apprend que 6 cantons ont approuvé l'enregistrement des armes à postériori, 12 l'ont refusé. Le Conseil fédéral ne se donne pas la peine de dire lesquels.

On reste vague sur les réponses des organisations… on se doute que le Conseil suisse pour la paix est pour et que proTELL est contre, mais on aurait aimé un peu plus de transparence.

En ce qui concerne les partis, les rouges – PS et Verts – accompagnés des angéliques évangéliques sont pour, bien sûr, tandis que l'UDC et le PDC s'affirment opposés. Mais il faut relever que le PLR est pour l'enregistrement ! Le parti devrait redevenir le parti radical: le mot "libéral" est une farce dans ce contexte.

L'insulte ajoutée à l'outrage

Dans le même projet d'assujettissement des citoyens suisses, le Conseil fédéral annonce une libéralisation pour les forces de police ou militaires étrangères en Suisse: il ne faut pas embêter les soudards étrangers. Mais les trouffions suisses, oui. L'armée devait vérifier l'aptitude à tenir une arme d'un homme au début de sa carrière militaire. Le projet Sommaruga veut que, tout au long de son temps, le citoyen-soldat suisse soit surveillé de près. L'armée suisse qui n'a plus confiance dans ses soldats… on se croirait en Centrafrique !

A relever aussi qu'il y a quelques semaines, on apprenait que le même DFJP de Simonetta Sommaruga proposait de supprimer l'interdiction d'accès aux armes pour les ressortissants de Croatie et du Monténégro habitant en Suisse. A priori, je n'y aurais pas vu d'objection (ils sont en général, parmi les ex-Yougoslaves, les mieux intégrés). Mais quand le message qui exige notre soumission à l'enregistrement explique qu'il ne faut pas s'attendre à voir ces gens déclarer leurs armes, je ressens une véritable insulte.

Insulte encore: le message considère que toutes les armes, qui ont été acquises avant la dernière révision et qui n'ont pas été déclarées, ont été acquises "illégalement" (page 39 notamment). Les contrats entre particuliers ont été instaurés par la loi. Nous dire aujourd'hui que nous étions dans l'illégalité… !

Insulte toujours: pour nous rendre service, le Conseil fédéral veut nous donner la possibilité de vérifier quelles armes doivent être déclarées. Il suffira de prendre contact avec le Bureau des armes cantonal et de poser la question (page 18). Il s'agit, selon le message de nous "simplifier la tâche". Il s'agit de nous prendre pour des idiots, oui. Ce sont les Bureaux des armes qui auront une tâche simplifiée… encore que, si nous nous mettons tous à téléphoner pour poser des questions idiotes…

Les coûts de l'opération

Le message annonce quelques coûts pour asservir la population. En gros, un peu plus de 3 millions de francs pour le lancement de l'opération et 750'000 fr. par an pour le suivi. 

L'exemple canadien d'un registre des armes devisé à 2 millions de dollars canadiens et jamais réalisé, malgré une dépense totale de plus d'un milliard devrait faire réfléchir. Surtout quand on pense que nos autorités ne sont généralement pas meilleures en arithmétique.

Et la suite ?

Dans l'ensemble, les projets de Simonetta Sommaruga et du Conseil fédéral, chaudement approuvés par les rouges et les radicaux peu libéraux, montrent ce que ces gens pensent des citoyens suisses: tous coupables ! Cette forme de mépris appelle en retour notre mépris.

SwissGuns n'appelle pas – pas encore – à la désobéissance civique. Pour l'instant, il faut attendre le vote du Conseil national (c'était au programme de la session d'hiver, mais ça en a disparu). On peut espérer qu'au deuxième essai, il dira non. Le DFJP semble le craindre. Ensuite, il faudra analyser le texte définitif, pour mettre au point un plan d'action.

Mais une chose est sûre: on ne peut pas laisser passer cette +"*ç%& (censuré), sans lutter. N'oubliez pas le hurlement haineux de la conseillère aux Etats vaudoise Géraldine Savary: "Il y aura des confiscations, Monsieur Leutenegger il y aura des confiscations !" (émission Forums du 26 juin 2013).

 

F.L. 14 décembre 2013

 

1Un citoyen est un individu responsable, qui représente théoriquement le pouvoir de l'Etat; un sujet n'est qu'une personne privée de droits, soumise à la volonté d'une Autorité plus ou moins bienveillante.
2Avec une naïveté désarmante, le message du Conseil fédéral explique (pages 14-15) que les tentatives de faire annoncer leurs armes aux ressortissants d'Etats privés d'armes en Suisse n'ont pas donné les résultats escomptés. Nul doute, selon le message que cette fois, ex-Yougoslaves, Turcs, Albanais et Algériens vont se précipiter pour déclarer ces armes qu'ils n'ont pas le droit de posséder.
 

 

Criminalité en Suisse
Vous devez le lire !

 

Le livre "Criminalité en Suisse – La vérité en face" de Marie-Hélène Miauton est tout frais. Sortie de presse, octobre 2013. Et si un bouquin mérite la qualification d'ouvrage choc, c'est celui là.

Marie-Hélène Miauton est journaliste au Temps, où elle commente l'actualité politique et sociale depuis 1999. J'avoue que je n'aurais jamais pensé qu'un de mes ex-collègues ait cette clarté d'esprit. En un mot, j'aurais aimé écrire ce livre, mais j'aurais détesté le travail qu'il a représenté.

"Criminalité en Suisse" s'appuie sur des chiffres peu discutables. L'auteur multiplie d'ailleurs les sources pour qu'on ne puisse lui faire le reproche d'être vendue à celui-ci ou celui-là. En 200 pages, elle fait la démonstration :
1. que, malgré ce que prétendent les bonnes âmes, la criminalité a augmenté et continue d'augmenter en Suisse, dans des proportions inquiétantes, de même que l'insécurité générale,
2. que les propos lénifiants de politiciens et de fonctionnaires selon lesquels il s'agit seulement d'un "sentiment d'insécurité" sont totalement infondés, voire des mensonges patents,

3. que la criminalité est d'origine étrangère à près de 75%, 
4. qu'elle dépend de plusieurs facteurs, comme l'immigration incontrôlée (incontrôlable ?) après les printemps arabes, comme l'attrait que représente la Suisse, avec non seulement des richesses à prendre, mais surtout une justice qui ne remplit pas son office, 
5. que les peines encourues sont ridicules du point de vue de la dissuasion et que les prisons dorées de notre pays sont pour les délinquants une véritable affiche de l'Office du tourisme,

 

6. que le laxisme général ne peut qu'encourager une progression insupportable de cette criminalité, 
7. que le système judiciaire a complètement perdu les pédales et se laisse mener par une coalition contre nature de rouges et d'évangélistes, qui veulent supprimer toute sanction du système pénal, au profit de la rédemption forcément accordée à tous les marginaux qui pourrissent notre société,
8. que le monde politique se laisse mener par les "experts" et les "spécialistes", au point que même la droite la plus raide accepte sans mot dire le laisser aller actuel.

Quels reproches faire à ce livre... Marie-Hélène Miauton cite volontiers Martin Killias. Dans nos milieux, le célèbre criminologue a laissé une telle impression qu'on a tendance à réagir de manière primaire: s'il dit cela, c'est forcément une c…ie. J'ai dû relire chaque citation du bonhomme, pour réaliser qu'il lui arrivait (sans doute quand il est très fatigué) de dire quelque chose de sensé.

J'ai eu le même réflexe, par rapport à des citations de flics célèbres de Suisse romande ou de politiciens comme Pierre Maudet. Mais même ces menteurs sont obligés parfois de dire la vérité, pour faire passer leur soupe.

Autre question, insuffisamment traitée: l'exaspération du bon peuple, dévalisé, brutalisé et méprisé par les bien-pensants. Marie-Hélène Miauton aborde le problème, mais elle semble ne pas se rendre compte de sa profondeur. Personnellement, je crains que, dans un avenir proche, des gens quelconques, des citoyens honnêtes, finissent par "péter un câble" et décident de remplacer le système défaillant… ce qui sera le début de la fin de notre société.

Résultat: un livre dont on se dit qu'il fera la semaine, qu'on avale en moins de 24 heures et qui vous laisse une impression dérangeante: qu'est-ce qu'on a fait, qu'est-ce qu'on devrait faire, qu'est-ce qu'on fera ?

"Criminalité en Suisse – La vérité en face"… Vous devez le lire !

 

F.L. 20 octobre 2013

 

"Criminalité en Suisse – La vérité en face" de Marie-Hélène Miauton, Editions Favre (acheté le 18 au soir, lu entre le 19 au matin et le 20 après midi)
 

 

 

Jakob Büchler nous sauve de l'enregistrement

 

SwissGuns était en vacances, quand la question des armes est revenue au parlement. Le 23 septembre dernier, le Conseil national a accepté, par 87 voix contre 86, l'enregistrement à posteriori de toutes les armes détenues en Suisse (motion de la socialiste zurichoise Chantal Galladé). 

Le lendemain, mardi 24 septembre, le démocrate chrétien st-gallois Jakob Büchler, président de la société de tir du canton de St-Gall, a invoqué un problème juridique, pour demander un nouveau vote sur le sujet (l'enregistrement avait été voté en bloc, avec d'autres questions sur les armes, comme l'utilisation du numéro AVS dans les registres). Du coup, par 186 voix contre 10, le National a renvoyé la motion en commission. 

Mais cela ne s'arrêtera pas là. D'ici la fin de l'année, le Conseil fédéral présentera un projet de révision de la loi sur les armes allant dans ce sens. Simonetta Sommaruga, comme toute la gauche et quelques idéalistes de droite, y tient beaucoup.

Les votes

On pouvait s'y attendre, la gauche et les verts qui se prétendent libéraux ont voté en bloc pour l'enregistrement. Le parti bidon démocrate (soit disant à droite) aussi (à l'exception du BernoisLorenz Hess), et un tiers des démocrates chrétiens (9 sur 17). Deux libéraux-radicaux ont rejoint le vote rouge, le Genevois Hugues Hiltpold et la Bernoise Christa Markwalder, ce qui ne représente pas de surprise, ni dans un cas ni dans l'autre.

Le fusil militaire à l'arsenal – bis, ter, quater ou…

Autre sujet rebattu par les rouges, la remise des armes militaires à l'arsenal entre les périodes militaires. Apparemment pas au courant du résultat du vote du 13 février 2011, les Verts sont revenus jeudi 26 septembre, avec une motion défendue en vain par l'Argovien Geri Müller.

Une motion anti démocratique, méprisant totalement la volonté populaire, qui a été refusée par 114 voix contre 74. La gauche (décidément, les Verts-libéraux sont bien un parti de gauche… et même de gauche dure) a voté en bloc pour.

La droite a voté presque en bloc contre, 5 abstentions chez les libéraux-radicaux, 3 chez les démocrates chrétiens et 3 démocrates-chrétiens qui ont voté sans honte avec les rouges, le Vaudois Jacques Neirynck, la Bernoise Marianne Streiff-Feller et la Zurichoise Maja Ingold.

Le Conseil national a bien travaillé, en cette session d'automne. Nos droits ont été sauvegardés… de justesse.

Mais la guerre est loin d'être terminée. En fait, elle ne se finira jamais. Et nous devons rester attentif à ce que nous proposera le Conseil fédéral dans un mois ou deux.

F.L. 6 octobre 2013
 

 

La Suisse garde son armée


Ouf ! Toutes les craintes étaient possibles, dans ce grand concert des "hommes de bonne volonté", contre la violence, contre l'armée, contre toutes les intransigeances… sauf celles des autres.

Les Suisses ont montré, une fois encore qu'ils tiennent à cette institution que le GSsA (le Groupe pour une Suisse sans Armée) tient tant à détruire… on se demande pourquoi. C'est vrai, l'armée suisse n'a jamais été offensive. Elle peut être qualifiée de coûteuse, de mal adaptée à son époque, aux menaces, à ce que vous voulez, mais pas de dangereuse pour la paix ou la stabilité du pays. 

En fait, ce que les gens du GSsA savaient – et ce que les citoyens de ce pays on senti – c'est que l'armée fait partie d'un système, d'un modèle de société. Ils voulaient détruire ce modèle (au profit des inepties démontrées au siècle dernier du communisme) et nous avons dit NON.

Les résultats définitifs ne sont pas encore connus au moment de publier ces lignes, mais on tourne autour des 75%. Ce qui montre que nombre d'électeurs de gauche ont fait le même raisonnement. C'est rassurant. C'est aussi très amusant, quand on entend les premières réactions socialistes: les rouges et les verts soutenaient le GSsA (après tout, ils ont la disparition de l'armée inscrite dans leurs objectifs officiels). Et tout d'un coup, en ce dimanche après midi, ils se rappellent qu'il est toujours bon d'avoir un fusil à la maison, pour défendre la démocratie, que l'armée est une institution de base de la Suisse, etc. (propos entendus sur la RTS).

Bien sûr, le fusil à la maison repartira à l'arsenal, dès qu'on parlera des droits des propriétaires d'armes, bien sûr, l'institution retrouvera tout son souffre (pas son souffle), à la prochaine discussion sur les questions militaires, mais, le temps d'un après midi (pas tout entier: il fait trop beau pour écouter ces clowns en continu), les rouges se sont montrés presque sympathiques.

Merci à ceux d'entre eux qui nous ont aidé à sauver l'armée.

F.L. 22 septembre 2013
 

 

Pourquoi sauver l’armée ?

 

Le 23 septembre, il faudra sauver l’armée suisse. "Pourquoi ?", demanderont certains… cela ne vaut plus la peine.
 

Je n’entrerai pas dans les argumentations stupides du genre "l’Europe (ou l’OTAN, ou…) nous protège". Je préfère compter sur nous que sur nos voisins, qui ne cessent de nous montrer combien ils nous aiment.

Mais, c’est vrai que l’armée suisse d’aujourd’hui n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fut naguère. Et les réflexions de cadres militaires ne font rien pour arranger les choses :

"- Pourquoi on est là, lieutenant ?
- Parce que…"


Ou encore (après un réglage d’armes) :
"Pas la peine d’aller aux cibles… peu importe où tirent les fusils !"

Ce genre de déclarations, c’est exactement ce qu’il faut pour motiver de jeunes recrues (elles me viennent directement d’un témoin fiable).

Quant aux valses hésitation à propos de l’armement, des avions, du nombre de soldats à maintenir, etc., cela n’arrange rien non plus.

Alors pourquoi la sauver quand même ? Peut-être parce qu’on n’achève pas un malade avant d’essayer de le soigner. Peut-être aussi parce qu’elle reste nécessaire, comme élément de ciment de notre pays, comme symbole d’une liberté de plus en plus étriquée et menacée par tous les rouges-verts, qui veulent nous faire absorber par la fameuse "Internationale" qu’ils n’avaient pas réussi à imposer au siècle dernier.

Sur un plan plus pratique aussi : si l’armée disparaît – et avec elle le fusil à la maison -, le tir hors service disparaît aussi. Et sans le tir hors service, le tir sportif est lui aussi menacé.

Et sans le tir sportif, une des raisons principales de la possession d’armes par des civils disparait !

Si vous voulez entrer dans l’Europe, participer au grand concert international, avec l’Hymne à la joie en musique de fond, votez contre l’armée. Mais sachez que vous pourrez dire adieu non seulement à

 

L’arbre malade


Il y a quelques années, dans la petite ville lémanique où j’habitais, un promoteur lorgnait un terrain avec un immeuble, une cour et un arbre magnifique. Avec l’aide des autorités locales de l’époque, il fit venir un horticulteur, payé pour déclarer l’arbre malade, dangereux pour les enfants qui jouaient autour, bon pour la scie.

Les gens du voisinage demandèrent l’avis d’un autre horticulteur, qui reconnut que l’arbre était sain.

Pas d’abattage, pas de projet immobilier chic et cher. La querelle dura quelque temps, mais les riverains finirent par gagner et le cèdre est toujours là.

Le cèdre et l’armée ont un lien commun : quand on veut abattre l’un ou l’autre, on décrète d’abord qu’ils n’ont plus d’utilité et on ajoute qu’ils sont dangereux. Vous avez dû lire ou entendre ces histoires de militaires dangereux avec leurs armes. Ils sont moins de 100'000 aujourd’hui et on les craint. Quand il y en avait 400'000, on les accueillait dans tous les foyers suisses et on les réconfortait, avec de la soupe, du thé (et parfois un petit « mit » dans le thé).

Aujourd’hui, on dit qu’ils sont, comme l’arbre, inutiles et dangereux. Mais le cèdre est toujours là.

F.L.11.09.2013

vos armes, mais, à terme, à ce qui vous reste de liberté.


En revanche, si vous voulez rester libres, malgré les sirènes de l’étranger et d’une gauche de plus en plus agressive et communisante, si vous pensez que la liberté, la responsabilité individuelle, les valeurs que nous avons apprises de nos parents représentent encore quelque chose, essayez avec nous de sauver cette armée presque agonisante.

Il ne faut pas l’abattre, il faut la soigner.

F.L.11.09.2013
 

 

Enregistrement - SwissGuns répond à la consultation

 

Voici le contenu de la lettre expédiée par SwissGuns à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, pour lui transmettre notre point de vue e ce qui concerne l'enregistrement de toutes les armes en Suisse:

 

 Frank Leutenegger
Ch. de la Compelenaz 16
1608 Oron-le-Châtel
Madame la conseillère fédérale
Simonetta Sommaruga
Département fédéral de justice et police
Palais fédéral ouest 
CH-3003 Berne


Concerne: procédure de consultation pour l'amélioration de l'échange d'informations entre les autorités au sujet des armes


Oron-le-Châtel, le 6 août 2013 


Madame la conseillère fédérale,

Nous nous permettons de vous transmettre nos réflexions à propos de l'objet susmentionné. SwissGuns étant une organisation de défense du droit des citoyens à posséder des armes, nous souhaitons nous prononcer sur un point seulement du projet: la modification de la loi sur les armes et en particulier l'article 42b imposant une déclaration de toutes les armes en possession privée.

Pour le reste, sur le fond, SwissGuns ne peut qu'approuver toute mesure raisonnable qui permette d'améliorer la collaboration entre l'armée et les autorités civiles, pour le renforcement de la sécurité publique.

Proposition de SwissGuns: abrogation de l'article 42b proposé.

Argumentaire:

1. Le but de l'enregistrement est officiellement de permettre à des policier d'intervenir en sachant s'ils vont rencontrer des individus armés ou non. Il est évident que la plupart des individus auxquels les policiers en intervention ont à faire appartiennent à des catégories de population qui ne déclareront aucune arme. Faute de certitude, les policiers doivent toujours s'attendre à une opposition armée, ce qu'ils font déjà actuellement.

2. Le coût de l'opération dépassera sûrement les 2,5 millions de francs de frais pour la Confédération (environ) que mentionne le rapport au chapitre 3 (Conséquences). On peut rappeler qu'au Canada, lors de la tentative avortée d'enregistrer les armes), les coûts sont passés de quelques millions à plus d'un milliard, tout cela pour un résultat nul.

Le rapport reconnaît d'ailleurs qu'il est impossible d'évaluer les frais pour les cantons, qui se monteront sans doute également à plusieurs millions. Compte tenu du nombre d'armes en circulation en Suisse, toute l'opération semble aller vers un gouffre financier.

3. Il y a de fortes chances pour que, malgré les menaces d'amende, beaucoup de personnes ne déclarent pas leurs armes… ou, en tous cas, pas toutes leurs armes. Certains le feront par peur de confiscations conséquentes, d'autres (comme le reconnaît le rapport à propos de certaines personnes d'origine étrangère) parce qu'ils n'ont aucune intention d'obéir à une loi suisse.

D'autres encore ne déclareront pas, tout simplement parce qu'ils ne seront pas conscients de cette obligation. Selon la loi fédérale, LArm, un Vetterli transformé en lampadaire reste une arme et devrait donc être déclaré.

Cela entraînerait une véritable criminalisation d'un grand nombre de citoyens considérés jusqu'ici comme honnêtes Cette éventualité représente un facteur négatif important pour la société toute entière.

4. Les amendes sont discriminatoires. En effet, les personnes aux moyens importants peuvent se permettre de payer, quand il le faut. Les personnes sans revenu officiel se fichent totalement des amendes (qui seront payées, le cas échéant, par les autorités qui les infligent). En outre, ce sont la plupart du temps ces personnes là qui sont susceptibles de cacher des armes pour des motifs non recommandables. Reste prise au piège la classe moyenne.

5. Le marché noir se développera considérablement, comme il l'a fait dans les pays voisins, au fur et à mesure du durcissement des lois. Une règle économique connue veut que toute restriction d'un marché entraîne le développement d'un marché parallèle (cf. prohibition aux U.S.A.).

Les points qui précèdent ne peuvent, selon nous que mener à un affaiblissement du tissu social. Compte tenu de l'évolution actuelle en Suisse, avec des phénomènes corporatifs, des regroupements ethniques et – dans certains cas – une réelle ghettoïsation, cette déstabilisation supplémentaire risque de faire apparaître des situations comparables à celles que l'on voit dans les pays voisins, dans les banlieues françaises, par exemple.

D'une manière générale, toutes les études sérieuses démontrent que plus les lois sur les armes sont restrictives, moins la sécurité publique est assurée.

En vous remerciant d'avoir pris connaissance de nos remarques, nous vous prions, Madame la conseillère fédérale, de recevoir l'expression de notre très haute considération.

Pour SwissGuns
Frank Leutenegger

 

 

Nouvelles d'Amérique

 

Houston: aux armes, citoyens !

A Houston, au Texas, une organisation à but non lucratif, The Armed Citizen Project, vient de lancer une initiative intéressante: distribuer des armes gratuitement aux gens qui habitent dans des quartiers dangereux, notamment aux femmes seules. Ceux qui en reçoivent apprennent en outre à s’en servir avec des instructeurs expérimentés. Après tout, les statistiques montrent que plus les lois sont strictes dans les villes, le taux d’homicides est élevé et vice-versa.
 

 

Bloomberg et les victimes

Le mois dernier, le maire de New York, Michael Bloomberg, a participé dans la ville de Concord, New Hampshire, à une marche pour dénoncer la violence des armes. Marche au cours de laquelle il s'est appliqué a réciter les noms de toutes es victimes récentes de ces engins. Mais, dans l'élan dramatique, Bloomberg a cite avec le tremolo d'usage, le nom de Tamerlan Tsarnaev… le type qui a déchiqueté un jeune garçon avec sa bombe, lors du marathon de Boston, en avril dernier. Le pauvre homme avait été abattu par la police, après un échange de coups de feu.

Bravo Bloomberg !

 

Un T-shirt dangereux

En avril dernier, le jeune Jared Marcum, 14 ans, est allé à l'école, à Logan en Virginie occidentale, portant un T-shirt orné d'une carabine et du slogan de la RA (National Rifle Association) " Protect Your Right".
 

  Scandale ! Son professeur a voulu lui faire retirer son vêtement ou, au moins, le retourner, pour qu'on ne voie plus cette image et ces mots offensants. Jared a poliment refusé, en expliquant que son T-shirt défendait le 2e amendement de la Constitution américaine (le droit de porter des armes) et que le 1er amendement, qui défend la liberté d'expression, lui permettait de l'arborer.

Pas question. Le directeur de l'école s'est montré aussi ferme que le prof. Et quand Jared a persisté dans son refus, on a appelé la police. Police qui a arrêté le gamin, sous prétexte que le fait d'affirmer ses droits représentait une obstruction à la loi ! Le garçon s'est d'abord vu infliger une journée de suspension du collège, avec l'avertissement (sérieux) qu'il risquait une peine de prison.

Mais à son retour à l'école, le surlendemain, Marcum portait le même T-shirt. Outrage supplémentaire: plusieurs de ses camarades arboraient le même vêtement et l'applaudissaient bruyamment.


Le procureur local a alors inculpé le garçon pour obstruction. Selon lui, il avait gêné le policier qui était intervenu, en l'interrompant et en refusant de se tenir tranquille. L'avocat du garçon a cependant montré que celui-ci était toujours resté poli et n'avait fait qu'exprimer une opinion en portant ce T-shirt… opinion selon laquelle il pensait que son droit à porter des armes était menacé par les récentes actions du gouvernement Obama.

Pour finir, le compté a abandonné les charges, en expliquant qu'il ne voulait pas accabler le jeune homme avec un casier. Jared a une fois de plus présenté des excuses pour ce qui aurait pu être perçu comme de l'impertinence.

Deux Amériques se sont affrontées là, celle d'un jeune homme courageux et sûr de ses opinions et celle de gens qui ont peur d'une simple image.

Google vous permet de m'éviter

Google vient de lancer une nouvelle application pour les téléphones portables. Une application qui permet de "géo-localiser" les armes dangereuses et leurs propriétaires. L'application fait appel aux propriétaires de téléphones portables responsables, pour transmettre – anonymement - ces renseignements.

L'idée est simple: vous connaissez un de ces fous qui possèdent des armes. Vous localisez son domicile sur une carte Google et un petit fanion apparaît à côté de sa maison, pour marquer aux yeux du monde entier le lieu infâme.

Merci Google !

Un flic newyorkais à Lausanne

Enfin, je ne résiste pas à rappeler cette histoire, publiée le 20 juillet dernier par le journal 24 Heures. Celle de ce policier de New York, en vacances à Lausanne, qui s'est dit choqué par l'ambiance sans loi des nuits de la capitale vaudoise. Un jeune vautré dans son vomi et son urine dans le caniveau et personne pour s'en préoccuper… des dealers sans complexe. Le flic du NYPD était choqué. Ça n'arriverait pas dans son quartier !

F.L 29.07.2013
 

 

Enregistrement: les 7 plaies de la Suisse

 

1. Cela ne marchera pas
Le but de l'enregistrement est officiellement de permettre à des policier d'intervenir en sachant s'ils vont rencontrer des individus armés ou non. Il est évident que la plupart des individus auxquels les policiers en intervention ont à faire appartiennent à des catégories de population qui ne déclareront aucune arme. Faute de certitude, les policiers doivent toujours s'attendre à une opposition armée, ce qu'ils font déjà actuellement.

2. Le coût de l'opération
Les 2,5 millions de francs de frais pour la Confédération (environ) que mentionne le rapport au chapitre 3 (Conséquences) nous semblent bien sous-estimés. Il est à craindre que le montant soit beaucoup plus élevé. On peut rappeler qu'au Canada, lors de la tentative avortée d'enregistrer les armes), les coûts sont passés de quelques millions à plus d'un milliard, tout cela pour un résultat nul.

Et le rapport reconnaît qu'il est impossible d'évaluer les frais pour les cantons, qui se monteront sans doute également à plusieurs millions. Compte tenu du nombre d'armes en circulation en Suisse, toute l'opération semble aller vers un gouffre financier.

3. La désobéissance des citoyens 
Il y a de fortes chances pour que, malgré les menaces d'amende, beaucoup de personnes ne déclarent pas leurs armes… ou, en tous cas, pas toutes leurs armes. Certains le feront par peur de confiscations conséquentes, d'autres (comme le reconnaît le rapport à propos de certaines personnes d'origine étrangère) parce qu'ils n'ont aucune intention d'obéir à une loi suisse.

4. La criminalisation des citoyens 
Comme indiqué au point un, de nombreuses personnes, jusqu'ici honnêtes (des notables et des piliers de la société pour nombre d'entre elles) ne déclareront pas leurs armes ou une partie d'entre elles, par crainte de confiscation. A cela, il faut ajouter les milliers de personnes qui ne se seront même pas rendu compte qu'elles possèdent une arme qu'elles sont censées enregistrer. Nous aurons donc deux catégories de criminels honnêtes: les inquiets et les inconscients. Cette éventualité représente un facteur négatif important pour la société toute entière.

5. Les amendes discriminatoires
Comme toujours, la menace d'amende ne concerne qu'une partie de la population: la classe moyenne. Les personnes aux moyens importants peuvent se permettre de payer, quand il le faut. Les personnes sans revenu officiel se fichent totalement des amendes (qui seront payées, le cas échéant, par les autorités qui les infligent). En outre, ce sont la plupart du temps ces personnes là qui sont susceptibles de cacher des armes pour des motifs non recommandables.

6. Le marché noir
Compte tenu de la quantité d'armes non enregistrées, on peut s'attendre à un essor important du marché noir: certaines armes ne pourront être échangées autrement, puisqu'elles seront devenues "noires", d'autres verront leur prix augmenter auprès de certaines catégories marginales de la population. Une règle économique connue veut que toute restriction d'un marché entraîne le développement d'un marché parallèle (cf. prohibition aux U.S.A.).

7. La déstabilisation de la société
Criminalisation de citoyens honnêtes, menace vaine auprès des délinquants réels, essor du marché noir… tout cela ne peut mener qu'à un affaiblissement du tissu social. Compte tenu de l'évolution actuelle en Suisse, avec des phénomènes corporatifs, des regroupements ethniques et – dans certains cas – une réelle ghettoïsation, cette déstabilisation supplémentaire risque de faire apparaître des situations comparables à celles que l'on voit dans les pays voisins, dans les banlieues françaises, par exemple.

D'une manière générale, toutes les études sérieuses démontrent que plus les lois sur les armes sont restrictives, moins la sécurité publique est assurée.

 

F.L. 29 juin 2013

 

 

La guerre est déclarée: Berne veut enregistrer toutes les armes

 

Il y a tout juste deux mois, le 27 avril dernier, SwissGuns lançait un cri de guerre, après les décisions de la Commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats, qui réclamait l'enregistrement de toutes les armes d'ordonnance anciennes du pays.

Les rouges (il n'y a plus ni roses ni verts) ont tiré les premiers. Tout d'abord, alors que tous les regards étaient tournés vers les débats sur les rapports entre la Suisse et les Etats-Unis, le Conseil des Etats a adopté, le 18 juin, presque sans discussion, plusieurs motions anti-armes proposées par la conseillère nationale Chantal Galladé. 

Et dans la foulée, comme s'il s'agissait d'une coïncidence, le Conseil fédéral nous assénait son projet de révision de la loi sur les armes, du Code pénal de différentes lois sur l'armée. En fait, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, chef du Département fédéral de justice et police, avait soigneusement préparé son coup.

Ce ne sont pas seulement les vieux mousquetons 11 et 31 qu'elle veut enregistrer, ce sont toutes les armes détenues en Suisse !

Qu'importe la volonté populaire, affirmée le 13 février 2011, qui refusait l'enregistrement des armes, qu'importent les promesses faites par le gouvernement et le parlement. Les socialistes ont leur agenda de désarmement et ils ne vont pas se laisser freiner par quelque chose d'aussi futile qu'une décision populaire.

Habileté politique

Simonetta Sommaruga n'est pas stupide. Elle savait que lancer l'enregistrement des armes seulement ne passerait pas la rampe. Aussi, le message du Conseil fédéral, publié le 26 juin porte sur deux objets, dont l'enregistrement n'est que le deuxième. 

En premier lieu (et avec le style de masturbation intellectuelle propre aux fonctionnaires du DFJP), on propose une amélioration de l'échange d'informations entre autorités civiles et militaires. Les cantons signaleraient à l'armée les citoyens connus pour être dangereux et l'armée renverrait l'ascenseur, en indiquant à qui elle a été obligée de retirer un pistolet ou un fusil.

Excellente idée, qu'aucun citoyen responsable – et encore moins un politicien soucieux de sa réputation - ne pourrait combattre, dans l'intérêt de la sécurité publique.

L'enregistrement vient ensuite, apparemment juste pour faciliter le travail de la police, qui saurait ainsi, en cas d'intervention si elle doit s'attendre à se faire tirer dessus ou non.

Stupidité politique

J'ai écrit " Simonetta Sommaruga n'est pas stupide". Pas en politique, non, mais autrement oui. Car cet enregistrement ne peut pas marcher.

Tout d'abord, les propriétaires d'armes, même les plus honnêtes, ne se précipiteront pas pour déclarer leurs armes. Ensuite, ceux qui seraient susceptibles d'accueillir la police à coups de feu ne déclareront certainement pas leurs armes. Et les policiers ne sont sans doute pas tous assez idiots pour penser qu'ils peuvent arrêter Xxx , sans risque, parce qu'il n'a rien déclaré (vous mettrez le nom vous-même: si je le fais, on me traitera de raciste ou de xénophobe).

Enregistrement = confiscation

Les propriétaires d'armes honnêtes et responsables hésiteront avant de déclarer toutes leurs armes. On le sait, dans l'histoire contemporaine, tous les enregistrements ont été suivis de confiscations. Le Royaume Uni en est un exemple, la France un autre.

Et les rouges le reconnaissent eux-mêmes. Dans l'émission Forum de la Radio Télévision Socialiste, le 26 juin au soir, la conseillère aux Etats vaudoise Géraldine Savary le hurlait: "Il y aura des confiscations !"

Enregistrement = marché noir

En outre, on le sait, les restrictions qu'on veut nous imposer ne peuvent qu'amener la marché noir à se développer. Et avec lui, le banditisme, l'insécurité. Ce que les rouges veulent nous apporter, comme futur radieux, c'est celui que montrent les banlieues lyonnaises.

Le rapport publié mercredi par le Conseil fédéral le reconnaît d'ailleurs. L'accès aux armes est actuellement déjà interdit pour les ressortissants de certains pays. La loi actuelle prévoit cependant qu'ils peuvent demander à conserver les armes qu'ils possèdent déjà, notamment pour le tir ou la chasse. Pourtant, en page 13 du rapport, on peut lire que peu d'entre eux ont demandé de telles autorisations pour conserver leurs armes.

Xxx et Zzz (encore à vous de mettre les noms) ne déclareront certainement pas leurs armes. Mais ils continueront à s'en servir, quand bon leur semblera, alors que les forces de l'ordre feront des descentes chez les honnêtes gens, pour saisir mousquetons et revolvers 82 oubliés dans les greniers.

Confiance disparue

Dans l'émission Forum, l'animateur Philippe Revaz nous demandait si, avec l'évolution du monde, nous ne devions pas changer aussi. Si c'était un changement vers un avenir radieux que ne cessent de promettre les rouges de puis 1917, pourquoi pas ? Mais pour suivre les exemples que nous montrent les pays voisins, je ne pense pas.

Le constat est simple et désolant: la confiance n'existe plus. Mais cela va dans les deux sens. Les autorités ne font plus confiances aux citoyens qui les élisent. Les policiers ne font plus la distinction entre citoyens et racaille. 

Mais politiciens et policiers peuvent-ils s'attendre, dans ces conditions, à ce que le peuple leur fasse confiance ?

Madame Sommaruga, si habile politiquement, si stupide socialement, nous vous en prions: arrêtez de détruire notre société. L'avenir dont vous rêvez n'est pas radieux. Il est tout simplement effrayant.

F.L. 27 juin 2013
 

 

Valais: victoire par abandon

 

Le Valais appliquera la Loi fédérale sur les armes (LArm). Le canton revient en arrière et renonce à une décision antérieure de n'accorder qu'une arme par permis d'achat.

proTELL a gagné, sans même devoir aller en justice.

L'Ordonnance d'application (OArm) prévoit, dans son article 16, que "L’autorité cantonale compétente peut délivrer un permis donnant droit à l’acquisition de trois armes ou éléments essentiels d’armes au plus, si ceux-ci sont acquis simultanément et auprès du même aliénateur".

Mais l'an dernier, deux cantons, Genève et le Valais, avaient décidé unilatéralement d'appliquer leur propre loi sur les armes: un permis, une arme seulement. Officiellement, il s'agit de renforcer la sécurité publique. Comme l'ont expliqué les autorités genevoises, il y avait eu "de nombreux faits divers impliquant l'usage d'armes à feu, ces derniers mois". Aussi, plutôt que de s'en prendre aux criminels, il était urgent d'ajouter quelques tracasseries administratives pour les personnes respectueuses des lois.

En Valais, cette décision a aussitôt déclenché une réaction chez les collectionneurs d'armes, les tireurs et les chasseurs. Par définition, un criminel est une personne qui commet un crime (qu'il s'agisse d'un malfaiteur par métier ou quelqu'un qui a un moment d'égarement). Il n'y a aucune raison de culpabiliser d'honnêtes citoyens, à cause des actes de quelques personnes isolées.

Les amateurs d'armes ont décidé de faire demander par l'un d'entre eux un permis d'acquisition pour trois armes. But de l'opération: recevoir un refus, déposer un recours et – par une décision de justice – imposer le droit fédéral, tel qu'il doit l'être dans tout le pays.

Il n'a pas été nécessaire d'aller jusque là: en mars dernier, les élections cantonales valaisannes ont porté au Conseil d'Etat l'UDC Oskar Freysinger. Dès que celui-ci a été mis au courant de la situation, il a décidé de revenir à une application normale du droit.

L'affaire est donc classée: le collectionneur volontaire recevra un permis supplémentaire (il en avait reçu un, pour une seule arme) pour les deux armes manquantes à sa collection et le Valais appliquera désormais le droit fédéral.

Pour Genève, c'est une autre histoire… qui risque bien de ne pas se terminer aussi bien.

 

Frank Leutenegger, 14 juin 2013

Rappel des faits

Janvier 2012: le canton de Genève décide d'appliquer la LArm à sa façon: On ne délivrera désormais plus qu'une arme par permis d'achat et non trois, comme l'autorise la loi fédérale.

SwissGuns lance aussitôt un appel: y aura-t-il un Genevois pour demander un permis pour trois armes et faire recours après le refus attendu du canton ?

Un mois plus tard, force est de constater que les Genevois ne sont pas disposés à mécontenter leurs bienveillantes autorités. Toutes les personnes contactées se sont défilées.

Octobre 2012: le Valais décide de suivre l'exemple genevois… un permis, une arme seulement. Le Département valaisan de la Formation et de la Sécurité (DFS) est dirigé par une socialiste, Esther Waeber Kalbermatten.

Fribourg semble tenté également, selon un courrier que SwissGuns a vu passer. La Direction fribourgeoise de la sécurité et de la justice (DSJ) est également dirigée par un membre du PS. Mais renseignements pris, la loi sera appliquée normalement à Fribourg.

A Neuchâtel, une rumeur prête des intentions du même genre à la police cantonale. Mais rien de concret.

Entretemps, SwissGuns a lancé un second appel: un Valaisan pour faire recours ?

Un volontaire s'annonce. proTELL le soutiendra en justice. 

Mars 2013: élections cantonales valaisannes, Oskar Freysinger, élu brillamment, remplace Esther Waeber Kalbermatten au DFS.

Mai 2013: les choses se précipitent. Le volontaire valaisan a fait sa demande et il a reçu une réponse assez ahurissante. Le capitaine Benoit Antille, de la police cantonale valaisanne lui explique qu'il n'aura qu'une arme sur son permis et qu'aucun recours n'est possible contre cette décision. 

Un avocat valaisan prend le dossier en main. Oskar Freysinger, informé de l'affaire, décide que le canton du Valais ne peut pas décider de son propre chef de déformer une loi fédérale.

12 juin 2013, il communique une décision du Conseil d'Etat valaisan dans ce sens.

13 juin 2013, l'avocat de notre volontaire demande à la police valaisanne d'appliquer la décision du Conseil d'Etat. Réponse immédiate d'un responsable policier: nous le ferons à l'avenir, mais, faute de rétroactivité, pas pour ce cas. Réponse peu après d'une autre représentant de la police (plus haut gradé): toujours pas de rétroactivité, mais votre client recevra s'il le demande un permis pour les deux autres armes, sans frais supplémentaires.

14 juin 2013: affaire classée. Mais d'autres Valaisans pourraient réclamer l'égalité de traitement, en leur faveur, cette fois.

 

 

L'Europe repart en guerre contre les armes

 

La Commission européenne a lancé un sondage dans tous les pays européens, afin de mettre au point "une approche commune en vue de réduire les dommages dus à l'usage criminel d'armes à feu dans l'UE".

La Commission ajoute qu'elle prépare une communication sur ses projets dans le courant de l'année et qu'elle tiendra compte des réponses à son questionnaire. Ces réponses, écrit-elle encore "pourront également inspirer d'éventuelles propositions législatives et d'autres initiatives".

Les 25 questions posées sont systématiquement anglées: soit on répond qu'il ne faut rien changer, soit qu'il faut durcir la législation sur le commerce et la détention d'armes.

SwissGuns vous invite à répondre à ce questionnaire… en mentionnant systématiquement qu'il ne faut rien changer (réponse numéro 1 à chaque question). Pensez à choisir votre langue, en haut à droite de la page internet.

Nous ne faisons pas partie de l'Union européenne, mais nous appliquons le droit européen sur les armes. Depuis l'entrée de la Suisse dans Schengen, ce droit est régulièrement transposé et adopté tel quel par un parlement pieds et poings liés. 

Il est donc extrêmement important de faire entendre notre voix... même si – il faut bien l'admettre – ni la Commission européenne, ni nos propres élus n'ont envie de nous écouter.

Remplissez le questionnaire !

F.L. 23 mai 2013
 

 

Déclaration de guerre

 

Politiciens bradeurs de liberté, je vous déclare la guerre. Politiciens menteurs et manipulateurs, je vous déclare la guerre. Politiciens stupides et suiveurs, vous subirez les rigueurs de la guerre.

La Commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats exige (selon son communiqué de presse) "l'enregistrement des armes d'ordonnance, y compris les anciennes". Les propriétaires de telles armes devraient être obligés de les annoncer. Les armes qui ne seront pas déclarées, seront décrétées illégales". Cette mesure fait partie de quatre motions adoptées sans opposition qui serrent un peu plus la vis aux détenteurs d'armes, ont indiqué vendredi (26 avril 2013)les services du Parlement.

Il s'agit, bien entendu, des fusils et mousquetons 1911 et 1931. Les sénateurs de la Commission de la politique de sécurité – il faut le souligner – ont été unanimes… pas d'opposition.

SwissGuns a quelques remarques:
- Cet enregistrement est non seulement stupide, il est irréalisable. Il y a dans le pays quelques centaines de milliers de ces armes (près de 300'000, selon une étude du Département de la défense datée de 2001). Nombre d'entre elles sont tellement intégrées au mobilier qu'elles ne sont même plus perçues comme des armes (pensez, par exemple, à ces lampes dans les carnotzets de chasseurs ou de tireurs).
- Cet enregistrement va à l'encontre de toutes les promesses faites à chaque évolution de la législation sur les armes ("Ne vous inquiétez pas…")
- Cet enregistrement – comme tous les autres – est un prélude à la confiscation.
- Cet enregistrement en annonce d'autres, comme celui de toutes les armes de poing acquises avant les derniers développements du droit fédéral. Et si d'autres enregistrements se produisent, ce sera pour conduire à d'autres confiscations. 

N'oublions jamais que TOUS les enregistrements d'armes dans les pays occidentaux, depuis un siècle et demi ont conduit à des confiscations… ABSOLUMENT TOUS !

SwissGuns refuse l'idée même de cet enregistrement. Elle signifie que l'Autorité se méfie des citoyens à qui elle donnait naguère des armes, pour la protéger. Elle signifie que l'Autorité ne considère plus les Suisses comme des citoyens, mais comme des sujets. Elle signifie que nous ne devons plus ni respect ni considération aux membres de cette Autorité qui n'en a pas pour nous. Elle représente une fracture de plus au sein d'une société déjà trop fissurée.

Les élus du peuple qui la proposent sont soit des bradeurs de liberté, soit des menteurs et des manipulateurs, soit des stupides et suiveurs. Les laisser faire, c'est accepter la défaite et la disparition de la liberté dans ce pays. Nous devons leur déclarer la guerre.
 

Faites quelque chose

Les Américains ont l'habitude d'écrire à leurs députés, pour leur faire connaître leur point de vue. C'est ainsi que la dernière tentative anti-armes d'Obama a été balayée. Faites de même: faites connaître aux membres de la Commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats ce que vous pensez de sa décision.

Vous me direz "à quoi bon ? C'est le pot de terre contre le pot de fer". Je vous répondrais que personne n'est trop petit. Comme le dit le Dalaï-lama, "Si vous avez l'impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique… et vous verrez lequel des deux empêche l'autre de dormir.

 

F.L. 27 avril 2013

Commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats

Hess Hans, PLR, Obwald, président,hans.hess@kanzlei-hess.ch 
Altherr Hans, PLR, Appenzell,hans.altherr@parl.ch 
Baumann Isidor, PDC,isidor.baumann@parl.ch 
Bieri Peter, PDC, Uri, peter.bieri@parl.ch  
Eder Joachim, PLR, Zoug,joachim.eder@parl.ch 
Fournier Jean-René, Valais, PDC, jean-rene.fournier@parl.ch 
Hêche Claude, PSS, Jura,claude.heche@bluewin.ch 
Kuprecht Alex, UDC, Schwyzalex.kuprecht@parl.ch 
Minder Thomas, Schaffhouse, UDC (ex),thomas.minder@parl.ch 
Niederberger Paul, Nidwald, PDC,paul.niederberger@parl.ch 
Recordon Luc, Vaud, vert,luc.recordon@parl.ch 
Savary Géraldine, Vaud, PSS,geraldine.savary@me.com 
Zanetti Roberto, Soleure, PSS,roberto.zanetti@parl.ch

 

 

Dernières nouvelles de la République populaire helvétique


Les médias peuvent de nouveau pointer du doigt le gouvernement suisse… pourquoi ? parce qu'il fait son travail, en bloquant une exportation d'armes qui auraient pu être employées, en Arabie saoudite, en violation des droits de l’homme.

En outre, ajoute le site de la SSR Swiss Info, les dernières statistiques en date concernant les licences octroyées pour l’exportation d’armes et de pièces d’armes – équipement électronique, logiciels d’ordinateurs, oscilloscopes, tubes, vis, ressorts, etc. (surtout les vis et les ressorts !) – ont conduit les organisations pacifistes et de défense des droits de l’homme à exprimer de sérieux doutes quant à la bonne application de la loi fédérale sur le matériel de guerre.

Au cours des douze dernières années, la proportion des composants dans les exportations d’armes a en effet plus que doublé - passant de 26 à 46% et un total de 925 millions de francs – au détriment des licences octroyées pour des systèmes de défense complets ou des armes prêtes à l’emploi.

Un accord historique

Le premier traité international juridiquement contraignant de l’histoire sur le commerce des armes conventionnelles a été approuvé le 2 avril 2013 par l’Assemblée générale des Nations unies. La Suisse figure parmi les plus ardents promoteurs de ce traité qui ne va gêner aucun terroriste, mais qui empêchera sûrement les populations opprimées de se soulever contre des tyrans (genre syrien par exemple) et qui apportera de nouvelles contraintes aux amateurs d'armes des pays occidentaux, dont la Suisse.

Une bonne nouvelle toutefois, pour certains collectionneurs très particuliers: les armes nucléaires, chimiques et biologiques ne sont pas inclues dans l’accord.

Swiss Info se pose des questions:

"Bien qu’elle fasse partie des pays ayant une législation sur les d’exportation d’armes parmi les plus dures, la Suisse n’est pas au-dessus des critiques. Est-il réellement possible de concilier la tradition humanitaire de la Confédération et les intérêts des industriels de l’armement helvétiques? La Suisse peut-elle, tout en se faisant le chantre de réglementations plus strictes, soutenir une industrie domestique qui a exporté pour près de 700 millions de francs d’armes et de composants d’armes en 2012?"


Le GSsA et Amnesty s'indignent de l'attitude du gouvernement

Selon eux, certains fabricants ont délibérément réorienté leurs activités commerciales afin de contourner la législation sur les exportations d’armes. Jo Lang, figure de proue des pacifistes suisses, accuse même l’administration helvétique de "manque de transparence systématique". "Elle n’informe le public que lorsqu’elle est forcée de le faire", dénonce-t-il.

Cela ne le dérange pas du tout que tous s'accordent à estimer que la Suisse figure parmi les pays les plus transparents en matière d’exportations d’armes.

L'inénarrable Jacques Neirynck

Terminons avec Jacques Neirynck, le député vaudois, officiellement démocrate chrétien, mais sans doute plus à gauche que Lénine et Staline eux-mêmes.

Celui-ci (Neirynck, pas Lénine ni Staline) trouve, dans un article publié dans l'Hebdo, que l’armée suisse devrait "cesser d’équiper ses soldats, tous ses soldats, d’armes quelconques. Ce serait autant d’économisé. Ce serait autant de victimes de suicides ou de violences conjugales épargnées. Ce serait le comble de la neutralité : une armée sans armes".

F.L. 21 avril 2013
 

 

SwissGuns ouvre une boutique

 



Depuis plusieurs années, des amis, des correspondants, des amateurs m'ont demandé de leur fournir certaines pièces d'armes.

J'ai donc commencé à importer ces pièces et je dispose actuellement d'un certain nombre de connections dans le monde du commerce des armes, aux Etats-Unis notamment.
 

 


Aujourd'hui, je peux fournir:

- des barillets Kirst, pour tirer des cartouches dans des armes prévues à l'origine pour tirer à poudre noire, répliques de Colt ou de Remington,
- des étuis à revolver, façon Western
- des pièces diverses à la demande (pas toujours, mais il m'arrive de trouver des pièces rares), pour réparer des armes anciennes.

Je vous propose donc d'aller voir la nouvelle "Boutique" de SwissGuns et de me contacter pour me faire part de vos désirs.

Quelques précisions:

- je commande toutes ces pièces à la demande, je n'ai généralement pas de stock;
- je ne livre qu'en Suisse; les étrangers doivent se débrouiller pour avoir un correspondant ici;
- les prix s'entendent net, livraison en Suisse.

A bientôt

F.L. 10 avril 2013

 

 

350 vieux fusils… quelle gloire !

 

L'Opération Vercingétorix bat son plein dans le canton de Vaud. En 2 mois, les autorités vaudoises ont récupéré 350 armes, 257 à l'arsenal de Morges et 90 dans les postes de police du canton. A Genève, c'est un peu moins glorieux, avec 14 flingots récoltés. La RTS en a fait un sujet.
Le chef de la Division vaudoise des affaires militaires a jugé positif de voir 350 armes de moins en circulation, sur les quelque 125'000 recensées dans le canton. Et chacune de ces armes en moins, c'est un peu de sécurité en plus pour la population.

Les autorités reconnaissent toutefois que la moyenne d'âge des personnes qui se sont déplacées est élevée et ne représente pas forcément le public souhaité. Quant aux armes récoltées, il s'agit majoritairement de vieux fusils et de mousquetons.

Les autorités et les journalistes se réjouissent. Moi, je m'attriste. Je m'attriste de voir de vieux Suisses rendre leurs armes pour destruction, au lieu de les transmettre à leurs enfants. Peut-être ceux-ci n'en veulent-ils plus, me direz-vous. Mais cela aussi, ça m'attriste. Heureusement, mes fils se disputent mes armes… tout en m'assurant de leur souhait de me voir les conserver le plus longtemps possible. 

Drames familiaux

Autre révélation de la RTS: une étude inédite de l'Université de Berne s'est penchée sur les causes des drames familiaux en Suisse. Ne cherchez pas plus loin, ce sont le stress et un accès facile aux armes. C'est bien sûr en général un homme, amateur d'armes, qui tue une femme ou des enfants.

L'étude ajoute que, "contrairement à une idée reçue, les étrangers ne sont pas plus souvent à l'origine de tels drames que les Suisses". Ben voyons… en chiffres absolus peut-être, mais comme il reste (encore) 4 Suisses pour un étranger dans ce pays, cela veut dire 4 à 5 fois plus de drames en moyenne chez les étrangers.

Et la RTS enfonce le clou avec une comparaison mise en exergue dans un encadré: En Hollande, où la densité des armes est moins élevée qu'en Suisse, ce type d'affaires est deux fois moins fréquent, alors qu'aux Etats-Unis elles sont plus courantes.

Aucune source n'est bien sûr donnée… vaut mieux ne pas trop vérifier.

A lire notre presse, si objective, on se demande comment ce pays a survécu jusqu'ici.

F.L.8 avril 2013


 

 

 

Contrôle, quand tu nous tiens !


Pas de registre central des armes. Le peuple l'a dit nettement, le 13 février 2011, le parlement l'a redit, plus tièdement, en ce mois de mars 2013, après les drames de Daillon et de Menznau. Mais certains ont quand même des ides pour mieux contrôler les propriétaires d'armes. Les derniers en date sont les responsables de la société Kriss, qui fabrique des armes en Suisse, sous le label "Sphinx".

Le truc proposé est simple: une puce dans l'arme, contenant non seulement les données sur l'engin, mais tout ce qu'il faut savoir sur le propriétaire ! Les responsables de Sphinx-Kriss proposent ça sans rire. Kriss s'apprête à équiper les armes maison, mais on suggère qu'il faudrait généraliser le procédé. Et, bien sûr, certains politiciens adorent.

Pas de registre donc, mais un fichage total des propriétaires. Mieux que la puce électronique dont sont pourvus certains chiens de luxe. Quand on se doute des arrière-pensées de certains – enregistrement --> fichage --> confiscation – on a le droit de s'inquiéter. On en a d'autant plus le droit que les mêmes qui rêvent de nous tenir dans leurs registres numériques s'opposent toujours avec force à toute idée de ficher les criminels, qui ont droit au respect de leurs données personnelles.

Kriss propose de ficher ses clients… et les autres propriétaires d'armes. Nous proposons de ne plus acheter Kriss. Ni en Suisse avec Sphinx, ni ailleurs, dans le monde.

F.L. 25 mars 2013

Le lien vers le sujet de la TSR à ce propos
http://www.rts.ch/video/info/journal-19h30/4766422-une-entreprise-suisse-propose-un-systeme-de-tracabilite-des-armes.html


Les e-mails de Kriss et de Sphinx :
info@kriss-arms.com

sales@kriss-arms.com

support@kriss-arms.com

 

PS: j'ai déjà informé Kriss de la publication de cet édito.

 

 

4 motions pour lutter contre le danger des armes

 

Je sais, le titre est stupide, mais les médias vont sûrement sortir quelque chose du genre. Le Conseil national a adopté aujourd'hui 4 motions de sa Commission de la politique de sécurité, concernant le contrôle des armes. Trois d'entre elles veulent améliorer la transmission d'informations entre les cantons, la justice et l'armée, pour éviter qu'un individu interdit d'arme se voie offrir un fass par l'armée. La quatrième, un peu plus controversée, mentionne l'utilisation du numéro AVS pour transmettre les données.

Il s'agit, entre autres, d'établir les bases légales pour l'échange d'informations. Au lendemain du refus du peuple de créer un registre national des armes, le 11 février 2011, la conseillère fédérale en charge de Justice et police, Simonetta Sommaruga, avait promis de faire vite pour réaliser ces transmissions de données. L'an dernier, elle avait soudainement réalisé que les bases légales manquaient… puis, elle a sans doute oublié, puisqu'il a fallu que la CPS (Commission de la politique de sécurité) lui rappelle la question.

Son émotion, au lendemain de l'échec d'une initiative de gauche était compréhensible. Sa manière d'attendre que d'autres fassent le travail l'est moins. Mais enfin, tout est bien. A une large majorité, le Conseil national a adopté la mise en réseau des fichiers de propriétaires d'armes. La sécurité des personnes en sera renforcée et le spectre de nouvelles tueries du genre Menznau ou Daillon semble écarté.

Si, si: si les registres étaient mieux accessibles aux autorités, le tueur de Daillon n'aurait pas pu acheter des armes auxquelles il n'avait pas droit. La police aurait sûrement effectué les contrôles - qu'elle aurait de toutes façons dû faire - mais qu'elle n'a pas fait. De même, celui de Menznau aurait été immédiatement repéré, puisque le pistolet appartenait à son frère.

Vous avez une arme, on met toute la famille sous surveillance rapprochée. Big Brother, quand tu nous inspires…

F.L. 13 mars 2013
 

 

LA question et les questions


LA question, depuis le dernier drame en date, c'est, bien sûr, "peut-on encore tolérer autant de permissivité dans le domaine des armes ?" Les Suisses surarmés tuent pour un oui ou pour un non. On ne peut pas leur faire confiance et, si on ne peut pas leur retirer toutes leurs armes, il faut au moins les contrôler de telle manière qu'ils deviennent, enfin, inoffensifs. 

Le "Suisse" qui a tué 3 personnes à Menznau relance le débat sur les armes.

Ça, c'est LA question.

Les questions, celles que je me pose, ce sont celles-ci:

- Est-il vrai que le tueur de Menznau est arrivé en Suisse en 1991 comme Kosovar demandeur d'asile ?
- Est-il vrai que le tueur de Menznau avait déjà eu à faire avec la justice, en 1998 ?
- Le tueur de Menznau était-il déjà suisse, quand il a été interpellé pour brigandage ?
- Sinon, comment se fait-il que le tueur de Menznau ait obtenu la nationalité suisse ?

Les médias ne veulent pas le reconnaître, mais les chiffres officiels le montrent: 50 % des crimes de sang dans ce pays sont commis par des étrangers, plus de 50% de la population carcérale est étrangère. Et cela, alors que les étrangers représentent 22% de la population du pays.

Si on fait le calcul, cela fait en proportion 5 fois plus de violence chez les étrangers de Suisse que chez les citoyens suisses. Et on ne tient pas compte là de ces Suisses qui tuent, comme celui de Menznau, d'origine kosovare ou celui de Zurich, d'origine afghane.

Après cela, la "classe politique" et la "classe médiatique" s'effarent de voir les gens s'énerver et hochent la tête… "ah, ces Suisses si violents".

Quant à les rendre inoffensifs… j'espère ne jamais voir ce jour. Toute ma vie, les Suisses ont été des gens calmes, raisonnables, pacifiques et plutôt gentils. Mais ils ont aussi toujours été des gens fiers, prêts à défendre leur droit, leur liberté, leur honneur. S'ils devaient un jour devenir les agneaux dont les rougeâtres veulent être les seuls à mener le troupeau, ils ne seraient plus des SUISSES !

Comme le disait un autre, à propos de quelqu'un d'autre : "Guillaume Tell, reviens, ils sont devenus fous !"

F.L. 6 mars 2013
 

 

Absurde ?

 

 

 

Aux USA, le nombre de médecins est 700'000.
Le nombre de morts accidentelles causées chaque année par des médecins est 120'000.
Cela donne 0,171 mort annuelle par médecin (stat du U.S. Dept. of Health and Human Services).

Aux USA, le nombre de propriétaires d'armes est 80'000'000 (80 millions).
Le nombre de morts accidentelles causées chaque année par des armes est 1'500.
Cela donne 0,0188 mort annuelle par propriétaire d'armes (stat du FBI).

Conclusion: les armes ne tuent pas les médecins tuent !

Tout le monde ne possède pas d'arme, mais tout le monde a un médecin. Ce qui signifie que vous avez 9'000 fois plus de risques d'être tué par un médecin que par un propriétaire d'armes !

Ne manquez pas d'informer vos proches de cette grave menace.

Il faut interdire, ou à tout le moins mieux contrôler les docteurs, avant que la situation devienne plus grave encore.

Et, comme nous n'avons pas voulu paraître trop alarmistes, nous n'avons pas cité ici les statistiques sur les avocats.

 

(traduit d'un mail reçu récemment)

 

"Alors, vous me dites que le gouvernement est ce qui a tué le plus de

gens dans tout l'histoire et qu'on devrait lui rendre toutes nos armes ?"

 

 

 

Un nouveau drame, une nouvelle absurdité


Un nouveau drame endeuille aujourd'hui la Suisse. Un homme tire sur ses collègues, puis se suicide. Trois morts. C'est terrible et c'est – réellement – dramatique. Mais, les autorités vont-elles agir, pour empêcher de telles tragédies ? Non, elles entonnent une fois de plus leur mantra du registre des armes.

Ce drame nous rappelle quelle souffrance peuvent provoquer les armes. Il montre aussi la nécessité d'améliorer sans cesse le droit réglementant les armes", a déclaré la ministre de la justice Simonetta Sommaruga à l'issue de la séance du gouvernement. 

Aujourd'hui, des centaines de milliers d'armes non enregistrées circulent en Suisse, a rappelé la cheffe du département de justice et police. Les registres cantonaux des armes ne sont en outre pas encore tous reliés. (Ats)


Bravo, Madame la conseillère fédérale ! Il est incontestable que si la police avait su que cet homme avait une arme, le drame aurait été évité. 

Euh… comment ? Le pistolet se serait-il enrayé, s'il avait été enregistré ? L'homme, qui s'est semble-t-il suicidé après ses meurtres, aurait-il renoncé, en pensant à l'enregistrement salvateur ?

La seule façon dont un registre, qu'il soit cantonal ou fédéral (ou moitié-moitié, comme le veut Madame SS), pourrait empêcher un drame, c'est par la confiscation. Et encore… on a vu avec Daillon, au début de l'année que, quand on ramasse les armes d'un homme qui ne doit pas en posséder, il vaudrait mieux le suivre ensuite de près, si on ne veut pas qu'il s'en procure de nouvelles.

Donc, pour que le registre soit efficace, il faut confisquer, non seulement les armes des gens à risque, mais toutes les armes. Ainsi, quand tout le peuple suisse sera désarmé, seuls les délinquants et les "cousins" de l'est et du sud auront des armes. Eux et les personnes déséquilibrées, qui sauront sûrement accéder au marché noir.

Car ce marché noir existe désormais. Il y a une quinzaine d'années, SwissGuns avait avancé la notion de "marché gris", celui des collectionneurs qui veulent simplement éviter les tracasseries administratives. La presse s'est emparée du concept, pour en faire quelque chose de plus sulfureux peut-être encore que le marché noir. 

Depuis, à chaque durcissement de la loi, on a vu le marché noir se développer (et le marché gris se faire de plus en plus anthracite). Encore un tour de vis et on devra fréquenter les mêmes endroits louches, pour se procurer un revolver 1872 et une Kalachnikov de braqueur lyonnais.

Alors, Madame Sommaruga – et vous, tous les rougeâtres, rosâtres et verdâtres qui polluez la vie politique – quand chercherez-vous enfin à empoigner réellement le problème, au lieu de réclamer un registre ou un Alésia de plus ? Jamais sans doute, vous préférez pleurer sur la " souffrance que peuvent provoquer" des objets plutôt que de réfléchir au réels problèmes.


F.L. 27 février 2013

 

 

Les drames et les vautours

 

L’année dernière, plusieurs fusillades ont endeuillé les Etats-Unis. Au début de cette année, une fusillade a endeuillé le Valais. Des drames terribles, qui ont marqué les esprits et qui ont sensibilisé l’opinion, aux USA comme ici, sur la question de la violence et sur les moyens d’y faire face.

Aux USA comme ici, quelques personnes ont tenté de s’atteler au problème. Mais leurs voix ont été noyées dans le vacarme des politiciens, les "politiciens-vautours", pressés de profiter de ces occasions, pour faire avancer leurs programmes de contrôle des populations.

L'un des instruments les plus importants dans ce domaine est le contrôle des armes. Et quelle meilleur moyen pour faire accepter des restrictions que de jouer sur la corde sensible, au lendemain d'un drame. Alors, plutôt que de tenter de trouver une solution réelle, on propose de masquer les symptômes, de mieux contrôler les instruments de cette violence, les armes.

 

Aux Etats-Unis, depuis la fin 2012, Obama et les partisans du "Gun Control" réclament un durcissement de la législation, notamment l'interdiction des armes d'assaut (dans leur langage, tout fusil équipé d'une poignée pistolet, d'un frein de bouche ou d'un garde-main ventilé) et des magasins de plus de 10 cartouches..

En Suisse, depuis le début 2013, les rouges-roses-verts réclament un durcissement de la législation, notamment l'instauration du registre fédéral des armes que les citoyens ont refusé en 211. Les Verts libéraux ont fait une initiative parlementaire, exigeant la suppression du tir obligatoire hors du service et la remise des armes individuelles des soldats en arsenal, entre les périodes militaires. Un autre motion a réclamer une obligation de déclarer toutes les armes remises à des anciens militaires avant 2008 (depuis, ces armes sont répertoriées).


Ces propositions, qui marquent un mépris parfait de la volonté populaire exprimée le 11 février 211, ont été rejetées, le mois dernier, par la commission de la politique de sécurité du National. Mais elles seront sûrement à nouveau évoquées prochainement au parlement.

En attendant, pressé de plaire, le canton de Vaud, sous l'impulsion de la conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro, a lancé l'"Opération Vercingétorix", pour organiser une collecte mensuelle des armes privées et des anciennes armes d'ordonnance. Le projet semble intéresser d'autres cantons romands.

Naturellement, les armes ainsi collectées seront détruites… qu'il s'agisse d'un mousqueton 11 valant 50 fr. ou d'un pistolet ancien à plusieurs centaines de mille. J'ai entendu un jour un politicien (de gauche ?... eh bien non !) me dire que les armes ne faisaient pas partie du patrimoine à sauvegarder et que d'autres valeurs devaient les remplacer… sans doute la drogue, le binj-drinking (la biture express) ou le viol en tournante ! Notre société est vraiment progressiste.

La réalité contredit les vautours

Heureusement, on peut constater que tous ne pensent pas comme les rouges-roses-verts ou les politiciens de la droite prune (bleu dehors, rouge dedans).

Après la tuerie de Newton, l'automne dernier aux Etats-Unis, qu'ont fait les Américains ? Ils se sont précipités pour acheter des versions civiles de fusils militaires, avant qu'Obama ne les fasse interdire. La NRA, la National Rifle Association, a réclamé le déploiement de gardes armés dans toutes les écoles américaines. Plusieurs Etats ont même expressément autorisé les enseignants à porter une arme.

Petit rappel:


Vercingétorix est le chef gaulois vaincu par Jules César à Alésia. En 1899, le peintre Lionel-Noël Royer a illustré la scène dans un tableau célèbre.
 


 

Vercingétorix est le type même du perdant, du vaincu soumis à la loi du plus fort (après Alésia, il a été jeté dans un cachot à Rome, puis exécuté discrètement, 6 ans plus tard).

Et c'est ce symbole que Jacqueline de Quattro et les autres choisissent pour motiver les citoyens suisses ?

 

Lamentable !


Mais cela n'empêchera pas Obama et la gauche bien pensante américaine de poursuivre son projet de désarmement.

Qu'on fait les Suisses, l'an dernier ? Der Sonntag a publié, ce dimanche 24 février, des chiffres qui montrent que l'importation d'armes et de matériel de guerre a augmenté de 9% l'an dernier, pour un montant de 152 millions de francs. Et sur ce montant, 89 millions (plus de 58 %) ont été dépensés pour l'achat d'armes privées. 

On rend mousquetons et parabellums au nom de Vercingétorix, mais on appelle Colt et Smith & Wesson à la rescousse, pour assurer une sécurité de plus en plus menacée.

La maladie et ses symptômes

Nos politiciens ne savent pas comment faire pour empêcher une violence de plus en plus incontrôlable et de plus en plus incompréhensible. Comme ils ne savent pas soigner la maladie, ils s'attaquent à ses symptômes. Un peu de fard peut masquer les boutons, mais cela ne guérit pas de la rougeole. Les restrictions sur les armes ne changent rien aux problèmes de sécurité publique.

Elles ne peuvent rien contre la criminalité. Là, même les plus roses des rouges-roses-verts et des prunes doivent en convenir: les malfrats, par nature, n'obéissent pas aux lois.

Elles ne peuvent rien contre la violence domestique, dont on dit que c'est un problème sérieux en Suisse: on tue son conjoint avec les moyens à disposition, une arme si elle est là, un couteau, une hache ou n'importe quel objet si nécessaire, mais quand ont veut tuer, on le fait.

Elles ne peuvent rien contre le suicide: la Suisse a le même taux de suicide que le Japon, un pays où toutes les armes sont rigoureusement interdites.

En revanche, on ne le dira jamais assez: les restrictions sur les armes permettent de mieux contrôler les citoyens. Elles sont un des instruments, parmi bien d'autres, pour renforcer le grégarisme (la tendance à former un troupeau) de la population (faut-il dire "de la populace" ?).
Quant à la maladie, elle court, elle court. La maladie, c'est une perte des valeurs traditionnelles famille, religion, honneur, honnêteté. Et avec la disparition de ces valeurs, la disparition aussi d'un certain sens de la responsabilité. Selon nos amis bien pensants, nous sommes responsables de tous les maux des autres, de la pauvreté dans le monde, de l'esclavagisme au 18e siècle, de la colonisation (qui ne fut pas un mal, selon l'ancien colonial que je suis), du racisme et de l'homophobie, etc. En revanche, nous ne sommes plus responsables de nous-mêmes, c'est la société qui l'est désormais. Nous ne devons plus décider de la manière de conduire nos vies, chaque jour, on nous ajoute une règle de plus à suivre pour cela. Nous ne devons plus discerner le bien et le mal, la loi s'en charge. Nous ne devons plus protéger nos droits, mais ceux de tous les autres. Histoire de mieux nous fondre dans le troupeau.

La maladie, c'est aussi le cosmopolitisme accru de ce pays. C'est une immigration mal assimilée, de gens qui conservent trop de leurs traits d'origine (violence, oppression des femmes, mépris des autres), refusent les valeurs que nous sommes en train de perdre et au contraire prennent avidement tous les défauts que nous sommes en train d'attraper: égoïsme, incivisme, alcoolisme, etc.

La violence domestique augmente en Suisse. Quoi d'étonnant, quand on voit que certains voudraient voir appliquer dans ce pays la Charia et toutes les lois qui font de la femme un esclave et de l'homme un abruti. Quoi d'étonnant, quand un tribunal diminue une peine au motif que la notion de l'honneur d'un immigré qui a tué n'est pas la même que celle d'un Suisse de souche (je n'ai malheureusement plus la référence, mais ce jugement a été rendu !). Quoi d'étonnant, quand on encourage les étrangers qui vivent ici à non seulement conserver leurs coutumes, mais à les accepter comme supérieures à celle du pays.

Contrairement à ce qu'on entend trop souvent, ce ne sont pas les immigrés qui sont le problème. Ce sont les roses qui encouragent les particularismes, les communautarismes et qui ensuite les instrumentalisent pour modifier la société suisse selon leurs envies. Ce sont tous ceux qui refusent de soigner les maladies de notre société, car notre faiblesse leur donne leur pouvoir.

(pfff… beaucoup de "ismes", dans cet article !)

F.L. 25 février 2013