Teddy n'est pas mort !

 

Vous vous rappelez sans doute de Teddy, ce pauvre petit nounours, assassiné par les rouges-roses-verts, pour les besoins de leur campagne aussi ignoble que vaine, en faveur de l'initiative anti-armes de février 2011.

 

Nous avions protesté alors contre le traitement infligé à cette peluche, au nom d'une idéologie destructrice non seulement de réconfort pour enfants, mais aussi de toutes les valeurs que nous essayons de préserver.

 

Eh bien, nous avons le plaisir aujourd'hui de vous l'annoncer: Teddy n'est pas mort. Gravement blessé par les rouges-roses-verts, abandonné après l'échec de la campagne, il a été recueilli et soigné. Nous avons retrouvé sa photo dans une revue médicale.

 

 

Ouf !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.L 2 novembre 2012

 

 

82 ans… un âge pour sourire, un âge pour pleurer

 

Ce sont deux histoires dont parlent les médias aujourd'hui… l'une réjouissante, l'autre triste. Deux histoires qui nous montrent comment certains tentent de résister à la dégradation de notre société et comment d'autres se font engloutir par elle.

Hertha Wallecker 

Hertha Wallecker est une Autrichiene de 82 ans, qui habite le village de Sankt-Egyden. L'autre jour, alors qu'elle était à la banque du village, un malfrat masqué s'est fait remettre un sac de billets. Le sang d'Hertha n'a fait qu'un tour. La vieille dame s'est jetée sur le gangster lui a arraché son masque et lui a repris le butin: "cet argent est à la banque, jeune homme !" 

Le "jeune homme" (62 ans) s'est enfui en voiture, mais a été rattrapé assez vite par la police. 

"Peut-être que je regarde trop souvent les séries policières à la télévision, a expliqué Hertha. Mais il y avait aussi des hommes, dans cette banque… et aucun n'a levé le petit doigt", a-t-elle dit tranquillement.

Un dangereux retraité 

Au Tessin, l'histoire est beaucoup moins souriante. Il s'agit d'un vieux monsieur, qui vient d'être appréhendé pour violation de la loi fédérale sur les armes et pour falsification de papiers. Pas moins de 48 armes à feu ont été découvertes chez le retraité de 82 ans (!).

Ce qui s'est passé, c'est que cet habitant de la vallée de la Leventine avait vendu une arme à un habitant de Locarno. Et l'acheteur avait tiré un coup de feu, chez lui, sans blesser personne. Arrestation, internement du tireur, officiellement hospitalisé pour des problèmes psychiques.

Mais que reproche-t-on au vendeur ? Le communiqué de police ne le dit pas exactement et la presse, toujours précise et bien informée, parle de "revolvers, fusils et mousquets", dont la détention ne serait pas autorisée (!).

En fait, si on considère l'âge de ce dangereux délinquant, il a dû prendre sa retraite il y a 17 ans, en 1995. Il n'y avait pas de loi fédérale à l'époque et surtout pas dans la vallée de la Leventine. On peut tout à fait imaginer que notre collectionneur retraité ne s'était pas correctement mis au courant, sur l'instauration du contrat entre particuliers, puis sur l'obligation du permis d'achat entre particuliers. Du coup, pas de papiers légaux, pour apaiser les pandores. Du coup, des "mousquets" qui deviennent des armes prohibées. Du coup, un vieux monsieur aussi honnête que vous et moi, dont les dernières années sont ruinées par une société décadente et méprisable.


F.L 18 octobre 2012

 

P.S.: pour rester dans le domaine de la décadence... la commune bernoise de Wynau a deux cloches en moins. Datant du 15e et 16e siècles, les deux cloches, qui ne fonctionnaient plus et ne servaient que de décor, devant l'église, ont été volées dans la nuit de samedi à dimanche... sans doute pour les fondre et en récupérer le métal.

P.P.S: décadence encore... au Canada, on apprend aujourd'hui que Molly, petite chienne Chihuahua de 1,3 kg a été classée par un tribunal dans la catégorie "chiens dangereux". Elle devra désormais porter une muselière et une puce de repérage. Son maître doit prendre une assurance d'1 million de dollars canadiens. Il n'en revient pas... pour un animal qui entre facilement dans un carton à chaussures !

 

 

Jeu de guerre : neuf jeunes arrêtés

 

Une dizaine de jeunes (11-19 ans) jouaient, dimanche 14 octobre, dans une forêt argovienne, avec des armes factices, qui lancent des billes de plastique. Le genre de chose que nous aimions faire, à leur âge… sauf que nous n'avions pas d'aussi beaux jouets !

Résultat aujourd'hui: intervention de la police municipale de Zofingue, puis, en renfort, de la police cantonale argovienne. Les six mineurs et trois jeunes adultes ont violé la loi sur les armes et ils seront dénoncés au Ministère public. Depuis décembre 2008, la possession de ces armes est interdite aux moins de 18 ans et leur port est soumis à l'obtention d'un permis de port d'arme en bonne et due forme.

Les parents des mineurs seront inquiétés, les 3 à peine majeurs seront condamnés. Amende et peut-être inscription au casier judiciaire avec les conséquences que cela implique.

Nous n'avons pas de détail sur les effectifs des forces de l'ordre municipales et cantonales) engagées dans cette intervention à haut risque, le nombre de véhicules utilisés, le matériel… ce que nous pouvons imaginer, c'est une dépense parfaitement ridicule, pour interrompre un simple jeu.

C'est trop grave, ces armes ressemblent à des vraies et les laisser aux mains d'enfants peut entraîner tous les risques, accident, confusion dramatique, etc. C'est ce que le porte-parole de la police argovienne a expliqué d'un ton docte, pour justifier la floraison de gilets pare-balles, dans la forêt de Vordemwald.

Eh oui, personne ne semble se souvenir de ce qu'il y a moins de quatre ans, le crime de ces neuf jeunes n'était encore qu'un jeu innocent qui n'aurait suscité que quelques sourires indulgents. Que dire de notre société qui transforme d'un coup de plume législative un jeu en crime et un enfant en délinquant ?

F.L. 15 octobre 2012
 

 

Après Genève, le Valais et Fribourg


Au début de l'année, dans un souci de sécurité publique que tous les propriétaires d'armes du canton semblent avoir compris, Genève a décidé que, dorénavant, un permis d'achat ne pouvait donner droit qu'à une arme et non trois comme prévu par la loi. Nous avons essayé de lutter contre cet abus administratif, mais faute de volontaire courageux chez Calvin, nous avons dû nous résigner à abandonner les Genevois à leur sort.

Mais, nous l'avons appris récemment, le Valais et Fribourg ont décidé d'emboîter le pas… toujours dans le seul but de renforcer la sécurité publique, bien sûr.

Pourtant, Madame Esther Waeber-Kalbermatten, présidente du gouvernement valaisan, et Monsieur Erwin Jutzet, conseiller d'Etat fribourgeois, tous deux en charge de la police, tous deux socialistes, mais pas stupides pour autant, doivent bien savoir que la question d'un permis pour une ou pour trois armes n'a rien à voir avec la sécurité. Ceux qui font usage de cette possibilité sont des collectionneurs ou des tireurs, pas des malfrats. D'ailleurs, quand on raisonne comme semblent le faire les deux roses sombres à Sion et à Fribourg, toute arme change forcément son propriétaire en forcené dangereux ou en hors-la-loi sanguinaire et toute arme devrait à priori être interdite.

A notre connaissance, Monsieur Jutzet était jusqu'ici resté discret dans ce domaine, mais Madame Waeber-Kalbermatten n'a jamais fait mystère de son désir d'appliquer coûte que coûte la défunte initiative contre les armes, pourtant balayée par le peuple, le 13 février 2011. La démocratie ne préoccupe certains roses-rouges-verts que lorsque le peuple vote "bien", c’est-à-dire comme ils le veulent.

Quand la volonté populaire est bafouée par ceux-là même qui se sont fait élire pour la défendre, il reste une seule possibilité : le recours à la justice. Celle-ci devra donc - prochainement - dire si les cantons de Genève, du Valais et de Fribourg peuvent se moquer des lois et les interpréter à leur guise.

F.L. 3 octobre 2012

 

 

USA : les armes en question ?

 

Après la tuerie dans le Colorado, le 20 juillet dernier, qui a fait 12 morts et 58 blessés, des personnalités du monde politique américain appellent à un meilleur contrôle des armes. 

Euh… c’est en tous cas ce que dit notre presse écrite ou parlée. En fait, on a été demander leur avis à quelques personnalités connues pour leurs positions, comme Michael Bloomberg, le maire de New York et président de l’association anti-armes qu’il a fondée, ou le sénateur démocrate du New Jersey, Frank Lautenberg, qui veut faire interdire les magasins d’armes de plus de 10 coups.

Lorsqu’on a demandé au président des Etats-Unis, Barack Obama a répondu qu’il réfléchirait – plus tard – au problème de la violence dans le pays. Le candidat républicain à la Maison blanche, Mitt Romney, avait pris des positions plus dures dans le passé, mais, cette fois, il a réaffirmé sa foi dans le second amendement, qui garantit le droit à la propriété et au port d’armes. Il a expliqué qu’aucun durcissement légal n’aurait pu empêcher le drame d’Aurora. Et son ancien concurrent, John McCain a rappelé que les lois beaucoup plus strictes de la Norvège n’avaient pas empêché les 77 morts d'Utoeya, il y a tout juste un an. Même le gouverneur – démocrate du Colorado, John Hickenlooper partage ce point de vue.

La réaction populaire est, elle, claire : 43 % d’augmentation des achats d’armes dans le Colorado depuis trois jours. Parmi les acheteurs, un grand nombre de femmes désireuses de pouvoir protéger leurs enfants, si une telle situation devait se reproduire.

Tout cela n’empêche pas la presse d’expliquer que tout est de la faute de la National Rifle Association, qui "terrorise" (le mot a été utilisé par le correspondant de la RTS à Washington) la classe politique.

En fait, on ne peut s'empêcher de penser que c'est notre presse qui voudrait durcir notre loi et qui fait feu de tout bois, y compris les drames qui se produisent à l'étranger, pour créer un climat anti-armes en Suisse. On peut peut-être lui rappeler quelques chiffres (source ONU). En 2010, le taux d'homicides était de 0,7 pour 100'000 habitants en Suisse. Il était de 0,8 en Allemagne, 0,9 en Italie et 1,1 en France (3 pays avec des lois plus dures que les nôtres). Les Etats-Unis en étaient la même année à un taux de 4,2 homicides pour 100'000 habitants, encore élevé, mais en constante baisse depuis plusieurs années.

52 personnes tuées en Suisse… 46 en 2011. Il est évident qu'il faut plus de lois !

F.L. 25 juillet 2012
 

 

Les Verts libéraux et la démocratie

 

Démocrates les Verts libéraux ? Oh oui, bien sûr… l'année dernière, le peuple suisse a refusé de mettre les fusils militaires à l'arsenal (initiative anti-armes repoussée le 13 février 2011); cette année, les Verts libéraux lancent une initiative… pour mettre les fusils à l'arsenal !

Ce qu'on appelle, en français courant" "se foutre de la gueule du peuple" !

"Ce n'est pas du tout la même chose, argumente le président des Verts libéraux genevois, Laurent Seydoux (RTS, Forum de vendredi 20 juillet). Dans la dernière initiative tous les fusils partaient à l'arsenal (sauf ceux des tireurs, assuraient les rouges-roses-verts). Dans celle-ci, tous les fusils partent à l'arsenal, sauf ceux des tireurs". Si, si… et il l'a dit sans rire !

Dans la foulée, les Verts libéraux veulent supprimer les tirs militaires, parce qu'ils font trop de bruit, expliquent-ils et que, eux, Verts libéraux, sont contre toutes les pollutions, y compris sonores. Tout simple, il suffira de faire ces tirs obligatoires dans le cadre des cours de répétition. Ils oublient de rappeler que dans le cadre militaire ou pas, les tirs se feront dans les mêmes stands, avec la même nuisance sonore.

Ce qu'on appelle, en français courant" "se foutre de la gueule du peuple" !

On croyait les Verts libéraux verts, mais libéraux. On les découvre, comme les autres, totalement pastèque: un peu de vert et beaucoup de rouge à l'intérieur. Mais tout cela sous une couche de maquillage bien-pensant.

Verts libéraux ? VL ? Non: Vrais ludions ou Vagues lavettes!

F.L. 22 juillet 2012



 

 

 

ATT: l'ONU menace nos droits

 

La Conférence des Nations unies pour un accord sur le commerce des armes (ATT = Arms Trade Treaty) se tient actuellement à New York. Le mandat a été donné par l'assemblée générale, en 2009.

Les partisans de cet accord – dont la Suisse – affirment en chœur que la question est de réglementer le commerce international des armes, qui échappe trop facilement aux contrôles et que les mesures envisagées ne concernent absolument pas les individus.

C'est bien sûr faux !

Quelques-unes des propositions faites à New York suffisent à le montrer:

- Les Etats devraient promulguer des lois plus sévères concernant les permis d'acquisition et de détention d'armes.
- Les armes "non autorisées" devraient être toutes saisies et détruites.
- Le commerce civil et la détention par des civils d'armes semi-automatiques devrait être interdit. 
- Il faudrait créer un registre international des armes (Celle-ci est ma préférée… quand on voit l'incapacité du Canada à créer un registre national des armes).

Dans l'ensemble, tous les textes avancés jusqu'ici mentionnent les droits des Etats et jamais ceux des citoyens.

On affirme qu'il ne s'agit que de réglementer le commerce entre Etats, mais plusieurs délégations ont demandé (et à ma connaissance, la Suisse ne s'y est pas opposé) que les armes civiles soient inclues dans l'accord. Autre proposition, notamment de la France, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la Suède: inclure dans la portée de l'accord toutes les armes, y compris les armes légères individuelles, toutes les munitions et toutes les technologies en rapport avec les armes (de quoi interdire un tournevis !).

A plusieurs reprises, ces derniers mois, le DFAE a publié des communiqués affirmant la volonté du gouvernement suisse (appuyé sans aucun doute par le peuple unanime !) de réaliser cet accord, de le signer et le ratifier au plus vite et ensuite de l'appliquer (Bien sûr, quand cela impliquera des restrictions de nos droits, on nous dira que ce n'est pas le gouvernement qui le veut, mais l'ONU).

Actuellement, la seule voix qui s'oppose fermement au projet d'accord onusien est celle de la NRA, la National Rifle Association américaine, qui s'est assuré de l'appui de suffisamment de députés américains pour bloquer la ratification aux Etats-Unis. Soyez sûrs en revanche que Berne signera. Alors, essayez d'en toucher un mot aux députés pour qui vous avez voté. Il faudra qu'ils se renseignent sérieusement sur les conséquences internes de ce grand projet pour la paix dans le monde.


F.L 18 juillet 2012

 

 

 

Une Confédération peureuse et minable

 

Lundi 18 juin, le Département fédéral de la défense annonçait avec fierté avoir retiré 6’500 armes de services jusque-là prêtées à des citoyens tireurs (communiqué). Dans la foulée l’armée a contrôlé plus de 17'000 livrets de service d’anciens militaires, qui présentaient des "lacunes constatées dans les données relatives à l'équipement personnel"... Il en reste 10'000 à traiter.

Les cantons offrent leur aide pour rechercher les armes à retirer aux citoyens… enfin, à environ 300 militaires, qui n'ont pas encore accompli leurs obligations de désarmement. Par ailleurs, l'arme reconnaît que 6000 lettres demandant à des soldats de rendre leur arme n'ont pas pu être remises, faute d'une adresse valable, et que 4'000 anciens militaires n'ont pas répondu à cet aimable courrier.

Et la presse – en l'occurrence le Matin du 18 juin – vient à sa manière au secours de l'armée inquiète. A sa manière, bien sûr, en soulignant qu'en 3 mois "le Département de la défense n’a pu compléter les données que de 17’000 hommes sur 27’000". 

La Confédération donne (donnait ?) à chaque citoyen un fusil, pour la défense de la patrie. Un système qui faisait notre fierté et l'étonnement du reste du monde. Aujourd'hui, cette même Confédération semble plus soucieuse de récupérer ses armes que de manifester sa confiance envers ses citoyens. Triste démonstration du changement d'époque. Un écrivain français du 20e siècle avait annoncé: "le siècle prochain sera spirituel ou ne sera pas". En fait, ce 21e siècle s'annonce comme vulgaire et dominé par le minable, le peureux et le frustré.

 

F.L. 20 juin 2012
 

 

 

Un pistolet et une baguette, SVP

 

Selon le journal vaudois 24 Heures (15 juin), il est quasiment aussi facile d’acheter un pistolet chez un armurier qu’un pain chez le boulanger. Comparaison inspirée par les propos de l’avocat du tireur de Montbenon et du procureur vaudois, qui semblent tous les deux estimer que, si un jeune déséquilibré a tiré sur une aide de police lausannoise, ce n’est pas parce qu’il avait un sérieux problème, mais parce que les armes sont si faciles à obtenir.

Sa mère avait pourtant prévenu que son fils aurait des problèmes si une arme l’approchait. Mais personne ne l’a écoutée, selon l’article. Mais les policiers sont sceptiques : en effet, quand on les avertit d’un danger de ce genre, ils sont en général rapide pour retirer les armes. Mais peut-être ne le font-ils que pour des gens normaux, qui ne présentent pas de danger… pour eux ?

Le journaliste Georges-Marie Bécherraz continue, en expliquant que la clientèle des armuriers est masculine, à part quelques femmes et que de plus en plus de gens demandent un permis d’acquisition pour pouvoir détenir une arme à la maison avec l’idée de s’en servir pour se défendre.

Et il s’inquiète : les pistolets, il y a un semblant de contrôle, mais les fusils à un coup, rendez-vous compte, ils sont en vente libre !... sauf pour les ivrognes !

Bravo 24 Heures : une fois de plus le grand journal vaudois a rappelé aux Suisses le danger qu’ils courent depuis des siècles, à être l’un des peuples les plus armés de la planète. Assurément, on est tellement plus en sécurité dans les banlieues lyonnaise, milanaise ou munichoise. Lyon est même tellement sûre que les gentils malfrats immatriculés 69 s’embêtent et viennent en Suisse trouver un peu d’animation. Surtout avec ces paranos qui achètent des armes !

F.L.18 juin 2012



 

 

 

La RTS et la démocratie


Les Verts veulent nous retirer nos armes… nous le savons depuis longtemps. Nous avons découvert récemment que tous les moyens leur étaient bons et que la démocratie les intéresse assez peu. Aujourd'hui, nous voyons que la RTS, la Radio Télévision Suisse, organisme officiel, se moque également de la démocratie.

L'article "Signature" de Chrystel Domenjoz, publié ce lundi 14 mai 2012, sous le titre "Le salutaire débat sur l'arme à la maison", le montre bien. En février 2011, le débat a eu lieu et le peuple suisse a voté. Selon Madame Domenjoz le peuple a mal voté et elle l'écrit: "bien sûr, dire adieu aux armes à la maison aurait été beaucoup plus simple et plus efficace. Cela reste même le but à atteindre à terme".

Le but n'est donc pas atteint et il faut continuer le combat, comme aiment le crier les Rouges. Et Madame Domenjoz insiste: " finalement , écrit-elle, le citoyen suisse n’est pas cet être responsable et mûr décrit lors de la campagne". Le citoyen n'est pas mûr, il n'est pas responsable. Heureusement, les Rouges, les Verts et les journalistes le sont à sa place.

Cet article est un torchon, mais je vous conseille la lecture des commentaires qui commencent déjà à encombrer le site TSR. Et rien ne vous empêche d'ajouter le vôtre !

F.L. 14 mai 2012
 

 

Les Verts et la démocratie

 

Le parti écologiste suisse – les Verts – se moque de la démocratie, de la volonté populaire… et du simple bon sens.

Nous avons découvert récemment que, le 21 décembre 2011, le groupe des Verts au Conseil national avait déposé une motion intitulée: 

" Pas de remise de l'arme d'ordonnance aux militaires pour qu'ils la conservent à la maison"

Dans leur argumentation les verdâtres prétendent que leur "motion ne contredit pas le verdict des urnes du 13 février 2011. L’initiative populaire pour une meilleure protection contre la violence des armes, alors refusée, allait plus loin", selon eux

Ils ajoutent que "la crédibilité de la politique de sécurité se mesure aussi en fonction de l'engagement en faveur du désarmement des ménages helvétiques" et que la tradition de l'arme à la maison "ne remonte qu'au dernier quart du XIXe siècle", en omettant qu'auparavant, les soldats miliciens suisses devaient fournir eux-mêmes leurs armes.

Dans sa réponse, le 15 février dernier, le Conseil fédéral rappelle que la question de l'arme à domicile a été déjà longuement débattue, lors de la campagne pour l'initiative anti-armes, rejetée nettement le 13 février 2011 et qu'il n'est pas nécessaire de la remettre sur le tapis à chaque incident, grave ou non.

Mais, soyez en sûrs, les glauques vont continuer d'enfoncer ce clou rouillé à chaque occasion, certains du soutien sans faille d'une presse qui leur est acquise. Les Verts se moquent des décisions populaires qui ne vont pas dans leur sens. Le seul élément rassurant dans tout cela, c'est qu'ils se moquent également du simple bon sens, comme écrit plus haut. En effet, le verdict du 13.02.2011 devrait leur faire comprendre que leur proposition stupide sera – comme les autres du même genre – rejetée. Mais, les blets continueront: ils ne peuvent viscéralement pas admettre la liberté des autres.

 

F.L. 28 avril 2012

 

 

733 hommes dangereux en Suisse

 

Le journal « Le Matin » publiait, ce mardi 24 avril, un article sur le cri d’alarme lancé par la présidente de la Commission de la politique de sécurité du Conseil national, qui venait de se rendre compte que 733 militaires suisses devraient se faire retirer leur fusil, car ils pourraient représenter un danger pour eux-mêmes ou pour autrui. Et le journal refait la liste des incidents dramatiques liés à l’arme militaire, en veillant bien à ce que des événements datant de novembre passent pour s’être produit tout récemment (cela renforce évidemment l’urgence d’agir contre les armes).

Dans la foulée, la commission propose d’adopter une motion issue du Conseil des Etats (mars 2012), qui exige la confiscation des armes civiles et militaires à toute personne ayant proféré des menaces ou s’étant montré violente.

Posez-vous la question : n’avez-vous jamais proféré la moindre menace, n’avez-vous jamais exprimé l’opinion qu’il serait bon d’éliminer untel ou untel ? Dans toute votre vie, pouvez-vous affirmer ne jamais vous être montré violent ?

Si vous n’avez ne serait-ce qu’une hésitation, vous êtes candidat à la confiscation, par des politiciens qui veulent transformer tous les citoyens de ce pays en paisibles moutons (blancs de préférence), incapables de la moindre violence. 

Ces politiciens ne veulent même pas voir que les moutons en question sont incapables de violence, même pour se défendre, même pour défendre le pays, pour défendre leur famille, pour défendre leurs enfants. Ces politiciens ne veulent même pas voir que ces 700 Suisses violents ne sont rien, face à une violence beaucoup plus importante (et plus récente que les cas cités par le Matin), qui égorge, poignarde, torture, etc., violence importée, que leur politique a laissé se développer dans le pays.

Désarmons tous les Suisses qui ont un jour « monté les tours » et montrons nous magnanimes envers ceux qui viennent de France, d’ex-Yougoslavie, d’Afrique ou d’ailleurs, pour mettre nos villes et nos campagnes en coupe réglée. Nous éviterons ainsi les critiques d’Amnesty, des « penseurs » gauchistes, tiers-mondialistes ou islamistes. Et nous ferons enfin de la Suisse la grande bergerie rêvée par tous ceux qui nous trouvent si difficiles à mener (à bercer… à berner ?).

 

F.L. 25 avril 2012

 

 

Les Français l'on fait… pourquoi pas nous ?

 

Lundi dernier, le 27 février, le Parlement français a définitivement adopté – à l'unanimité - une révision fondamentale de sa loi sur les armes. Pour la première fois, une loi de ce genre a été mise au point avec les milieux réellement concernés, c'est-à-dire les tireurs, les chasseurs et les collectionneurs et non seulement les politiciens prêts à tout pour faire parler d'eux. On peut d'ailleurs relever que deux des députés qui ont proposé cette révision sont membes de l'UMP, le parti de la majorité (Claude Bodin et Jean-Luc Warsmann), mais le troisième est socialiste (Bruno Le Roux).

En gros, la loi française sur les armes est désormais simplifiée, plus facile à comprendre… et donc à appliquer. Les peines pénales pour le mésusage des armes sont aggravées, mais les propriétaires légitimes d'armes se voient offrir, en échange, des avantages qu'ils n'avaient pas auparavant (et que les Suisses n'ont pas !).

Notamment, une nouvelle classification des armes, qui range au statut d'armes de collections toutes celles dont le modèle est antérieur à 1900. Notez bien: modèle et non date de fabrication. Le Parlement suisse, lors de la dernière révision (en vigueur depuis décembre 2008) avait fixé cette date à 1870, justement pour faire plaisir à la France. En outre, en Suisse, c'est la date de fabrication qui fait fois et non le modèle. On se retrouve donc depuis avec des absurdités telles qu'un Colt modèle 1851, à poudre noire, est en vente libre, jusqu'au numéro 207'000. Au-delà, les 8000 dernières pièces fabriquées (207'001 à 215'348) deviennent des armes modernes, sujettes à permis ! Autre absurdité: le revolver d'ordonnance suisse modèle 1872, dont la munition est introuvable, est soumis à permis chez nous, alors qu'on peut l'acheter librement dans tous les pays qui nous entourent.

Plus de liberté pour les Français, plus de sécurité aussi… de l'avis de tous les députés, de l'extrême droite aux communistes. C'est un exemple unique dans l'histoire des législations européennes. Chapeau les Français !

Et ici… en Suisse… est-ce que ce serait possible ?

F.L. 2 mars 2012 
 

 

Tout dans la gueule, rien dans le …

 

En janvier dernier, nous avons appris que le Bureau des armes du canton de Genève avait décidé d'édicter ses propres règles en matière de permis d'achat d'armes, au mépris, bien sûr, de la loi fédérale sur les armes. Rapide rappel: désormais à Genève, un permis d'achat ne peut être obtenu que pour une seule arme, dont on aura précisé le type, revolver, pistolet, fusil, etc. En outre, le motif de collection ne sera valable que pour les armes jugées "collectionnables" par l'autorité

proTELL, averti, a décidé de ne pas laisser passer et a lancé la machine. SwissGuns s'est mis à disposition. Les juristes ont travaillé la question. Un avocat – et non des moindres - a été trouvé. Tout cela a impliqué des heures de travail, des quantités de téléphones, des recherches, des contacts.

Mais…

Mais il a manqué un détail: le citoyen genevois assez courageux pour demander un permis d'achat pour trois armes, essuyer un refus et faire recours devant l'autorité… "oui, tu comprends, ce n'est pas le moment…", "oui, tu comprends, je viens d'en demander un, je ne peux pas recommencer aussi vite…", "oui, tu comprends…"

Faute de Genevois, la bataille ne pouvait être livrée. Comment s'appelle déjà l'héroïne qui repoussa jadis les Savoyards ? Elle a dû faire trois tours dans sa tombe.

Alors SwissGuns fait comme Achille et se retire sous sa tente. La guerre ne reprendra que lorsqu'elle sera portée en des territoires où l'on a des chances de trouver des combattants.

En attendant, marquez 1 à 0 pour les bureaucrates et les couards, contre la liberté et les vrais citoyens.

F.L. 28 février 2012 
 

 

300 flics… pour la sécurité des radars?

 

Insécurité galopante, hold-up, agressions… les rues, les commerces et mêmes les maisons de Suisse ne sont plus sûres. Les politiques s'en émeuvent. 

Dans le canton de Vaud, notamment, la chef du Département de la sécurité et de l'environnement, la radicale Jacqueline de Quattro, propose de renégocier Schengen, avant de "nuancer" (=contredire) ses propos, quand on lui explique gentiment que ça, ce sont les UDC qui le proposent, pas les radicaux vaudois de gauche. Alors, elle trouve la solution: 300 policiers de plus dans le canton et la sécurité publique sera sauvée. Son collègue, Pascal Broulis, en charge des finances, se frotte les mains: 300 policiers de plus, vous imaginez le nombre de contredanses qu'on va pouvoir faire papillonner dans tout le canton ? C'est tellement plus rentable que d'utiliser la police à la protection des gens.
 

Qu'on ne se méprenne pas: SwissGuns n'a aucune envie de "casser du flic". Ceux-ci bossent en général bien et font ce qu'ils peuvent. Mais… Mais comment renforcer la sécurité, quand les malfrats qu'on arrête sont dehors avant qu'on ait fini le rapport d'arrestation? Comment renforcer la sécurité, quand on se voit interdire d'interpeller celui-ci ou celle-là, parce que la loi protège tellement mieux les droits des criminels que ceux des victimes? Comment renforcer la sécurité, quand, après avoir enfin surmonté tous les obstacles administratifs, on voit dealers, voleurs et agresseurs condamnés à des jours-amendes à 0 fr?

Non, Madame de Quattro, ce ne sont pas 300 policiers de plus dont le canton a besoin… dont la Suisse a besoin. Ce qu'il faut, c'est plus de justice, plus de lois pour les victimes et moins pour les brigands. Ce qu'il faut, c'est une police à qui on permette d'arrêter les salopards et une justice qui les condamne à autre chose qu'une petite tape sur l'épaule… et qui renvoie le flic coller des amendes de stationnement, sous le regard goguenard des dealers de coke (cela s'est vu dans la région lausannoise).
 

Ils peuvent renforcer la sécurité… si on le leur permet. (photo Etat de Vaud)

 


Vous dites que les citoyens ne doivent absolument pas tenter de prendre leur sécurité en main. On comprend votre peur: vous, vous vous feriez sûrement massacrer. Mais il existe encore dans ce pays un grand nombre de citoyens qui sont prêts à assumer leurs responsabilités… enfin, si on ne leur promet pas la prison, pour avoir malmené un pauvre type dont le seul crime est d'être entré chez eux une arme à la main (c'est arrivé dans la région lausannoise).

En fait, vous avez dit une chose très juste, Madame de Quattro, il faudrait renégocier Schengen et même jeter ce traité aux orties. Mais, cela, on vous l'a expliqué gentiment, ce n'est pas à vous de le demander. C'est à l'UDC. Et ne regrettez rien, si jamais on y arrive: les avantages de Schengen, que vous récitez si bien, n'existent pas dans la réalité: oh oui, les policiers étrangers accèdent facilement aux données privées des citoyens suisses propriétaires légaux d'armes… si facilement que leurs collègues suisses en apprennent à l'occasion. Mais quand un shérif vaudois, genevois, valaisan ou neuchâtelois demande poliment un renseignement sur un malfrat notoire, dangereux et prêt à passer à l'action dans le paradis des criminels qu'est devenue la Suisse, on lui répond sèchement: "vous êtes sûr d'avoir rempli tous les formulaires… et puis, de toutes façons, on vous dira rien: ce type, il est Européen et pas vous !"

Plus de flics, non. Plus de flics et de citoyens aux mains déliées, oui !

F.L. 13 février 2012 


 

 

 

Pan t'est mort !

 

Le 26 janvier dernier, la chaîne de télévision Arte a diffusé sous ce titre une pseudo enquête, d'un pseudo journaliste (Anthony Bellanger, spécialisé en affaires internationales, en charge des pages «France» de Courrier International ainsi que de la presse espagnole et "blogueur officiel" d'Arte).

Celui-ci y fait la démonstration de ce que les Kalachnikov des jeunes bandits de plus en plus violents ne sont absolument pas dangereuses, au contraire des pistolets à pierre fabriqués par Pedersoli. Posséder une arme doit presque automatiquement mener à s'en servir, contre autrui et soi-même.

Mélangeant allègrement les chiffres, truquant les plans si nécessaire (ça rappelle le gros Américain de Columbine, dont je refuse d'écrire ne serait-ce que le nom), le blogueur d'Arte se montre si convaincant que plus d'un spectateur aura hoché pensivement de la tête et réfléchi à la menace que fait peser le tromblon de grand-père accroché au mur.

Une des scènes de "l'enquête" se passe en Suisse et on y voit un brave soldat manquer de tuer le cameraman, lors d'un retrait des cartouches hasardeux. La scène est – malhabilement - truquée (démonstration) et le DDPS a réagi, obligeant la chaîne à retirer cet élément. 

Tout se termine donc bien, me direz-vous. Non, bien sûr, la Radio Socialiste Romande a aussitôt réagi et, dans l'émission Forums de mardi 31 janvier, elle a ressorti le fameux passage qui montre la dangerosité des soldats suisses envers les cameramen français.

La presse d'enquête objective et incisive n'a pas fini de dévoiler la noirceur du lobby des armes et de la mort !

F.L. 2 février 2012

 

 

Vous aviez envie de devenir moniteur de tir ?

 

L'ordonnance sur le tir hors service vient d'être modifiée. Le chef du DDPS (qui n'est pourtant ni rouge, ni rose, ni vert, à ce que l'on dit) a renforcé les prescriptions de sécurité de telle façon que la pratique du tir, déjà en perte de vitesse, va prendre un coup de plus.

La modification annoncée le 24 janvier 2012 implique que désormais, les moniteurs de tir sont "expressément responsables du respect des prescriptions de sécurité pendant les activités de tir. Ils doivent notamment effectuer personnellement le contrôle de retrait des cartouches. Le fusil d'assaut doit également être soumis à un contrôle d'entrée avant que son détenteur ne pénètre dans le stand de tir. Autre nouveauté : les militaires astreints au tir doivent être munis, pour le programme obligatoire, d'une pièce d'identité officielle. De plus, les cartouches achetées, tirées et rendues doivent être notées, à titre de contrôle, par les moniteurs de tir sur les feuilles de stand".

Vous imaginez… inspection de toutes les armes à l'entrée du stand, contrôle du nombre de cartouches tirées, inspection du retrait des cartouches, inscription du nombre de cartouches tirées et des cartouches non tirées sur la feuille de stand… la joie et la bonne humeur vont régner.

Dans des conditions pareilles, les jeunes vont sûrement se presser pour participer activement aux tirs. La relève est assurée !

Et bien sûr, la sécurité publique en sort renforcée, puisqu'il sera désormais impossible de "privatiser" une cartouche militaire et de l'emmener à la maison.

La Confédération helvétique mérite de plus en plus une lettre supplémentaire: de CH à CHP… Confédération helvétique populaire.

Bon tirs, camarades !

F.L. 31 janvier 2012
 

 

 

Genève veut durcir la loi de Berne


La loi fédérale sur les armes est entrée en vigueur en 1999. Elle a déjà été plusieurs fois révisée, pour améliorer la sécurité publique. Dernière mouture en date: décembre 2008. Depuis, les collectionneurs, les tireurs, les chasseurs et tous les amateurs d'armes sont contrôlés de manière très sérieuse. Alors que la loi suisse sur les armes était auparavant considérée comme beaucoup trop laxiste par tous les pays voisins, elle est maintenant citée en exemple: sous prétexte de nous mettre en conformité avec Schengen, nos édiles ont concocté – et mis en application – une loi sévère, ne laissant aucune chance au citoyen de passer au travers des mailles.

Le résultat ne s'est pas fait attendre: une insécurité de plus en plus préoccupante une véritable crainte dans la population… et un paradis pour les malfrats. La police ne se préoccupe plus de leur courir après, sachant que les lois nouvelles les remettront dans la rue avant qu'eux-mêmes n'aient fini leur rapport d'arrestation. 

En outre, les chefs – politiques – des policiers ont bien fait passer le message: les dealers, les voleurs, les agresseurs, ça n'est pas ça l'important. Mais, chaque fois que vous collez 40 balles à un citoyen mal garé, là, vous faites votre métier.

Pour le contrôle des armes, tout fonctionne: il faut un permis pour acheter un revolver ancien, en vente libre dans tout le reste de l'Europe (Angleterre exceptée, bien sûr); en revanche, Kalachnikov et fusils à pompe, récemment interdits, fleurissent entre les mains des voyous d'une Europe de plus en plus unifiée… en tout cas à ce niveau là.

Dans ce climat, dont – on ne le répètera jamais assez – nos dirigeants (exécutifs, législatifs et fonctionnaires) sont totalement responsables – le canton de Genève a décidé de prendre des mesures. 

Donc, sachez-le, amateurs d'armes de Suisse et de la république, dès le 1er février, la loi fédérale sera un peu plus dure à Genève que dans les 25 autres cantons et demi-cantons. "Pour faire suite à de nombreux faits divers impliquant l'usage d'armes à feu, ces derniers mois, il a été décidé de modifier quelque peu la procédure relative aux demandes quant à la délivrance de permis d'acquisition d'armes à feu" (1er paragraphe de la circulaire envoyée cette semaine aux armuriers genevois - sic).

On vous épargne le reste de la missive ampoulée signée par le chef de brigade Bernard Bersier. Il suffit de savoir que, pour lutter contre les armes automatiques des voyous lyonnais (ou autres) qui infestent désormais les rues de nos villes, la police genevoise a décidé de serrer la vis des collectionneurs d'armes.

Désormais, ceux-ci ne pourront plus demander un permis pour trois armes à la fois… une seule seulement. Ils devront décrire à l'avance les caractéristiques de l'armes qu'ils veulent acheter…"pistolet, revolver, fusil, carabine pour le tir sportif, carabine ou fusil de chasse, pistolet de match".

Et si l'arme pour laquelle ils vont respectueusement prier l'administration de leur accorder la faveur d'un permis ne représente pas "un réel intérêt", pour la collection le tir ou la chasse, il faudra donner une vraiment bonne raison. On ne précise pas quel fonctionnaire éclairé sera chargé de déterminer l'intérêt de l'arme. On ne se préoccupe pas trop, non plus, de savoir si Genève a le droit d'interpréter ainsi une loi fédérale, votée à Berne. Oh, bien sûr, on cite des bases légales, mais en les triturant à la sauce policière. Et le politique genevois, empêtré dans tellement d'affaires plus gênantes n'a sûrement pas eu le temps de s'intéresser à celle-ci.

Il est évident qu'avec un tel régime, on ne verra plus nos amis genevois dans les bourses aux armes de ce pays. Les collectionneurs sont à l'évidence particulièrement visés. Comment feraient-ils, en se rendant, au printemps à Lucerne ou en décembre à Lausanne, pour décider à l'avance "je vais trouver un revolver, non un pistolet, non, un fusil, non un …, pour lequel je dois demander un permis avant de savoir".

Il est aussi évident – et c'est plus grave encore – que cette idée, sans aucun doute propre à garantir la sécurité de nos rues, va plaire à toutes sortes de politiciens et de fonctionnaires tout aussi éclairés dans les 25 autres cantons et demi-cantons. Et que ceux-ci vont faire des pieds et des mains (surtout des pieds: les mains, c'est pour les espèces supérieures), pour assurer le même degré de sécurité à leurs concitoyens cantonaux.

Si on ne fait rien pour l'empêcher, le loi fédérale sur les armes – déjà remarquablement stupide, quand elle est le fait de députés élus – deviendra – dans la plus belle illégalité - la chose de fonctionnaires persuadés d'être les seuls vrais dirigeants de ce pays.


F.L. 21 janvier 2012