2010

 

 

Non à l'initiative anti-armes 36

 

Les armes feu tuent de moins en moins en Suisse. 
Donc… il faut les retirer des mains de leurs propriétaires honnêtes et responsables.

La plupart des homicides sont commis avec des armes de poing.
Donc… il faut mettre les fusils militaires à l'arsenal.

On se suicide de moins en moins avec des armes, de plus en plus avec des médicaments.
Donc… il faut enlever les armes et renforcer l'aide au suicide.

Ce sont de plus en plus des armes illégales qui sont impliquées dans la violence.
Donc… il faut enregistrer les armes légalement détenues.

Si vous croyez tout cela, il faut voter l'initiative.

Elle ne diminue pas la violence, elle ne diminue pas le nombre de suicides, elle ne diminue pas l'insécurité. Au contraire, elle ne ferait que renforcer la violence, le malaise social et l'insécurité.
 

 

 

Initiative anti-armes: pour des suicides politiquement corrects


A moins de deux mois du votre sur l'initiative anti-armes", sur laquelle le peuple se prononcera le 11 février prochain, l'Office fédéral de la statistique a élaboré un dossier qui présente des statistiques sur le thème en question. Il en ressort que l'usage des armes à feu est en constante diminution dans l'accomplissement d'actes de violence ou de suicides

466 décès par arme à feu en 1998, 259 en 2008. L'an dernier, il y a eu 236 homicides ou tentatives d'homicide en Suisse, 55 avec l'aide d'une arme à feu, ce qui représente 23 % des cas. Et ces 55 actions ont fait 24 morts.

Et surtout, en 10 ans, alors que le nombre total de suicides a peu varié (1300-1400 morts par an), le nombre de suicides par arme à feu a chuté de façon remarquable: 413 en 1988, 239 en 2008.

L'Office fédéral de la statistique relève que les personnes qui décident de s'ôter la vie passent de plus en plus par l'empoisonnement, médicaments et suicide assisté compris. Cette méthode représente 30 % des cas. La pendaison 20%.

En quelque sorte, les candidats au suicide profitent des offres des initiants et s'adressent plus volontiers aux drogues (que nombre des initiants veulent libéraliser plus encore) qu'aux armes.

Les chiffres publiés ce 28 décembre montrent bien l'inutilité de l'initiative: sans elle, le nombre de morts par arme à feu baisse, mais pas le nombre total de suicides. Cela prouve que ceux qui veulent mourir trouvent des moyens de substitution, malgré ce que prétendent les pseudos spécialistes.

Il y a, certes, moins d'armes militaires en circulation, depuis que l'armée a commencé à fondre. 200'000, 250'000 ?... sur 2,3 millions d'armes en tout en Suisse, selon les initiants, 4,5-5 millions, selon des chiffres plus sérieux. La différence est de 10%, selon les hoplophobes, 5% selon nous. La chute de la violence armée est de 40%.

Mais cela n'empêche pas Florian Irminger, membre du comité de Stop Suicide, de pérorer à la Radio Socialiste Romande. Voyez ceci… nous avons lancé l'initiative, ils ont réagi, ils ont fait baisser la violence… un peu… pas assez… nous, nous ferons mieux. Et la journaliste, qui ne se préoccupe pas trop de faire ressortir la vérité, enchaine avec un invité, un cuisinier, qui trouve qu'il faudrait moins d'armes dans un monde en paix. Un contradicteur à ces brillants philosophes ? Pourquoi faire ?

Les faits sont là. Mais, dans les 7 semaines qui restent avant la votation, nous verrons tous les politiciens qui nous veulent du bien les tordre, les déformer, les lacérer, jusqu'à ce qu'il ne reste que le mensonge. Celui qu'ils veulent servir au peuple, pour lui faire accepter l'asservissement.

Citoyen sujet suisse, si tu pètes les plombs, fais le proprement, selon les règles que nous édictons et meurs sans bruit, mais heureux, avec nos drogues et notre assistance.

Sujet citoyen suisse, penses-y le 13 février.

F.L. 28 décembre 2010

 

 

 

 

Non à l'initiative anti-armes 35


L'initiative veut retirer les armes des militaires pour les mettre à l'arsenal. Quand un pays demande à ses citoyens d'être prêts, le cas échéant, de mourir pour lui (c'est le principe même de l'armée), peut-il leur refuser la confiance qu'ils méritent ? Et, s'il le fait, ce pays mérite-t-il encore d'être défendu ?

L'initiative veut désarmer le peuple. Elle est dangereuse pour la cohésion même du pays.

 

 

Un lien important

 

En arrivant sur la page d’accueil de SwissGuns, vous avez peut-être remarqué le bouton en haut de la page: "La Vérité sur les Armes".

C'est le lien vers le site du groupe romand d'opposition à l'initiative anti-armes, sur laquelle nous voterons le 13 février prochain. Vous devez absolument aller voir ce site, parce que le 13.2.11, vous ne serez pas seul à voter contre l'initiative, votre famille, vos amis doivent aussi dire

 

NON !

 

Le groupe "La Vérité sur les Armes" a besoin de votre aide, maintenant déjà, pour mener la lutte contre ceux qui veulent beaucoup plus que détruire votre droit à posséder des armes. Car il faut savoir que leur but réel est la destruction de notre modèle de société et son remplacement par un système qui a pourtant déjà échoué au 20e siècle. Les néo-bolcheviques veulent nous contrôler. 

VOUS avez le choix: laisser couler (après tout, c'est la génération suivante que cela concernera vraiment) ou vous battre. En ce qui me concerne, j'ai choisi.

LE CCP de "La Vérité sur les Armes" est le suivant: 12-347925-3. Vous avez dépensé 50 fr. à la Bourse de Lausanne pour un permis d'achat… pourquoi pas 20 fr. aujourd'hui, pour avoir le droit, l'année prochaine de recommencer ? (Personnellement, n'ayant acheté que des armes sans permis, j'ai économisé 100 fr., que j'ai versés au 12-347925-3).

Autre moyen d'action (pas à la place, mais en plus), imprimez une des affiches en lien ci-dessous, trouvez une punaise et allez la coller quelque part dans votre quartier. C'est une tout petit geste, mais…
 

       


N'oubliez pas: nous savons que vous voterez, mais les autres… ?

F.L. 14 décembre 2010
 

 

Non à l'initiative anti-armes 34

 

Vendredi matin 10 décembre 2010. Les nouvelles…
- Collonge-Bellerive (GE): des malfaiteurs ont attaqué à l'arme lourde (la police pense à des Kalachnikov) une banque jeudi peu avant 18h. ont réussi à prendre la fuite sans butin…
- Valais: un Suisse de 31 ans a été blessé au couteau par un Serbe de 21 ans mardi soir peu avant minuit devant un bar à Monthey. Suite à une dispute, le jeune demandeur d’asile est parti chez lui chercher une arme blanche, puis est revenu sur place et a asséné deux coups dans le dos de son adversaire…
- Lausanne: le juge d'instruction a inculpé quatre jeunes au terme de son enquête sur la rixe qui avait opposé une demi-douzaine de jeunes en janvier dernier. Pour un "regard", des jeunes Dominicains avaient attaqué au couteau un jeune Français et un jeune Suisse…

L'initiative ne s'attaque pas aux armes des malfrats, de plus en plus audacieux. Elle ne fait rien contre la violence importée. Elle se contente de désarmer ceux qui devraient avoir le droit de se défendre.

 

 

Initiative: la campagne est lancée

 

Le Comité pour l'initiative fédérale dite "pour une protection face à la violence des armes" a lancé la campagne, hier dimanche 5 décembre, par un communiqué, accompagné – une fois de plus – d'une image choc propre à remuer les consciences des mères de famille suisses. Aucun populisme, là-dedans… mais non, voyons. D'ailleurs, SwissGuns adopte cet ourson et propose la légende suivante:

"Il n'y avait plus d'arme pour défendre les enfants !".

A populiste, populiste et demi, direz-vous. Mais quand on lance certaines choses en l'air, il faut s'attendre à les recevoir sur la tête.
 

 

On peut relever le soutien indéfectible à l'initiative des associations de femmes, des milieux médicaux et des organisations de police. Les initiants veulent en tous ca nous en persuader.

Registre central, le piège ?

Et aujourd'hui, lundi 6 décembre, c'était au tour du Conseil fédéral de lancer officiellement la campagne. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a présenté la position du gouvernement et du parlement, qui rejettent cette initiative inutile. Assistaient à la conférence de presse, à Berne, la conseillère d'Etat bâloise Sabine Pegoraro et le commandant de la police cantonale neuchâteloise, André Duvillard.

Sabine Pegoraro a parlé d'une plate-forme électronique actuellement mise au point par les cantons, pour échanger leurs informations sur les armes à feu, ce qui rendrait inutile le registre central des armes réclamé par l'initiative. Elle a conclu son discours en rappelant que l'initiative n'apportait aucune sécurité réelle, tout en entraînant des dépenses administratives considérables.

Le policier neuchâtelois, de son côté, s'est exprimé à la Radio socialiste romande, dans le journal de 12 h. 30. Et il a expliqué qu'il attendait beaucoup d'un projet de registre central des armes qui devrait être mis en place au printemps 2011 déjà, selon ce qu'aurait dit, selon lui, la conseillère fédérale.

Celle-ci était ce soir interviewée par cette même RSR, dans l'émission Forums. Et elle a rappelé toutes les bonnes choses que l'initiative avait déjà apportées, en poussant gouvernement et parlement à durcir considérablement les diverses règlementations sur les armes, ces derniers mois.

Ce qu'on a encore retiré de l'écoute de la RSR, c'est la sympathie des journalistes pour l'initiative, des journalistes d'ailleurs plus préoccupés par le dilemme que représente pour une conseillère fédérale socialiste l'obligation de présenter le point de vue du gouvernement, plutôt que son opinion personnelle, en faveur d'une initiative si désirable.

Il est vrai que nos politiciens ont déjà beaucoup donné de nos libertés, pour plaire à l'Europe, pour plaire à d'autres politiciens, socialistes ou verts, qui, depuis la disparition de l'Union soviétique, ont pris le relais de la pensée bolchevique et veulent un contrôle parfait des "masses populaires" (le terme même montre le mépris qu'ils ont pour le peuple souverain).

Alors SwissGuns lance aussi sa campagne. Le 13 février 2011, il faudra voter et faire voter


NON !


F. Leutenegger, le 6 décembre 2010

 

 

 

 

Du 3 au 5 décembre

Pensez-y !

 

 

Non à l'initiative anti-armes 33

 

La loi – c'est une évidence – ne concerne que ceux qui l'observent. Les armes qui posent problème, aujourd'hui en Suisse, ce sont les armes détenues illégalement… trop souvent par des gens qui n'ont pas le droit de les détenir.

Les initiants ne s'intéressent pas aux vrais problèmes de violence en Suisse et l'initiative est inutile, dans ce domaine.

 

 

 

La Vérité sur les Armes

 

Un groupe s'est formé en Suisse romande, pour lutter contre les mensonges de l'initiative anti-armes, sur laquelle il faudra voter le 13 février prochain.

Ce groupe s'appelle "La Vérité sur les Armes" et il est formé de quelques bénévoles, décidés à faire campagne pour empêcher les roses-rouges-verts de détruire la société que nous connaissons.

La Vérité sur les Armes a besoin de vous pour agir, car, il ne faut pas se leurrer, même si la gauche pleure constamment misère, elle a plus de moyens financiers que nous.

 

Aidez nous ! 
CCP 12-347925-3


F.L. 25 novembre 2010

 

 

 

Pourquoi l'initiative s'attaque exclusivement aux honnêtes citoyens?


Parce que la quasi totalité des initiants (socialistes, communistes, verts, etc.) sont partisans d'un contrôle social total!


Leur initiative frappe beaucoup plus durement les honnêtes citoyens, pour qui le coût éventuel de désobéir à la loi est énorme... les criminels, eux, sont déjà hors-la-loi, et ne font pas de permis d'achat d'arme.


Le but de leur initiative n'est pas de lutter contre la délinquance, mais d’empêcher les honnêtes citoyens de se défendre contre les criminels. Leur cible est en fait la légitime défense, qui fait baisser la criminalité.


En effet, dans la mesure même où l’insécurité est ce qui justifie pour les gauchistes l’extension indéfinie du contrôle social, la légitime défense ne saurait qu’être décrétée illégitime.

 

 

 

 

 

 

Non à l'initiative anti-armes 32

 

L'argument "armes = violence" est stupide: au cours des 20 dernières années on a diminué l'armée par 4 ou presque… et donc le nombre d'armes de service d'autant. Pourtant, c'est au cours de ces mêmes 20 dernières années qu'on a vu la violence augmenter dans ce pays.

L'initiative ne s'intéresse pas à la sécurité publique, mais veut le désarmement des Suisses.

 

 

Non à l'initiative anti-armes 31

 

Les initiants veulent diminuer le nombre de suicides en Suisse. Mais ils n'arrivent même pas à se mettre d'accord sur ce nombre: 300 par arme à feu chaque année, selon le professeur Martin Killias (qui en donnait 260, dans la revue Crimiscope 2006, de l'Université de Lausanne). Au Conseil des Etats en septembre dernier, la Vaudoise Géraldine Savary en avançait 400. Et la presse – qui n'aime pas faire dans la dentelle – affirme régulièrement: un mort par jour à cause d'une arme militaire.

L'initiative se base sur des données fantaisistes. Elle ne peut divulguer que des chiffres que les initiants trafiquent eux-mêmes.

 

 

Les socialistes avouent !

 

Lors de tous les débats récents sur l'initiative anti-armes, les socialistes ont juré, la main sur le cœur (voir la conseillère aux Etats Géraldine Savary, lors de l'émission Infrarouge du 12 octobre 2010) qu'en bons Suisses, ils défendaient l'armée. Aujourd'hui, dimanche 31 octobre, le parti en congrès à Lausanne a décidé d'inscrire à son programme la disparition de l'armée suisse.

Habituellement, SwissGuns évite de faire de la politique, sauf, bien sûr, pour dénoncer les incessantes attaques roses-rouges-vertes contre les armes. Mais cette fois, le PSS a franchi la ligne. Dans la même journée, ce dimanche 31 octobre, les délégués socialistes ont, dans la même foulée, décidé que la Suisse devait adhérer à l'Union européenne et dissoudre son armée. 

Nous savions que les socialistes mentaient souvent. Nous avons aujourd'hui la preuve qu'ils mentent toujours.

Comme le dit Pascal Décailllet sur son blog, "Ce week-end à Lausanne, le parti socialiste suisse est officiellement devenu ce qu’il était déjà, dans les faits, depuis longtemps : le parti de l’étranger." 

En prenant cette décision, le PS montre aujourd'hui sa vraie nature et il montre aussi qu'il ne peut plus appartenir au gouvernement suisse. Officiellement, le PS demande la dissolution de l'une des composantes du gouvernement. Et comme le relève Pascal Décailllet, il semble inconcevable qu'à chaque visite de dirigeant étranger, les régiments d'honneur de l'armée suisse doivent saluer Micheline Calmy-Rey ou Simonetta Sommaruga, qui prônent leur destruction.
 

Les socialistes ne veulent pas seulement la fin de notre manière de vivre. Ils veulent la fin de la Suisse. Ils ont avoué aujourd'hui. Qu'ils s'en aillent !

 

Nous ne les voulons plus.

F.L.31.10.2010

 

PS: Faut-il s'étonner que, le soir même, la Télévision socialiste romande invite le président du PS, Christian Levrat, pour commenter les techniques électorales de l'UDC ?

 

 

 

Non à l'initiative anti-armes 30

 

Les initiants veulent diminuer le nombre de suicides en Suisse. Mais ils n'arrivent même pas à se mettre d'accord sur ce nombre: 300 par arme à feu chaque année, selon le professeur Martin Killias (qui en donnait 260, dans la revue Crimiscope 2006, de l'Université de Lausanne. Au Conseil des Etats en septembre dernier, la Vaudoise Géraldine Savary en avançait 400. Et la presse – qui n'aime pas faire dans la dentelle – affirme régulièrement: un mort par jour à cause d'une arme militaire.

L'initiative se base sur des données fantaisistes. Elle ne peut diminuer que les chiffres que les initiants trafiquent eux-mêmes

 

 

Haut les mains: Infrarouge
 

Il fallait s'y attendre: après le dernier drame en région genevoise (un homme qui tire sans discernement et blesse des jeunes, juste par blessure d'ego), la Télévision suisse romande se devait de refaire un débat sur ces armes à feu qui " ont à nouveau tué dans notre pays". Une bonne occasion de refaire un peu de pub à l'initiative rose-rouge-verte anti-armes.

 

 


Le débat eut lieu, mardi 12 octobre, dans le cadre de l'émission Infrarouge. Dans le camp des anti-armes:
- Géraldine Savary, conseillère aux Etats socialiste vaudoise,
- Florian Irminger, membre du comité de Stop Suicide,
- Pascal Lüthi, adjoint du commandant de la police cantonale neuchâteloise,

A ce trio de choc, on avait joint deux jeunes filles courageuses, bien que choquées:
- Laila Mouhassin, organisatrice d'une manifestation pour réagir à la violence, après la fusillade du Petit-Lancy), et 
- Laura McIntosh, étudiante genevoise, qui a lancé une campagne sur Facebook pour les mêmes raisons.

Rien à dire sur ces jeunes personnes: tous ceux qui se sont un jour retrouvés du mauvais côté d'une arme ont le droit de se sentir choqués et, si on ne leur permet pas de réfléchir au problème, on peut comprendre qu'ils se fixent sur l'arme, plutôt que sur l'agresseur.

Dans le camp des défenseurs des llibertés:
- Jean-François Rime, conseiller national UDC fribourgeois,
- Annick Marguet, médaillée de bronze aux championnats du monde de tir sportif,
- Kevin Grangier, porte-parole adjoint UDC Suisse et vice-président Jeunes UDC Suisse et
- Frank Leutenegger, collectionneur d'armes et animateur de SwissGuns.ch

Le débat a – comme d'habitude - mal commencé, avec l'interpellation classique à Jean-François Rime: "encore un drame… jusques' à quand ? etc."

Attaques ensuite de Géraldine Savary, fidèle à elle-même: les drames familiaux sont un problème grave en Suisse. La Vaudoise fit l'éloge de l'initiative sur 3 de ses points principaux: 
1. registre des armes
2. armes militaires à l'arsenal
3. clause du besoin.

Mais le bon sens de Jean-François Rime, de Kevin Grangier et d' Annick Marguet a permis de remettre chaque attaque à sa place. 

La clause du besoin ne correspond à rien, on le sait, puisque aujourd'hui déjà, il faut indiquer pourquoi on veut acheter une arme, quand on demande une autorisation.

Les armes militaires à l'arsenal, c'est la fin du tir en Suisse – du moins tel que nous le connaissons – et c'est une baffe de plus dans la figure des soldats-citoyens de ce pays à qui ont dit bien le peu de confiance que l'Etat a en eux (pourquoi auraient-ils alors, eux, confiance dans l'Etat ?).

Sur le registre des armes, on ne peut que rappeler l'inutilité de ce genre de mesures.

A titre personnel, je dois avouer que je m'étais rendu à ce débat un peu comme les chrétiens de la Rome antique entraient dans l'arène. J'étais persuadé que la Télévision socialiste romande et l'establishment nous mettraient – comme d'habitude – au pilori. 

A la fin de l'émission, j'avais cependant l'impression que, non seulement nous nous en étions bien sortis, mais, mieux encore, que nous avions marqué quelques points.

Un droit ou un privilège ?

Et c'est après l'émission, seulement, que le policier neuchâtelois, Pascal Lüthi, m'a fait comprendre une des bases de notre désaccord. Il m'a expliqué:

"Posséder des armes, ce n'est pas un droit fondamental, c'est un privilège".

Un droit fondamental ne se discute pas et celui de posséder des armes est – selon nous – un tel droit. En revanche un privilège doit être accordé par quelqu'un, un supérieur dans la hiérarchie sociale. Autrefois, c'était le prince, le roi ou l'empereur. Aujourd'hui, selon les socialistes, c'est l'Etat (dont le même policier affirmait qu'il a le monopole de la violence).

La Suisse s'est créée en refusant les rois et les empereurs et en affirmant l'égalité de tous les citoyens. Il est curieux de voir aujourd'hui les socialistes, champions en théorie de l'égalité, se prosterner devant cette abstraction qu'est l'Etat.

Pascal Lüthi n'a pas du tout compris, quand j'ai tenté de lui expliquer que dans mon esprit, l'Etat (et les fonctionnaires comme lui) est au service des citoyens et non l'inverse.

 

F.L. 18.10.2010

 

 

Non à l'initiative anti-armes 29


Les Français, les Allemands, les Italiens ont confisqué les armes de leurs citoyens et ne leur font plus confiance pour en posséder. Est-ce que dans un seul de ces pays, la sécurité publique est améliorée par rapport à ici ?

L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la sécurité publique.

 

 

 

Initiative: quelques citations

 

Quelques citations qui valent un éditorial, quand on pense à l'initiative anti-armes:

"Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne".
Article 3, Déclaration universelle des droits de l´homme, 1948

"Les lois qui interdisent le port d'armes ne désarment que ceux qui ne sont ni enclins, ni déterminés à commettre des crimes. De telles lois rendent les choses pires pour les victimes et meilleures pour les assaillants ; elles plutôt à encourager qu’à prévenir les homicides, car un homme désarmé peut être attaqué avec plus de facilité qu’un homme armé". 
Cesare Beccaria, Criminologue, 1764

"Le développement des mass media permet des manipulations auxquelles ni Hitler ni Staline ne pouvaient rêver (...) Le citoyen occidental en est bien plus abruti que ne l'était le Soviétique moyen par la propagande communiste. Ce totalitarisme démocratique est la dernière phase de l'évolution de la société occidentale".
Alexandre Zinoviev, La Grande Rupture, L'Age d'homme, 1999.

"La seule raison de l’enregistrement des armes, c’est la confiscation des armes".
Chris Knox, 1966

"Dans un certain sens, tous les politiciens, de toute tendance, sont des communistes, plus intéressés par le paraître que par la réalité".
Un officier russe, dans un roman de Tom Clancy.

"La plus stupide erreur que nous pourrions commettre serait d'autoriser les races soumises à posséder des armes. L'histoire démontre que tous les conquérants qui ont permis aux races soumises à porter les armes ont préparé de la sorte leur propre chute".
Adolphe Hitler 

"Que celui qui n’a point d’épée vende son manteau et en achète une".
Evangile selon St Luc 22/36

 

Non à l'initiative anti-armes 28


Les initiants veulent en réalité interdire les armes. Pourtant, nombre d'entre eux réclament une libéralisation des drogues, sous le prétexte que leur interdiction est plus néfaste que bénéfique. Si une interdiction est néfaste, l'autre devrait l'être aussi. Entre interdire les armes aux citoyens responsables et autoriser la drogue à des personnes inadaptées, que faut-il choisir ?

L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la sécurité publique. 

 

 

 

Non à l'initiative anti-armes 27

 

Avec leur projet, les initiants veulent faire ressembler le droit suisse sur les armes à celui qui est en vigueur en Allemagne. Ce droit allemand n'a pourtant pas pu empêcher plusieurs tueries de masse. Comment pourrait-il le faire en Suisse ?

L'initiative est inutile et inefficace.

 

 

L'initiative anti armes au Conseil des Etats

 

Lundi 13 septembre, le Conseil des Etats a débattu de l'initiative dite "Pour la protection face à la violence des armes", l'initiative rose-rouge-verte pour désarmer le peuple suisse. Après une présentation détaillée par le rapporteur démocrate-chrétien Bruno Frick, les sénateurs sont tout de suite entrés dans le vif du sujet, avec une intervention remarquée de Roberto Zanetti. Le socialiste soleurois se lança dans une comparaison avec l'Irak. Selon lui, la Suisse serait plus dangereuse que ce pays, avec 390 morts par arme à feu, chaque année, entre 1995 et 2007… nettement plus que sur la route.

 

En outre, le Conseil fédéral admet lui-même dans son message de refus de l'initiativequ'elle permettrait de réduire le nombre de suicide et de violences domestiques. Là, il a d'ailleurs raison: le texte du DFJP est un monument de contradictions: chargé de refléter l'avis du Conseil fédéral, on se rend néanmoins compte du fait qu'il a été écrit par un fonctionnaire un peu gaucho, sans doute affilié au "Comité du personnel de la Police Judiciaire Fédérale"… ou peut-être au "Syndicat de la Police de Sûreté Valaisanne" ou encore aux "Jeunes radicaux valaisans" (trois des organisations qui soutiennent l'initiative liberticide). Quant à la réduction des suicides ou de la violence, les exemples des pays aux législations plus dures sont éloquents: c'est du vent !

Roberto aux mains moites

Roberto quitta l'abri du tribunal et s'avança d'un pas rapide sur la place écrasée de soleil. Encore quelques mètres et il serait à l'abri de la grande fontaine. Ensuite, le parvis de l'église. Arriverait-il à grimper l'escalier monumental d'un pas ferme, en sachant que, là-bas, un sniper le surveillait dans sa lunette de visée ? (lamento d'harmonica).


Roberto Zanetti ne s'est pas du tout démonté quand on lui a rappelé qu'il y avait une différence entre le nombre de morts américains de la guerre en Irak et le nombre total (10 fois plus élevé) et que ses chiffres sur le nombre de morts en Suisse sont parfaitement fantaisistes.

Le radical obwaldien Hans Hess a eu beau démontrer que les mesures déjà prises par le gouvernement pour rendre son armée plus inoffensive ont déjà porté leurs fruits vénéneux: lors du dernier Tir en campagne, les résultats étaient moins bons que les années précédentes. 

Son collègue démocrate-chrétien zougois, Peter Bieri, a eu beau expliquer que la loi fédérale sur les armes couvre déjà assez bien les besoins de sécurité publique.

L'UDC thurgovien Hermann Bürgi a eu beau insister sur l'évidence selon laquelle il vaudrait mieux chercher et combattre les causes de la violence et du suicide que de s'attaquer à l'un des ses moyens.

Le démocrate-chrétien appenzellois Ivo Bischofberger a eu beau souligner une autre évidence: aucun durcissement de la loi ne fera diminuer la délinquance (au contraire peut-être).

Le bourgois démocrate bernois Werner Lüginbühl a eu beau rappeler que même le contrôle strict des armes en Grande Bretagne (interdiction quasi générale, on le rappelle) n'empêche pas les actes de violences quotidiens.

L'UDC glaronnais This Jenny a eu beau mettre en garde contre la volonté des défenseurs (rouges, roses ou verts) de la liberté d'enregistrer tout et tout le monde… et contre l'inefficacité de ce genre de mesures, quand on sait la facilité à se procurer une arme, même (et surtout peut-être) quand c'est interdit.
 

Le socialiste jurassien Claude Hêche n'en démord pas: les armes à la maison sont dangereuses, surtout les mousquetons qui dorment dans les greniers. Et de ressortir les chiffres sur le suicide au Canada: depuis que la loi y est plus dure, le nombre de décès par armes à feu a reculé, de 45% selon lui. Bien sûr, il se garde de préciser que le nombre total de décès par violence n'a pas suivi – et de loin – la même courbe. Et les chasseurs et tireurs n'ont aucune raison de s'inquiéter (on se demande vraiment pourquoi ils le font !)

Le vert vaudois Luc Recordon martèle que le sacrifice qui leur est demandé est normal, pour que la sécurité augmente dans les rues. Restrictions de
Luc Cheveux gras

Luc, bien calé dans le fauteuil qu'il ne quittait que pour assister à une exécution, tendit une main boudinée vers l'esclave sexuelle importée d'Europe de l'est et pris le loukoum qu'elle lui présentait.

"Les gars, ça ne va plus: les caves veulent pouvoir être armés. Si on les laisse, les rues ne seront plus sûres pour nous. Ce qu'il faut, c'est un bon registre central, pour trouver leurs joujoux. Pasque nous, on les déclare pas nos trucs" (fond de musique bucolique écolo, un peu décalée, à la Luc Besson).

liberté, certificats de capacité, réduction de l'efficacité militaire ne sont rien pour un bon écolo.


La socialiste bâloise Anita Fetz (la plus raisonnable peut-être chez les rouges) reconnaît les efforts, mais reste persuadée que la loi sur les armes n'est pas correctement appliquée. Il faut donc prendre d'autres mesures. Personne ne semble lui avoir répliqué que, si la mesure "A" n'est pas appliquée, il y a peu de raisons pour que la mesure "B" le soit mieux.

 

Sa collègue genevoise Liliane Maury Pasquier revient avec les chiffres trafiqués de la gauche: 2 millions d'armes à feu en Suisse, 300 morts par an. Et elle en rajoute une couche dans son intervention: entre 1998 et 2007, en 10 ans donc, plus de 3000 personnes se sont suicidées selon elle avec une arme à feu. Admirez la progression…300 morts par an, en tout, puis 3000 en 10 ans, rien que pour les suicides. Et elle continue, avec d'autres chiffres, tout aussi fantaisistes. Des mensonges aussi flagrants devraient être sanctionnés par l'amende au parlement… on pourrait sûrement diminuer les impôts !

 

Et la Vaudoise tout aussi rose Géraldine Savary renchérit: 400 décès chaque année à cause des armes à feu. Elle cite des cas, dramatiques, soigneusement choisis pour faire jouer la sympathie avant la raison.

Le bouquet revient peut-être à la démocrate-chrétienne jurassienne Anne Seydoux-Christe: après avoir rappelé qu'elle est fille de colonel, femme de médecin-militaire… et mère d'un soldat sanitaire qui a rendu son arme, elle apporte son propre lot de chiffre, australiens cette fois… une réduction de 45% des meurtres

La 'tite Géraldine

"Maman elle a dit, y fot pas jouer avec les allumettes et tout ce qui fait du feu. Et papa il a dit, les soldats c'est tous des c... (j'peux pas le dire, ce mot, c't'un gros mot !). Alors, les armes, y faut les enlever, c'est dangereux et mon frère, y dit que j'peux pas jouer avec" (chanson de Chantal Goya).

avec armes à feu et même de 57 % de meurtres de femmes (!), en Australie où on a pris plus ou moins les mêmes mesures qu'en Grande Bretagne. Elle aussi se garde bien de parler de la situation globale de la violence, qui a explosé depuis que les honnêtes citoyens sont désarmés.

Le radical rouge tessinois Dick Marty n'est pas loin dernière: il a dû enregistrer ses moutons. Il devra passer un examen pour racheter un chien. Alors, il n'y a pas de raison de ne pas enquiquiner aussi les propriétaires d'armes. Plus il y a d'armes, plus il y a de morts… une vieille équation rabâchée une fois de plus. 

Pour finir, la conseillère fédérale en charge du dossier, Evelyne Widmer-Schlumpf, a rappelé que ce que faisait le Conseil fédéral était toujours très bien et les sénateurs sont passés à un autre sujet de discussion.

 

La vérité des chiffres

Selon une analyse du DFJP (2007), les homicides avec armes à feu se montent chaque année en Suisse à moins d'une centaine (dont plus de 50 % commis et subis par les 20 % d'étrangers qui vivent dans le pays). 

Et les suicides avec armes à feu – CONTRAIREMENT A CE QU'AFFIRMENT MENSONGEREMENT LA GAUCHE ET LA PRESSE (la même chose?) - ne représentent que 11% du total des suicides… et cela sans compter les suicides qui ne sont pas répertoriés comme tels (abus de médicaments, accidents de la route, etc.)

 

F.L. 14 septembre 2010

 

 

Non à l'initiative anti-armes 26


Les initiants sont obligés de reconnaître que leur initiative vise à désarmer les honnêtes citoyens et pas les hors-la-loi, qui se moquent des règlements. Mais quand les malfrats sont armés et les honnêtes gens ne le sont pas, ce n'est certainement pas bon pour la sécurité publique. Il vaut mieux un honnête homme armé dans les rues qu'un bandit.

L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la sécurité publique. 

 

 

Non à l'initiative anti-armes 25


Les initiants veulent mettre le fusil militaire à l'arsenal entre les périodes actives. Ce serait la fin de la confiance entre l'Etat et le citoyen. Et si l'Etat n'a plus confiance dans ses citoyens, pourquoi ceux-ci lui accorderaient-ils la leur ?

L'initiative est inutile et destructrice de valeurs traditionnelles.

 

 

Non à l'initiative anti-armes 24


Les initiants prétendent que l'Etat détient le monopole de la violence. C'est faux. Le droit à la légitime défense est universellement reconnu.Ceux qui veulent retirer ce droit aux citoyens suisses sont les mêmes qui réclament des peines légères pour les criminels violents, quand ils ne sont pas de ce pays.

L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la sécurité publique. 

 

 

Non à l'initiative anti-armes 23


Les initiants veulent mettre le fusil militaire à l'arsenal entre les périodes actives. Ce serait la fin d'une particularité suisse: le citoyen-soldat.Ailleurs, il y a des citoyens et des soldats. Ici, l'un est inséparable de l'autre.

L'initiative est inutile et destructrice de valeurs traditionnelles
.
 

 

Encore une statistique tordue au secours de l'initiative

 

Il y a quelques jours, le professeur Vladeta Ajdacic-Gross, de l'Université de Zurich, a sorti une nouvelle étude définitive, prouvant sans conteste possible que "Plus il y a d'armes à la maison, plus il y a de suicides par balle" (titre de 24 Heures). L'argument est simple: il y a plus d'armes à feu en Suisse alémanique qu'en Suisse romande et les Alémaniques se suicident plus volontiers que les Romands avec une arme à feu… Cela me rappelle l'histoire de l'Anglais qui prend le bateau, débarque au Havre en France, voit une rousse qui parle français, reprend le bateau et, de retour à Douvres, affirme que les Françaises sont rousses.

Lamentable ! Et cela d'autant plus que toute la presse (romande notamment) a repris le chœur, pour conclure doctement que cela donnait du poids à l'initiative contre la violence des armes. D'ailleurs, Vladeta Ajdacic-Gross ajoute dans sa présentation qu'en prenant des mesures pour réduirte le nombre ad'armes, " la Suisse pourrait ainsi éviter 100 suicides par balle chaque année". Un chiffre parfaitement fantaisiste, sorti du chapeau du magicien Vladeta Ajdacic-Gross.

Il faut savoir que Vladeta Ajdacic-Gross est un ami ("disciple" ?) de Martin Killias (qui est co-signataire de l'étude) et que, depuis des années, il cherche par toutes les triturations de chiffres possibles, à démontrer un rapport entre la disponibilité des armes à feu et la fréquence des suicides.

En outre, il faut rappeler que Vladeta Ajdacic-Gross reconnaît lui-même - quand on l'y oblige - qu'il est impossible de conclure de son étude que le fait d’avoir moins d’armes signifie moins de suicides au total.

Les statistiques de deux pays qui ont récemment introduit des législations plus dures sur les armes - le Canada et l'Australie - le montrent: le nombre de suicides par balles a diminué, pas le total. 

Mais les statistiques canadiennes ou australiennes intéressent fort peu les médias, tandis que les partisans de l'initiative les utilisent volontiers, en les déformant pour leur faire dire autre chose. Opération réussie, puisque chaque fois qu'on essaye de discuter leurs arguments, on entend: "Mais voyez le Canada et l'Australie: depuis qu'il y a moins d'armes dans ces pays, on se suicide moins !" Bien sûr, on oublie la fin de la proposition "par arme à feu".

Une fois de plus, les initiants, qui voient leur initiative relativement mal partie (en privé, ils sont nombreux à admettre déjà leur échec probable), tentent de retourner une partie de l'opinion avec des pseudo-études falsifiées (et payées par le contribuable !). Pourquoi ne trouvent-ils pas de nouveaux arguments: "avoir des armes favorise l'exposition à des maladies comme le sida", "avoir des armes rend impuissant" (ah non: celle-là, il l'avaient déjà faite, il y a plus de 40 ans, avec des citations frauduleusement attribuées à Freud), "avoir des armes, ça vous envoie en enfer, pas au paradis".

Allez, Vladeta Ajdacic-Gross et Killias… essayez de trouver quelque chose d'un peu plus amusant, SVP.
 

F.L.09.08.2010

Pour mieux encore situer notre ami Vladeta Ajdacic-Gross, lisez cet article, publié en 2008 dans le magazine "Public Health", de la FMH.

 

 

Non à l'initiative anti-armes 22

 

Seuls les plus naïfs des initiants croient qu’une loi – quelle qu’elle soit – peut influer sur la criminalité : les hors-la-loi portent leurs armes sans autorisation. Qui vaut-il mieux rencontrer au détour d’une ruelle sombre : un bandit armé ou un honnête citoyen armé ? Pourtant l’honnête citoyen ne reçoit pas de permis de port d’arme, alors que le bandit ne se soucie pas d’un tel papier.

L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la sécurité publique.

 

 

Non à l'initiative anti-armes 21

 

Les initiants prétendent diminuer le nombre d'accidents en restreignant l'accès aux armes. Les accidents graves avec armes à feu sont extrêmement rares en Suisse. Ils sont proportionnellement plus fréquents dans les pays où elles sont interdites, le plus souvent par manque de connaissance, de familiarité avec ces objets. Voulons-nous augmenter le nombre d'accidents ? Interdisons les armes !

L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que d'avantages.

 

 

Non à l'initiative anti-armes 20


Si on diminue l’accès aux armes à feu, on diminue le nombre de suicides… notamment si on barre l’accès aux fusils militaires. C’est faux : à la suite de la réduction des effectifs de l'armée, on a diminué la distribution de fusils d'assaut de plus de 50%… sans aucune diminution du nombre des suicides en Suisse.

L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que d'avantages.

 

 

 

Non à l'initiative anti-armes 19

 

Ce 14 juillet 2010, le ministère de l'Intérieur français a refusé de divulguer le nombre de voitures incendiées, en France, dans la nuit du 13 au 14, pour "célébrer" la fête nationale. La France a une législation du genre de celle que veut imposer l'initiative. Voulons nous une sécurité à la française ?

 

 L'initiative est dangereuse pour la sécurité publique.

 

 

Initiative: le programme secret des anti-armes

 

GSsA, PS, Verts, Conseil suisse pour la paix, avec quelques associations de femmes (importées d'Allemagne pour les plus dangereuses), quelques psys et l'ami Killias forment le noyau dur du comité de l'initiative anti-armes pompeusement nommée "pour une protection face à la violence des armes".

Mais il faut savoir que cette initiative ne représente qu'un premier pas dans un programme beaucoup plus vaste. Ces gens ont phosphoré. Cette initiative – que nous pensons et certains d'entre eux pensent déjà vouée à l'échec – doit permettre d'évaluer les résistances. Le programme de ces élites de gauche voit beaucoup plus loin.

On envisage déjà 4 étapes principales:

1. Eliminer les armes d'ordonnance en mains civiles (fusil à l'arsenal, aucune possibilité de l'acquérir après le service… comme il est prévu dans l'initiative).
2. Eliminer les armes des particuliers. Des parlementaires vont bientôt proposer des peines d'amendes dissuasives (10-20'000 fr.) pour la possession d'armes non enregistrées.
3. Eliminer les armes des tireurs et des collectionneurs. Les tireurs devraient pouvoir conserver une ou deux armes, mais pas plus, et si possible en dépôt au stand de tir. Quant aux collectionneurs, ils n'ont pas besoin d'armes en état de tir. Il faut donc les obliger à les faire neutraliser. Et même alors, il faudra prévoir des mesures de contrainte, car une arme neutralisée peut encore servir à menacer. A relever qu'on ne fait aucune allusion aux chasseurs.
4. Réduire la quantité d'armes auprès des autorités de police et de sécurité. Un agent de police qui distribue des amendes de parcage n'a pas besoin d'arme. En outre, l'arme de service d'un policier peut être passée d'un homme à l'autre lors de la fin et du début d'un service (économie considérable)

Bien sûr, les mêmes milieux prônent la tolérance envers les comportements d'étrangers en situation irrégulière, sont pour la libéralisation des drogues (sauf l'alcool et la fumée qui sont trop bourgeois), demandent une prise en charge des enfants de plus en plus jeunes, pour remplacer l'influence familiale par celle des enseignants (recrutés dans leur camp). Ils ne comprennent pas la dureté des tribunaux envers des meurtriers immigrés, mais réclament des peines plus sévères, pour des citoyens, jusqu'ici considérés comme honnêtes, qui veulent garder leurs armes.

Le discours rappelle curieusement celui des bolcheviks du début du 20e siècle. Ces fous furieux savaient ce qu'ils voulaient et ils ont fait perdre tout espoir à deux générations dans tout l'est de l'Europe. Les néo-bolcheviks actuels tiennent le même raisonnement. Notre seul espoir, c'est qu'ils ne seront sûrement pas aussi bons que Lénine, Staline et autres destructeurs de liberté.

Un mot de Gottlieb Duttweiler (le fondateur de Migros), pour terminer: "L'arme est l'emblème de la souveraineté de l'homme libre. L'armement fait partie du bulletin de vote. Ce qui légitime la démocratie". 

Si nous voulons rester une démocratie, face à ces destructeurs de libertés, nous devons garder nos armes et refuser tout compromis avec ceux qui ne pensent qu'à nous dominer.

F.L.12 juillet 2010

 

 

Non à l'initiative anti-armes 18

 

Si l'initiative permettait d'améliorer - ne serait-ce qu'un tout petit peu - la sécurité, bon nombre de propriétaires d'armes s'y résigneraient sans doute. Mais tous les exemples de législations de ce genre, absolument tous, nous montrent la faillite de ce genre de raisonnement. En France, en Allemagne, en Angleterre, ces règlements existent depuis longtemps et ils n'ont apporté aucune réelle sécurité.

L'initiative est inutile et illusoire.

 

 

Faut-il interdire les trains ?

 

Un ami de SwissGuns a été frappé par la bêtise des arguments des hoplophobes, à propos du suicide… une des raisons majeures en faveur de l'initiative anti-armes. Il nous a écrit ceci
 

Encore un exemple de l'ineptie des arguments des initiants sur le thème du suicide, qu'il faudrait peut-être marteler plus publiquement.

Selon eux, la seule présence d'une arme à feux constitue une incitation au suicide "impulsif" (encore une de leurs inventions fumeuses, un suicide se prépare sur des mois, voire des années), qu'il faut donc prohiber.

Or, récemment j'ai vu à la TSR, (je crois que c'était un volet du télé-journal), une information au sujet du stress imposé aux conducteurs de trains par les personnes qui se suicident en se jetant sous leurs véhicules. Selon ce rapport, il y a en moyenne en Suisse une bonne centaine de tels suicides par année.

Si on voulait suivre la logique des initiants jusqu'au bout, ils devraient nous pondre aussi une initiative "contre la circulation des trains", puisque ceux-ci constituent également une incitation permanente au suicide "impulsif".

Quiconque présenterait une telle proposition, se verrait, à juste titre, traiter de débile.

Doc, 27 juin 2010


Doc a raison… nous nous ferions traiter de débiles… et à juste raison. Mais pas nos adversaires: eux, ils ne font pas cela pour empêcher les suicides (ils sont même souvent pour le suicide assisté), mais pour NOUS contrôler. Le suicide, la violence… ils s'en foutent. Ce qu'ils veulent, c'est nos armes et notre liberté.

 

F.L. 27 juin 2010
 

 

Non à l'initiative anti-armes 17


Les initiants veulent mettre le fusil militaire à l'arsenal entre les périodes actives. C'est déjà possible sur une base volontaire. Et le succès est mince: cela implique trop de désagréments (comme un certain nombre de déplacements supplémentaires).

L'initiative est inutile et génératrice de nuisances.
 

 

 

Le National refuse l'initiative anti-armes


Ce vendredi 18 juin, le Conseil national a – logiquement – refusé de cautionner l'initiative dite "pour une protection face à la violence des armes", 103 voix contre 66 et 6 abstention. Sans surprise, les partisans de l'initiative regroupent absolument tous les socialistes et les verts qui ont pris part au vote, plus un quart du groupe réunissant les démorates-chrétiens, les évangéliques et les Verts-libéraux. 
 

Les votes rouges à droite

 

Le groupe le plus divisé était celui des PDC-évangéliques-Verts-libéraux. 

Au vote final, la gauche a voté en bloc: 19 verts et 39 socialistes. Au centre, 4 PDC ont voté en faveur de l'initiative:
- la Zurichoise Kathrin Amacker (pas d'adresse électronique),
- la Valaisanne Viola Amherd,
- le Vaudois Jacques Neirynck et
- le Tessinois Meinrado Robbiani.

5 se sont abstenus:
- le Zurichois Urs Hany,
- la St-Galloise Lucrezia Meier-Schatz,
- la Zurichoise Kathy Riklin,
- la Zurichoise Barbara Schmid-Federer et 
- la Tessinoise Chiara Simoneschi-Cortezi.

3 Verts-Libéraux ont voté rouge:
- les Zurichois Martin Bäumle,
- Tiana Angelina Moser et
- Thomas Weibel.

Une représentante des Evangéliques a ajouté sa voix à la gauche, la Zurichoise Maja Ingold.

Une seule abstention dans les rangs de droite: celle du radical genevois Hugues Hiltpold. Il a dû se faire violence pour ne pas voter avec les rouges. Dans son profil de candidat sur Smartvote, lors des dernières élections fédérales, Hugues Hiltpold avait estimé que les militaires ne devraient pas avoir le droit de conserver une arme à domicile. Un bon radical.

 


En ouverture du débat, hier, le rapporteur de la commission, Yvan Perrin, a rappelé quelques chiffres concernant les armes en Suisse. Ainsi, selon cette commission, il y aurait en Suisse 140 000 tireurs et 30 000 chasseurs, détenteurs d'environ 580 000 armes. 250 000 armes seraient en mains de militaires actifs et 1,5 million d'armes militaires privatisées resteraient dans les placards. Entre 1995 et 2007, 4314 suicides ont été perpétrés en Suisse au moyen d'une arme à feu, alors que 750 homicides étaient commis dans le même temps. 

Le rapporteur a ensuite présenté les arguments en faveur de l'initiative et ceux qui lui sont opposés.

Premier mensonge

Le débat a été ouvert par la socialiste zurichoise Chantal Galladé, qui sortit le premier mensonge du jour: en Angleterre, selon elle, l'enregistrement des armes a permis de diminuer le nombre de délits pénaux, d'homicides et autres actes criminels commis avec des armes à feu. C'est grotesque, quand on sait que la police anglaise n'ose plus publier de chiffres, tant l'explosion de la criminalité violente est totalement incontrôlable depuis l'interdiction des armes pour les honnêtes citoyens. En outre, il faut oser citer la Grande Bretagne en exemple, quelques semaines à peine, après une tuerie aveugle commise par un homme qui n'aurait dû, normalement, détenir aucune arme (la police s'interroge sur la manière dont il se les est procurées).

Le vert zougois Josef Lang est venu ensuite enfoncer le clou. Il mit en évidence le fait qu'en Suisse, on se suicide plus avec une arme à feu que dans les pays où celles-ci ne sont pas disponibles, comme le Canada, l'Australie ou la Grande-Bretagne (pays cités par le député). Il ajouta ensuite l'évidence – selon lui – qu'une baisse du nombre de suicides par armes implique une baisse du nombre total de suicides, en oubliant, par exemple, que sans diminution du nombre d'armes disponibles, le taux de suicide a baissé en Suisse dans des proportions quasi identiques à la baisse canadienne.

Lang se lança ensuite sur son dada favori: les fusils à pompe sont des armes de destruction massive effrayantes et il faut absolument les interdire totalement. En soulignant que les chasseurs ne sont pas sa cible, il attaqua violemment les tireurs sportifs qui défendent de telles armes "sales". Lang adore affirmer que les fusils à pompe n'ont aucune utilité pour la chasse. Il ignore évidemment que plusieurs centaines de milliers de chasseurs américains n'utilisent aucune autre arme.

A propos du registre des armes, Lang cita une enquête de la Fédération sportive suisse de tir, selon laquelle 90 % des tireurs seraient pour un tel enregistrement. Ahurissant, quand on sait que tous les enregistrements d'armes, absolument tous, dans les pays qui en ont fait, ont conduit à des confiscations.

Le but, c'est la confiscation

L'UDC zurichois Toni Bortoluzzi donna alors son avis : Il est illusoire de croire que cette initiative peut contribuer à la sécurité. Rien ne changera dans ce domaine. Il faudrait pour cela confisquer les armes ou contrôler totalement leur usage (était-ce de la naïveté de dire cela ? Le but des rouges est de confisquer les armes ou de contrôler totalement leur usage !). Bortoluzzi ne manqua d'ailleurs pas de rappeler que Josef Lang veut la suppression de l'armée.

La radicale-libérale argovienne Corina Eichenberger-Walther souligna que la Suisse est actuellement l'un des pays les plus sûrs du monde. Les inquiétudes surmédiatisées dans ce domaine – et exploitées par les initiants - ne correspondent pas à la réalité. Et l'initiative rate son but, selon elle, notamment parce qu'elle ne peut empêcher l'usage abusif d'armes illégales. D'ailleurs, l'initiative ne s'attaque pas aux armes illégales, mais à celles que détiennent les honnêtes citoyens. Et il est illusoire, ajouta-t-elle, de penser que l'initiative pourrait jouer un rôle contre les violences domestiques ou le suicide.

Pour le parti bidon-débile (bourgeois démocratique), le Glaronnais Martin Landolt expliqua que son groupe refusait l'initiative. Le PBD partage le souci des initiants – et Landolt ne manqua pas de rappeler qu'il avait voté avec les rouges pour tous les durcissements récents de la loi sur les armes, mais il estima aussi qu'il n'était pas nécessaire d'aller plus loin (des policiers ont dû dire à la patronne du DFJP, la PBD Eveline Widmer-Schlumpf tout le travail supplémentaire que cela leur causerait).

Le groupe le plus divisé était celui des PDC-évangéliques-Verts-libéraux. Le St-Gallois Jakob Büchler, président d'une société de tir, annonça que le PDC refusait l'initiative. 

Pour les Verts, la Bâloise Maya Graf affirma que les armes sont beaucoup trop souvent utilisées en Suisse pour menacer femmes et enfants au domicile. Elle oublia bien sûr de préciser que la plupart de ces menaces au domicile ne se font pas comme dans l'affiche scandaleuse du magazine Annabelle, avec un fusil d'assaut suisse, mais avec des armes illégales, détenues le plus souvent par des hommes qui, en raison de leur nationalité, n'ont pas le droit d'en posséder.

Totalitarisme et liberté: l'avis d'une connaisseuse

L'UDC lucernoise Yvette Estermann s'indigna de la volonté (à peine) cachée des initiants de détruire l'armée suisse. D'origine tchécoslovaque et ayant connu le totalitarisme, elle reste, 17 ans après son arrivée en Suisse émerveillée et fière de la confiance accordée aux citoyens suisses par leur armée. Elle suggéra que la plupart de ses collègues députés ne sont même pas conscients de la liberté et de la sécurité merveilleuses dont ils jouissent depuis leur naissance. Pourtant, le système de milice suisse est un cadeau, que nous devons maintenir et soutenir, pour pouvoir le transmettre à nos enfants et à nos petits-enfants. Au contraire de toutes les femmes engagées dans cette initiative mensongère, elle encouragea toutes ses consœurs à apprendre à se servir d'une arme et à participer au tir sportif.

Le radical-libéral st-Gallois Walter Müller résuma la question: le titre de l'initiative ne devrait pas être "pour une protection face à la violence des armes", mais "initiative de désarmement". Les initiants veulent une Suisse sans arme et sans armée.

En réponse à une question de Chantal Galladé, l'UDC zurichois Ernst Schibli (pas d'adresse électronique) expliqua que l'initiative coûterait des milliards, rien que pour l'enregistrement des armes: plus de 2 millions d'armes à enregistrer, à raison de 1000 fr. par arme, cela fait déjà 2 milliards.

Pour les Verts-libéraux, la Zurichoise Tiana Angelina Moser appuya l'initiative, de même que le socialiste– et grand chasseur devant l'éternel – valaisan Stéphane Rossini. Celui-ci osa même se référer à l'affaire de Martigny (tuerie en pleine rue entre Capverdiens et Kosovars) et dénoncer le cynisme et l'hypocrisie choquants de ceux qui ont condamné le crime, mais défendent les armes. Rossini ne peut pourtant pas ignorer que les armes utilisées dans ce petit western octodurien étaient des armes illégales et qu'au moins la moitié des protagonistes – les Kosovars – n'avaient pas le droit de posséder des armes (les Capverdiens sont officiellement des Portugais, membres de l'espace Schengen !).

Les armes, pouah !

La Verte zurichoise Katharina Prelicz-Huber résuma la position des femmes de gauche: l'initiative est une évidence. Il n'y a pas à la discuter. Les armes, ça tue, c'est pas bien et il faut les éliminer. Punkt Schluss !

Et en face, l'UDC jurassien Dominique Baettig rétorqua qu'à son avis, la véritable cible de l'initiative ce sont les acheteurs ou les détenteurs d'armes pour des motifs autres que le tir sportif, pour des motifs de sécurité. Avoir une arme chez soi, c'est quand même aussi une manière de pouvoir un jour garantir sa propre sécurité. Et il ajouta que l'accès aux armes est finalement le dernier droit de l'homme et de la femme suisses, parce qu'il y a aussi des femmes qui tirent et qui sont capables de maîtriser les armes à feu. 

Et l'UDC bâlois Jean Henri Dunant ajouta qu'un "non" à cette initiative, ce sera un "oui" à notre pays.
 

A lire, en allemand, la fable d'Oskar Freysinger, "Die zahnlosen Warzenschweine" ("Les phacochères édentés").


Mais le registre, vous l'aurez…

Pour terminer la conseillère fédérale en charge du dossier, Eveline Widmer-Schlumpf , a expliqué la difficulté à appliquer une clause du besoin pour avoir le droit de posséder une arme (une des exigences de l'initiative): pour le tir et la chasse, c'est clair, mais pour la valeur sentimentale d'une arme héritée ? pour la collection ?

Mais la patronne des flics a tout de même donné un os aux initiants: sans registre central, les systèmes d'information des cantons ne sont pas liés de façon satisfaisante. On peut améliorer cela et "nous allons suivre ce chemin", a-t-elle dit. Une prochaine révision de la LArm en perspective, Eveline ?

De toute façon, on reparlera de cette initiative pour la protection des salopards de tout poil face à la violence des armes des gens honnêtes, puisque les Etats doivent en parler l'automne prochain. A Bientôt donc, représentants du peuple.

F.L. 18 juin 2010

 

 

Non à l'initiative anti-armes 16

 

Seuls les plus naïfs des initiants croient qu’une loi – quelle qu’elle soit – peut influer sur la criminalité : les hors-la-loi ne se donnent pas la peine de demander une autorisation pour acheter une arme (voir l'affaire de Martigny). Ils se la procurent au marché noir.

L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la sécurité publique.

 

 

Non à l'initiative anti-armes 15


Avec leur projet, les initiants veulent faire ressembler le droit suisse sur les armes à celui qui est en vigueur en Allemagne... ou plus encore, en Grande Bretagne. Ce droit, allemand ou britannique, n'a pourtant pas pu empêcher plusieurs tueries de masse (récemment encore en Angleterre).Comment pourrait-il le faire en Suisse ?

L'initiative est inutile et inefficace.

 

 

Débat sur les armes à Lausanne
Luc Recordon prend la fuite

 

 

Eric Voruz, PS Vaud, Luc Recordon, Verts Vaud, Hermann Suter, vice-président de proTELL, Jean-Luc Addo, UDC Valais, Eric Stauffer, MCG Genève et Dominique Baettig, UDC Jura (Photo Dan Marti - proTELL)


Dans le cadre de la campagne en vue de l’initiative populaire "pour la protection face à la violence des armes", la société pour un droit libéral sur les armes proTELL a organisé, ce samedi à Lausanne un débat contradictoire. Au cours de ce débat, (qui a montré, une fois de plus, la nullité des arguments des rouges-roses-verts) le conseiller vaudois aux Etats Luc Recordon, se sentant insulté, a quitté la salle avec fracas.

Autre défenseur de l’initiative, le conseiller national socialiste vaudois Eric Voruz est resté seul, face à une audience entièrement acquise aux opposants à l’initiative, Jean-Luc Addor, député UDC au Gand Conseil valaisan, Eric Stauffer, du Mouvement citoyen de Genève, et Dominique Baettig, conseiller national UDC jurassien. Le débat était modéré par le journaliste Serge Gumy, de 24 Heures.

Dans le camp des initiants on a mis en avant l’équation "trop d’armes en circulation = risque pour la sécurité publique". De nombreux incidents récents montrent que des armes en circulation dans les rues des villes suisses représentent un danger de plus en plus sérieux. Luc Recordon a mis en avant les problèmes de suicides et de "pétage de câble", selon son expression, des cas dans lesquels la proximité d'une arme peut aider au passage à l'acte.

Peu convaincu lui-même, Recordon ne pouvait s'attendre à convaincre une salle remplie de tireurs, collectionneurs et autres amateurs d'armes. C'est sans doute la raison pour laquelle le sénateur vaudois s'est prétendu insulté et a pris la fuite, en hurlant le public était hostile et lui manquait de respect. Politesse oblige, tous les participants ont regretté son départ, mais ce n'était pas vrai. Le socialiste Voruz, mal parti lui aussi, a au moins pu nous convaincre de son honnêteté. A plusieurs reprises, il a candidement avoué qu'il devait reconnaitre que l'initiative n'apporterait pas plus de sécurité, par rapport aux suicides, par rapport au banditisme, par rapport à tous ceux qui – avec ou sans initiative – n'ont rien à faire de la loi.

Chez les opposants, on a argumenté sur la défense - personnelle et nationale – et sur le fait que la plupart des incidents évoqués, comme la récente fusillade de Martigny, sont le fait de personnes qui n'ont de toutes façons pas le droit de posséder des armes, encore moins de les porter. Ajouter un niveau à l'arsenal d'interdictions ne changerait pas grand-chose pour des gens qui ont délibérément décidé de désobéir aux lois.

Le sentiment d'insécurité augmente d'année en année… avec quelques raisons. Ce n'est pas l'accumulation des armes chez des citoyens suisses irresponsables qui en est la cause, mais bien la perte de tout un système de valeurs, d'une certaine éducation, d'une certaine morale. On a relevé qu'en plusieurs occasions, des citoyens armés auraient pu mettre fin à des violences.

Les initiants ont osé mettre sur le tapis la récente fusillade de Martigny. Ce qui a permis à Jean-Luc Ador de précis certains points: au moins la moitié des participants à cette petite sauterie étaient des Kosovars et n'avaient donc aucun droit à posséder des armes en Suisse (art. 12 de l'OArm) encore moins d'en porter. L'initiative pourrait interdire à des citoyens suisses honnêtes ou à des étrangers installés en Suisse de posséder ces armes, mais elle ne changerait rien pour ceux qui s'en servent dans les rues de nos villes.

Le président du MCG, Eric Stauffer en profita pour demander qu'on arrête la "législatite aigüe" actuelle. Les partis de gauche ne cessent de se dire défenseurs de la liberté, mais ils ne cessent de faire le contraire et de promouvoir des lois liberticides.

Ce qui fit dire au socialiste Voruz qu'à son avis, l'initiative était très libérale (!), puisqu'elle tenait compte des tireurs, des chasseurs et des collectionneurs. Le même socialiste vaudois ajouta que les sociétés de ti s'en trouveraient valorisées, de par les responsabilités supplémentaires qu'on leur donnerait.

La question de l'arme d'ordonnance – un des points importants de l'initiative – montra encore une fois le fossé entre les conceptions: pour Eric Voruz, un fusil n'est pas une arme personnelle. C'est un objet dont on se débarrasse dès que possible. Pour Dominique Baettig, c'est l'image (un peu romantique, admet-il lui-même) du Suisse qui défend sa liberté. Pour Jean-Luc Addor, plus pragmatique, l'arme du soldat doit assurer sa sécurité personnelle en cas de mobilisation, même si ce scénario ne semble pasd'actualité.

Un soldat sans fusil, demanda l'animateur (Serge Gumy), c'est encore un soldat ?

Réponse de Voruz: "Heuh.. oui!"… réponse de Stauffer: "c'est un contractuel !"

Reconnaissons à Eric Voruz une honnêteté à toute épreuve. Poussé dans ses retranchements, le socialiste morgien n'a au aucune hésitation à avouer que, oui, dans son parti, certains étaient pour la suppression de l'armée… que, oui, dans son parti, certains étaient pour les drogues qui poussent au suicide bien pus que n'importe quelle arme. Et il ajouta - candide encore une fois – que l'initiative était là et qu'il fallait bien qu'il la défende.

Mais, "off record", il reconnut sans difficulté qu'il ne croyait pas à sa réussite.

Ce débat, à Lausanne, était le premier de la campagne pour ou contre l'initiative "pour la protection face à la violence des armes". Le seul regret, c'est que nous étions 50 à y participer en ce beau samedi de juin, alors que nous aurions dû être 200, voire 2000.


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Autres informations du front

Josef Zisyadis a déposé une motion pour faire des couteaux de cuisine des armes, dont le port, la détention, l'achat, la vente et le courtage doivent être réglementés. Réaction d'un internaute, sur le site du journal "Le Matin": "Le drapeau suisse ressemble de plus en plus à deux sens interdits superposés".

L'ordonnance sur les activités hors service de la troupe a été modifiée. Dès le 1er juillet, les militaires qui participent aux championnats de l'armée seront soldés (décision du Conseil fédéral, 4 juin 2010).

Le Conseil fédéral a adopté la révision de l'Ordonnance sur les armes, qui entrera en vigueur – en même temps que les modifications de la loi sur les armes – le 28 juillet 2010 (décision du Conseil fédéral, 4 juin 2010). Il s'agit de la révisionnette qui augmente le temps durant lequel cantons et armuriers devront conserver leurs registres. Rien de très sérieux, sinon une tracasserie de plus, qui, même mineure, entame un peu plus la liberté du citoyen suisse.

 

Et puis, le Conseil fédéral a encore approuvé, ce vendredi 4 juin, un accord germano-suisse sur le séjour des forces armées dans le cadre de la collaboration en matière d'instruction militaire. L'objet de l'accord est de compléter et d'adapter la convention sur l'instruction militaire, notamment les conditions d'entrée, de sortie et de séjour de personnes, ainsi que celles de l'importation et de l'exportation de matériel, d'armes et de munitions.

 

F.L. 5 juin 2010
 

 

Non à l'initiative anti-armes 14


Les initiants veulent donner l'impression que la Suisse est un pays peuplés de gens assoiffés de sang, toujours prêts à faire parler les armes à la moindre contrariété. Ce n'est pourtant pas l'impression que donnent les Helvètes. Cette vision de la Suisse amuse beaucoup les étrangers à qui on en parle. Nombre d'entre eux savent ce que c'est que la violence, dans le cadre domestique ou ailleurs.

L'initiative anti-armes est inutile et elle ne correspond pas à la réalité suisse.

 

 

 

 

 

 

Non à l'initiative anti-armes 13


Si on diminue l’accès aux armes à feu, on diminue le nombre de suicides. C’est faux. On diminue le nombre de suicides par armes à feu, pas celui des suicides en général. Le taux de suicide est de 19/100'000 en Suisse, avec une disponibilité d'armes à feu dans 35 % (au moins) des ménages). Au Japon, le taux de suicide est de 27/100'000, avec une disponibilité d'armes à feu de 0 %.

L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que d'avantages.
 

 

Non à l'initiative anti-armes 12


Les initiants prétendent diminuer le nombre d'accidents en restreignant l'accès aux armes. Les accidents graves avec armes à feu sont extrêmement rares en Suisse. S'ils étaient réellement en proportion avec le nombre d'armes disponible, il ne devrait plus y avoir un seul Suisse vivant. Apparemment, les armes causent moins d'accidents dans notre pays que là où elles sont interdites.

L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que d'avantages.

 

 

proTELL lance l’offensive en Suisse Romande

 

Communiqué de proTELL:

 

Chères tireuses, chers tireurs,
 

C’est en principe au printemps 2011 qu’aura lieu la votation sur l’initiative populaire « Pour la protection face à la violence des armes ». Si vous êtes membre de proTELL, vous êtes conscient des conséquences funestes qu’aurait pour nous l’acceptation de cette initiative au titre trompeur qui cherche à supprimer des libertés et des droits qui nous sont chers.

 

 

DÉBAT PUBLIC

 

Notre position sera défendue par :
Jean-Luc Addor, député UDC, Savièse
Dominique Baettig, conseiller National UDC, Delémont
Eric Stauffer, député MCG, Genève


Leurs contradicteurs seront :
Luc Recordon, conseiller aux Etats, Groupe des Verts, Lausanne
Eric Voruz, conseiller national PS, Morges


Les débats seront dirigés par Serge Gumy, journaliste, Lausanne

 

*****

Samedi 5 juin 2010 entre 14 et 17 heures, Gare de Lausanne, Salle des Vignerons

 

 

 

Nous vous appelons à faire de ce débat une démonstration de force en venant nombreux à Lausanne ce 5 juin, accompagné d’un ou de plusieurs amis.

 

Nous profitons de la présente pour vous annoncer une deuxième bonne nouvelle : à l’avenir, le "proTELL Info"1 contiendra une page écrite par un Romand2 et une autre rédigée par un Tessinois. Nous pensons que de cette façon, les sensibilités latines seront mieux représentées dans notre journal.
 

1le journal de proTELL

2Page assurée par SwissGuns !

 

 

 

 

Initiative contre les armes : NON !

 

La résistance s'organise contre l'Initiative supposée nous protéger de la violence que les armes causent en Suisse (Ah, sans elles, la Suisse serait un pays tellement plus sûr… d'autant qu'il n'existerait simplement pas !).

SwissGuns voulait simplement vous rendre attentif à cette adresse internet à ajouter absolument à vos favoris:

 

http://www.waffenverbot-nein.ch/index.php/fr (pour la version française)

ou 

http://www.waffenverbot-nein.ch/index.php/de (pour la version allemande)

 

C'est le site de la "Communauté d’intérêts Tir Suisse", formée pour lutter contre l'initiative liberticide et à laquelle SwissGuns apporte son soutien inconditionnel.



F.L. 19.05.2010

 

 

Voilà l’printemps !
Plus sûr que les hirondelles : la nouvelle révision !

 

Le Conseil fédéral a décidé d’adhérer au Protocole des Nations unies sur les armes à feu et de mettre en œuvre, dans le même temps, l’Instrument de traçage de l'ONU. Naturellement, cela passe par une nouvelle révision de la Loi fédérale sur les armes… un tour de vis supplémentaire, se réjouit déjà la presse. Et comme le Conseil fédéral n’aime pas gaspiller l’argent du contribuable (pas de cette façon là, en tous cas), il en profite pour ajouter une autre petite révision, tout à fait anodine, mais qui n’a rien à voir. Le communiqué et la mise en consultation ont été publiés mercredi 12 mai.

Pour mettre en œuvre le Protocole de l’ONU et l’instrument de traçage, il faut impérativement que les données sur les militaires qui reçoivent leur arme en fin de service soient conservées 20 ans et non plus 5 comme actuellement. Il faut aussi rendre punissable le fait d’effacer intentionnellement les marquages d’une arme. Voilà… c’est tout. Mais cela fait un message, deux projets et un rapport explicatif tellement alambiqué qu’il faut le lire 3 fois pour comprendre qu’il n’y a rien à comprendre. En tout, 88 pages de littérature fédérale.

On comprend dès lors le souci d’économie, qui pousse le gouvernement à mettre dans le même paquet une exemption de permis de port d’armes pour les flics étrangers qui pourraient être amenés à travailler en Suisse dans le cadre de Schengen (quand on vous dit qu’il n’y a pas que les malfrats qui passent facilement nos frontières… les CRS français aussi désormais !).

Révisionnette… une de plus. Mais qu’on ne s’y trompe pas : même si les tranches de salami sont très fine, c’est chaque fois notre liberté qu’on découpe. L’autre phénomène alarmant, c’est que tous les documents officiels, onusiens, européens et maintenant suisses font de plus en plus l’amalgame entre la lutte contre la grande criminalité transfrontalière et le contrôle des honnêtes citoyens qui ont le tort (la tare ?) de posséder des armes. 

Et le Conseil fédéral en rajoute une couche, pour bien montrer dans quel camp il se trouve. Dans le communiqué, on peut lire ceci:

" Le projet répond à une demande formulée par l'initiative populaire « Pour la protection face à la violence des armes ». Au vu de la prochaine votation à ce sujet, le Conseil fédéral affirme ainsi sa volonté d'aller dans le sens de l'initiative en ouvrant la présente procédure de consultation. "

Quelques détails

Le rapport explicatif du Département de justice et police est - comme d'habitude – un monument de littérature administrative… des pages et des pages, pour dire ce qui aurait demandé quelques lignes. Quelques aberrations, aussi, dont voici un exemple parmi d'autre : 

" Les exigences concernant le marquage à l'importation prévues par le Protocole de l'ONU sur les armes à feu sont importantes pour les industriels et les particuliers." 

Immédiatement suivi de:

" Outre l'obligation de marquage à l'importation lors de l'introduction sur le territoire suisse, aucune répercussion n'est à attendre pour les particuliers tels que les membres des clubs de tir, les chasseurs et les collectionneurs d'armes. " 

Que l'on me dise: c'est important ou ça ne l'est pas ?

Et un détail

Le Protocole de l'ONU sur les armes à feu fait à plusieurs reprises allusion aux armes anciennes et le rapport de la Confédération traite de la question:

"Les dispositions du Protocole de l'ONU sur les armes à feu ne s'appliquent pas aux armes à feu ou à leurs répliques fabriquées avant 1900. En revanche, en vertu de l'art. 2, al. 2, LArm, sont considérées comme armes anciennes les armes à feu fabriquées avant 1870. La définition selon le droit suisse, plus restrictif en la matière, pourrait donc amener les Etats Parties à refuser de coopérer lorsque la Suisse émet des demandes concernant des armes à feu fabriquées entre 1870 et 1899. 
 

Dès lors, les notions d'arme à feu au sens de la LArm et du Protocole de l'ONU sur les armes à feu sont compatibles. " 

On a un peu de peine à comprendre comment le fait que le droit suisse trop restrictif, qui pourrait amener d'autres Etats à refuser de coopérer se trouve "compatible".
 

Cette date de 1870 introduite dans la LArm représente une complication totalement inutile. D'une part, elle soumet à la loi toute une série d'armes qui ne seront jamais plus utilisées de manière abusive (pensez à un hold-up au Vetterli !) et entraîne de ce fait d'inutiles tracasseries pour les amateurs. Il faut désormais, par exemple, un permis d'acquisition, pour acheter un revolver Merwin Hulbert, en calibre .44 MH, une arme ancienne qui n'a d'intérêt que pour un collectionneur et qui est en vente libre dans tous les pays qui nous entourent, pourtant théoriquement plus restrictifs que le nôtre.


D'autre part, elle ajoute une restriction supplémentaire, car le droit suisse parle de date de fabrication et non de conception. Des armes anciennes, à poudre noire, se retrouvent dont soumises à permis, lorsque leur fabrication a débordé sur les années 1870. En France, un Colt modèle 1851 est en vente libre, quelle que soit son année de naissance… tout comme d'ailleurs les répliques de cette arme. En Suisse, pas question d'en acheter sans permis.

 

 

 

Le rapport précise bien que cette disposition pourrait poser des problèmes avec les autres pays. Alors pourquoi ne pas la supprimer et adopter une fois pour toutes la date onusienne de 1899, qui est la plus logique (… ou la moins stupide, suivi le point de vue) ? Encore une fois, il s'agit d'armes anciennes et de leur répliques, pas de celles que les malfrats veulent (et qu'ils achètent de toutes façons au marché noir).


On nous dit que 1870 est une date imposée par Schengen. C'est faux. Elle l'est par une circulaire entre la France, l'Allemagne et le Benelux. Et même cette circulaire parle de date de conception et non de fabrication.

Alors, je propose que l'on profite de cette nouvelle-nouvelle révision qui s'annonce pour changer cette date et revenir à une pratique plus raisonnable. 

Cela serait peut-être une manière de nous faire avaler cette nouvelle fine tranche de salami découpée dans notre liberté.


F.L. 14 mai 2010

 

 

Non à l'initiative anti-armes 11

 

Nous ne connaissons qu'un exemple de tuerie aveugle en Suisse: celle de septembre 2001. Il faut relever qu'aucune des mesures proposées par l'initiative n'aurait empêché quoi que ce soit, si elles avaient été en vigueur alors. Les armes du tueur étaient illégales: comme il avait menacé des personnes (dont un fonctionnaire de police) avec des armes, on aurait dû les lui retirer et lui refuser tout nouveau permis. Dans ce cas, la police n'a pas fait son travail.

L'initiative est inutile et inefficace.

 

 

Non à l'initiative anti-armes 10


Avant même le passage à l'acte, l'arme à feu est, selon les initiants, un moyen d'oppression utilisé par le mâle suisse à l'encontre des femmes. Affirmation ridicule: les femmes suisses sont – plus que toutes autres – habituées aux armes. Leur père, leur frère, leur fiancé, leur mari, leur fils est en général un militaire. Le nombre de plus en plus élevé de tireuses sportives montre que les femmes suisses n'ont pas peur des armes.Cette affirmation s'applique plutôt à des foyers issus de l'immigration, en provenance de pays où le statut de la femme est problématique.

L'initiative anti-armes est inutile et elle ne correspond pas à la réalité suisse.
 

 

Non à l'initiative anti-armes 9

 

Les initiants prétendent diminuer le nombre d'accidents en restreignant l'accès aux armes. Les accidents graves avec armes à feu sont extrêmement rares en Suisse… beaucoup plus que les accidents domestiques ou de la circulation. Plutôt que d'interdire les armes, il serait plus judicieux de continuer d'apprendre aux enfants comment se comporter en présence d'une arme et à ne pas jouer aux gendarmes et aux voleurs avec (plusieurs cas mortels en France)... comme on devrait leur apprendre à ne pas jouer avec la cuisinière à gaz ou avec les couteaux de cuisine... comme on devrait leur apprendre les règles de la circulation.

L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que d'avantages.

 

 

 

L'arme à l'arsenal: un fiasco


Vendredi 9 avril, le journal 24 Heures a publié un article et un éditorial sur la possibilité de remettre son arme militaire à l'arsenal entre les périodes militaires. Le constat est sévère: sur plus de 200'000 armes militaires en circulation, 374 ont été déposées. Les journalistes n'osent même pas espérer de façon trop évidente que l'initiative anti-armes oblige enfin tous les citoyens-soldats à déposer leurs fusils.

D'autant que les commentaires sont pratiquement unanimes: "Ne vous laissez pas faire"… "La gauche a abandonné tout sens des valeurs"… "Ceux qui voudraient castrer le citoyen vont se ramasser une bonne claque lors de la votation"… "Ce qu'on veut c'est que la Suisse n'ait plus d'armée".

Et le sondage, que j'ai consulté après 905 votes est lui aussi édifiant:

 

 


C'est vrai que le Parti socialiste a du souci à se faire: pour les Verts et les écolos, une baffe de plus devant le peuple, ce n'est pas grave… ils ont l'habitude. Mais pour les roses, à quelques mois des élections fédérales, ça ferait mal… ça fera mal !

F.L. 10.04.2010

 

 

Non à l'initiative anti-armes 8


Si on diminue l’accès aux armes à feu, on diminue le nombre de suicides. C’est faux. On diminue le nombre de suicides par armes à feu, pas celui des suicides en général. Le taux de suicide est de 19/100'000 en Suisse, avec une disponibilité d'armes à feu dans 35 % (au moins) des ménages). Ce taux est également de 19/100'000 en Autriche, avec une disponibilité d'armes à feu dans 9% des ménages. 

L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que d'avantages.

 

 

 

Non à l'initiative anti-armes 7

 

Un registre central des armes est cher et inutile. Au Canada, un tel registre existe depuis 1995. Le coût prévu de 2 millions de fr. suisses a explosé à près d’un milliard (en 2006), un dépassement de 500 fois le coût initial ! La police canadienne, tout en continuant de réclamer ce fichier, reconnaît qu’il ne sert à rien pour suivre la circulation des armes à feu illégales. Le Parlement canadien s’apprête à supprimer ce registre.

Un registre des armes est inutile pour la sécurité publique. Il est en outre extrêmement coûteux.

 

 

Non à l'initiative anti-armes 6


Les initiants veulent mettre le fusil militaire à l'arsenal entre les périodes actives. Ce serait, en peu de temps, la fin du tir à 300m. L'armée, le fusil et les sociétés de tir sont intimement liés.

L'initiative est inutile et destructrice de valeurs traditionnelles.

 

 

Non à l'initiative anti-armes 5

 

Seuls les plus naïfs des initiants croient qu’une loi – quelle qu’elle soit – peut influer sur la criminalité :

 

Les hors-la-loi, par définition, n’enregistrent pas leurs armes, ne les rendent pas aux autorités quand elles sont décrétées illégales. Les hors-la-loi sont en dehors des lois.

L'initiative anti-armes est non seulement inutile. Elle est dangereuse pour la sécurité publique.

 

 

 

Non à l'initiative anti-armes 4

 


Les initiants pensent qu'un registre des armes empêcherait des drames comme celui de Zoug, en septembre 2001. La police savait que le tueur possédait 4 armes, Elle ne savait rien pour deux autres d'entre elles. 4 ou 6, cela aurait changé quelque chose ?

L'initiative est inutile et inefficace.

 

Chaque semaine, Swissguns publiera un argument contre l'initiative rouge-rose-verte pour désarmer les Suisses. Cela vous permettra  de répondre aux questions que posent vos voisins et amis.

 

 

Swissguns restructure !

 

A plusieurs reprises, Swissguns a propose aux armuriers de Suisse un partenariat, avec des publicités ciblées, qui auraient représenté un plus, autant pour eux que pour les visiteurs de Swissguns (arme ou article du mois, conditions préférentielles, etc.).

Ceux-ci n'ont jamais répondu à nos avances, estimant que les listes d'armuriers présentes sur le site suffisaient à leurs intérêts.

C'est la raison pour laquelle nous supprimons ces listes. En revanche, Swissguns sera toujours prêt à recommander tel ou tel magasin, en fonction de ses mérites.


F.L. 27 mars 2010

 

 

Non à l'initiative anti-armes 3

 

Les initiants prétendent que la disponibilité des armes à feu est la cause de nombreux meurtres passionnels ou familiaux.

 

C'est peut-être vrai, mais dans la plupart des cas, cela concerne des foyers de l'immigration, avec des armes détenues illégalement et des données sociales qui ne ressemblent en rien aux traditions suisses. Dans ces cas, la disponibilité des armes n'a rien à voir avec la loi, puisqu'il  s'agit d'armes illégales !

L'initiative anti-armes est inutile et elle ne correspond pas à la réalité suisse.

 

Chaque semaine, Swissguns publiera un argument contre l'initiative rouge-rose-verte pour désarmer les Suisses. Cela vous permettra  de répondre aux questions que posent vos voisins et amis.

 

 

Non à l'initiative anti-armes 2

 

Les initiants prétendent diminuer le nombre d'accidents en restreignant l'accès aux armes. Les accidents graves avec armes à feu sont extrêmement rares en Suisse. Paradoxalement, ils sont nettement plus fréquents dans les pays où les armes sont interdites. La raison en est la "familiarité" avec les armes.

 

En Suisse, on apprend aux enfants déjà à se comporter de manière responsable avec une arme. Dans les pays qui nous entourent, même les adultes agissent comme des enfants quand ils voient un pistolet ou un fusil.

L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que d'avantages.

 

Chaque semaine, Swissguns publiera un argument contre l'initiative rouge-rose-verte pour désarmer les Suisses. Cela vous permettra  de répondre aux questions que posent vos voisins et amis.

 

 

Armes à l'arsenal: le flop

 

Depuis le 1er janvier, les militaires ont la possibilité de laisser leur arme à l'arsenal entre les cours de répétition. Apparemment, ils ne se sont pas précipités: en tout, le mois dernier, 105 armes de services ont été déposées, dans toute la Suisse. Le porte-parole de l'armée, Christoph Brunner, n'avance aucune explication sur ce chiffre plutôt faible. 

L'explication, on peut la lui donner, comme on peut la donner aux pacifistes bêlants qui voudraient - comme on l'a fait à Genève - que les cantons investissent des sommes importantes pour créer des locaux spéciaux d'entreposage des armes. C'est très simple, qu'on attache ou non de l'importance à son arme, personne n'a envie de se déplacer - pendant les heures ouvrables, donc pendant qu'on est censé être au travail - pour aller déposer son fusil... pour aller le reprendre en vue du tir obligatoire... pour aller le ramener... puis pour aller encore le reprendre pour le cours suivant. Beaucoup de déplacement, de temps et d'argent perdu, alors que la cave ou le grenier sont si pratiques.

Munition de poche: un autre combat perdu 

Le ramassage de la munition de poche, devenue beaucoup trop dangereuse depuis le 1er janvier, pose lui aussi un problème aux âmes fragiles qui voudraient aussi nous enlever les allumettes. 199'937 boîtes sur 257'000 ont été rendues. Il en reste donc 57'063 dans la nature. Et on peut parier qu'elles y resteront: entre ceux qui se disent que cela peut être intéressant de garder de la mun sous la main et ceux qui ont la flemme de fouiller leur sac à effets pour tenter la retrouver...

L'armée procède actuellement "à un ajustement des informations saisies de quelque 100'000 livrets de service". Il semble impossible d'établir qui avait rendu quoi. La vérification est toujours en cours, affirme l'armée. Bonne chance !

Les médecins ne veulent pas fliquer les soldats 

La commission de la politique de sécurité du Conseil national estime aujourd'hui - au contraire de la décision des Etats - que médecins et psychologues devraient avoir simplement la possibilité, et non l'obligation, de signaler les signes laissant penser qu'un militaire peut représenter un danger avec son arme.

D'un côté, les médecins ne veulent pas être rendus responsables, s'ils laissent passer un psychopathe au recrutement, de l'autre on ne tient pas à les voir "chercher la petite bête" et signaler n'importe qui, plutôt que de risquer l'erreur.

On en recausera au Parlement.

 

F.L. 3 février 2010
 

 

 

Non à l'initiative anti-armes 1


Si on diminue l’accès aux armes à feu, on diminue le nombre de suicides. C’est faux. On diminue le nombre de suicides par armes à feu, pas celui des suicides en général. L’exemple du Canada – volontiers cité par les initiants - est probant :

 

après le renforcement de la loi sur les armes au Canada, le taux de suicide a baissé, de 16 %. Dans le même temps – et sans modification de loi – il a diminué de 20 % en Suisse. 

L'initiative anti-armes est inutile et elle apporte plus de nuisances que d'avantages.

 

Chaque semaine, Swissguns publiera un argument contre l'initiative rouge-rose-verte pour désarmer les Suisses. Cela vous permettra  de répondre aux questions que posent vos voisins et amis.

 

 

Initiative anti-armes: l'enjeu de cette année 2010

 

Ce n'est que l'année prochaine que nous voterons sur l'initiative intitulée "Pour une protection face à la violence des armes", en février ou en mai. Mais cette année 2010 est celle au cours de laquelle notre avenir se décidera. C'est dans les mois qui viennent que nous devons convaincre une majorité de Suisses - et surtout de Suissesses - que cette initiative est non seulement inutile du point de vue de la sécurité publique, mais aussi néfaste pour les traditions et la cohésion sociale de ce pays, voire dangereuse, en retirant aux citoyens honnêtes leurs moyens de défense, tout en les accordant généreusement aux malfrats de tous poils.

Les buts de l'initiative

Sur leur site internet, les partisans de l'initiative présentent un résumé de leurs buts:

• sortir l'arme militaire du placard. Les armes doivent être entreposées dans des locaux sécurisés de l'armée;
• quiconque voulant acheter, porter ou utiliser une arme doit prouver qu'il en a vraiment besoin et qu'il dispose des capacités;
• un ramassage systématique des armes inutilisées qui dorment dans les caves et les greniers;
• l'enregistrement de toutes les autres armes restant en circulation, ce qui améliorera la prévention et la poursuite des crimes.

"De cette manière, ajoutent les initiants, la sécurité - notamment des femmes - sera renforcée, les menaces au moyen des armes à feu deviendront moins fréquentes et la prévention du suicide sera nettement améliorée".

Inutile

Il est inutile pour la sécurité publique de forcer tous les soldats suisses à remettre leurs armes à l'arsenal. Les mesures déjà prises par l'Armée pour s'assurer du degré de dangerosité des recrues sont amplement suffisantes.

Il est inutile de demander aux gens de "prouver" qu'ils ont besoin d'une arme. Certes, on pourra obliger une personne à faire partie d'un club de tir pour avoir une arme de tir, d'un club de chasse pour une arme de chasse, etc., mais comment fera-t-on pour empêcher l'explosion attendue du marché noir, qui offrira, sans aucun contrôle, des armes à n'importe qui ?

Il est inutile d'enregistrer les armes dans un fichier central. Les fichiers cantonaux sont déjà tous reliés informatiquement. Les initiants affirment qu'un tel registre aurait empêché le drame de Zoug en septembre 2001 (un fou avait tué plusieurs parlementaires, pendant une session du Grand conseil). On se demande comment: le fait de savoir qu'une personne possède des armes ne l'empêche aucunement de s'en servir. Le registre aurait éventuellement pu empêcher le drame de Zoug, par la confiscation préalable de toutes les armes enregistrées dans la région. Et même alors, comment aurait-on fait avec les armes illégalement détenues, qui seront nombreuses dès la création d'un tel registre ?

Néfaste

La remise des armes à l'arsenal entraînera à coup sûr la disparition du tir en stand tel que nous le connaissons. Voici le scénario le plus probable: 

1. Les soldats déposent leurs armes entre deux périodes et les récupèrent, une fois par an pour les tirs obligatoires (on rappelle que ces tirs doivent se faire avec l'arme personnelle et non une arme empruntée). Ils les rendent ensuite, le jour même, bien nettoyées, à l'arsenal.
2. Les soldats sont de moins en moins nombreux à accomplir leurs tirs obligatoires, lassés qu'ils sont de devoir faire des kilomètres pour aller récupérer leur arme, la nettoyer et retourner la rendre, le même jour.
3. Après avoir puni les premiers contrevenants, l'armée renonce et organise les tirs obligatoires pendant les cours de répétition.

Dès lors, on a sonné la fin des subventions aux sociétés de tir, la fin de ces rencontres qui incitent plus d'un jeune homme à se lancer dans le tir sportif. Le tir en stand à 300 m. ou à 50 m. ne sera plus pratiqué que par quelques enthousiastes dûment contrôlés.

Dangereuse

L'établissement d'une clause du besoin et d'un registre des armes sont les deux ingrédients principaux de la recette pour l'explosion du marché noir.

La loi entrée en vigueur le 12 décembre 2008 a déjà contribué à la création du marché noir. Depuis un an, on voit de plus en plus d'offres - et de demandes - pour des armes "pure laine". 

Le marché noir n'est pas anodin. Il implique la disparition de tout contrôle efficace. Il implique surtout sa prise en charge par une catégorie d'individus dont la société se passerait bien: le marché noir des armes, comme celui de la drogue et des femmes aujourd'hui, de l'alcool, hier aux Etats-Unis, c'est le domaine de la maffia.

L'initiative veut remplacer les amateurs honnêtes d'aujourd'hui par les malfrats qui ont déjà à disposition les stocks à écouler. Il suffit de voir les exemples des pays voisins, avec les Kalachnikovs proposées sur les marchés parallèles français allemand et même britannique. A Londres aujourd'hui (où il est interdit de posséder une carabine .22), il faut moins de 1000 fr et un après midi de libre pour se procurer une AK 47 tirant en rafales avec toutes ses munitions.

Inacceptable

Le ramassage systématique que veulent organiser les initiants peut s'entendre de deux manières: 
- On peut proposer aux propriétaires d'armes qui n'en veulent plus de les rendre d'eux-mêmes. Cela existe déjà dans la loi actuelle.
- On peut (et c'est ce que suggère le ton de l'initiative) envoyer la police visiter les foyers de tous ceux qu'on soupçonne de détenir des armes, pour les confisquer, si la clause du besoin ne semble pas remplie.

En ce qui me concerne, je déteste penser à des brigades de flics armés, avec gilets pare-balles et tout, qui feraient le tour des logements des amateurs d'armes, pour perquisitionner de force et confisquer tout ce qu'ils estimeraient illégal (il faut se souvenir que nos braves policiers ont trop souvent des idées très farfelues de ce qui légal ou illégal).

Une telle situation aurait un parfum - nauséabond - de totalitarisme, national-socialiste ou socialo-communiste, au choix. Il faudrait en effet établir des listes de justiciables suspects, organiser des raids, faire parler les suspects, les emmener menottés devant les voisins rassemblés, regrouper les délinquants (pourquoi pas des camps ?), etc. 

Le ramassage systématique, c'est l'Etat policier dans toute son infamie… au point de justifier une prise d'armes pour le renverser !
 

 

Initiative anti-armes: les prochaines étapes

Eté 2010:

Débat au premier Conseil (National ou Etats)

Automne 2010:

Débat au deuxième Conseil (National ou Etats)

Février 2011
ou
Mai 2011

Votation populaire

 


2010, une année cruciale. Nous devons nous mobiliser.

F.L.17 janvier 2010

 

Swissguns est heureux de vous annoncer en primeur un grand débat sur les armes qui se tiendra à Lausanne, le 5 juin prochain (détails suivront).

 

 

 

Les Neuchâtelois doivent choisir

 

Dans une semaine, dimanche 17 janvier, les Neuchâtelois doivent élire un conseiller aux Etats, pour remplacer le nouveau conseiller fédéral libéral-radical Didier Burkhalter. Cinq candidats sont en lice:
- le libéral-radical Raphaël Comte,
- la verte Francine John-Calame, 
- l'UDC Pierre Hainard
- les indépendants Roger Favre et Edy Zahnd

Les libéraux-radicaux clament que le siège leur appartient, puisque Didier Burkhalter vient de leurs rangs. L'argument se tient, mais il faut savoir un détail important: tout en étant relativement bien disposé envers l'Union européenne, Burkhalter était – et reste – un Suisse attaché aux traditions... et donc à la liberté des armes pour les citoyens de ce pays.

Raphaël Comte, au contraire, est un "euro-turbo". Il l'a abondamment fait savoir dans différents médias, dont la RTS (Radio Très Socialiste). Et donc, quel que soit son intérêt pour l'une des libertés fondamentales les plus importantes de ce pays, il sera toujours prêt à la sacrifier sur l'autel de Bruxelles. La réponse libérale-radicale standard, quand on parle des armes et de l'Europe, c'est: "vous devez vous rendre compte des intérêts supérieurs…"

Pour les autres candidats, il est difficile de savoir ce qu'en pensent Messieurs Favre et Zahnd, mais leur élection est peu probable. La verte Francine John-Calame est verte… donc opposée à toutes les armes (sauf celles des éco-terroristes, qu'il faut comprendre, vous savez…). Et l'UDC Pierre Hainard est, semble-t-il, dans notre camp.

La plupart des propriétaires d'armes, dont les amis de Swissguns, sont totalement opposés à l'UE, cette organisation liberticide qui tente de broyer tout ce que nous aimons dans ce pays. 

Swissguns voulait donc rappeler cette donnée aux électeurs neuchâtelois. Après les sanctions professionnelles prises contre le rédacteur précédent, nous ne donnerons pas de "consigne" ou de conseil de vote, mais nous exposons les faits. Aux personnes concernées de prendre leur décision.

 

F.L. 10 janvier 2010

PS: Bonne année et bon tir à tous !

PPS: Bravo les Neuchâtelois: vous avez élu Comte (17.1.2010)