Les radicelles valaisannes virent au rose !

 

Les jeunes radicaux valaisans décident de soutenir l'initiative socialiste visant à réglementer la détention d'armes. Ils estiment que "le droit fédéral est particulièrement trop laxiste en matière d'armes à feu". Ils trouvent aussi que l'action proposée est "efficace et mesurée".

Les termes entre guillemets sont tirés du communiqué des radico-morveux du Valais. On peut encore y lire quelques âneries sur le suicide et sa relation avec les armes au foyer. Pourtant, si les radicelles avaient raison… il n'y aurait depuis longtemps plus un seul radical en Valais !

Leur slogan : "Politique, raclette et vin !" Ils doivent avoir ajouté un ingrédient qui n'était pas dans la recette de leurs parents !

Valaisans, faites connaître votre avis aux Jeunes radicaux du Valais :
info@jrvs.ch

F-L, 20.12.2007

 

 

Les bons côtés d'une vilenie


Christoph Blocher chassé du Conseil fédéral, ce n'est pas une victoire de la concordance, une sanction face à l'arrogance de l'UDC et de son ténor ou encore (selon certains) un "sursaut républicain". C'est une vilenie et un complot de la gauche et de ses otages démocrates chrétiens, pour éliminer l'un des deux hommes, au Conseil fédéral (Hans-Rudolf Merz est le second) qui pouvait contrecarrer leurs projets liberticides.

Prétendre que 30 % des électeurs ont voté pour l'UDC, n'importe quelle UDC, est un mensonge: toute la campagne électorale du parti a été basée sur les thèses de Christoph Blocher et, à part quelques Bernois et Grisons, les électeurs savaient pour quel parti ils se prononçaient.

Mais c'est ainsi, le Conseil fédéral est désormais formé de deux socialistes, deux radicaux, une démocrate chrétienne et deux "DDC", "Désunion démocratique du Centre", qui ne représentent qu'eux-mêmes. Monsieur Samuel Schmid et Madame Evelyne Widmer-Schlumpf ne font selon moi partie d'aucun parti, en attendant une scission éventuelle au sein de l'UDC et la création d'un mini parti agrarien, au service des deux traîtres.

Nous allons y gagner

Voilà pour la question politique. Mais Swissguns s'intéresse avant tout aux intérêts des propriétaires d'armes, pas aux questions partisanes. Et de ce côté, nous sommes sans doute gagnants aujourd'hui… pour plusieurs raisons

Tout d'abord, Christoph Blocher, au Conseil fédéral, n'a jamais vraiment été de notre côté. Certes, l'UDC est le seul parti qui défend (en général, pas toujours) les tireurs, chasseurs et collectionneurs. Mais le conseiller fédéral était tout de même l'homme qui a proposé au parlement la révision de la LArm, qui va – inutilement – bien au-delà des exigences de Schengen. Toutes les tentatives que nous avons faites pour le persuader d'ajouter quelques mesures de défense des propriétaire d'armes se sont heurtées à un mur de refus.

Cela ne va sûrement pas s'améliorer, avec la nouvelle venue, mais au moins, nous ne serons pas tentés de la croire, quand elle nous toisera de ses yeux de chouette.

Et puis, Blocher dans l'opposition, va sans doute redevenir un véritable allié. Il sera allié objectif, quand il défendra nos intérêts, au nom de la ligne dure que le parti adoptera désormais pour défendre les libertés. Il sera également un allié indirect, quand les démocrates du centre vont combattre les bilatérales, l'extension de la libre circulation aux pays de l'est… toutes sortes de sujets qui fâchent et qui risquent de faire capoter – ou au moins retarder – l'entrée de la Suisse dans l'Espace Schengen. Et ça, ça signifie aussi le capotage – ou au moins le retard – de l'entrée en vigueur de la récente révision de la LArm.

Blocher et l'UDC dans l'opposition… quel dommage que ça ne soit pas arrivé plus tôt, au moment de la discussion sur la révision !


F-L, 13 décembre 2007


 

 

Un sondage américain

 

Aux Etats-Unis, la chaine d'information USA Today lance un sondage :

"Est-ce que le 2e amendement* concerne un droit individuel ?"

Les hoplophobes voudraient y voir un droit collectif, permettant à l'Etat de lever une armée. Les amateurs d'armes ne démordent pas du droit de chacun de posséder et de porter des armes.

Répondez, vous aussi. Rien n'indique que le sondage est réservé aux Américains.

http://www.usatoday.com/news/quickquestion/2007/november/popup5895.htm


Actuellement (dimanche 9.12 à 11h.), on en est à 98% en faveur du droit individuel.

F-L, 9 décembre 2007

 

* 2e amendement de la constitution des Etats-Unis d'Amérique :
"A well regulated Militia, being necessary to the security of a free State, the right of the people to keep and bear Arms, shall not be infringed" ("
Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d'un Etat libre, le droit du people à posséder et porter des armes ne doit pas être restreint").
 

 

 

Un meurtre récupéré par la politique

 

Le meurtre tragique et inexplicable qui s'est produit, vendredi à Zurich, a relancé le débat sur l'arme militaire au domicile. Immédiatement, les ténors socialistes et les penseurs de la presse, drapés dans leur dignité et leur omniscience ont ressorti leur refrain… 300 morts par an à cause des armes militaires, c'est trop, ça ne peut plus durer et le mythe du citoyen-soldat armé doit cesser. Au moment où chacun devrait avoir une pensée pour la jeune fille, où l'on devrait s'interroger sur la maladie suicidaire de notre société, les vautours de la politique passent à l'action et nous obligent, à notre tour, à nous endurcir, pour défendre nos valeurs de base.

Les faits

Les faits d'abord, tels qu'ils sont apparus, peu à peu, après les premières vociférations : le jeune homme avait volé la cartouche dont il s'est servi pendant un exercice à l'école de recrues. L'esprit dérangé, il avait décidé, depuis longtemps, de tuer quelqu'un… peu importe qui. Il a tiré, à 80 m. de distance… pour le plaisir (?) de tuer.

Le tueur avait un passé judiciaire : petits délits, escroquerie, tentative d'incendie, mais aussi lésions corporelles.

Haro sur le fusil

Sans attendre la moindre précision, la presse et les politiciens de gauche ont sauté sur cette occasion sanglante : pas d'arme militaire à la maison !

Même la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, s'est posé la question de savoir si l'arme de service peut être conservée au domicile. Samuel Schmid a ausitôt pris ses distances avec sa collègue socialiste et a condamné "des déclarations qui visent un profit politique dans cette affaire".

Le patron de l'armée a encore estimé que "retirer l'arme aux militaires, c'est se méfier de la grande majorité des Suisses qui ne méritent pas qu'on les mette dans le même sac que ceux à qui on ne peut pas confier une arme". Et, bien sûr la presse s'est empressée de souligner la stupidité de cette affirmation qui la laisse "pantoise".

300 morts par an à cause d'armes d'ordonnance c'est trop. Assez de demi-mesures, l'armée doit comprendre qu'il faut ranger ses armes dans les arsenaux. D'autant que les menaces contre la Suisse ne justifient plus l'armement permanent de ses citoyens. Seules la nostalgie et le conservatisme borné de quelques uns s'y opposent.

La Radio Socialiste romande a été plus loin encore : 300 assassinats (meurtres avec préméditation) par an avec une arme d'ordonnance !

Un journal, un seul, a osé ramer à contre courant : l'argovienne Mittelland Zeitung, qui trouve qu'il faudrait éviter de simplifier le débat et qu'il s'agit d'abord d'un problème de société. Mais cette évidence n'a pas entamé les certitudes des journalistes : le Fass 90 dans les foyers suisses est LA source de tous les drames. Supprimons le et il n'y aura plus de mort.

Mensonges et omissions volontaires

Le fait que les banlieues françaises - théoriquement désarmées - s'enflamment (on y tire sur les policiers au fusil à pompe), que les drames se produisent également en Allemagne, en Angleterre où on n'imaginerait même pas de donner un couteau militaire à un citoyen, ne les effleurent pas.

Non, ils se contentent de répéter et de marteler : "300 morts à cause des armes militaires". Et ce nombre issu de la fantaisie de Martin Killias devient officiel. Un journal (Le Temps) précise même qu'on le trouve dans deux études scientifiques… qui ne s'appuient sur aucun chiffre sérieux, puisqu'il n'y en a pas.

Ce que l'on sait, c'est qu'une septantaine d'homicides sont commis chaque année en Suisse avec une arme à feu et que 300 à 340 personnes se suicident par ce moyen… toutes armes confondues, militaires et civiles.

Martin Killias affirme (Dieu lui même doit lui avoir dicté son credo) que près de trois cents personnes sont tuées chaque année en Suisse par des armes de service. Deux tiers des suicides et un tiers des meurtres «domestiques» sont commis avec des armes d’ordonnance, avait indiqué le professeur en décembre 2006.

Deux tiers des suicides, cela fait 900 morts… sur 400 décès par armes à feu ! En effet, selon l'Office fédéral de la statistique et la dernière étude du Département de la défense, il y a en tout (homicides et suicides) 380 à 410 morts en Suisse. Et les armes militaires sont impliquées dans une minorité de cas (11% des suicides).

Mais les chiffres de Killias, de Galladé et des journalistes sont tellement plus sanglants, tellement plus à même de véhiculer la peur qu'on veut insuffler à la population, pour mieux la contrôler.

Revenons à la réalité

En fait, nous avons là un cas de dérèglement mental qui fait que cet homme aurait accompli son acte, même sans fusil d'assaut militaire… avec la première carabine achetée dans le commerce. Car il semble bien que la police zurichoise, qui connaissait bien son caractère dangereux, n'a rien fait. Si l'armée avait été avertie de ses antécédents, elle aurait peut-être pu prendre une mesure et obliger la recrue à laisser son arme à l'arsenal, comme le règlement le prévoit dans ce genre de cas.

Mais ni l'armée ni la police n'ont agi. Cela rappelle septembre 2001 et la folie meurtrière d'un homme, au parlement cantonal de Zoug. Là aussi, on avait réclamé l'interdiction de certaines armes (on est d'ailleurs revenu à la charge cette semaine sur le cas de Zoug, en réaffirmant, toujours aussi faussement que le tueur avait un fusil militaire). Là aussi, personne n'avait demandé qu'on applique tout simplement la loi. Si on l'avait fait, le tueur de Zoug, qui avait déjà menacé quelqu'un avec un revolver, aurait été privé de ses armes.

Ce genre de mesures l'application de la loi existante - permettrait de sauver des vies, pas les absurdités que réclament rouges-roses-verts et journaleux.


Deux sondages de 24 Heures :

 

Un drame relance le débat sur les armes à la maison Peut-on encore justifier le maintien du fusil militaire à domicile après le meurtre de Zurich?
OUI
NON
SANS AVIS
44%
55%
1%

Nombre de votants : 2831

Les Verts lancent Recordon contre Blocher
Luc Recordon ferait-il un bon conseiller fédéral?

 
OUI
NON
SANS AVIS
50%
44%
5%

Nombre de votants : 1743


Edifiant, n'est-ce pas ?... et relativement réjouissant aussi de voir que les partisans du maintien de l'arme restent près de la moitié, malgré la campagne actuelle (il paraît que cette semaine, les rouges-roses-verts ont engrangé plus de 2000 signatures pour leur initiative).

F-L, 2 décembre 2007

 

 

Un sondage de plus

 

A la suite du meurtre tragique et stupide d'une jeune fille, vendredi à Zurich, la police a arrêté un soldat suisse, qui venait de terminer son école de recrue et qui a avoué qu'il s'était servi de son fusil d'assaut pour tuer.

Bien sûr la presse évite en général de mentionner que le jeune homme est d'origine chilienne, comme était d'origine afghane, le dernier tireur fou à l'arme militaire… comme était d'origine kosovarde, le jeune de la mosquée de Lausanne.

Et le gratuit alémanique "20 Minuten" y va de son sondage : l'arme militaire, à l'arsenal ou dans le placard ?

http://www.20min.ch:80/news/zuerich/story/12427884

Il faut répondre à la question " Umfrage: Militär-Waffen: Ins Zeughaus oder in den Kleiderschrank?" sous la photo.

Répondez ! Pour l'instant (18 h. 45), on en est à 70 % pour l'arsenal et 30 % pour l'armoire.

 

F-L, 27 novembre 2007

 

 

 

Bravo les Neuchâtelois !
Honte aux Vaudois !

 

Deux cantons romands votaient le week-end dernier, pour le 2e tour des élections au Conseil des Etats.

A Neuchâtel, le radical Didier Burkhalter, pour lequel Swissguns recommandait de voter, est arrivé largement en tête, alors qu'une paire de socialistes tentaient de faire le forcing et de lui contester une place qui lui revenait. Il ira à Berne avec la moitié féminine de la paire en question, Gisèle Ory.

On ne peut que rêver en se disant que si l'UDC Yvan Perrin ne s'était pas désisté, au nom de la concordance, nous aurions peut-être eu là deux défenseurs aux Etats.

Dns le canton de Vaud en revanche, c'est la Berezina: la rouge (elle est socialiste, mais si foncé !) Géraldine Savary et la pastèque Luc Recordon ont volé, avec l'appui de certains PDC la victoire à la paire PRD-UDC. Il faut souligner le rôle éminent du gaucho-PDC, scientifique et philosophe autoproclamé Jacques Neyrynck pour faire passer la gauche.

Les chiffres sont tels qu'il est évident que des tireurs, des chasseurs et des collectionneurs ont voté pour la paire rouge-rose-verte. J'en ai d'ailleurs entendu deux, récemment – un membre d'une association de collectionneur et un tireur sportif à 300 m.-, qui m'ont expliqué: "tu comprends, on ne peut pas voter pour un UDC !" et : "il y a d'autres problèmes que les armes et après tout, Recordon est un écolo, pas un homme de gauche."

Qu'on m'explique pourquoi il est impossible de voter pour un UDC ! Parce que la Radio Socialiste Romande le dit ? Parce que les rouges-roses-verts les traitent de racistes, eux qui méprisent tellement les étrangers qu'ils ne cessent de les rejeter dans leur prétendue infériorité. Ce sont en effet eux, les rouges-roses-verts, qui, à chaque faits divers violent impliquant des étrangers, expliquent qu'il faut comprendre…. "ils n'ont pas les mêmes mœurs, là-bas." Ce genre de discours là est vraiment raciste, pas celui qui consiste à dire qu'on a assez de nos propres criminels et qu'on ne tient pas à héberger en plus ceux des autres pays (trop contents parfois de nous les envoyer).

Qu'on (re)vienne me dire que les Verts ne sont pas à gauche, alors qu'ils votent régulièrement à la gauche des socialistes, avec les rouges vifs. Et il faut se rappeler le credo écolo, entièrement partagé par Luc Recordon (il l'a écrit personnellement à Swissguns) : pas d'arme en mains privées, il faut tout interdire.

Il ne nous reste plus qu'à espérer que les quelques scrutins qui doivent encore avoir lieu se passent mieux, notamment à Zurich, ou Ueli Maurer affronte une coalition autour de la verte-libérale (une nouvelle espèce de pastèque, aux couleurs plus tendres), Verena Diener.

F-L, 17 novembre 2007

 

 

 

Sondage : répondez !

 

Une correspondante de Swissguns nous signale ce sondage.

"Après la fusillade de Crissier, les cantons doivent-ils favoriser le dépôt de l'arme de service à l'arsenal ?"


http://www.lematin.ch/pages/home/participer/sondages/participer_sondages_ce_que_pensent_tout_haut_les_suisses

(à droite du prix des places de ciné)


Répondez. Ca leur fait tellement plaisir !


 

 

Le désarmement a commencé

 

Voici ce qu'annonce la presse, ce vendredi 26 octobre 2007

 

Plus de munitions de poche à domicile d'ici 2009
L'armée a entamé son opération de retrait

 

La plupart des 257'000 emballages contenant des munitions de poche et détenus à la maison par les citoyens-soldats seront retirés d'ici 2009. Répondant à l'injonction du Parlement, l'armée a entamé la collecte, qui se fera par étapes.

 
L'État-major de conduite a en premier lieu cessé de remettre des munitions de poche. Il va désormais récupérer celles qui ont déjà été confiées aux militaires. Ces derniers peuvent les restituer durant leur service à la troupe ou d'instruction.


Ceux qui n'accomplissent aucun service d'ici fin 2009 seront invités à remettre personnellement leurs munitions auprès d'un des 26 magasins de rétablissement de la base logistique de l'armée. Ils recevront ces prochaines semaines une lettre en ce sens, a indiqué vendredi le Département fédéral de la défense.
Ce dernier tranchera à une date ultérieure quelles formations recevront à nouveau des munitions de poche. La motion que vient d'adopter le Parlement prévoit en effet une exception pour les troupes de première intervention. Quelque 2000 militaires pourraient ainsi conserver leur munition à domicile.


Si les Chambres fédérales ont accepté d'interdire la détention de munitions militaires à la maison, elles ont refusé de franchir le pas concernant les armes. Faute d'avoir pu imposer leur point de vue, le PS et les Verts, soutenus par une soixantaine d'autres organisations, ont lancé une initiative populaire. Le peuple devrait donc avoir à se prononcer.


L'armée a commencé son opération de retrait, titre la presse. La Suisse a commencé à mourir, selon nous.

F-L, 27 octobre 2007

 

 

Un bon week-end d'octobre

 

Oh, douces lamentations de la presse !

Les élections de ce week-end ont consacré la victoire de la droite. L'UDC étant le seul parti qui défend la libre propriété des armes, on ne peut que se réjouir de ce résultat. Surtout compte tenu du gigantesque travail de sape de la presse suisse, presque entièrement acquise aux valeurs de la gauche moderne, mondialiste, faussement sécuritaire, déresponsabilisante et liberticide.

Swissguns peut se réjouir de la réussite de la plupart de ceux que nous pouvons compter parmi nos amis. Mais commençons par les vestes de certains de nos ennemis les plus connus :

A gauche, deux ténors anti-armes mordent la poussière :
- Le Soleurois Boris Banga peut retourner à l'administration de sa commune de Grenschen et nous laisser respirer, après ses motions, interpellations et questions urgentes en rafales, pour interdire le moindre cure-dent dans les ménages suisses.
- La Neuchâteloise Valérie Garbani peut elle aussi retourner à son bureau d'avocat et oublier la commission de sécurité où elle exerçait ses ravages.

A droite, nous pouvons nous réjouir de la défaite d'une femme siii appréciée des journalistes : la démocrate chrétienne jurassienne Madeleine Amgwerd – la seule personne non réélue au Conseil des Etats, peut retourner à ses études théologiques .

Du côté des pertes, on peut regretter l'éviction du Zurichois Ulrich Schlüer, un de nos meilleurs défenseurs au sein même de l'UDC (où tous ne sont pas des inconditionnels de notre cause, même si le parti nous est généralement favorable). Autre UDC a avoir mordu la poussière : le Genevois Jacques Pagan. Et chez les libéraux, le Vaudois Serge Beck a également du s'incliner.

Bien sûr, il reste des combats : plusieurs 2e tours sont encore au programme, notamment dans le canton de Vaud où les rouges-roses-verts tentent de faire passer le "ticket" stalinien Savary-Recordon, deux de nos ennemis les plus acharnés.

Enfin, il y aura début décembre le mini-drame de l'élection du conseil fédéral.

Ensuite seulement, nous pourrons passer à d'autres combats (l'initiative anti-armes, notamment).

F-L 23 octobre 2007

 

 

A voté !


Ça y est : vous avez voté… ou vous ne l'avez pas fait. Les dés sont jetés et les résultats seront connus dans quelques heures.

Swissguns essayera de vous tenir au courant.

 

 

Dimanche prochain : trop tard !


Avez-vous voté ?

Le dernier sondage de la SSR, le 10 octobre donne les chiffres suivants :

- UDC : 27,3 % d'intentions de vote (+0,6%)
- PS : 21,7 % (-1,6%)
- PRD : 15,5 % (-1,8%)
- PDC : 15,4 % (+1%)
- Verts : 10% (+2,6%)

Compte tenu de toutes les expériences faites par les amateurs d'armes avec les partis, le score de l'UDC est réjouissant et nous avons tout intérêt à la soutenir. De même, il faut enfoncer un peu plus le PS et barrer la progression des Verts. Encore que : les Verts n'ont jamais réussi à garder leur cohésion; élus ou pas, ils cèdent régulièrement à leurs querelles internes, ce qui les rend du coup moins dangereux. Et puis, les Verts qui monte, au détriment des roses… c'est aussi un élément propre à semer la zizanie entre eux (quelques déclarations à la tête du PS semblent confirmer cette impression.

Rappelons nous ceci :
- La grande majorité des élus UDC nous soutiennent.
- Les radicaux nous aident souvent, mais pas toujours. Dès que les intérêts financiers ou les idées européennes interviennent, ils sont prêts à nous sacrifier, sur l'autel du pragmatisme politique.
- Les libéraux ont le même point de vue.
- Les PDC sont partagés… c'est le parti de l'indécision.
- Les radicales et les démocrates chrétiennes ont cédé aux sirènes socialistes et,, à une ou deux exceptions près, appuient leur initiative.
- Les socialistes veulent nous coller un flic sur le dos, jusque dans notre chambre à coucher.
- Les Verts veulent nous interdire d'exister.

Encore une fois, prenez les recommandations de Swissguns et faites en bon usage. Le processus est simple :
- on prend la liste de son parti et on en biffe ceux qu'il faut biffer (colonne de droite)
- on double ceux qui sont recommandés
- et, s'il reste de la place, on ajoute quelques autres noms recommandés, d'autres partis.

Si vous n'avez pas encore voté, faites-le. Il reste moins de 7 jours.

F-L, 14 octobre 2007

 

Les recommandations : Version PDF, Version HTM

 

 

Qui faut-il désarmer ?


Ce samedi 6 octobre a bien montré à Berne qui sont les gens dangereux… ceux qu'il faudrait désarmer. Face une manifestation politique pacifique et légitime, une horde de vandales ont Sali le mot démocratie, devant le bâtiment même où celle-ci est censée s'exprimer.

Ce sont les mêmes, ceux qui ont montré leur violence stupide et indigne et ceux qui, l'air angélique réclament – exigent – de nous désarmer… pour ne pas trop risquer, quand, après la place fédérale, ils viendront saccager nos maisons ?

Si ces fossoyeurs de la liberté et de la démocratie, qui se prétendent humanistes et démocrates (belle preuve à Berne!), arrivaient à leurs fins et faisaient voter l'interdiction des armes, il serait non seulement de notre devoir, mais de l'intérêt de notre sécurité de refuser de plier.

Ce soir, il faudrait poser la question à ces femmes radicales ou démocrates-chrétiennes, qui soutiennent l'initiative anti-armes : qui faut-il désarmer ?

F-L, 6 octobre 2007

PS : Avez-vous voté ? Sinon, allez voir les recommandations de Swissguns.

 

Les recommandations : Version PDF, Version HTM

 

 

Elections
Les recommandations de Swissguns

 

Dans 3 semaines, VOUS allez élire le nouveau Parlement fédéral, pour les quatre années à venir. VOUS allez décider de l'orientation politique de ce pays, vers un avenir plus ou moins européen, plus ou moins social, plus ou moins prospère, etc. Tous les partis vous ont expliqué tout cela, avec les meilleurs arguments du monde pour vous convaincre de voter pour eux et exclusivement pour eux.

Mais, si VOUS possédez des armes, VOUS devez savoir que dans tous les partis (en tous cas ceux de droite et du centre), on trouve des gens qui comprennent votre intérêt et qui sont prêts à le soutenir . Cela fait partie pour eux d'un modèle de société qu'il faut défendre.

VOUS devez savoir aussi que dans ces mêmes partis se trouvent quelques uns de nos ennemis les plus acharnés. Des hommes et des femmes qui, par europhilie, par ambition personnelle ou par simple bêtise, sont prêts à tout faire pour nous désarmer… car, à leurs yeux, ce ne sont pas les criminels qui sont dangereux, mais VOUS, les honnêtes citoyens armés, capables de résister à la tyrannie dont ils rêvent (certains d'entre eux au moins).

Swissguns vous soumet ici (extrait du Trombinoscope) des listes de candidats et VOUS demande de les épauler. En fin de liste, VOUS trouverez les candidats à biffer absolument.

Les critères qui ont servi à établir ces listes sont très simples : les sortants ont déjà eu l'occasion de s'exprimer pour ou contre nous. Aux nouveaux, nous avons posé la question.

Voici donc, canton par canton, nos recommandations de vote… et nos recommandations de biffage. Les noms sont regroupés par parti. A l'évidence, les partis rouges-roses-verts sont à éliminer d'office.
 

Personnellement, je procéderai de la manière suivante : je prendrai la liste du parti de mon choix, je bifferai les noms à biffer et je doublerai les noms recommandés. J'ajouterai ensuite les noms des candidats d'autres partis, en fonction de mes affinités avec ces partis.


Bon vote !

F-L, 29 septembre 2007

 

PS: si vous ne votez pas tout de suite, revenez voir le trombinoscope, il est encore susceptible d'évoluer.

 

Les recommandations : Version PDF, Version HTM

 

 

Une autre élection : Miss Suisse

 

Dans trois semaines, nous devrons élire le prochain Parlement helvétique et, dans un ou deux jours, Swissguns vous proposera ses recommandations de vote.

Mais, dans deux semaines, se tient une autre élection : celle de Miss Suisse 2007. Habituellement, Swissguns se soucie assez peu de ce concours de beauté (ce qui n'empêche pas d'admirer !). Mais cette année, une des candidates au titre de plus belle jeune fille de Suisse attire notre attention.


 

(photo tirée de "Tir Suisse")

 

Valérie Ott, 22 ans, vit à Ostermundingen et est l'une des finalistes du concours de Mis Suisse. Mais Valérie est aussi une amie… c'est une tireuse, une vraie. Ce qu'elle trouve dans le tir : concentration, calme, au lieu de la dispersion et de l'agression de la société dans laquelle nous vivons.

Regardez le TV, le 13 octobre. Vous pourrez voter pour elle, par téléphone ou par SMS. Dans deux semaines, Swissguns votera pour Valérie !

F-L, 28 septembre 2007
 

 

 

27 septembre

 

Jeudi 27 septembre 2007. Retenez cette date : c'est le début de la fin de la Suisse. Oh, le pays ne va pas s'effondrer d'un coup demain. Même lors de la fin de l'empire romain, nombreux sont ceux qui ne se sont pas aperçus du changement, qui s'est fait de façon progressive.. Il n'empêche que l'empire est mort.

Ce jeudi 27 septembre, le Conseil national, après le Conseil des Etats, a décidé, par 100 voix contre 72, que les soldats suisses ne devaient plus avoir de munitions, quand ils ne sont pas en service. En revanche, la majorité a refusé de suivre une initiative socialiste, qui voulait également les priver de leurs fusils. Mais la majorité a été encore plus faible, pour résister : 97 contre 76.

Comme d'habitude, nous ne perdrons pas de temps à parler des votes de gauche. A droite, on peut remarquer particulièrement ceux qui ont voté contre l'arme du militaire :

- la démocrate chrétienne lucernoise Ida Glanzmann-Hunkeler,
- la démocrate chrétienne thurgovienne Brigitte Häberli-Koller,
- la radicale bernoise Christa Markwalder Bär,
- la démocrate chrétienne st-galloise Lucrezia Meier-Schatz,
- la radicale vaudoise Isabelle Moret,
- la démocrate chrétienne zurichoise Kathy Riklin,
- le démocrate chrétien tessinois Meinrado Robbiani,
- la démocrate chrétienne tessinoise Chiara Simoneschi-Cortesi,
- l'évangéliste argovien Heiner Studer,
- le radical bernois Marc Frédéric Suter
- et l'évangéliste bernois Christian Waber.

La gauche a également tenté de faire accepter les conclusions de l'infâme pétition Annabelle, ainsi que celle, tout aussi ridicule de la campagne contre les armes légères et de la Session des jeunes, qui demandaient toutes trois l'interdiction des armes militaires au domicile. Trois pétitions dont le parlement a pris acte, sans leur donner suite. Il faut relever que le parlement a également donné acte, sans suite et sans discussion à la pétition Frank Leutenegger, "Pour le droit de posséder des armes"

Les rouges-roses-verts ont tout de même le sourire ce soir. La suppression des munitions au domicile va dans le bon sens, selon eux. La socialiste vaudoise Géraldine Savary a eu raison de déclarer : "Cette motion va dans le bon sens parce que pour la première fois la majorité politique de ce Parlement reconnaît qu'il y a un lien entre les homicides à domicile et les armes d'ordonnance militaire, entre les suicides et le fusil militaire". Et d'ajouter : "C'est donc un pas qui va dans la bonne direction, mais qui reste insatisfaisant". Et de conclure : "Je vous invite à franchir cette première étape, certes, mais à terme, à déposer les armes!"

C'est clair : la munition n'est q'une étape et le désarmement des citoyens est le but final. Pour quelle raison ? Pour assurer la sécurité publique et la paix dans les foyers, assurent les rouges-roses-verts. En fait, à part quelques pasionarias socialistes autoproclamées sans cervelle, ils savent pertinemment que le désarmement n'apportera RIEN dans le domaine de la sécurité. Ce qu'ils veulent en réalité, c'est remplacer l'armée de milice par une armée professionnelle, au service de l'Etat qu'ils espèrent contrôler un jour, et non du peuple.

Une armée professionnelle, qui ferait appliquer sans état d'âme les décisions d'un gouvernement de plus en plus lointain (pourquoi pas à Bruxelles ?) : non merci !

Même s'il ne s'agit pas d'opposer, comme dans certains pays, l'armée au peuple, cette démarche représente le premier pas vers la dissolution du système qui a fait de la Suisse un cas à part… le premier pas vers sa fusion dans la grande Europe et sa disparition.

F-L, 27 septembre 2007

 

Confederatio Helvetica
1291 - ?
R.I.P.

 

 

Où est Neuchâtel ?

 

Depuis le début de l'été, Swissguns a demandé à ses lecteurs de participer et d'alimenter le trombinoscope, en vue des élections fédérales d'octobre. Depuis, les pages de certains cantons se sont étoffées : Fribourg, Genève, Jura, Valais, Vaud. Nous avons même eu quelques indications du canton de Berne.

De Neuchâtel… rien !

Trois conclusions possibles :
1. il n'y a pas de propriétaire d'armes conscient des enjeux dans ce canton;
2. il n'y a personne dans ce canton qui s'intéresse à la politique;
3. ce canton fait désormais partie de la Suisse alémanique, dont Swissguns n'a plus de nouvelles depuis qu'on s'est permis quelques critiques à l'égard de proTELL.

Trois conclusions difficiles à accepter, non ?

Nous entrons pourtant ce 21 septembre dans la dernière ligne droite : c'est dans un mois exactement que seront annoncés les résultats. Alors Swissguns lance un dernier appel aux Neuchâtelois : écrivez à vos candidats. Posez leur quelques questions, toute simples :

- Etes-vous satisfait de la loi actuelle sur les armes ou estimez-vous nécessaire d'établir plus de contrôle ?
- Etes-vous favorable à l'initiative lancée par le PS et les Verts, pour supprimer la tradition du fusil militaire au domicile et pour exiger une clause du besoin, pour posséder des armes ?
- Pensez-vous que l'ordonnance d'application de la loi révisée ce printemps doit aller dans le sens de plus de rigidité ou de plus de souplesse à l'égard des propriétaires d'armes ?

Cet appel aux Neuchâtelois est d'ailleurs valable aussi pour tous les cantons alémaniques et le Tessin, dont nous n'avons aucune nouvelle.

Ecrivez… et faites-le vite : dans une dizaine de jours, les premiers votes par correspondance vont commencer. Le 22 octobre, le Trombinoscope ne sera plus utile.

F-L, 21 septembre 2007
 

 

 

Quand la TV – française – fait son travail

 

FR3 a diffusé ce samedi une émission d’actualité sur les armes en Europe. Même si, en Suisse, certaines déclarations peuvent nous faire grincer des dents (contrôle, interdiction des armes récentes), cette émission, "Avenue de l’Europe", présentée par Véronique Auger, vaut la peine.

http://info.france3.fr/avenue-europe/

Regardez et profitez du forum pour donner vos impressions.

Swissguns n’a qu’un mot : « Chapeau FR3 ! »

F-L- 16 septembre 2007
 

 

Encore une (mauvaise) nouvelle d'Europe

 

Je voulais aussi vous raconter ce qui est arrivé il y a peu à un tireur suisse en Allemagne (j'avais oublié d'ajouter cette histoire à l'article précédent)

Petite histoire toute simple que celle de ce tireur zurichois, qui a voulu faire un tour en Allemagne. A la frontière, on fouille sa voiture et on trouve 6 cartouches dans la boite à gants… 6 horribles petits cylindres porteurs de morts pour les fonctionnaires allemands. Notre homme les avait oublié dans sa voiture depuis son dernier tir.

Le tireur s'explique, rien n'y fait : fouille totale du véhicule, fouille corporelle complète. LA douane charge ce service 100 euros… et annonce le montant de l'amende : 960 euros !

1060 euros pour être en possession de 6 cartouches… on frémit en pensant que notre homme aurait pu oublier une arme dans le coffre (ça s'est déjà vu, mais en des temps plus civilisés).

Comme le précise le correspondant qui nous a donné cette information, quand c'est un garde frontière suisse qui tombe sur du shit dans une voiture européenne, on le prie de ne pas faire de vagues pour si peu.

F-L, 10 septembre 2007

 

 

Nouvelles d'Europe
 

Depuis que le peuple souverain a voté Schengen (25 juin 2005 – c'est vrai que, parfois, on comprend la frustration des rouges-roses-verts quand ils voient le parlement ignorer leurs vœux), tout ce qui se passe en Europe est important pour nous. Une partie de notre avenir ne se décide plus à Berne, mais à Bruxelles, voire à New York à l'ONU.

Bonnes nouvelles

Dans ses éditos de 25 et 30 décembre 2006 ("L'Europe vous souhaite "Joyeux Noël" !" et "Europe : après Noël, les étrennes !"), Swissguns mettait en garde contre le projet de modification de la Directive 91/477/CEE, qui régit le droit des armes en Europe (le nôtre aussi).

Plusieurs points nous menaçaient, le plus grave d'entre eux étant la suppression des 4 catégories d'armes (A, interdite; B, avec permis; C, simple déclaration; D, libre), pour n'en garder que deux : A et B.

En France, Nicolas Sarkozy, encore ministre de l'Intérieur à l'époque, est intervenu, le 21 mars dernier. Des organisations ont fait pression et – aux dernière nouvelles – cet amendement est abandonné, de même qu'une disposition qui aurait rendu le tir et la chasse impossible avant 18 ans. La décision définitive doit être prise ce mois.

Autre bonne nouvelle d'Europe : nous disposons des listes d'armes qui restent en vente libre, par régime d'exception en France et en Belgique (malgré la loi horrible que le parlement belge a votée en décembre dernier).

On y trouve, par exemple, les revolvers suisses 1872 et 1878, qui seront bientôt soumis à permis en Suisse (on reparlera de cette question).

Mauvaise nouvelle

De Belgique, de nouveau. Tout le monde a entendu parler de la loi liberticide et totalement inapplicable, votée en décembre dernier par le Parlement belge (les Belges sont encore entrain de se gratter la tête pour trouver un moyen de se sortir de ce sac d'embrouilles – Si un Belge pouvait nous expliquer la situation en une ou deux pages A4, Swissguns aimerait publier !).

Mais on sait moins que le même Parlement belge a décidé une mesure qui a certainement rendu les rues de Bruxelles plus sûres le soir : dorénavant les policiers belges n'ont plus droit au port d'arme hors service. Cela signifie qu'ils doivent laisser leur pistolet de service au bureau et rentrer à la maison sans protection (quelques malfrats préparent déjà leur vengeance, paraît-il). La décision des autorités belges est vraiment pleine de bons sens, dans un monde où même les flics britanniques sont armés (pas en permanence, eux non plus.

En Suisse d'ailleurs, l'Initiative rouge-rose-verte s'interroge sur le bien fondé d'un permis de détention et de port d'armes pour les fonctionnaires de police.

Et de nouveau une bonne nouvelle

Elle nous vient des Etats Unis : ce vendredi 7 septembre, le Sénat américain a passé une loi, à l'écrasante majorité de 81 contre 10, qui interdit aux USA de financer toute organisation qui chercherait à battre en brèche le droit de porter des armes… et cela vise spécifiquement l'ONU !
 

Second Amendment of the United States Constitution :
"A well regulated Militia, being necessary to the security of a free State, the right of the people to keep and bear Arms, shall not be infringed."


Je ne sais pas si cela aura une portée effective sur la politique générale des Nations Unies, mais le message est clair et les menées anti-armes actuelles risque de prendre un léger coup de frein.

F-L, 9 septembre 2007

PS : merci aux correspondants de Swissguns, qui ont fourni ces précieux renseignements.

Protection face la violence des armes
Les intentions réelles de l'initiative

Les médias l'ont dit en bref, l'initiative que lancent cette semaine le PS et ses acolytes rouges-roses-verts veut mettre les armes des soldats à l'arsenal. Quelques petites propositions annexes ne nuisent pas à l'unité de sujet que doit respecter une initiative populaire. Elles ne lui nuisent en rien, puisque l'objectif unique, c'est le désarmement définitif de la population suisse… de la population honnête, bien sûr. Les initiants reconnaissent eux-mêmes que pour les gangsters, ils ne peuvent rien.

L'initiative contient 6 points :
1. la clause du besoin et l'assurance de capacités nécessaires pour acquérir et posséder des armes,
2. l'interdiction de certaines armes, en particulier des fusils à pompe,
3. la conservation des armes militaires à l'arsenal entre les périodes militaires et la suppression de la tradition de remise de l'arme aux militaires libérés du service,
4. la création d'un registre des armes à feu,
5. la collecte d'armes à feu par les cantons
6. et un engagement plus important de la Suisse contre les armes légères et de petit calibre dans le monde.

Le PS a distribué, lors de la conférence de presse du 3 septembre à Berne, deux argumentaires… un bref, qui a dû beaucoup plaire aux journalistes, et un long, qu'ils n'ont sans doute pas lu. C'est pourtant dans ce texte que son expliquées sans fausse pudeur, les intentions réelles des initiants.

1. La clause du besoin

La clause du besoin est relativement simple… presque compréhensible : toute personne qui veut posséder une arme doit pouvoir dire pourquoi. Mais l'argumentaire précise que cette clause du besoin "doit être interprétée de manière restrictive". On pourra invoquer le tir, la chasse, la collection, le commerce (les armuriers devront aussi prouver qu'ils ont besoin d'avoir des armes !) ou encore la profession (pour certains membres de service de sécurité et encore…). En aucun cas la légitime défense ne pourrait être acceptée. "En Suisse, l'Etat seul détient le monopole de la violence légitime", affirme le PS à plusieurs reprises, sans dire d'où il sort cette stupidité. La légitime défense – faut-il le rappeler - est garantie par le droit… et même par la Déclaration des droits de l'homme, puisque celle-ci commence par le droit à la vie… qu'il faut bien parfois protéger).

Clause du besoin restrictive donc. On a bien vu ce qu'une application restrictive du droit de porter une arme a donné, depuis l'entrée en vigueur de la LArm : l'abolition effective de ce droit, pourtant lui aussi garanti (art. 3 de la LArm). Il n'en reste que quelques privilèges, accordés au compte goutte on ne sait trop à qui.

Et attention : donner comme motif d'achat la collection, par exemple, ne suffira pas. Le candidat à la possession devra "exposer les raisons pour lesquelles il souhaite acheter une arme". En Allemagne, de doctes censeurs écoutent de tels exposés et décident sans recours possible ce qui est une bonne raison et ce qui ne l'est pas. On en arrive à déposer de véritables mémoires de thèse, pour avoir le droit de constituer une collection.

En outre, la loi une nouvelle fois révisée "devra régler la manière dont chacun de ces groupes est censé établir la preuve du besoin et de la compétence. (…) En tous les cas, il leur sera demandé d'avoir suivi avec succès une formation adéquate". On cite en particulier la Fédération sportive suisse de tir, la FST, qui devra organiser des cours pour tous les tireurs.

"La loi définira les exigences minimales requises pour l'obtention d'une licence. Elle établira également un système approprié de contrôle de la qualité, afin de vérifier notamment si le requérant est capable de maîtriser une arme et de la conserver en lieu sûr".

En d'autres termes, ce sont des politiciens totalement ignares en la matière qui nous diront qui est capable de tirer ou non, qui est capable de reconnaître un revolver 1872 d'une hallebarde, qui a la bonne marque de coffre-fort, etc. Je vois déjà le Soleurois Boris Banga bombardé au poste de Vérificateur en chef des cours de tir et le Zougois Jo Lang en Evaluateur suprême des motifs légitimes de collection. Si les questions sont aussi surréalistes que celles de l'examen pour le port d'arme, on n'a pas fini de rire (voir l'édito du … et le document de la police fédérale).

2. L'interdiction de certaines armes

La mesure pourrait s'appeler "alinéa Lang" c'est en effet le porte-parole du GSsA qui fait une véritable fixation sur les fusils à pompe. Les autres armes concernées par la mesure, comme les armes automatiques, sont déjà interdites.

Mais l'argumentaire précise que "les cantons ont moins de marge de manœuvre pour autoriser des exception à l'interdiction". Et il ajoute que "le législateur devra ajouter ultérieurement à ce catalogue les autres armes particulièrement dangereuses qui pourraient apparaître sur le marché"… entendez que la phobie de certains fera mettre en évidence, après la sortie d'un nouveau James Bond, par exemple (on a bien vu réclamer l'interdiction des porte-clés tueurs, venus de Bulgarie, qui ne peuvent tirer que des 6 mm à blanc !).

3. L'arme militaire à l'arsenal

Non seulement les armes militaires devront rester dans les arsenaux entre les cours de répétition, mais l'argumentaire précise qu'il n'y aura plus d'arme individuelle. A l'entrée en service, on remettra aux soldats n'importe quelle arme, la première du râtelier. Des exceptions peuvent être prévues, notamment pour les tireurs sportifs, nous dit-on… mais en précisant que "cette réglementation sur les exceptions doit toutefois être appliquée de manière restrictive"… donc si possible ne pas être appliquée du tout !

Rien de tout cela ne saurait gêner l'accomplissement des tirs obligatoires, nous assure-t-on. On avait deviné, bien sûr.

"Aucune arme à feu n'est remise aux militaires qui quittent l'armée". L'initiative veut supprimer cette coutume, avec les quelques exceptions citées plus haut.

4. Le registre des armes

Chaque arme devra être enregistrée. Non seulement celles qui le sont déjà, comme celles qui ont été achetées dans des commerces, avec permis, non seulement les armes tirant en rafales déjà détenues, mais encore tous les fusils à un coup et les armes anciennes que la révision fraîchement votée avait laissées de côté. "Cette disposition entraînera suppression de l'exception pour les armes de chasse et de sport, que l'on peut aujourd'hui encore se procurer sans être titulaire d'un permis d'acquisition".

5. La collecte d'armes

La Confédération devra appuyer les cantons dans la collecte d'armes à feu "dont plus personne ne veut". Il faudra cependant éviter, nous avertit l'argumentaire, au moyen d'éventuelles taxes de recyclages, que certains armuriers se débarrassent ainsi d'armes invendables (si, si !).

Les initiants affirment sans rire que des collectes de ce genre ont déjà considérablement amélioré la sécurité publique en Finlande, en Argentine ou au Brésil. La Suisse devrait elle aussi devenir enfin un pays où on ose sortir le soir.

6. Les armes légères et de petit calibre

L'initiative veut que la Suisse s'active enfin pour signer , ratifier et appliquer le Protocole des Nations unies sur les armes à feu et la Convention du Conseil de l'Europe sur le contrôle de l'acquisition et de la détention d'armes à feu par des particuliers.

L'argumentaire souligne que les armes légères et de petit calibre, qu'il faut éradiquer de la planète, sont "toutes les armes qui peuvent être utilisées et transportées par une seule personne. Cela va des armes automatiques aux mortiers,, en passant par les lance-mines, les lance-grenades ou les missiles sol-air Stinger" (pas les autres ?). Les SAM chers aux rouges-roses-verts, ou les lance-roquettes préférés par certains Verts suisses bien connus n'entrent pas dans la définition.

L'argumentaire nous explique encore que le Parlement suisse ne veut pas lutter contre l'usage abusif d'armes (c'est quelque chose que seuls les rouges-roses-verts tiennent à cœur, tous les autres sont des criminels en puissance, c'est bien connu).

Et il conclut en nous rassurant : non, l'initiative n'augmentera pas le niveau d'insécurité en Suisse, comme le prétendent de mauvaises langues du genre Swissguns. "Par bonheur, la sécurité en Suisse ne dépend pas d'individus lourdement armés qui se prennent pour des chasseurs de criminels".

En outre, nous dit-on encore naïvement : "la loi sur les armes s'inspire déjà de cette idée fondamentale (un ordre légal fondé sur le monopole étatique de la violence). Le seul problème, c'est qu'elle ne la met pas en œuvre de manière suffisamment conséquente". On pourrait répondre que c'est (presque) vrai, mais qu'on ne saura jamais si la loi peut être effective, alors qu'on y apporte systématiquement des modifications, avant même l'entrée en vigueur des précédentes et qu'aucune révision n'a pu être encore mise en œuvre… encore moins la dernière, votée ce printemps par le PS.


Quelques encadrés

 

Des déclarations fantaisistes

La conférence de presse du PS, lundi 3 septembre à Berne a donné un véritable florilège de déclarations, toutes plus fantaisistes les unes que les autres:

- Le parti annonce, dans son invitation que " la population suisse veut réglementer plus sévèrement les armes à feu." Présomptueux : on saura le jour du vote de l'initiative, s'il a jamais lieu, ce que veut la population suisse.

- Le parlement – la droite – ont refusé (plusieurs déclarations vont dans ce sens) de prendre les mesures qui s'imposaient, le printemps dernier, dans le cadre de la révision de la loi sur les armes. On peut rappeler que le PS a voté la révision comme un seul homme. La logique et l'honnêteté auraient voulu un refus (ce qu'ont fait certains Verts).

- Chantal Galladé conseillère nationale (PS/ZH), candidate au Conseil des Etats pense que "les gens ne se sentent pas en sécurité sachant qu’il y a dans presque tous les ménages suisses une arme militaire prête à l’emploi". Autrefois, la plupart des gens se sentaient en sécurité, parce qu'ils savaient qu'il y avait une arme dans la maison.

- Géraldine Savary, conseillère nationale (PS/VD) a le sens du drame… elle parle de celui de Zoug, de la famille Rey-Bellet, de Baden. Elle explique qu'il n'y a plus de raison de garder des armes militaires au domicile, qu'il n'y en a jamais eu, car le passé a été "en grande partie reconstituée par les usurpateurs patriotes." Pas de réponse possible à ce genre d'insultes gratuites, sinon peut-être que de redire à Madame Savary qu'instrumentaliser ces drames, c'est aussi insulter les autres victimes. On est obligé là de parler de la criminalité de certains étrangers… mais ceux-ci se servent moins souvent d'armes à feu. Ils préfèrent couteaux, bâtons et pierres, pour trucider les femmes infidèles.

- Jo (Josef, mais Jo, ça fait tellement mieux) Lang, porte-parole de la direction du GSsA pour l’initiative - Représentant du Groupe des Verts à la CPS du Conseil National - Président de l’Alternative du Canton de Zoug, affirme que la création d'un registre des armes aurait " donné à la police la chance d’empêcher la tragédie." Il avoue ensuite le but de son mouvement, le GSsA : "civiliser les têtes" et il estime que l’initiative est "un moyen de libérer la Suisse de la fatalité de l’arme et de la dignité du mâle." On a déjà demandé à Jo comment un registre aurait pu empêcher la tragédie. Il n'a pas encore la réponse. Quant à "civiliser les têtes" ou me libérer de ma "dignité de mâle", j'ai comme un petit problème avec ce genre de propositions.

- Francine John-Calame, conseillère nationale (Verts/NE), a la réponse en ce qui concerne le

registre : c'est pour "lutter efficacement contre le trafic d'armes. La traçabilité est d’autant plus importante que nous vivons dans un monde globalisé." D'ailleurs, la France, qui enregistre les armes depuis plus de 60 ans n'a aucun problème avec les AK47 importées en masse, ces derniers temps par la pègre. Pour Francine ce n'est pas ce genre de trafic qu'il faut combattre ("mais on ne peut rien y faire, voyons !"), mais celui qui consiste pour deux collectionneurs à échanger un Vetterli contre un revolver 1882.

- Gabriela Chu, Fédération Solidarité femmes, Aarau, sait qu'un grand nombre de femmes sont "contraintes sous la menace d'une arme à effectuer des travaux ménagers." En outre, "le taux des cas non recensés de violence masculine dans la sphère conjugale est de 95%". Pour la première affirmation, je n'y avais jamais pensé… mais, connaissant ma mère, je n'ose toujours pas y penser ! Quant à la seconde, elle signifie que quand vous voyez 20 hommes, dans la rue, au café ou ailleurs, vous savez qu'il n'y en a qu'un qui ne bat pas sa femme… et ne trichez pas : ce n'est pas vous !

- Le policier de la bande, Jean-Pierre Monti, Association du personnel de la Police Judiciaire Fédérale, estime que le registre aurait permis d'éviter tous les drames connus en Suisse, notamment, bien sûr, Zoug, Rey-Bellet et Baden. Plus de stupidité est difficile à rencontrer. En revanche, c'est vrai que si la police avait fait son boulot, avec le fou de Zou, elle aurait pu, peut-être… Alors Monsieur Monti, on couvre les collègues ?

- Le psychiatre, le Patrick Haemmerle, Médecin-chef, Service de pédopsychiatrie (SPP), Unités psy-chiatriques pour adolescents à l’HPC Marsens, Président de l’Association Prévention Suicide Fribourg (PréSuiFr), n'y va pas par quatre chemin : il faut entreprendre des "mesures de santé publique qui s'orientent à la population entière". Big Brother est de retour… à moins que ce ne soient les vieux psys de l'URSS.

Des déclarations empreintes d'une telle sagesse suffisent selon moi à… discréditer totalement les initiants qui n'ont à la bouche que des insultes ou des appréciations méprisantes, envers les citoyens de ce pays. Et des citoyennes : il n'y a en effet pas un mot sur les femmes qui possèdent des armes, les femmes qui font du service militaire ou celles – les plus nombreuses sans doute – qui aiment et épaulent, en tant que mères, amies, femmes ou filles, des soldats et des citoyens suisses armés.

 

Des chiffres fantaisistes

300 morts, martèle la gauche pour montrer le danger des armes à feu… 300 morts par an à cause de ces terribles engins. Mais ces 300 morts sont très relatifs, selon les initiants eux mêmes. Qu'on en juge:

- Chantal Galladé conseillère nationale (PS/ZH), candidate au Conseil des Etats dit ceci : "Selon les calculs effectués par le criminologue Martin Killias, 300 personnes meurent chaque année d’une balle tirée par une arme militaire".

- Géraldine Savary, conseillère nationale (PS/VD) affirme : "300 morts par an sont perpétrés avec une arme à feu". Et, quelques lignes plus loin, dans sa déclaration, elle ajoute : "300 morts en 2004 avec une arme d’ordonnance".

- Rosmarie Zapfl-Helbling, présidente alliance F explique : "Pro Jahr werden im Schnitt in der Schweiz 85 Menschen ermordet."

- Selon le Dr Patrick Haemmerle, Médecin-chef, Service de pédopsychiatrie (SPP), Unités psychiatriques pour adolescents à l’HPC Marsens, Président de l’Association Prévention Suicide Fribourg (PréSuiFr), "il y a toujours entre 1'300 et 1'400 personnes qui meurent en Suisse par suicide, dont "près d'un quart de tous les suicides est effectué avec des armes à feu".

- Le Dr Jacques de Haller, président de la FMH est d'une autre avis :" En Suisse, sur presque 1500 suicides chaque année, 30% sont exécutés avec une arme à feu, plus d’un par jour."

- Et dans son dépliant distribué aux journalistes, le PS prétend que "Chaque jour, en Suisse, une personne est tuée par une arme militaire. Entre 1969 et 2004, ce ne sont pas moins de 12 174 personnes qui se sont suicidées avec une arme à feu."

- Et on peut ajouter que selon Martin Killias lui même, il y aurait 280 morts par an, par armes militaires (Crimiscope, UniL, décembre 2006).

Résumons : selon les divers intervenants, il y a chaque année en Suisse 300 morts par arme à feu, dont 300 avec une arme d'ordonnance (Galladé et Savary), dont 340 sont des suicides (Haemmerle), dont 450 sont aussi des suicides (de Haller), dont 365 sont tués par une arme militaire et 312 sont toujours des suicides (PS)*.

Tout cela n'est absolument pas sérieux. Et les médias le gobent avec bonheur. "300", c'est un chiffre tellement formidable. Et personne ne vérifie, personne ne contrôle… personne ne pose même la question à ceux qui se sont réellement penchés sur la question.

Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports, le DDPS, interpellé à plusieurs reprises par les rouges-roses-verts, a publié, le 21 juin dernier, une feuille d'information intitulée "Armes militaires, suicides, homicides" et donne des chiffres sérieux. Des chiffres compilés par son département, par l'Office fédéral de la statistique, par l’Office fédéral de la santé publique, par Fedpol… et même par Martin Killias lui-même.

Il en ressort ceci :
- 213 victimes annuelles d'homicides, dont 72 par arme à feu. Dans près de 90% des suicides et des homicides, d’autres objets que des armes militaires sont choisis", ajoute le DDPS.
- 1300 à 1400 suicides chaque année (OFSP), dont 24 % au moyen d'une arme à feu 312 à 335. 11 % des suicides - 140 à 155 - sont commis avec une arme militaire.

En ajoutant les victimes, on obtient 380 à 410 morts annuels par arme à feu (72 homicides, 312 à 335 suicides. Ça, ce sont les vrais chiffres, à partir desquels ont peut discuter. Pas 300 morts, dont 300 par arme d'ordonnance et 450 suicides par arme à feu.

* Les chiffres des médecins et du PS ont été remis à la moyenne annuelle. J'ai fait les règles de trois nécessaires.

 

Le fusil à pompe : terrible !

Dans son argumentaire, sans doute rédigé pour un usage interne, car aucun journaliste ne semble l'avoir lu, le PS s'en prend aux armes dites "particulièrement dangereuses". Et, parmi elles, pour faire plaisir à Jo Lang, aux fusils à pompe.

D'après l'argumentaire du PS (page 6) ces armes "tirent en série une gerbe de petits plombs. Ils sont donc totalement inappropriés pour le tir sportif ou la chasse, domaines dans lesquels la précision du tir est essentielle. Par ailleurs, leur effet de recul est si puissant qu'il provoque des contusions sur l'épaule du tireur". Et on ajoute, très professionnel : "Dans le combat rapproché, les fusils à pompe sont beaucoup plus dangereux que les fusils à un coup".

On l'a compris, la seule raison qui empêche l'armée suisse de jeter tous ses Fass 90 pour équiper ses hommes de fusils à pompe, c'est le terrible recul, qui risque de renforcer la virilité des soldats. En effet, "ces armes ont les faveurs de tous ceux qui cherchent a prouver leur «virilité» d'une manière très discutable". En outre, "le style «Rambo» et la manie des armes sont des manifestations archaïques de la virilité, que l'interdiction des armes particulièrement dangereuses contribuera à éradiquer".

Je ne sais pas… est-ce que quelqu'un pourrait expliquer à Jo, Géraldine et les autres qu'un fusil à pompe ne tire pas "en série", que c'est une arme de chasse comme une autre, d'une précision équivalente à une autre, que son recul n'est pas plus terrible que celui de n'importe quel juxtaposé ou superposé du même calibre, au contraire. Et que, c'est vrai, ça vaut mieux qu'un fusil à un coup, en combat rapproché, et pendant qu'on y est, qu'un fusil à un coup à silex !

Et ces gens veulent former l'opinion de la majorité des Suisses !

 

La coalition et ses membres

En particulier certains de ses membres.

Je me pose en effet quelques questions en c qui concerne l'implication de la Fédération des médecins suisses dans cette affaire. C'est une question de santé publique, affirme son président, le Dr Jacques de Haller. Je connais de nombreux médecins propriétaires d'armes. Ils apprécieront sans aucun doute le risque qu'ils font courir à la santé publique. Peut-être demanderont-ils quelques explications à Jacques de Haller et à la majorité de leurs délégués à l'assemblée de la FMH, qui ont voté ce soutien

A souligner que Jacques de Haller affirme que la FMH ne fait pas partie du comité d'organisation et qu'elle n'a rien payé pour la campagne. Pourtant, la FMH est citée en 13e position (sur 39) de la liste des membres donateurs.

L'un des porte-parole des initiants, le policier Jean-Pierre Monti, est membre de l'Association du personnel de la Police judiciaire fédérale. Les policiers fédéraux sont donc contre les propriétaires d'armes ?

Mieux encore, dans la liste des organisations de soutien non membres de la coalition, on trouve le Syndicat de la Police de sûreté valaisanne. Même question aux flics valaisans : vous êtes contre les armes ? En fait, la question est stupide, mais peut-être serait-il temps que certains policiers valaisans posent eux aussi des questions à leurs délégués syndicaux, qui ont le garde-à-vous facile, quand ce sont les rouges-roses-verts qui le commandent.

On trouve encore dans les organisations de soutien "masculinités.ch". Si, si, ça existe et ça veut représenter les hommes, les vrais, de Suisse. Le comité de l'organisation est composé de six hommes: Markus Theunert (président, Zurich), Hans-Urs von Matt (vice-président, Zurich), Markus Gygli (Berne), Mark Harvey (Zurich), Oliver Kahlmeier (Bâle) et Thomas Stüssi (Dübendorf).

Pour le reste tous les rouges-roses-verts et la plupart des organisations de femmes alémaniques. Là, pas la peine de commenter.

 

Un comble : le mouton !

En page 7 de l'argumentaire, le PS explique tous les avantages que les tireurs, les chasseurs et les collectionneurs tireront d'un registre central des armes : "leur réputation ne peut que profiter d'une situation dans laquelle les "moutons noirs" sont repérés à temps et frappés d'une interdiction de détenir une arme".

Passons sur les "avantages" que nous sommes censés tirer de l'initiative. Mais je me demande… compte tenu de la récente polémique autour des "moutons noirs" des affiches de l'UDC… moutons qu'on a volontairement assimilés à des Noirs africains, pour mieux crier au racisme du parti… compte tenu de cela, le PS veut-il interdire la détention d'armes aux gens de couleur ?

Dans tous les cas, il y avait là une plume à tourner 7 fois avant d'écrire.

F-L, 4 septembre 2007

Nouveau sondage bis


Etat le 4 septembre à 16 h. 35

Nouveau sondage

http://www.arcpresse.ch/frontend/express_accueil.cfm
 

C'est dans l'Express et l'Impartial. Votez !

       
          Etat le 4 septembre à 11 h. 23

4 septembre 2007

L'initiative du mensonge et de la honte

Le parti socialiste lance ce lundi son initiative pour que les fusils et pistolets de service retournent à l'arsenal. Le parti, nous expliquent ce dimanche 2 septembre le Matin et le Blick, devrait trouver un large soutien auprès des 66% de la population qui se disent opposés à la détention d'armes à domicile.

Le sondage du Blick est amusant, car nous avions eu l'occasion, à l'époque de sa parution (dans la version internet) de nous étonner de chiffres qui montraient que plus de 70 % des lecteurs qui s'étaient manifestés voulaient conserver leur arme militaire, accompagnés de commentaires rédactionnels qui affirmaient le contraire.

L'initiative socialo-écolo-fémino-pacifico… (le reste est auto-censuré) veut imposer les mesures suivantes :

- Armes militaires à l'arsenal. Les militaires laissent leurs armes dans les arsenaux, entre les cours de répétition. Plus d'un trouvera l'idée avantageuse, dans une armée qui a oublié ses missions et qui ne trouve plus moyen de motiver ses troupes.
Les conséquences sont évidentes : les tirs obligatoires seront accomplis pendant le service (ce serait trop compliqué de leur demander d'aller chercher leur arme à l'arsenal – pas forcément le plus proche – pour faire un tir que la plupart considèrent comme une corvée). Et comme les tirs se feront pendant le service, il ne sera plus nécessaire de subventionner à grands frais des sociétés de tir pour cette formalité qui ne tardera d'ailleurs pas à disparaître (qui a besoin, au 21e siècle, d'un soldat sachant tirer ?). Disparition programmée, donc, de ses sociétés, sources de nuisances sonores et sécuritaires.
- Les armes ne sont plus remises aux citoyens qui sont libérés du service. Ceux qui les ont déjà devront faire la preuve "qu'ils s'en servent encore avec précaution pour la chasse ou le tir sportif par exemple" (Matin, 2 septembre).
- Les personnes qui désirent posséder une arme civile devront apporter les mêmes preuves.
On sait ce que la preuve du besoin a fait du droit "inaliénable" des Suisses à porter des armes (garanti par l'article 3 de la LArm).
- Enregistrement centralisé de toutes les armes… une mesure qui aurait suffi, selon l'écomenteur Josef Lang, à empêcher le drame de Zoug, en 2001. Ce qui aurait pu empêcher ce massacre, cela aurait peut-être été l'application de la loi en vigueur, qui devait interdire à un individu visiblement dérangé, qui avait déjà publiquement menacé plusieurs personnes en brandissant des armes, d'en acheter de nouvelles. Mais on a préféré laisser faire et exiger ensuite des mesures plus efficaces. Stop. Reprenons : Lang et ses amis estiment plus efficace de recenser et de localiser les armes, que d'en interdire la possession à des cinglés. Mmmm.. bien sûr !

- L'initiative prévoit également que la Confédération appuie les cantons dans l'organisation de collectes d'armes à feu. L'article de Christian Dorer, du "SonntagsBlick" explique même qu'en Finlande, on offre 50 fr. pour de vieilles carabines (Swissguns planifie un voyage d'agrément en Finlande). Nul doute que les propriétaires d'armes suisses sauteront sur cette occasion de se débarrasser de ces horreurs qui encombrent leurs armoires ! Swissguns augmente la prime

Ainsi donc, on estime que les vieilles carabines valent 50 fr. et que l'Etat devrait les payer ce prix là.

Swissguns ne lésinera pas pour la sécurité publique : nous payerons systématiquement 10 fr. de plus que la Confédération pour toute arme que les citoyens conscients nous amèneront*.

* Méfiez-vous de ceux qui ne manqueront pas d'offrir plus : on ne peut leur faire confiance, comme à l'Etat ou à Swissguns !

La Suisse plus sûre

"La Suisse va enfin devenir plus sûre", s'exclame une des initiants, la socialiste bernoise Evi Alleman.

Personne n'en doute. Surtout pas les Anglais, qui ont appliqué les recettes socialo-écolo-fémino-pacifico-(censuré) de cette initiative il y a tout juste 10 ans.: 37 % d'augmentation de la population carcérale, hausse de la criminalité armée de 73%.

Ajoutons la condamnation systématique (par de la prison ferme, bien sûr) de toute tentative d'un citoyen honnête de défendre sa vie ou celle de ses proches… de sa femme, de ses enfants, l'abandon de tout comportement, manifestation ou signe apparent pouvant entraîner l'ire des destructeurs de notre société (signes religieux chrétiens interdits dans les bâtiments publics et les écoles, arbres de Noël retirés des magasins, retrait des librairies de "Tintin au Congo". Ajoutons encore la bienveillance active de l'Etat britannique envers les plus acharnés à le détruire (les imams qui prêchent la violence islamistes reçoivent une protection policière) et

En bref, tolérance zéro pour tout ce qui pourrait rappeler l'existence de notre civilisation et tolérance absolue pour tout ce qui veut la détruire. C'est ce que veulent aujourd'hui les socialistes suisses, les écologistes suisses, quelques femmes (méritent-elles encore ce nom) et quelques nostalgiques de la religion gauchiste des années 60.

C'est ce que nous ne voulons pas. Et il faudra le leur montrer.

Les chiffres "oubliés"

Les initiants avancent des chiffres terribles – que la presse a systématiquement repris, sans jamais les vérifier : 2,3 millions d'armes à feu en Suisse et 300 morts par an à cause des armes à feu.

Nous avons à plusieurs reprises estimé dans ces colonnes le nombre d'armes en circulation en Suisse. Ce chiffre de 2,3 millions ne correspond absolument à rien. Il est sorti du songe d'une socialiste neuchâteloise ou vaudoise.

L'armée fournit environ 800'000 armes, entre armes d’ordonnance actuelle et armes privatisées (les fusils d'ordonnance 1911 et précédents, de même que les revolvers ne sont pas comptabilisés).

Tireurs et chasseurs suisses en emploient environ 600'000.

Les collectionneurs en possèdent entre 1 et 3 millions (comptons en 2 pour simplifier).

Impossible de dire combien d'armes se trouvent encore en mains privées pour d'autres motifs (héritage, protection personnelle, etc.)… peut-être 100'000.

Au total, cela nous donne 3,5 millions d'armes en circulation en Suisse.

Les homicides avec armes à feu se montent chaque année en Suisse à moins d'une centaine (dont plus de 50 % commis et subis par les 20 % d'étrangers qui vivent en Suisse). Et les suicides avec armes à feu – CONTRAIREMENT A CE QU'AFFIRMENT MENSONGEREMENT LA GAUCHE ET LA PRESSE (la même chose?) ne représentent que 11% du total (chiffres officiels donnés ce printemps au Conseil national par le conseiller fédéral Christoph Blocher).

On est loin de ces 300 "victimes des armes" qu'on nous serine. Il y en a vraiment marre de ces mensonges qui ne visent qu'à faire disparaître la Suisse que nous aimons, pour la remplacer par la République socialiste helvétique qu'appellent de leurs vœux ceux qui se présentent sur les listes rouges, roses et vertes, aux élections de cet automne.

Nous sommes environ 165 '000 tireurs, environ 150'000 chasseurs et environ 700'000 collectionneurs en Suisse. Nous pouvons, nous devons leur barrer la route.

F-L, 2 septembre 2007

 

L'insulte !

Et on ose critiquer l'affiche du "mouton noir" de l'UDC ? Celle que propose le comité d'initiative est une honte absolue, une insulte sanglante à tous les citoyens suisses qui ont accompli leurs devoirs militaires, sans jamais mettre la sécurité de quiconque en danger. Ainsi donc, il est inadmissible de vilipender un mouton noir, parce qu'il ne faut jamais dire le moindre mal de quoi que ce soit de noir. En revanche, assimiler les propriétaires d'armes à des monstres sanguinaires est tout à fait légitime.

Parti socialiste, associations féministes, écologistes et autres font là la basse politique qu'ils reprochent aux autres.

Cette boue rouge ne doit pas être tolérée.
 

 

SwissGuns en crise

 

SwissGuns est en crise. Le site de défense des armes avait subi une première attaque, lorsque la Radio Suisse Romande avait obligé son animateur, Frank Leutenegger, à renoncer à toute activité politique, sous prétexte de "conflit d'intérêt", entre son travail de journaliste objectif et la liberté d'expression garantie par l'article 16 de la Constitution fédérale.

Aujourd'hui, à l'approche des élections fédérales, des hommes politiques font de nouveau pression sur SwissGuns (pour ne pas figurer dans la mauvaise colonne du Trombinoscope) et l'actuel rédacteur politique, Hans Maag, préfère prendre ses distances.

Dans ces conditions, je n'ai plus le choix. Mon père me dit que, de toutes façons, il aura toujours le droit de garder ses armes, de son vivant, et qu'il est fatigué de défendre des gens qui ne font pas grand chose pour l'aider et s'aider eux-mêmes. Je veux pouvoir garder mes armes et je veux, dans un avenir que j'espère lointain, hériter celles de mon père, sans avoir à demander à genoux l'autorisation plus ou moins bienveillante d'un fonctionnaire de Bruxelles (ou même de Berne).

Donc, dans l'immédiat, c'est à moi de reprendre l'action politique de SwissGuns. Et comme je n'ai de compte à rendre à personne…

Frédéric Leutenegger [F-L], 28 août 2007

 

Constitution fédérale

Art. 16 Libertés d’opinion et d’information
1 La liberté d’opinion et la liberté d’information sont garanties.
2 Toute personne a le droit de former, d’exprimer et de répandre librement son opinion.
3 Toute personne a le droit de recevoir librement des informations, de se les procurer aux sources généralement accessibles et de les diffuser.

VOUS devez agir !

 

L'initiative "Pour une protection face à la violence des armes" a été officiellement lancée le 13 juillet. La récolte des signatures va bientôt commencer. Les initiants ont déjà lancé la campagne… et les premiers mensonges. Le communiqué du comité d'initiative, repris sur le site internet du PS, commence très fort "une cinquantaine de partis et d'organisations…" en tout, ils sont 39, dont 3 partis politiques: les socialistes, les Verts et les communistes (POP, Gauche en mouvement, etc.). Mais "une cinquantaine", ça fait mieux… les médias aiment bien ce genre de chiffres ronds. On est à peu près sûr qu'il ressortiront la "cinquantaine", sans jamais vérifier le nombre exact (La radio et la télévision romandes n'ont pas hésité, pas plus que la plupart des grands titres de la presse écrite.).
 

Quand on a trouvé une bonne approche, on s'y tient. La gauche a déjà réussi, en juin dernier, à convaincre

Anita, Géraldine ou Valérie auraient-elles peur des hommes ?

suffisamment de députés de droite, pour faire passer – avec la bénédiction de l'armée (!) – la suppression de la munition militaire au domicile. On a entendu à l'occasion les "passionarias" du parti (Anita Fetz, Valérie Garbani, Géraldine Savary, par exemple) s'exclamer avec bonheur "c'est un premier pas".
 

"No slave shall go armed with a gun, or shall keep such weapons" North Carolina law, 1854
("Aucun esclave n'a le droit de porter une arme à feu ou de détenir une arme de ce genre", loi de Caroline du nord, 1854)


L'argumentation de l'initiative propose le 2e pas : la suppression de l'arme militaire au domicile. Et, dans le climat actuel, ce genre d'idée risque de plaire à pas mal de gens… ne serait-ce que tous les militaires que cet engin encombre, dans les caves et les greniers. C'est donc sur ce point que la campagne va se focaliser. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si c'est le seul élément que les médias ont retenu, jusqu'ici.

C'est certainement le point sur lequel nous sommes le plus faibles : c'est vrai qu'il y a peu de chance de voir l'URSS ressuscitée nous attaquer vicieusement dans un avenir prévisible. C'est vrai qu'il y a parfois un "+"*ç%&()=" qui fait une c…ie avec son fusil d'assaut et que ce type devrait non seulement ne pas avoir de munition, mais en plus ne pas approcher de quelque arme que ce soit, militaire ou civile. Il est vrai encore que ce devrait être le rôle de l'armée de détecter ce genre de cas et de les réformer sans préjudice pour personne.

Nous pouvons toujours argumenter sur la nécessité du militaire d'être toujours prêt, sur la menace à l'encontre du tir en stand, sur la confiance, sur l'aspect philosophique du citoyen-soldat-homme libre, nous ne convaincrons jamais le jeune qui rentre du service militaire et à qui on dit "Tu dois garder ce fusil et – attention ! – ne pas te le faire piquer, jusqu'à la prochaine période". En plus, l'armée 2007 ne nous aide pas côté motivation (quand on explique à des jeunes qu'ils doivent faire du service "parce que" – on disait "pasque" quand j'étais môme – on ne peut s'attendre à un engagement ferme en faveur de la défense nationale et des valeurs traditionnelles de la Suisse).

En plus, les 50 partis et la presse ont déjà enfourché ce dada et s'appliquent à convaincre toutes les femmes de Suisse que leurs hommes n'ont de fusil que pour les opprimer, les abuser, voire les tuer.

La clause du besoin
 

L'initiative réclame un registre national. Nous avons déjà eu l'occasion de montrer qu'il s'agit d'un faux problème, puisqu'il nous sera de toutes façons imposé par Schengen et l'ONU (voir édito "Futile agitation", du 11 juin dernier. Elle demande aussi une action pour le désarmement et "un monde en paix", comme disait une adorable actrice dans un film parfaitement cucul ne nous inquiète pas trop : l'ONU est déjà sur les rails du désarmement mondial des honnêtes gens.

Le point le plus important (même si les médias ne l'ont apparemment pas encore compris) est sans aucun doute celui de la clause du besoin. Car il ne s'agira pas de dire au policier de service "c'est pour la collection" ou "c'est pour le tir". Il faudra justifier d'un réel besoin et être au bénéfice d'une formation adéquate. Là aussi, les forces de paix vont insister pour qu'on fasse les choses sérieusement, "à la suisse".

Un tireur devra prouver qu'il fréquente assidûment les stands (en France, il y a un quota d'assiduité), un collectionneur devra montrer sa science dans un domaine particulier (en Allemagne, c'est tout juste s'il ne faut pas présenter un mémoire sur la période historique concernée).

Quant au citoyen suisse, ni collectionneur, ni tireur, ni chasseur, qui veut une arme pour défendre sa vie, celle des membres de sa famille, à son domicile, il n'aura rien à prouver : interdit, verboten… de toutes façons, c'est mal de se défendre, aux détriments de pauvres personnes
qui ne visitent nos maisons que parce que la société… (je vous laisse la fin du discours). Et ça, c'est grave. Parce que, refuser à un homme le droit de défendre sa vie et celle de ses proches, c'est violer un des droits humains fondamentaux.
Légitime défense, élitisme et misérabilisme

Les deux arguments les plus courants contre la légitime défense sont curieusement antinomiques : élitisme et misérabilisme.

Élitisme : si tu veux défendre ta vie, engage des gardes du corps, comme le font les "pipols" et autres vedettes du spectacle et de la politique. Sinon, courbe l'échine, comme tout le monde.

Misérabilisme: Moi, je ne saurais pas défendre ma vie, même si on me donnait une arme. Il n'y a aucune raison pour que ces salauds de propriétaires d'armes aient droit à plus de sécurité que moi. Ils n'ont qu'à faire comme tout le monde en cas d'attaque chez eux et attendre en priant l'arrivée de la police. Et s'ils habitent à la campagne, tant pis pour eux… c'est comme le 4x4 et le gros chien. Moi, dans mon 2 pièces en banlieue…

Heureusement, il y a encore des gens qui pensent que leur vie vaut la peine d'être défendue, même si leur nom n'apparaît pas quotidiennement dans la presse. Heureusement, il y a des habitants des banlieues qui savent que la police ne viendra pas assez vite, même pour eux…

Heureusement, il reste encore des hommes (et des femmes) dignes et responsables dans ce pays. Mais il est vrai qu'on se donne beaucoup de mal pour nous persuader du contraire.
H.M.

 


Collectes

L'initiative prévoit également que la Confédération "appuie les cantons dans l'organisation de collectes d'armes à feu".

De prime abord, cela paraît ridicule… une fois de plus, les "bien pensants" croient que nous allons nous précipiter dans tous les commissariats du pays, pour nous débarrasser de ces objets qui nous empoisonnent la vie. En réalité, comme toujours, c'est dans l'application que se cache le poison.

Les têtes pensantes qui actionnent les initiants ne pensent pas du tout que nous serons aussi stupides. Elle ne le sont pas non plus. Ce qu'elles prévoient, c'est – une fois les armes enregistrées – des collectes organisées des armes devenues illégales auprès des détenteurs naïfs qui auront déclaré leurs armes ou de ceux – piégés qui auront acquis légalement ces objets.

Si l'initiative passe, on peut s'attendre à ce que les milieux concernés agissent pour que les autorités récupèrent toutes ces choses qui dorment dans nos antres et dont nous n'avons pas besoin (… ou alors avec un trou et une goupille dans le canon). Et la Confédération devra assister les cantons dans leur collecte (il faut savoir que certains cantons – Zoug en particulier – rêvent de cette possibilité).

Quelle horreur !

"Oh, mon Dieu, mais c'est terrible… et qu'allez-vous faire pour nous sauver ?" Celle-là, je l'ai déjà entendue plus d'une fois. Et cette fois encore, je vais répondre très simplement : "Et vous, qu'allez-vous faire pour ME sauver ?

Un vieux proverbe américain dit que si on ne s'accroche pas tous ensemble, on risque de se retrouver accroché, individuellement, à un arbre (la traduction fait perdre tout le sel : "If you don't hang together, you'll be hanged separately").

Nous en sommes là aujourd'hui. Cette initiative, si nous ne sommes que deux ou trois à la combattre, avec votre bénédiction ("C'est bien, ce que vous faites, continuez !"), elle a d'ores et déjà gagné (même si, cette fois, elle devait être refusée. La prochaine serait la bonne).

VOUS devez sortir du bois, cette année. VOUS devez expliquer à vos voisins, vos amis, vos collègues (sauf si ce sont des journalistes ou des politiciens) que ce projet n'apportera pas la moindre sécurité, tout au contraire. VOUS devez affirmer que les Suisses sont encore des gens fiers et dignes.

VOUS devez faire circuler les listes de candidats aux élections qui sont pour nous et celles de ceux qui sont contre nous. VOUS devez convaincre vos amis tireurs, collectionneurs, chasseurs que "voter utile", ce n'est pas appuyer un parti, mais un style de vie. En octobre nous devrons appuyer les candidats pro armes et aucun autre !

Si VOUS nous laissez faire le travail, NOUS avons perdu.

Hans Maag, 27 août 2007

P.S.: Il nous faut quelques volontaires dans tous les cantons, pour écrire aux partis. Prenez contact : mail@swissguns.ch


proTELL est bien gentil

La Société pour un droit libéral sur les armes proTELL a centré son dernier bulletin sur les prochaines élections fédérales. Excellent initiative.

proTELL annonce la tenue d'un grand congrès, à Olten, samedi 22 septembre, avec concert d'ouverture, concert d'entracte, apéritifs et discours. Mais il ne semble pas y avoir de place, dans le programme, pour une discussion constructive, voire pour des propositions de combat. On se contentera visiblement de fustiger l'action déloyale de la gauche envers les propriétaires d'armes et on exhortera les troupes à voter pour les candidats soutenus par proTELL.

La liste de ces candidats est publiée dans le même numéro. A part le fait que trois d'entre eux au moins (Françoise Saudan à Genève, Jean Fattebert et Christiane Langenberger dans le canton de Vaud) ne se représentent pas, SwissGuns y voit un léger problème : une bonne trentaine de ces braves défenseurs d'une législation libérale se trouvent déjà, dans le Trombinoscope, dans le camp des anti-armes, pour avoir voté, le printemps dernier, contre les collectionneurs. Près d'une dizaine d'autres risquent également de s'y retrouver.

Il y a plus grave : le bulletin de proTELL s'ouvre sur une diatribe de son président, Willy Pfund, sur la suppression de la remise de la munition de poches aux soldats suisses, décidée par le Conseil des Etats, le 20 juin dernier. Mais sur la liste des politiciens recommandés par proTELL pour la défense de nos intérêts, on ne trouve pas moins de 7 personnes qui se sont ouvertement prononcées, lors de cette séance en faveur de cette suppression ! Et on ne parle même pas de ceux qui l'ont votée. Trente cinq conseillers aux Etats sur 46 ont approuvé cette suppression. Cinq l'ont refusée. Et on nous dit que trente cinq conseillers aux Etats sont en notre faveur ? C'est une plaisanterie… et on lui trouve un goût amer.

proTELL se permet de recommander au vote des personnalités comme la démocrate chrétienne jurassienne Madeleine Amgwerd, qui annonçait en ouverture de son intervention au Conseil des Etats :" J'ai cosigné la motion Fetz…" (pour la suppression)… ou celle de la radicale vaudoise Christiane Langenberger (qui heureusement ne se représente pas, contrairement à ce que pense proTELL) qui expliquait que la décision était effectivement le début du "saucissonnage" et qui ajoutait aussitôt après qu'il fallait la voter.

A ce compte là, je préférerais encore voter Anita Fetz (socialiste, Bâle-Ville): elle est socialiste, mais elle semble réellement penser que la suppression de la munition devrait suffire et qu'il ne faut pas s'attaquer au fusil. La vieille supplique reste vraie : "Seigneur protège moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge".

Hans Maag, 12.08.2007

Même si c’est un ami… même si c’est un frère !

En octobre, nous élirons nos chambres fédérales. Candidats au Conseil national et au Conseil des Etats commencent à chercher les voix tous azimuts. Et notre vote DOIT compter.

C’est pourquoi SwissGuns a une consigne préalable : même si c’est un ami, même si c’est un frère, un propriétaire d’armes conscient du genre de société qu’on essaye de nous imposer DOIT refuser sa voix à tous les candidats de gauche.

Les socialistes jurent tous les dieux qu’ils n’adorent pas qu’ils ne veulent que notre bien, celui de l’armée, celui des chasseurs, des tireurs, des citoyens (jamais des collectionneurs, qui n’ont, m’a-t-on dit un jour, qu’à faire des trous dans les canons de leurs armes, puisqu’ils ne tirent pas avec) mais ils sont à l’origine de toutes les initiatives pour nous désarmer.

Les Verts n’ont pas hésité à l’affirmer haut et fort : la possession privée d’armes doit être interdite. Le 5 octobre 2001, le communiqué des Verts s'intitule simplement : " Suppression du droit à la possession d'armes".. Inutile de commenter plus avant.

On ne parle même pas des communistes ou popistes ou "agauchetoutistes". Malgré toutes leurs déclarations amusantes (j'adore le style "agitprop" des années 60, pas vous ?), ces formations sont résolument contre tout ce qui donne au peuple le moindre pouvoir face à l'Etat.

Tout propriétaire d'arme politiquement conscient doit se rendre à l'évidence : la gauche, objectivement, c'est l'ennemi !

Et la droite ?

"Mon Dieu, protégez moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge", dit un proverbe. La gauche est certainement notre ennemie, mais cela ne veut pas dire que la droite est unanime à vouloir notre bien. Loin de là.

Au parti démocrate chrétien, la grande majorité des femmes tutoient les socialistes et les Vertes, dès qu'il s'agit d'armes ("Mon Dieu, quelle horrrrreurrrr !!!!").

Au parti radical, comme au parti libéral, certains eurovendus tentent n'importe quoi pour nous rendre euro compatibles et la suppression des armes est un de ces n'importe quoi. D'autres estiment que l'armée, c'est bien, les tireurs, bien sûr, les chasseurs… euh… mais les autres sont tous des individus potentiellement dangereux. Heureusement, il en reste qui considèrent encore que la responsabilité individuelle reste une base fondamentale de notre société et que les Suisses armés restent des hommes libres.

A l'UDC, on pourrait croire, à lire les communiqués et les prises de position que les membres de ce parti sont tous des supporters de SwissGuns. Beaucoup d'entre eux pensent en effet comme nous et défendent les mêmes valeurs. D'autres en revanche ont déjà cédé aux sirènes d'une société urbaine, frileuse et incapable de se faire confiance à elle-même. Et ils votent contre nous, tout en nous tapotant paternellement (ou maternellement) le dos.

Avant de voter, l'automne prochain, il faudra vérifier attentivement les positions de chacun. Car le modèle de société que nous essayons de conserver en dépendra peut-être. Voter pour la Suisse, en octobre, ce sera voter pour des candidats qui pensent comme nous et pas pour les menteurs classiques de la politique. Le Trombinoscope essayera de vous renseigner, canton par canton sur les positions de chacun.

Hans Maag, 12 juillet 2007

Futile agitation

En mars dernier, le Conseil national a adopté la lex Schengen révisée, qui nous imposera, notamment, le permis d'achat entre particuliers, dès son entrée en fonction, en 2008. La FST et proTELL ont réagi en poussant un "ouf" de soulagement, parce qu'on avait sauvé – croyait-on – deux points importants :
- le fusil militaire au domicile du soldat,
- l'absence de registre national des armes.

En ce qui concerne le fusil à la maison, l'initiative de la gauche semble bien partie et il faudra sans doute lutter pour l'empêcher de réussir… mêmes les femmes radicales se déclarent pour cette idée. Quelques socialistes ont juré, la main sur le cœur, qu'ils n'avaient rien contre l'armée et les soldats de milice (juste avant de rejoindre leurs amis du Groupement pour une Suisse sans armée, quand ils n'avaient pas eux-mêmes les deux cartes, du parti et du GSSA). Et tout le monde veut y croire, alors qu'on sait bien que les socialistes veulent notre fusion dans l'Europe et une armée professionnelle, qui serait au service de l'Etat et non du peuple.

En ce qui concerne le registre central des armes, nous l'aurons, que nous le voulions ou non. Membre de Schengen, la Suisse reprendra désormais la loi européenne sur les armes, exprimée dans la Directive 91/477/CEE. Et celle-ci évolue ! 

Après quelques mois de demande, nous avons pu obtenir le texte du projet de révision de la Directive européenne sur les armes. Et c'est rester en dessous de la vérité que de dire qu'il y a de quoi s'inquiéter. Le simple fait que la commission responsable du projet ait été présidée par la Verte allemande Gisela Kallenbach annonce la couleur… pastèque (vert dehors, rouge dedans) !

La première chose qui nous intéresse, c'est le registre des armes. La directive modifiée l'imposerait à tous les Etats membres, avec marquage approprié de toutes les armes déjà détenues par des particuliers et enregistrement d'absolument toutes les armes et de leur propriétaires. Les données seront conservées aussi longtemps que l'arme existera et elles seront mises à disposition de tous les Etats membres. On se réjouit particulièrement de savoir les données qui nous concernent transmises à la Bulgarie, la Roumanie ou tout autre digne membre de l'URSE (Union des républiques socialistes européennes).

L'interdiction de vente à distance (Internet) n'est qu'un épisode, dans ce vaste projet, inspiré du "Protocole Annan" des Nations unies, pour le désarmement de toutes les personnes honnêtes de la planète.

Autre modification intéressante : jusqu'ici, la Directive reconnaît 4 catégories d'armes : 
A. armes interdites (full auto et lanceurs militaires),
B. armes soumises à autorisation (toutes armes de poing modernes et armes longues à répétition),
C. armes soumises à déclaration (armes longues rayées à un coup – ou plusieurs coups dans autant de canons),
D. armes libres (armes longues à canon lisse à un coup – ou plusieurs coups dans autant de canons).

Le projet recommande de simplifier tout cela et de ne conserver que les deux premières catégories, interdites ou avec autorisation. Les seules armes qui y échapperaient seraient les armes anciennes (avant 1870) ou les armes neutralisées (selon des normes encore plus rigoureuses que les actuelles).

Et ce projet, le jour ou l'Europe l'adoptera, sera présenté à la Suisse, pour qu'elle adapte sa loi en fonction. Nul doute que le parlement européen se réjouira de contribuer, par ces modifications, à la sécurité dans le monde. Et nul doute également que la Suisse ne renoncera jamais aux "incroyables" avantages de Schengen, juste parce qu'une telle modification du droit suisse serait une étape de plus dans notre transformation de citoyens libres à sujets béats.

Avec cela, toutes les déclarations politiques, de droite ou de gauche, toutes les annonces de proTELL ou de la FST ne sont que des gesticulations aussi hypocrites que futiles 

Hans.Maag, Membre d'honneur de Pro Tell, le 11 juin 2007

L'arme et la munition du militaire

Grand débat, depuis l'automne dernier autour de l'arme militaire que les citoyens-soldats suisses gardent à la maison. La gauche, les Verts, les femmes protestantes et le Groupe pour une Suisse sans armée veulent supprimer cette tradition qui n'a plus de sens de nos jours, selon eux. La droite défend – mollement – le principe du citoyen armé.

Arguments des anti-armes : 
- Le fusil d'assaut à la maison n'a plus de réelle valeur du point de vue militaire, car le risque d'une invasion éclair par des troupes conventionnelles est pratiquement nul de nos jours. 
- Le fusil d'assaut à la maison représente un risque grave pour la santé publique : il sert – au moins une fois par jour, selon les disciples de Killias – au suicide d'un malheureux qui n'aurait jamais songé à mettre fin à ses jours, s'il n'avait eu cet engin de mort entre les mains. Le fait que les statistiques officielles parlent d'un total de 11 % des suicides commis à l'aide d'une arme à feu ne change rien à la terrible réalité qui veut qu'un suicide sur deux soit commis au fass 90 ou au P 75. Killias l'a dit, la presse l'a repris en chœur. La messe est dite.
- Le fusil d'assaut à la maison représente un risque grave pour la sécurité publique : les mâles suisses semblent en effet avoir une fâcheuse tendance à trucider leurs épouses, au moyen de cet outil aimablement fourni par la Confédération. A l'évidence, s'ils ne disposaient pas d'armes militaires, les maris jaloux se contenteraient des lamentations usuelles et cesseraient d'exercer cette terrible violence conjugale. Les exemples abondent, dans les pays qui nous entourent, de la non violence des maris désarmés.

Arguments des pro-armes :
- L'arme militaire permet au citoyen soldat de réagir quasi instantanément, en cas d'attaque. Et même si une invasion massive, comme celle qu'on craignait à l'époque de la guerre froide semble peu vraisemblable, une agression terroriste ne peut être exclue et la vitesse de réaction, là aussi, peut être primordiale.
- La familiarité que le citoyen-soldat acquiert avec son arme personnelle est un facteur d'efficacité. Le soldat de milice suisse est (était ?) connu dans le monde, pour ses compétences, souvent égales, voire supérieures à celles de soldats professionnels d'autres nations.
- La remise de l'arme personnelle au citoyen, au début de son âge d'homme, est une marque de confiance de la part de l'Etat, unique dans le monde. L'arme est l'instrument du pouvoir. En Suisse, le citoyen est le souverain. C'est à lui que revient le pouvoir et non au gouvernement, qui ne fait que le représenter. Ailleurs dans le monde, l'Etat s'arroge le monopole de la violence, donc du pouvoir, donc de la souveraineté. Le citoyen n'en est plus entièrement un. Il devient un sujet.
- L'arme personnelle au domicile contribue au maintien du tir en Suisse, car sans les subventions de l 'armée, nombre de sociétés de tir auraient de la peine à survivre. L'arme à l'arsenal implique pratiquement l'accomplissement des tirs obligatoires pendant les périodes de service et donc la fin des subventions devenues inutiles, militairement parlant.

La munition

Après l'échec – les échecs devrait-on dire – de la gauche au parlement, pour retirer son arme au citoyen suisse, devant l'incertitude à propos de l'initiative anti-armes de la gauche, du Friedensrat et du GSsA (on ne sait toujours pas si elle sera lancée… il paraît que l'argent manque !), on est venu avec une solution intermédiaire : supprimer la munition qui est fournie avec l'arme, ce qu'on appelle la munition de poche.

De nombreux députés de droite se sont ouvertement dits favorables à cette solution… un compromis qui pourrait sauver le statut du fusil au domicile, selon certains. Frank Leutenegger avait lui même estimé sur SwissGuns (éditoriaux des 10 et 15 juin 2006) que cela pourrait être une forme de "gambit", pour désamorcer les exigences de la gauche.

Mais déjà à l'époque, des correspondants de SwissGuns l'avaient averti : cela ne servira à rien. Donnez la mun et ils reviendront aussitôt pour le fusil. A chaque nouveau dérapage violent, l'exploitation populiste reprendra, pour parvenir au désarmement total. Ils avaient raison : lors de l'émission Infrarouge (TSR, mardi 24 avril), la députée socialiste vaudoise Géraldine Savary l'a très clairement dit : "ce serait une victoire d'étape"… donc, avant la victoire finale.

Les députés de droite qui entrent dans le jeu socialo-vert tentent d'amadouer les plus durs de leur propre camp, en expliquant qu'on pourrait laisser de la munition à certains soldats… ceux de "l'intervention immédiate". Solution jugée intéressante par le responsable de l'armée, le conseiller fédéral Samuel Schmid lui-même.

Là aussi, il faut se référer à l'émission Infrarouge. Le colonel Raynald Droz, adjoint du chef de l'armée a lui aussi estimé que c'était possible et que l'armée n'aurait pas d'état d'âme à retirer la munition des soldats, si elle en recevait l'ordre. Il a aussi estimé que la remise de munitions à un corps d'intervention impliquait le recours à des soldats professionnels. En professionnel lui-même, il en salivait déjà !

Pourtant, même si la "tradition" de la munition au domicile n'a pas la même ancienneté que celle de l'arme, il faut la conserver. Pour plusieurs raisons :

- D'abord, ça ne marche pas. Il est trop facile, dans ce pays (comme dans les autres d'ailleurs) de se procurer de la munition, pour espérer neutraliser les fusils de cette manière.
- Les correspondants de SwissGuns avaient raison l'an dernier : les socialo-verts veulent tout. Ils ne se satisferont pas de la mun de poche, qui ne servira que de prétexte pour souligner que "vous voyez ! il faut enlever le fusil aussi !"
- La rapidité d'intervention de soldats de milice n'est possible que si l'arme peut être chargée immédiatement au moment de l'engagement, pas après un détour vers un arsenal de plus en plus lointain. Quant à l'armée professionnelle qui plait tant à certains, c'est une manière de plus de transférer le monopole de la violence… donc du pouvoir… donc de la souveraineté… du citoyen à l'état.

La confiscation de l'arme et de la munition du citoyen-soldat suisse représente clairement une atteinte à notre système politique, à l'essence même de la Suisse peuplée de gens libres et paisibles. Ceux qui veulent parvenir à ce but ont une idée en tête : transformer le peuple en populace, plus facile à manier, plus facile à orienter, plus facile à dominer. Est-il besoin de commenter ?

H.M. 6 mai 2007

10 ans en Angleterre
(Auf deutsch)

Tony Blair fête, ce mardi, ses 10 ans à Downing Street… 10 ans au poste de Premier ministre. La presse salue les progrès absolument extraordinaires, réalisés par la gauche dans ce pays, dans tous les domaines et on aligne des chiffres…

Oups !

Economie, social, ok. Coût de la vie, santé, c’est plus mitigé. Et puis on tombe sur "Sécurité". 

1997  2006
Nombre de caméras de surveillance 100'000 4'000'000
Nombre de personnes en prison  58'439 80'168

Nombre de crimes avec arme à feu au pays de Galles et en Angleterre 

12'410

21'521

(Chiffres données par l'agence AFP)


37 % d'augmentation de la population carcérale, surveillance multipliée par 40, pour un nombre de crimes avec armes en hausse de 73 % et cela après l'interdiction de toutes les armes à feu, en 1997. Quel beau résultat à citer en exemple, pour durcir le contrôle des armes !

Une question, 3 réponses

A propos d'exemple…

Si vous avez à débattre du contrôle des armes. Posez simplement cette question :

"Connaissez-vous un seul exemple dans l'historie où un durcissement de la législation sur les armes a apporté plus de sécurité pour les simples citoyens ?"

Il y a 3 réponses possibles : 

1. "Je ne sais pas." Dans ce cas proposez au partisan du contrôle de revoir son sujet et de revenir avec de meilleurs arguments.
2. "Non." Dans ce cas vous pouvez réclamer à votre interlocuteur de militer avec vous pour l'abolition de toutes les lois stupides dans ce domaine (et il y a du travail !).
3. "Oui." Et là, vous demandez à connaître cet exemple… IL N'Y EN A PAS !

H.M. 1er mai 2007

A qui le tour ?

Le jurassien Pierre Kohler ne se représentera pas, cet automne pour un 2e mandat… officiellement pour des raisons familiales, pour permettre à sa femme de s'épanouir à son tour. 

 
En réalité, avec une affaire de mails mensongers qui empoisonnaient l'atmosphère politique du Jura, le député PDC se sentait peu assuré du soutien de ses troupes.

Par la suite l'altercation avec Frank Leutenegger a fini de le déstabiliser. Même s'il a réussi à faire suspendre la liberté d'expression (pourtant constitutionnelle) de l'éditorialiste de SwissGuns, le ridicule de sa situation et la certitude que bon nombre de ses électeurs allaient le lâcher, à cause de son 
attitude anti-armes l'ont convaincu de renoncer.

Nous ne le regretterons pas.

  D'autres anti-armes notoires prennent leur retraite parlementaire. Chez les radicaux vaudois, on appréciera la disparition des listes de gens comme Christianne Langenberger ou Yves Guisan.Par qui seront-ils remplacés ? Par des représentants réels des partis bourgeois ou par des "crypto-socialistes", bien décidés à transformer les citoyens de ce pays en sujets dépendant de l'Etat pour leur sécurité, comme pour le peu de liberté qu'il leur restera.   

C'est à vous de faire en sorte que les candidats qui solliciteront votre voix, en octobre prochain tiennent compte des propriétaires d'armes dans leurs calculs électoraux. Dans un premier temps, avec votre aide, nous allons leur demander quelle est leur attitude face aux armes. Le plus simple sera de leur soumettre la proposition d'amendement Freysinger, qui a été refusée en mars au Conseil national*. En fonction de leur réponse, ils apparaîtront dans la colonne "amis" ou "ennemis" du Trombinoscope de SwissGuns. 

Dans un 2e temps, il faudra que vous imprimiez les feuilles concernant votre canton et que vous les fassiez circuler, pour que chacun sache à quoi s'en tenir. Ensuite, ça se jouera dans les urnes !

Pour la première fois – avec l'initiative socialo-pacifico-verte anti armes qui doit être lancée prochainement – les armes sont un enjeu dans une campagne électorale fédérale. Nous devons nous aussi apprendre à "voter utile" et à favoriser les candidats qui partagent nos idées… même s'ils ne sont pas toujours du parti vers lequel iraient nos préférences.

A bientôt !

H.M. 29 avril 2007

* L'amendement Freysinger proposait d'ajouter un point f à l'article 10 de la loi, qui précise quelles sont les armes qui peuvent être acquises sans permis :
f. vor 1945 hergestellte Handrepetiergewehre sowie vor 1896 hergestellte Faustfeuerwaffen für Sammelzwecke.
f. fusils à répétition manuelle fabriqués avant 1945 et armes à feu de poing fabriquées avant 1896, dans le but de la collection.

Le sondage de la semaine

Voici le dernier sondage pour justifier l'interdiction des armes militaires au domicile. Il st publié par le Quotidien jurassien. 

http://www.lqj.ch/content/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=55&Itemid=376 

Votez et faites voter !

H.M. 20 avril 2007

L’Allemagne, c’est quoi ?

On vient de l’apprendre, les organisateurs de la Bourse aux armes de Lucerne, ce week-end, interdisent - sur  décision de la ville de Lucerne - toute vente ou exposition d’objets allemands de l’époque du 3e Reich.

Cela ne concerne pas seulement les objets nazis, dagues, décorations, insignes, mais tout ce qui concerne cette époque. Fusils, baïonnettes, gourdes, ceinturons, godillots… le chargeur de parabellum sera suspect : faudra prouver qu’il est W+F B !

A force de vouloir être politiquement correcte, la Bourse de Lucerne est en train de dérailler complètement ! A Lausanne en décembre dernier, un histrion fondu des armes des Croisades (qui ont massacré plus d’un Sarrasin musulman… et même pas mal de Grecs byzantins chrétiens – quand on aime l’or, on ne compte pas les morts) a alerté la presse sur le fait qu’on pouvait trouver à la Bourse aux armes de Lausanne des objets nazis. Quelle horreur, des croix gammées à vendre !

Le responsable de la Bourse aux armes de Lausanne a réagi sainement : tant qu’il n’est pas question d’ériger ces objets en symboles idéologiques, mais qu’on les considère comme des témoins d’une période terrible de l’histoire, pas question d’en interdire la vente. En revanche, la personne au cœur sensible a été invitée à organiser une exposition sur tous les grands massacres de l’histoire, pas seulement ceux perpétrés par les nazis. Invitation "à l'étude".

C’est pourtant vrai : on pourrait interdire Colts et Winchesters, qui ont contribué au massacre (génocide ?) des Indiens d’Amérique. On pourrait supprimer toute allusion à l’Union soviétique de l’époque de Staline (10 millions de morts, non ?). On pourrait chasser Lebels et bourguignottes de toutes les expositions, puisque les soldats français de l’époque ne se gênaient pas pour tirer sur des Arabes quand ceux-ci sortaient couteaux ou bombes. On pourrait continuer et il ne resterait que le Vetterli dans les bourses aux armes. Et encore, me fait-on remarquer : on a chassé avec ce fusil suisse et les protecteurs des animaux pourraient s’indigner.

A Lucerne, non seulement on interdit les artefacts nazis, on veut interdire toute l’Allemagne de l’époque. Pourtant, à force de vouloir interdire tout cela, d’empêcher que l’on montre cette époque dans toute son horreur, les champions du politiquement correct vont certainement arriver à l’effet inverse. Eh oui, quand aucun de ces objets n’aura été vu pendant un certain temps, quand plus aucun gamin ne demandera : "c’est quoi, ça, papa ?", il sera si simple de prétendre que rien n'est jamais arrivé. Et les révisionnistes avec lesquels on veut nous confondre auront gagné.

H.M. 29 mars 2007

Kleiderschrank

Un sondage de "20 Minuten" :

http://www.20min.ch/news/schweiz/story/27094519 

L'arme militaire doit-elle rester à l'arsenal (Zeughaus) où dans l'armoire à vêtements (Kleiderschrank ?)

Il faut cliquer sous "Interactiv Box"

HM 24.03.2007

SwissGuns change d'animateur

Après avoir défendu les droits des amateurs d'armes pendant des années, Frank Leutenegger doit se taire. Son employeur lui a signifié qu'il y avait conflit d'intérêt entre ses prises de positions dans l'arène politique et son travail quotidien. Frank Leutenegger s'abstiendra donc de toute remarque politique, jusqu'à la fin de son contrat avec son employeur.

Rassurez-vous, SwissGuns ne s'arrête pas. Le flambeau est repris, dès cette semaine déjà par Hans Maag, animateur du GHA, le Groupement d’intérêts Histoire et Armes, membre d'honneur de proTELL et ancien président de l'ASEAA, l'Association pour l'Etude des Armes et Armures.

Swissguns, 23 mars 2007

La LArm au National 4 et fin
Analyse pas à pas

Le Conseil national a fini ce jeudi 22 mars l'examen de la loi fédérale, commencé en septembre dernier.

Article 34

Les débats ont repris à l'article 34. Comme le Conseil des Etats en juin 2006, la commission avait supprimé de l'article la mise en accusation d'une personne qui aurait donné de fausses indications pour obtenir un permis d'achat. Elle craignait que trop de propriétaires d'armes innocents dans les faits se retrouvent criminalisés, par ignorance de la loi. La gauche aurait préféré s'en tenir à la version originale du conseil fédéral. 

La proposition socialiste a été repoussée par 109 voix contre 61

Le fusil reste à la maison

Les articles restants n'ont donné lieu à aucune discussion et ont été adoptés sans problème. C'est tout à la fin que Boris Banga est venu présenter le projet de la gauche sur l'arme militaire. 

Reprenant les thèses de l'éminent criminologue Martin Killias, le socialiste soleurois a expliqué que la présence d'armes militaires au domicile des soldats représentait une menace pour la sécurité, notamment du point de vue des suicides, dont le taux est extrêmement élevé en Suisse. L'arme ne devrait donc plus rester au domicile entre les périodes militaires et ne devrait plus être donnée aux militaires lors de leur libération du service.

Un autre socialiste, le Lucernois Hans Widmer est venu proposer un compromis : l'arme ne devrait être remise aux soldats libérés que contre le payement de la valeur réelle de l'arme – plus de 1000 fr. – au lieu des 100 fr. demandés aujourd'hui, pour les frais de suppression du mécanisme de tir en rafales.

L'écologiste zougois Josef Lang a appuyé la proposition Banga en prétendant* que plus des deux tiers des suicides en Suisse sont commis avec des armes militaires. Et l'évangéliste Heiner Studer s'est joint à la proposition, au nom de la sécurité.

Ce n'est ni le lieu ni l'heure

Le conseiller fédéral Christoph Blocher a tout d'abord rappelé que ce débat n'avait pas sa place dans le cadre de la loi sur les armes, puisqu'il concerne l'armée et l'organisation militaire.

Il a ensuite présenté une statistique internationale sur le nombre de meurtres avec arme à feu sont commis, par rapport à la population. En 2006, la Suisse en a eu 12 par million d'habitants, les Pays-Bas 15, le Canada et l'Australie 20, la Finlande 24 et les Etats Unis 56. La Suisse a le taux d'abus le plus bas de tous les pays cités. Et Christoph Blocher d'ajouter malicieusement : "et vous ne pouvez pas contester cette statistique, Monsieur Banga. C'est l'étude Killias de décembre 2006 ! Le conseiller fédéral a encore rappelé que s'il est vrai que le taux de suicide est très élevé en Suisse, seuls 11 % des suicides sont commis avec une arme à feu. Et on ne tient pas compte dans ce rapport des suicides camouflés, notamment avec des médicaments.

Finalement, la proposition Banga (arme à l'arsenal) a été refusée, par 96 voix contre 80, et la proposition Widmer (le fusil à plus de 1000 fr.), par 101 voix contre 76.

A la suite de cela, le parti socialiste a annoncé qu'il voterait la loi dans son ensemble, en la considérant comme une étape éphémère sur le chemin de la sécurité. En revanche, les Verts sont restés inébranlables et ont refusé l'ensemble. 

La loi a été votée par 148 voix contre 20.

Retour à l'initiative

A l'issue des débats, socialistes et verts ont réaffirmé leur intention de lancer prochainement une initiative qui aura trois axes principaux :

- interdire l'arme militaire à la maison,
- rendre la détention d'armes beaucoup plus difficile
- imposer une clause du besoin pour la possession d'armes (clause aussi restrictive, bien sûr que celle qui prévaut pour le port d'arme).

F.A.L. 22 mars 2007


* Chiffre avancé par le parti socialiste : 300 suicides par an avec l'arme militaire, sur un total d'environ 1500.


Nos amis, nos ennemis…

 

Nous avons beaucoup investi, ces derniers temps, pour tenter de faire passer au Conseil national une mesure en faveur des collectionneurs. Tireurs et chasseurs ont obtenu des facilités, notamment dans le cadre de l'article 10, qui exempte certaines armes de tir et de chasse de l'obligation du permis d'achat.

Nous aurions aimé que certaines armes, notamment celles qui datent du 19e siècle et qui ne sont pratiquement jamais utilisées de manière abusives, soient exemptées elles aussi.

C'est l'UDC valaisan Oskar Freysinger qui a présenté un amendement pour permettre d'acheter sur simple contrat – avec déclaration à l'autorité, il faut le souligner – les fusils à répétition fabriqués avant 1945 et les armes de poings d'avant 1896.

L'amendement a été refusé par 108 voix contre 67. Le vote nominatif permet de reconnaître nos amis et nos ennemis. Nos amis sont ceux qui ont voté l'amendement Freysinger, nos ennemis sont les membres de la droite qui l'ont refusé. Je ne me suis pas donné la peine de relever les noms de gauche : le camp rose-vert a voté compact. Ce sont les "non" de droite qui nous ont battus.
Les voici:

Aargau

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Appenzell Ausserrhoden

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Appenzell Innerrhoden

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Basel Land

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Basel Stadt

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Bern

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Fribourg

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Genève

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Graubünden

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Jura

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Luzern

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Neuchâtel

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Nidwald

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Obwald

Nos amis :

Nos ennemis :

 

St-Gall

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Schwyz

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Solothurn

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Thurgau

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Ticino

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Uri

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Valais

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Vaud

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Zug

Nos amis :

Nos ennemis :

 

Zürich

Nos amis :

Nos ennemis :

 

F.A.L. 17 mars 2007


La LArm au National 3*
Analyse pas à pas

Commencé en septembre à Flims, l'examen de la révision de la loi fédérale sur les armes a continué, ce jeudi 15 mars à Berne. Rassurez-vous : ce n'est pas fini. On y reviendra encore jeudi prochain. Il paraît que la gauche, frustrée de voir repousser tous ses registres et autres fiches a envie de reparler du fusil militaire à la maison. Le fait que cela n'ait rien à voir dans la loi sur les armes ne l'arrête pas : quand un roquet tient un os, il a trop peur de le lâcher.

Les députés ont repris où ils avaient laissé l'ouvrage… à l'article 9 b. L'UDC Valaisan Oskar Freysinger avait tenté en octobre de passer un amendement en faveur des collectionneurs. Empêché alors de développer, il tentait ce matin d'y revenir. Mais le Conseil national n'a pas voulu l'écouter.

Article 10

Nous avions fondé de gros espoirs sur cet article 10. Si le National acceptait de mettre les armes anciennes, du 19e siècle dans cette liste d'armes sans permis, cela aurait été un geste envers les collectionneurs.

C'est encore une fois Oskar Freysinger qui est parti au combat pour nous, en proposant un amendement, qui aurait exempté de permis les armes anciennes (fusils à répétition fabriqués avant 1945 et armes de poings avant 1896). En face, socialistes et verts proposaient de vider tout l'article de sa substance, en ne laissant que les pistolets à lapin sans permis.

Ni Freysinger ni la gauche n'ont obtenu gain de cause. 

Article 11a

Le vert argovien Geri Müller a tenté de faire supprimer l'article 11a, qui permet de prêter des armes à des mineurs, pour le tir sportif. Naturellement, dans son discours, les adolescent et le tir ont été remplacés par des enfants et des armes à tuer.

Proposition rejetée.

Article 18a

Cet article fait obligation aux fabricants et aux importateurs de marquer les armes. Le socialiste Boris Banga et ses collègues ont tenté d'étendre l'obligation à tous les détenteurs d'armes… obligation à laquelle s'ajouterait l'inscription dans un registre central.

Banga et ses amis savent bien que les seules armes non marquées que l'on trouve en Suisse sont des objets anciens et quelques carabines .22 à un coup, mais ils aiment brandir le spectre de fusils d'assaut non marqués, fabriqués spécialement pour des terroristes (et des amateurs suisses, bien sûr), dès qu'un journaliste peut les entendre. La meilleure fut sans doute la socialiste zurichoise Barbara Haering, qui expliqua que cela permettrait de contrôler les 1'4 millions d'armes militaires éparpillées en Suisse… sans se soucier du fait que ces armes sont déjà marquées !

Tentative avortée

A ce stade, le débat a été interrompu, pour pouvoir parler d'autre chose. Une manière intéressante de nos élus de se concentrer sur un sujet qui a tout de même une certaine importance !

Articles 24, 24a et 24c

La commission avait biffé de cet article, qui traite des autorisations d'importation à titre professionnel, une obligation d'information de la Confédération vers les cantons, dans un simple but de simplification. La minorité rose verte a voulu maintenir ce contrôle supplémentaire et inutile. Elle a échoué.

Aux articles 24a et c, la commission a de nouveau proposé une simplification, combattue par la gauche et acceptée par le Conseil.

Articles 27 et 27a

Le Conseil national a exempté de permis de port d'arme les gardes de sûreté étrangers dans les aéroports. Et avec l'article 27a nouveau, il a instauré une autorisation générale sous la responsabilité des aéroports.

Article 31

Le Conseil des Etats avait apporté une simplification au projet gouvernemental. Naturellement, la gauche a réclamé le retour au double contrôle, inutile, mais porteur de places de travail pour de nouveaux fonctionnaires.

Le Conseil fédéral s'est rallié à la version Etats et la majorité également.

Articles 31a et b

La socialiste vaudoise Géraldine Savary a fait un monument de confusion en mélangeant les armes acquises sans autorisation, les armes acquises illégalement, les armes séquestrées, les mousquetons militaires en mains privées. Et elle a demandé que la Confédération fasse un effort financier, pour récupérer ces armes. 

Le socialiste lucernois Hans Widmer a ajouté cette phrase sublime : "Nous ne voulons pas chicaner, nous sommes au service de la vie." 

SwissGuns suggère que les collectionneurs fassent eux aussi de la publicité et fassent savoir qu'ils sont prêts à acheter ces armes au prix de la Confédération, plus 5 francs !

Le Conseil national n'a pas suivi les roses.

Article 31c

La commission a ajouté une précision sur les autorisations générales pour les aéroports et une minorité a de nouveau tenté de créer des postes de travail dans l'administration, avec une obligation de créer un groupe chargé d'expliquer aux cantons comment appliquer la loi.

Article 32 a et 32b

Nouvelle tentative de la gauche d'instaurer le fichier central… nouvelle tentative avortée. Géraldine Savary a plaidé pour un fichier des armes non marquées !

Le radical vaudois René Vaudroz a rappelé à l'occasion que 27 corps de police consultés sur 28 n'ont pas voulu d'un fichier central des armes (le 28e était la police de Zoug) et que la majorité du Conseil avait abrogé en son temps le fameux système des fiches.

Article 33

La peine pour les criminels qui contreviendraient à cette loi a été fixée à un maximum de 3 ans

A ce stade, le débat a été interrompu et reporté à jeudi 22 mars.

Ce sera l'objet de "LA LArm au National 4"

F.A.L. 16 mars 2007

* Voir éditos des 27 septembre et 4 octobre 2006, dans Archives 2006

Et un report de plus !

La LArm révisée commence à ressembler à l'Arlésienne. On nous l'avait promise pour septembre 2006, puis décembre. Finalement, ça devait être ce mercredi 14 mars, sans faute.

Eh bien non, ce sera ce jeudi 15 mars... à moins que ?

F.A.L. 14 mars 2007 

Demain, la LArm
(Deutsche Zusammenfassung)

Ces dernières semaines, nous avons écrit beaucoup de lettres, nous avons fait un tas de téléphones. Maintenant, il ne nous reste plus qu'à faire les cent pas, comme un futur père d'autre fois, qui arpentait la salle d'attente de la maternité, en mâchouillant un cigare éteint.

Mais ce soir, nous savons déjà que le bébé sera mal formé. La loi sur les armes qui va sortir de la salle du Conseil national sera mal fichue, même si nos rares alliés parviennent à faire passer quelques amendements.

Et, comme dans les feuilletons à la TV, on va nous demander d'aimer quand même ce petit. Et, si nous ne pouvons vraiment l'aimer, nous ferons sans doute notre possible, pour vivre avec.

Mais rien ne nous oblige à aimer ceux qui sont responsables des malformations de l'enfant-loi. Ceux-là, nous avons toutes les raisons de les détester… et de les dénoncer… et de faire tout notre possible pour ne pas les retrouver, l'an prochain à Berne.

Alors, demain, nous suivrons l'accouchement avec intérêt et nous observerons tous ceux qui feront de cette loi le monstre que nous craignons. Ceux-là, nous publierons leurs noms et nous ferons tout ce que nous pourrons pour que les citoyens suisses biffent leurs noms sur toutes les listes de vote, à l'échelon cantonal comme fédéral.

Le 21 octobre, il y aura les élections fédérales. Avant de faire vos choix, vous viendrez jeter un coup d'œil au trombinoscope de SwissGuns. Les candidats y seront, les bons comme les mauvais. Vous attirerez l'attention de vos amis sur certains ténors de la politique, qui nous assurent de leur soutien mais nous tirent dans le dos. Vous leur signalerez aussi ceux qui sont vraiment de notre côté. Et, au moment de voter, vous vous souviendrez du petit monstre qui est né le 14 mars 2007.

F.A.L. mardi 13 mars 2007

PS: un politicien cantonal à biffer partout : Benjamin Brägger, radical bernois, capitaine à l'armée… et contre le fusil aux citoyens !

Mail à Valérie Garbani 
(conseillère nationale socialiste neuchâteloise) (auf deutsch)

Madame, 

Je ne vous ferai pas l'injure de vous croire une idiote. Me voici donc enclin à penser que vous êtes une menteuse.

J'ai attentivement écouté le débat sur les armes, hier soir à la TSR (Classe politique).

Vous avez affirmé avec aplomb plusieurs contrevérités :

- "Les collectionneurs n'auront pas besoin de permis pour les armes de collection"*. Aux Etats, en juin de l'année passée, Madame Langenberger a tenté de faire passer une idée de ce genre. Cela a été combattu par la gauche et refusé par Monsieur Blocher. Les seuls allègements prévus dans la révision de la loi sont en faveur des tireurs et des chasseurs, pas des collectionneurs. Vous savez que les collectionneurs devront demander un permis d'achat. 
- "Je remplis les conditions pour avoir un permis d'achat (de port, avez-vous dit) d'arme et je peux faire une demande dans plusieurs cantons à la fois"*. Vous savez sûrement aussi bien que moi que le permis d'acquisition se demande au canton de domicile et nulle part ailleurs. 
- "Les collectionneurs n'ont rien à craindre du registre des armes, car nous n'avons aucune intention d'étendre le champ des armes interdites"*. A la fin de l'émission, vous n'avez pas voulu dévoiler le contenu de votre initiative anti-armes, mais comme vous l'avez fait par ailleurs, on peut en avoir une idée : "seules pourront à l'avenir posséder ou porter une arme les personnes qui apporteront la preuve qu'elles en ont besoin" (déclaration à la presse le 1er février). Vous savez que le registre des armes n'apportera rien sur le plan de la sécurité, car le fait de savoir que quelqu'un possède une arme ne change strictement rien à sa possible dangerosité. Le tueur du parlement de Zoug aurait pu être fiché (en fait, il aurait dû l'être, compte tenu de ses antécédents), cela n'aurait rien changé.
- Il n'est pas dans notre intention de stigmatiser ou de criminaliser les propriétaires d'armes"* Mais ensuite, vous faites un parallèle avec les toxicomanes et vous ne manquez pas de faire comprendre que tout propriétaire d'armes est un criminel ou un "péteur de câble"** en puissance. Votre parti et vos alliés verts ont pour but ultime de désarmer une fois pour toutes la population. Ainsi elle deviendra "populace". L'amalgame évident entre propriétaires d'armes, toxicomanes et "péteurs de câble" parle de lui même.

Je vous félicite, Madame, car vous avez parfaitement réussi à placer vos arguments, mais je ne vous salue pas, car je pense que malgré tous vos discours vous représentez un danger pour la démocratie.

Frank Leutenegger
1608 Oron-le-Châtel
www.swissguns.ch

Copies: - Yvan Perrin
            - Site internet SwissGuns

* citation de mémoire
** citation garantie

L'Antéchrist est un écolo pacifiste

L'Antéchrist est un écolo pacifiste ! Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le cardinal Giacomo Biffi, dans une homélie prononcée récemment devant le pape Benoît XVI. Radio Vatican a résumé en ces termes l'intervention du prélat: "L'Antéchrist se présente comme un pacifiste, un écologiste et un oecuméniste. Il réunira un concile oecuménique et il recherchera le consensus de toutes les confessions chrétiennes".

Et Mgr Biffi a prédit que les masses suivront, à l'exception de petits groupes de catholiques, d'orthodoxes et de protestants. Faudrait-il ajouter : et de propriétaires d'armes ?

*****
Vous avez un couteau ?

L'autre jour, mon épouse se trouvait dans un grand magasin et, à la sortie, voulut se servir du papier-cadeau mis à disposition. Mais la ficelle décorative lui donna du fil à retordre. Avisant un autre client, elle lui demanda s'il pouvait lui prêter un couteau.
"- Euh, je n'en ai pas, fut la réponse.
- Comment vous n'en avez pas ? Tout le monde porte un couteau.
- Mais Madame, ça c'était autrefois… plus de nos jours.
- Eh bien Monsieur, vous devriez pourtant. Mon mari porte un couteau, mon fils porte un couteau.. on ne sait jamais quand un homme aura besoin d'un bon couteau… ne serait-ce que pour rendre service !"

F.A.L. 8 mars 2007

Une lettre pour votre député
(Version allemande)

Mercredi 14 mars, dans un peu plus de deux semaines, le Conseil national va – une fois de plus – se lancer dans l'examen de la loi sur les armes. Nul doute que les ténors de la gauche vont entonner une nouvelle fois leurs chants pseudo-pacifistes et insister sur la nécessité de supprimer toute liberté en Suisse, au nom de la sécurité publique, selon eux… en fait au nom du pouvoir qu'ils convoitent. A droite, nous pouvons espérer une certaine résistance, mais, si nous ne faisons rien, aucune amélioration non plus. 

Il faut se rappeler que lorsque cette loi révisée entrera en vigueur, il faudra un permis d'achat – même entre particuliers – pour acheter/vendre toutes les armes, même anciennes… un permis pour un revolver 1872 ou un fusil Vetterli 1871.

Le Conseil fédéral a tenu compte dans une certaine mesure des tireurs et chasseurs, en exemptant certaines armes du régime du permis d'acquisition, les armes de chasse à grenaille et les armes utilisées pour le tir. Rien en revanche pour les collectionneurs. Les tireurs sont 165'000 inscrits à la FST, les chasseurs sont 50-60'000. Les collectionneurs sont plusieurs centaines de milliers.. près d'un demi-million en Suisse, sans doute, mais ils ne sont pas organisés.

Je vous demande un effort, pour tenter de sauver une partie de notre plaisir de collectionner les armes. Le premier article qui sera soumis aux députés, le 14 mars, sera justement l'article 10, celui qui prévoit les exemptions au régime du permis. C'est à ce niveau que nous pouvons encore peut-être influencer la décision.

Je vous propose donc cette lettre type, à envoyer à un député(e) de votre choix.

Monsieur le conseiller national X Y (Madame la conseillère nationale Y Z),

Vous allez vous pencher dans quelques jours sur la révision de la loi fédérale sur les armes. A cette occasion, je voudrais vous rendre attentif (attentive) à un point qui nous touche particulièrement, nous collectionneurs.

La modification de la loi va soumettre à permis d'acquisition toute une série d'armes anciennes qui ne sont jamais utilisées pour commettre des abus.

Par exemple, pour appliquer la loi, il faudra demander un permis – même entre particuliers – pour un fusil d'ancienne ordonnance suisse modèle 1871, le Vetterli en calibre 10,4 mm annulaire, pour lequel il est tout à fait impossible de se procurer de la munition.

Ces armes, il faut le répéter, ne sont jamais utilisées abusivement.

Le Conseil fédéral a la possibilité, à l'article 10 de la loi, d'exempter certaines armes du régime du permis d'acquisition et de les soumettre au régime du contrat entre particuliers, avec déclaration à l'autorité.

Si les armes anciennes du 19e siècle étaient inclues dans cette liste, la sécurité publique n'en serait absolument pas diminuée. En revanche, des dizaines de milliers de collectionneurs suisses pourraient poursuivre leur activité sans tracasserie administrative inutile, qui correspondent à autant de charge inutile pour l'administration. Je vous prie donc de tenir compte de cet aspect du problème, au cours de la délibération.

En vous remerciant d'avoir prêté attention à ma préoccupation, je vous prie d'agréer, Monsieur le conseiller national X Y (Madame la conseillère nationale Y Z), l'expression de ma haute considération.

Inspirez-vous de cette lettre type et envoyez un message à un député de votre canton. Cela peut peut-être changer quelque chose ! Et n'oubliez pas : CEUX QUI NE FONT RIEN N'ONT PAS LE DROIT DE PLEURER ENSUITE !

F.A.L.  25 février 2007

Suisse, tu fous le camp !

Le Département de la défense nous informe (vendredi 16 février) qu'un jeune Suisse sur trois est inapte au service militaire (et io ajoute que c'est un progrès !). Dans certains cantons (Jura, Zurich), c'est presque un conscrit sur deux qu'on renvoie chez sa maman.

Il faut dire que, face au nouvel ennemi qui menace l'armée, il vaut mieux ne pas s'exposer :

  L'armée suisse a un nouvel ennemi : la tique

TSR .ch 1er février 2007

Samuel Schmid veut des recrues saines et sans tiques

Et avec ça, l'armée n'a jamais été si populaire. "Trois quarts (75%) des Suisses acceptent l'armée suisse telle qu'elle existe en 2006", écrivait en décembre dernier Philippe Zahno, chef de la communication de la Défense.

La conclusion est (devrait être évidente : l'armée suisse moderne a élevé ses exigences physiques et morales à un niveau tel que seuls des individus d'élite (surtout des femmes, d'ailleurs : 4 sur 5 sont déclarées aptes !) peuvent suivre les programmes d'instruction. La patrie n'a jamais été aussi bien gardée !

Euh… ça, c'est le rêve (je n'ai pas la photo, mais imaginez Samuel Schmid endormi, le sourire béat aux lèvres, en suçotant un char Piranha en caoutchouc). Parce que quand mon fils, qui fait encore du service (si, si, c'est un de nos meilleurs "Rambo") revient et me raconte ses exploits, j'ai comme un doute… ce sergent se fait engueuler devant la troupe par un officier, parce qu'il envisageait de faire courir un peu des recrues qui se présentaient en retard à l'appel. Alors qu'il donnait une instruction de tir, un adjudant instructeur lui a expliqué que ce n'était pas (plus) la peine d'aller voir les résultats en cibles. Ce qui importait, c'est que les recrues ne se blessent pas avec leurs fusils.

Aussi, quand je vois les "minets" si mignons dans leurs uniformes et que j'apprends qu'ils forment la crème de la jeunesse apte au service, d'un point de vue médical, physique, intellectuel et psychique, selon la définition du DDPS, je me demande à quoi doivent ressembler ces 35,4 % de jeunes inaptes.

Ou alors… serait-ce l'inverse ? Tu es en bonne forme physique, psychique et morale, tu sais tirer, tu es prêt à t'engager pour ton pays… tu es donc dangereux pour une armée à qui on n'apprend plus que la meilleure manière de se rendre (instruction donnée réellement à des Suisses, pour le service à l'étranger).

Je reste avec mon doute…

F.A.L. 17 février 2007

PS : En vérifiant, je m'aperçois que c'est la 2e fois que j'utilise ce titre "Suisse, tu fous le camp !". C'est inquiétant.

Vaudois, votez utile !
Les recommandations de SwissGuns

Les Vaudois doivent désigner, le 11 mars, leur gouvernement et leurs députés. Chaque parti présente des dizaines, voire des centaines de candidats ce qui rend difficile à une personne seule de les interroger tous, pour connaître leur position au sujet de la réglementation des armes.

Il faut cependant se souvenir que le Grand Conseil a demandé, l'automne dernier que les armes des militaires ne soient plus remises aux soldats, mais conservées en arsenal. Compte tenu de la composition politique de l'assemblée vaudoise, la gauche seule n'a pas pu faire passer cela. Il a fallu la complicité de certains députés qui se prétendent de droite.

Parmi les candidats qui nous éblouissent de leurs sourires, SwissGuns fait confiance – tant qu'il sont à portée – à ceux de la liste UDC et, dans une moindre mesure aux libéraux (pas tous !). Les radicaux sont à prendre au cas par cas. Trop d'entre eux nous ont assuré de leur indéfectible loyauté, avant de voter, sans le moindre état d'âme, toutes les mesures anti-armes qu'ont leur soumettait.

Il y a sûrement quelque part un candidat PDC vaudois qui partage nos idées et qui ne voudrait pas voir les Suisses désarmés, mais il ne s'est pas encore présenté. La plupart des membres de l'UDF prêchent l'amour entre les hommes de bonne volonté et la mise en ligne de tir de l'autre joue. Nous ne pouvons donc leur faire confiance. 

Quant aux socialistes, aux communistes (ça existe encore !) et aux Verts, ils ne ratent aucune occasion de nous faire savoir ce qu'ils pensent de nous. Ne ratons pas celle-ci, de leur dire ce que leurs mensonges et leur fausseté nous inspirent.

J'ai déjà fait ma liste, avec des UDC et quelques libéraux (pour le CE, les 2 radicaux ont souffert de mon crayon). Renseignez-vous et faites la vôtre.

F.A.L. 15 février 2007

C'est pour leur bien…

Trois collectionneurs d'armes ont été arrêtés en Espagne et la police a saisi à leurs domiciles des dizaines d'armes de guerre. "Des armes prêtes à l'usage, même si leurs propriétaires n'avaient pas l'intention de s'en servir", précise la police espagnole qui ajoutent que dans ces conditions, ces armes "représentaient un risque important pour eux et pour les autres".

La garde civile écarte toute idée que ces armes aient pu être destinées à la délinquance ou à des organisations terroristes. Il n'empêche : elles n'avaient pas été démilitarisées. Il faut donc sévir !

Et on ajoute que ces collectionneurs avaient fait venir ces armes de l'étrangers – Etats-Unis et Union européenne – "en profitant de la disparité des critères des différentes législations sur le commerce international". A l'évidence, il devient urgent de réformer la Directive 91/477/CEE, pour rendre ce genre de choses impossibles en Europe.

N'ayez aucun doute : quelqu'un, quelque part, entre Madrid, Bruxelles et Berne, va estimer que la Suisse devrait elle aussi harmoniser plus sérieusement sa législation avec celle de l'Europe, pour éviter ces disparités insupportables, qui mettent la sécurité publique en danger… et surtout celle des collectionneurs eux-mêmes, comme le relèvent les flics espagnols.

C'est pour leur bien qu'on les a arrêtés. C'est pour notre bien qu'on nous confisquera nos armes ou qu'on nous demandera de faire des trous dedans. Si, si…

F.A.L. 13 février 2007

Initiative anti-armes, épisode 2,5

Comment créer l'événement ? En répétant en janvier ce qu'on a dit en octobre, voyons. Les socialistes, les Verts, le Friedensrat (Conseil suisse pour la paix) et le GSsA (Groupe pour une Suisse sans Armée) l'ont bien compris. En octobre dernier, lors que le Conseil national était censé discuter de la loi sur les armes, la gauche avait sorti cette idée d'initiative pour contraindre les soldats suisses à laisser leurs armes dans les arsenaux. Elle la ressort aujourd'hui, sans rien apporter de nouveau, sinon la force de la parole répétée et martelée à l'envi.

Ce 1er février, la gauche annonce fièrement qu'elle s'est mise d'accord sur un texte provisoire, qui prévoit que "seules pourront à l'avenir posséder ou porter une arme les personnes qui apporteront la preuve qu'elles en ont besoin. Et le comble, c'est qu'on invoque la Constitution fédérale et l'article qui prévoit de lutter contre les abus avec des armes, pour tenter de justifier une interdiction totale.

Faire caqueter la presse

Mais en réalité, il n'y a absolument rien de nouveau. Le communiqué de ce 1er février ne veut – officiellement – que préciser des intentions, qui doivent encore être mises au point d'ici le mois de mars.

Alors, pourquoi cette "information" ? Simplement parce que chaque fois que la gauche pond un œuf, toute la basse-cour médiatique se met à caqueter en chœur.

Et on rappelle la pétition d'Annabelle (pas celle de Swissguns, curieusement – "ah, tu as fait ça, toi ? Je savais pas !"). Et on suppute les chances de cette nouvelle initiative… qui "pourrait bien avoir le peuple avec elle (voir le résultat, ce 2 février à 11 h. du matin, du sondage de 20 Minuten ! - et allez voter, sous "Umfrage : Armeewafen ins Zeughaus" !). Un analyste explique même que le PS pense perdre la bataille de la caisse maladie unique et voudrait ainsi redorer son blason avec les armes, en pleine année électorale.

A Swissguns, nous espérons que les Verts, le Friedensrat et le GSsA poussent les initiants dans les extrêmes. Parce que, plus le texte final sera délirant, plus il y aura de chances pour que le peuple le refuse… déjà à la signature… en pleine année électorale ! Et dans ces périodes, une claque de plus, ça fait du bien… à celui qui la donne !

 

Il faut le savoir

Mais que les socialistes, les pastèques (écolos : verts dehors, rouges dedans), les pacifistes nostalgiques de l'URSS, les journalistes étrangères qui cherchent – comme il y a 60 ans leurs pères – à éradiquer ce petit pays exaspérant*, que tous le sachent, y compris nos journalistes à nous - qui contrairement à leurs pères ont déjà vendu leurs âmes – si, par la ruse, la désinformation, le mensonge (tout ce que la presse appelle "information objective"), ils parviennent à leurs fins, ils n'auront gagné qu'une chose : une déclaration de guerre sans merci !

Et que tous les citoyens suisses le sachent : s'ils se laissent convaincre par ces menteurs, ces fossoyeurs de la liberté, ces vampires politiques, ils n'obtiendront rien de ce que ces escrocs, ces malfaiteurs leur promettent : sécurité, tranquillité. Il suffit de regarder là où ils règnent déjà : échangerez-vous le "Far West" helvétique, contre la sereine quiétude des banlieues françaises ?

F.A.L. 2 février 2007 (très tôt!)

* C'était ce que disaient les nazis de la Suisse, en 39-45

Scènes de ménage : ouf ! 

Ce n'est qu'avec une semaine de retard que j'ai pu visionner l'émission de la TSR "Scènes de ménage", consacrée aux armes. Je m'attendais au pire, comme d'habitude, mais je dois avouer que j'ai été "déçu en bien", comme disent les Vaudois.

L'émission débute par la présentation de deux jeunes gens parfaitement responsables avec leurs armes, précis dans leur maniement, conscients des questions de sécurité… et avec de la répartie. A l'incontournable question : "pourquoi les armes ?", la réponse est à peu près : "est-ce qu'on demande à un footballeur pourquoi un ballon ?".

Suit un passage avec des amateurs de jeux de rôles et de soft air. On s'attend là aussi au pire… qui ne vient pas. Autre question incontournable : "mais un jour, vous pourriez péter les plombs, avec une vraie arme…" La réponse est la meilleure : "nous connaissons trop les armes et ce qu'on peut faire avec pour nous laisser aller".

On arrive enfin au cœur de l'émission avec le "Duel dos à dos", entre Pierre Gerber, de proTELL et …. Du magazine Annabelle, celle-là même qui a écrit l'ineffable article qui doit convaincre toutes les Suissesses de jeter leur mari, s'il persiste à vouloir garder des armes. Les arguments de la dame sont les mêmes qu'on a entendus rabachés à chaque approche de session parlementaire : "avec l'arme militaire à l'arsenal, on se suiciderait plus en Suisse", "avec un registre central des armes, on ne pourrait plus tuer des gens en Suisse. 

Pauvre et mal vendu. Killias aurait fait mieux.

Pierre Gerber au contraire répond avec des arguments simples, compréhensibles : la seule solution pour empêcher des adultes de faire des bêtises avec des armes est de leur prodiguer une éducation correcte dès le départ… éducation qui devrait comprendre le maniement des armes.

Bien sûr, la journaliste ne manque pas de rappeler que "Il y aurait un suicide par jour par arme à feu". Comme toujours, nous demandons à la télévision (et aux autres médias) "Pourquoi ne vérifiez-vous jamais ce genre d'info ?" C'est pourtant simple. Il y a un Office fédéral de la statistique pour cela.

Et bien sûr encore, l'émission avait bien commencé, avec les jeunes tireurs. Elle devait mal terminer, avec cette pauvre femme, victime d'un homme brutal et qui reporte sa peur sur les armes, plutôt que sur lui. Que lui dire ? Que les armes ont si souvent sauvé les faibles attaqués par des prédateurs humains… Elle ne nous entendra pas.

Enfin, dans l'ensemble, on peut dire que nous nous en tirons bien… pour une fois ! Reste à voir ce que ça donnera en mars au Conseil national… si les députés trouvent enfin le temps de parler d'armes, en cette année électorale.

F.A.L. 31 janvier 2007

La "mun" à la poubelle

La semaine dernière, à Hägglingen, en Argovie, un inconnu a posé sur le trottoir une caisse pleine de plusieurs kilos de munitions de pistolet et de fusil, de grenades d'exercice, d'explosif, et de divers accessoires. Un passant a signalé ces déchets "spéciaux" à la police, qui s'en est chargée et recherche "l'irresponsable".

La police rappelle à ce sujet que les vieilles munitions peuvent toujours être remises sans frais au poste de police le plus proche. 

L'individu qui a mis toute cette mun à la poubelle l'avait - lui ou un membre de sa famille - sans doute "piquée" à l'armée et il devait craindre des questions embarrassantes s'il les ramenait à la police. 

Je me suis renseigné et on m'a rassuré : "On encourage les gens à ramener cette marchandise. C'est pas pour les attendre avec un gourdin !", m'a-t-on dit. On ne posera aucune question pour quelques cartouches, voire une grenade. Bien sûr, pour une caisse de 50, ce serait une autre affaire. De toutes façons, les gens qui apportent ce matériel ont tout intérêt à expliquer qu'ils l'ont "trouvé", dans un grenier, une cave, dans la nature... 

A part ça, c'est bête, non ? Toutes ces cartouches perdues... peut-être qu'il y en avait d'intéressantes à collectionner, dans le tas.

F.A.L. 18 janvier 2007

2006 et les armes

L'année 2006 a été riche (comme les précédentes, malheureusement) en événements liés de près ou de loin à notre droit (que je considère toujours imprescriptible) de posséder des armes.

Voici ceux dont je me souviens :

JANVIER

Le Conseil fédéral lance une révision de la loi fédérale sur les armes. Un projet qui s'ajoute à la révision Schengen, adoptée en juin 2005, en même temps que le traité du même nom. Christoph Blocher, à qui nous avions fait confiance, tente de donner des gages à la gauche hoplophobe.   

Deux armes de légende disparaissent : le SIG 210 et la carabine Winchester à levier. Swiss Arms se concentre sur la seule production de fusils d'assaut pour l'armée et les tireurs et Winchester – officiellement U.S. Repeating Arms Co. Inc annonce sa fermeture définitive.

Une bonne nouvelle d'Italie : le Parlement a voté une loi, qui autorise désormais le citoyen à utiliser une arme, pour se défendre. "Désormais les criminels vont avoir plus peur et les honnêtes gens moins de problèmes" a déclaré le Ministre de la Justice Roberto Castelli. 

Le Premier ministre anti-armes canadien et le parti libéral (de gauche) sont chassés du pouvoir au Canada, après 12 ans de règne. L'administration de Paul Martin, marquée par plusieurs scandales, est surtout connue pour son fameux méga programme d'enregistrement des armes, qui a coûté plus de 2 milliards de francs suisses, sans réduire la criminalité d'un iota.

FEVRIER

La police cantonale vaudoise explique officiellement qu'en cas d'agression, il faut se laisser faire… et espérer que l'autre ne sera pas trop méchant. La défense personnelle est bien sûr à proscrire. En bref, quand on vous dit de baisser votre pantalon et de vous pencher en avant, il faut obéir.

La presse entame une campagne de provocations contre les propriétaires d'armes qui va se poursuivre toute l'année. 24 Heures ouvre les feux, en mettant en accusation un collectionneur d'armes qui a eu l'imprudence de vendre une carabine à un journaliste. Les faits sont rapportés de manière à bien montrer le côté sale de ce genre de transactions

MARS

La Fédération Sportive Suisse de Tir apporte son soutien à la révision de la loi sur les armes proposée en janvier par le Conseil fédéral. Swissguns appelle – sans illusion – à la dissolution de la FST.

Après la révision de la loi, celle de l'ordonnance. Le DFJP met en consultation la modification de l'Ordonnance fédérale sur les armes, pour la mettre en conformité avec la loi Schengen. Une ordonnance pour rien, puisqu'il faudra la modifier, avant même son entrée en vigueur, pour l'adapter à la nouvelle révision annoncée. 

AVRIL

La Commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats approuve la révision de la loi sur les armes. Le communiqué de la commission, publié le 5 avril précise qu'elle a tenu compte des préoccupations des cantons et des associations de tireurs sur quelques points. 

 

  Les polices cantonales réclament des balles déformantes, pour éviter ricochets et surpénétration. Les nouvelles munitions ne porteront pas la mention "déformantes" ou "expansives", mais s'appelleront "munition action" , pour rester politiquement correctes.

Nouvelle provocation de la presse : Le Matin Bleu manipule la vérité et affirme qu'il est si (trop) facile d'acheter une mitraillette en Suisse.

MAI

Drame en Valais : un mari jaloux tue sa femme et se suicide. Mais l'épouse était une skieuse de renom. Les vautours de la presse se déchaînent… non contre la violence domestique, mais contre les armes militaires qui peuvent en être l'instrument. Tous les médias, l'un après l'autre, réclament le désarmement des militaires suisses en congé. 

24 Heures publie un sondage sur les armes, trafiqué, puis retiré quand les amateurs d'armes se manifestent. La Tribune de Genève publie le sien. Ticino Online aussi.

Après ses ratages (les résultats ne correspondent pas à ce qu'on espérait), la TSR renonce – provisoirement – à un débat sur les armes (il aura lieu en octobre). 

A Anvers, en Belgique, un raciste fou tue une jeune fille et un bébé de deux ans et blesse une autre femme, sous le seul prétexte de la couleur de leur peau. Malgré cela, le sondage de la presse belge reste favorable aux propriétaires d'armes.

Mais cela n'empêche pas le Parlement belge de voter, dans l'urgence et au mépris de toutes les règles démocratiques, une loi liberticide, qui aura pour résultat certain de criminaliser un tas de gens honnêtes, sans apporter quoi que ce soit à la sécurité publique, bien au contraire.

A Berlin, un jeune homme s'attaque aux passants, dans les rues, avec un couteau. Il blesse 26 personnes, dont 6 grièvement, avant d'être arrêté par la police. Les "experts" à la Killias expliquent qu'avec une arme à feu, on peut faire beaucoup de dégâts, tandis qu'avec une arme blanche, on ne peut s'attaquer qu'à une ou deux personnes. 

"L'UDC dit non à la nouvelle loi sur les armes". La presse essaye de montrer la stupidité du parti de droite, qui s'oppose à un registre national des armes, alors que la loi n'en prévoit pas.

JUIN

Micheline Calmy-Rey brille, une fois de plus, dans le cadre international. Grâce à elle, 43 pays s'engagent à lutter contre la prolifération des armes de petit calibre qui font chaque jour un millier de morts dans le monde, lors de conflits ou d'actes de violence criminels.

La révision de la loi sur les armes passe au Conseil des Etats, par 30 voix, sans opposition. Autant pour les déclarations de l'UDC, un mois plus tôt.
 

Swissguns fait une erreur et tend la main aux hoplophobe : "vous voulez retirer nos armes d'ordonnance. Gardez la munition et nous conservons les fusils". Plusieurs correspondants font utilement remarquer que cela ne sert à rien de tendre la main à nos ennemis. Cela leur donne juste un peu plus de prise pour nous abattre.

Les cantons accueillent bien la révision de l'ordonnance fédérale sur les armes. Les modifications sont applicables, judicieuses et synonymes de sécurité accrue, se réjouissent la grande majorité d'entre eux. 

La Conférence de l'ONU sur les armes légères bat son plein et les représentants suisses y font de leur mieux pour nous désarmer… faute de pouvoir désarmer les meurtriers, les génocideurs et autres chiens de guerre en Asie et en Afrique. Et les Africains à l'ONU ne veulent pas d'embargo sur les armes en Somalie. Il faut veiller à ce que les islamistes puissent continuer leur œuvre dans cette région martyr.

Le GssA lance une initiative "pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre". La Suisse doit mettre à disposition du monde ses compétences pour la paix et non pour la guerre, explique le Groupe pour une Suisse sans armée.

JUILLET

  La Conférence de l'ONU pour prévenir et éradiquer le trafic illicite d'ares légères est un échec. Les Etats Unis et en particulier la NRA sont mis en accusation, alors que l'échec, qui nous réjouit, est surtout à mettre sur le compte de certains royaumes bananiers qi ne veulent pas qu'on les empêche de massacrer en rond. Les ONG et les gouvernements "éclairés" (dont le suisse) préviennent qu'ils reviendront à la charge.

La gauche, Amnesty et quelques psychiatres – de gauche eux aussi – réclament du Conseil national plus de fermeté dans la révision de la loi sur les armes. Ils veulent un registre national des armes, une clause du besoin pour avoir le droit de conserver une arme, l'interdiction de garder une arme militaire au domicile et un permis pour toutes les armes, y compris les armes de chasse et de sport. La presse adore.

Encore un sondage : le Blick, demande si nous avons besoin d'une loi sur les armes plus restrictive. La réponse est nette. 

Les collectionneurs d’armes de Suisse enregistrent une double défaite : la disparition de deux bourses aux armes virtuelles sur internet, Waffen.ch et la bourse de Shooting-Point. 

AOUT

Annabelle, le magazine de la femme suisse alémanique, lance une pétition, pour que cesse enfin le scandale de l'arme militaire à la maison.

SEPTEMBRE

Et encore un sondage : celui du Temps, qui accompagne un nouvel article anti-armes méprisant pour tous les amateurs d'armes de ce pays.

En un mois, Annabelle a recueilli 15'269 signatures, qui seront déposées à Berne, le 19 septembre, au 2e jour de la session d'automne des Chambres. «C'est un bon résultat», selon le torchon… qui déguise ainsi, avec la complicité de la presse, un échec patent en grande victoire de la féminité sur la violence.
 

Swissguns lance "sa" pétition, pour le maintien de l'arme militaire au domicile. Plus de 3'600 signatures affluent dans les temps… 6'500 en tout. Et cela, sans l'appui d'un groupe de presse puissant et de tous les collègues qui avaient encensé Annabelle.

La révision de la loi fédérale sur les armes passe au Conseil national. La gauche fait toutes sortes de tentatives pour durcir le projet. Avec toutes ces propositions "si raisonnables", on prend du retard et l'examen de la loi est repoussé à octobre.

En France, LE candidat de la droite à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy révèle ses positions en matière d'armes. Dans une émission de radio en direct, il refuse aux Français le droit à la légitime défense… et même le droit de posséder des armes.

Jeff Cooper est mort. Le dernier des grands écrivains américains sur les armes est décédé, le 25 septembre à son domicile de Paulden, Arizona. Son arme de prédilection était le Colt 1911.

OCTOBRE

La révision de la loi sur les armes est en panne. Le Conseil national – qui devait en poursuivre l'examen ce jeudi 5 octobre – l'a complètement retirée de son programme. On en reparlera en décembre, lors de la session d'hiver.

Dépités par la mauvaise volonté du parlement, lors des sessions de printemps et d'automne, le Friedensrat (le Conseil suisse pour la paix) et les socialistes se réunissent à Berne et décident de lancer, non plus une pétition du type Annabelle, mais une initiative populaire fédérale pour durcir la loi fédérale sur les armes. Ce sera pour le printemps 2007. 

NOVEMBRE

  Berne fait confiance aux citoyens-soldats : le Conseil fédéral annonce que les militaires qui terminent leur service obligatoire pourront conserver leur arme. 

Le peuple suisse accepte de verser un milliard pour aider les nouveaux pays membres de l'Union européenne à mieux le tondre. Les accords de Schengen s'en retrouvent consolidés.

Le milliard voté, l'Union européenne ne lâche pas la bride aux petits Suisses : moins d'une semaine après, Bruxelles veut s'attaquer à notre fiscalité, si peu européenne.

DECEMBRE

La Bourse aux armes de Lausanne est un nouveau succès. Un seul journal en parle (24 Heures)… pour fustiger, avec l'aide d'un grincheux peu honnête, la mise en vente de quelques articles en relation avec le 3e Reich allemand.

L'offensive anti-armes continue dans la presse et à la radio et sur internet. La socialiste vaudoise Géraldine Savary veut faire cesser les meurtres – notamment ceux de femmes – en supprimant les armes – notamment les armes militaires – dans les foyers suisses.

Offensive politique encore, au travers de la "justice" jurassienne. Trois honnêtes citoyens sont condamnés, pour ne pas avoir su prévenir un drame (un jeune avait fauché une cartouche au stand et tué un camarade). Le juge a estimé que prêter un fusil à un jeune, ne pas le fouiller après chaque tir sont des crimes. Il en a même profité pour lâcher un petit couplet sur le fusil qu'il faudrait interdire à la maison.

Début des annonces pièges : un "amateur" domicilié en France voudrait acheter des pistolets 9 mm, sans papiers, "pour gagner du temps". Un autre, depuis la Corse aimerait bien trouver des armes "full-auto", dans les mêmes conditions.

Trois semaines après la votation populaire, le Conseil fédéral donne son feu vert au "milliard de cohésion", plus un crédit de 650 millions de francs pour l'aide traditionnelle aux pays de l'Est.

Les armes de service tuent 300 personnes par année. C'est le titre qu'on retrouve dans une bonne partie de la presse, qui reprend – en la citant –la Berner Zeitung. C'est la dernière "étude" de Martin Killias, qui nous donne enfin une connaissance réelle de la dangerosité des armes.

Décidément, la révision de la loi sur les armes a de la peine. Le jour même de son examen, lors de la session d'hiver, elle est retirée et renvoyée à mars 2007.

Le Matin publie un article intitulé " Familles en ligne de mire", une interview plus que complaisante du criminologue Martin Killias, qui fait – une fois de plus – de la Suisse un pays aux mœurs meurtrières, dont il faut désarmer d'urgence les citoyens.

 

L'Europe annonce une révision prochaine de la Directive 91/477/CEE, qui régit le droit sur les armes (y compris en Suisse, prochainement, avec Schengen). Projet : restrictions dans la classification des armes, interdiction totale de la vente sur internet, fichiers centralisés partout, munitions et pièces assimilées aux armes et tout aussi restreintes.

Le Comité économique et social européen ajoute qu'il faudrait aussi serrer la vis aux collectionneurs et aux tireurs, qui sont tous des gens dangereux et peu fiables.

Saddam Hussein est exécuté. Bien pensants et spécialistes s'affligent ou s'inquiètent. Swissguns dit : "un de moins !"

 

Et 2007 promet d'être aussi une année intéressante. Swissguns vous la souhaite belle tout de même.

F.A.L. 01.01.2007