Amélioration simple d’un Colt Navy

Il y a quelque temps, en lisant le remarquable livre de David Chicoine «Gunsmithing : Guns of the old West», j’ai soudain eu une idée que je trouve (au diable la fausse modestie) géniale. Je vous la livre.

Chicoine proposait de régler l’espace entre le barillet et le canon d’un Colt Navy, en soudant de la matière sur l’axe de barillet, puis en le limant, jusqu’à obtenir la longueur idéale. Souder, limer, rater… je ne sentais pas ce truc là. 

Mon idée est beaucoup plus simple. Je l’ai appliquée à une dizaine de revolvers, avec un succès total à chaque fois. J’ai même un Clément (fabrication belge du 19e siècle), complètement hors d’usage, qui a retrouvé une certaine allure grâce à ce traitement !

Il s’agit simplement de glisser, dans le logement sous le canon, qui reçoit l’axe de barillet, une ou deux rondelles… du genre qu’on trouve dans toutes les quincailleries, dans des épaisseurs variables. J’aime particulièrement glisser là-dedans une rondelle en plastique. Je trouve que ça ajoute un certain moelleux (même si je suis incapable de le prouver). 

Mon système a l’avantage de ne pas être une modification permanente, de pouvoir s’ajuster à l’infini, en variant l’épaisseur et le nombre des rondelles et de se réaliser en quelques minutes. Essayez… vous l’adopterez !

F.A.L. Février 2004

P.S. : J’ai déjà utilisé ce truc, pour redonner du punch à un ressort de détente de Smith & Wesson, auquel on avait coupé une spire de trop ! Si, si, ça marche !