Pétition pour un port d'arme citoyen en Suisse

 

En Suisse, le port d'arme est théoriquement garanti: "Le droit d’acquérir, de posséder et de porter des armes est garanti dans le cadre de la présente loi." (art. 3 de la Loi fédérale sur les armes). Dans la réalité, ce droit n'existe pratiquement pas, tant il est difficile de justifier le "danger tangible" préalable à toute autorisation. Pour satisfaire à ce critère, selon les autorités policières, il faut d'abord se faire tirer dessus... et encore. Dans certains cantons, comme Vaud, on n'accorde pas de permis de port d'arme à des civils, point.

 

Pourtant, en 2013 déjà, après une attaque sanglante au Kenya, le Secrétaire général d'Interpol suggérait que l'armement des citoyens était une réponse valable à la terreur. Ronald Noble avait raison: le port d'arme n'est pas seulement un droit, c'est un devoir, dans un monde où la violence aveugle peut frapper n'importe où, n'importe quand. Aujourd'hui, ne pas être armé, c'est être incapable de protéger soi-même, les siens, tous ceux qui nous entourent.

 

Dans notre pays, comme dans les pays voisins, tous les citoyens responsables devraient être autorisés à porter une arme, dans le but d'assurer la sécurité publique que les forces de l'ordre sont incapables d'assurer. Des citoyens armés, cela implique une réduction de la criminalité considérable, sans aucun frais pour l'Etat.  C'est la raison du lancement de cette pétition.

 

Nous demandons que le port d'arme soit accordé sans restriction à tout citoyen suisse, au casier judiciaire vierge, qui a suivi une formation analogue à celle des personnels de sécurité à qui les autorités accordent généralement ce droit de port.

 

A cet effet, nous demandons au parlement fédéral de modifier l'article 27 de la Loi fédérale sur les armes de la manière suivante:

 

Art. 27 Port d’armes

1 Toute personne qui porte une arme dans un lieu accessible au public ou qui transporte une arme doit être titulaire d’un permis de port d’armes. Le titulaire de ce permis doit le conserver sur lui et le présenter sur demande aux organes de la police ou des douanes. L’art. 28, al. 1, est réservé.

 

2 Un permis de port d’armes est délivré à toute personne qui remplit les conditions

suivantes:

a. elle ne peut se voir opposer aucun des motifs visés à l’art. 8, al. 2;

b. elle établit de façon plausible qu’elle a besoin d’une arme pour se protéger ou pour protéger des tiers ou des choses contre un danger tangible (suppression);

b. (nouveau) elle a suivi une formation adéquate, dans le cadre d'une société agréée;

c.  elle a passé un examen attestant qu’elle est capable de manier une arme et qu’elle connaît les dispositions légales en matière d’utilisation d’armes; le Département fédéral de justice et police édicte un règlement d’examen.

 

 

L'argument de ceux qui s'opposent au port d'arme citoyen est le suivant: si chacun se promenait armé, ce serait un bain de sang général. C'est faux. Jusqu'en 1999, la plupart des Suisses avaient droit au port d'arme. Où sont les rivières d'hémoglobine ?

 

Le port d'arme ne tue pas... il sauve des vies. Le constat est simple. La solution aussi.